Warnings : vulgarité, violence non-explicite
(warning de l'auteur sur la fic originale, en tant que Nauss je n'en aurais pas mis mais je suis en peu laxiste en terme de warnings ;) )

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Chapitre 12 :

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Ca y était. Le Jour était arrivé. Celui qui pourrait mettre fin à tout. Ou pas. Le Jour qui devait voir l'opération secrète se dérouler.

John était assis là, sur son lit, tendu et perdu dans ses pensées. C'était presque l'heure, mais il voulait gagner encore un peu de temps. Ce n'était pas comme si la base allait livrer le courrier précisément aujourd'hui, quand bien même la soirée ne serait pas si avancée... Pourtant, John restait assis, attendait contre tout espoir. Parce que la lettre de Sherlock n'était pas encore arrivée. Il avait un pressentiment par rapport à la mission de ce soir. Au moins, la lettre de Sherlock l'aurait-elle aidé dans cette situation. Elle aurait pu lui permettre de se calmer. John aurait vraiment voulu connaître la réponse de Sherlock à sa confession, avant de se dresser sur la ligne de front et de résister sous les balles. Et si c'était la dernière lettre que John recevait ? Avant d'avoir l'occasion de s'engager plus loin sur ce train de pensées, John sursauta à l'appel de son nom.

''John ?''

''Ouais ?''

''C'est l'heure, mec.''

''Oh, okay.''

''Ca va ?''

''Jamais été aussi bien.''

''Affaires empaquetées ?''

''Tout est fait. Euh... Qui va emmener ça à la station principale ?''

''Williamson, j'imagine.''

''Ce con ? Merde. Vaudrait mieux que je prenne mes bagages avec moi plutôt que de les lui laisser.''

''Ooh, quelque chose de précieux caché dedans, peut-être ?''

''Mmh, on peut dire ça comme ça, plus ou moins.''

''Tes lettres ?''

''Les souvenirs.''

''Haut les cœurs, Johnny. Tout va bien se passer. On va leur foutre not' pied au cul, tu vas voir !''

''Un peu, ouais !''

Bertie lui décocha une claque dans le dos avec un sourire qui se voulait léger et rassurant mais qui apparut tendu et pincé. Il était papa d'une fille de deux ans qui l'attendait chez lui. Son ami s'en alla mais John ne le suivit pas immédiatement. Il resta assis là, tête basse, les coudes reposant sur ses cuisses. Peu importe combien les gars essayaient de rendre la situation plus légère qu'elle ne l'était, avec leurs chamailleries et leurs plaisanteries, la tension était suffisamment épaisse pour être coupée au couteau, pour peu que quelqu'un essaie. Ils ne pouvaient montrer la moindre faiblesse, n'avait pas le droit de révéler leur peur, il leur fallait être courageux. Une fois qu'ils avaient revêtu cet uniforme de l'armée, ils n'étaient plus les fils, les frères, les maris ni les pères de quelqu'un. Ils étaient la manifestation de la force déchaînée, une arme mortelle. Mais tout au fond, ils seraient toujours John, Bertie, Murr, Robbins et tant d'autres. Quand ils mourraient, ils seraient des victimes de guerres, des martyrs sans visages. Mais il saigneraient quand même rouge, espéreraient toujours voir une dernière fois le visage des êtres qu'ils aimaient.

John musela ses pensées. Ce n'était pas le moment. Il aurait tout le temps dont il aurait besoin pour broyer du noir, philosopher plus tard, mais pour l'instant il se devait d'être le parfait soldat que sa patrie méritait. Avec une détermination renouvelée, John se leva, toucha la poche gauche de sa chemise, ferma les yeux un bref instant, acquiesça pour lui-même et sortit.

John partirait dans le second Humvee avec Robbins, Buffer, Bertie et Davis. Quand il atteignit le véhicule monstrueux, tout le monde excepté Robbins était déjà monté dans la voiture, chacun équipé de ses armes et de son casque de vision de nuit. John y sauta et s'installa à l'arrière. Bertie, qui serait le conducteur, regarda derrière lui et quand il vit que Robbins manquait toujours, l'appela avec un choix de mots si colorés que le malheureux arriva pratiquement en courant et bondit dans le véhicule. Une fois tout le monde installé, Bertie gueula, ''A notre prochain anniversaire, les gars !'' et tout le monde répondit sur le même ton, ''Amen !''

Ils essayaient tellement de rendre tout ça plus facile, de faire comme s'ils se trouvaient dans n'importe quelle situation de routine mais le danger imminent, la possibilité que cette nuit soit leur dernière... aspiraient tout leur optimisme. John s'appuya sur le dossier de son siège et posa doucement la main sur sa poche gauche. La voiture coupait à travers le désert comme un animal nocturne chassant sa proie dans la nuit.

O-O-O

John,

Où es-tu ? Comment vas-tu ? Je suis conscient que tu as déjà pris de grands risques en m'informant comme tu l'as fait mais ce n'est pas assez, John. J'ai besoin de savoir que tu vas bien, que tu es sauf. Je t'en prie, laisse-le moi savoir au plus vite. Appelle-moi au besoin.

''Cinq kilomètres Nord, c'est ça ?'' Ce n'était pas une véritable question, tout le monde connaissait la réponse, mais John confirma malgré tout. Ils regardaient la carte une nouvelle fois.

''Ouais, là y'a la façade du bâtiment. On doit y entrer par ce côté.'' John pointa un point sur la carte. Ils avaient revu le plan en entier un million de fois, probablement ; ce n'était qu'une confirmation de routine, rien de plus.

Bertie intervint sans lâcher la route des yeux, ''L'équipe Alpha couvrira l'entrée Est.''

John acquiesça distraitement, ses yeux toujours collés à la carte, ''Et on sera sur le côté Sud ?''

''Oui, Doc. Toi et moi, juste derrière Bertie,'' confirma Robbins.

Je te raconterai tout ce qu'il ya à savoir sur mon Palais Mental. Je te dirai tout ce que tu veux savoir. Il faut seulement que tu reviennes à la maison pour ça.

Ils étaient juste à l'extérieur du bâtiment. Accroupis dans l'obscurité, attendant le bon moment pour frapper.

''Les gars, soyez attentifs. Dix-zéro-un.'' Davis confirma l'heure.

''Roger,'' répondirent les soldats à l'unisson.

Bertie se tourna vers John, la voix basse. ''John, Robbins et toi, ne venez sous aucun prétexte sur le front. Vous couvrez mes arrières, gardez bien ça à l'esprit.''

''Compris.'' John contracta et décontracta sa mâchoire plusieurs fois.

Pourquoi dois-tu faire partie de l'équipe ? Tu es docteur, au nom du Ciel ! Ils ne s'attendent pas à ce que tu recouses quelqu'un au milieu d'un échange de tirs, si ? Y aura-t-il un autre médecin ? Ou es-tu le seul idiot avec un satané syndrome du martyr ?

''L-L-L'équipe Alpha a un doc avec eux, hein ?''

Buffer prit son temps pour sortir ses mots.

''Buff, fais-nous plaisir, n'essaie pas de parler quand on est à l'intérieur, utilise les signes, okay ? Et, oui, il y a un autre doc, pour autant que j'en sache.''

''T-Ta-Ta gueule, Was-s-son.''

''Hah ! T'es condamné.''

John y gagna un bon coup dans l'épaule.

Tu pensais vraiment que tu pourrais te débarrasser de moi en m'envoyant cette pauvre excuse comme Adieu ? Me prendrais-tu honnêtement pour un simple d'esprit ? Eh bien, laisse-moi te dire, John, que je n'accepterai pas ta lettre. Si tu veux me dire Adieu, fais-le en face-à-face. Viens à la maison.

Ils dégageaient la première entrée. C'était l'heure d'entrer dans l'arène principale.

''Go go go, on dégage. Johnny, couvre-moi.''

Bertie mènerait John et Robbins.

''Entendu.''

''Davis et l'équipe viennent d'entrer dans le bâtiment principal.''

Robbins les informait à chaque message qu'il recevait par son écouteur radio caché dans son casque.

''Roger. On y va à trois, les gars, prêts ?''

''Toujours.''

Bertie leva trois doigts et articula silencieusement,

''Trois-deux-un-go.''

Je t'interdis d'alimenter ton complexe du héro et de devenir un martyr. N'y pense même pas. Souviens-toi de toutes ces choses que nous avons prévues de faire. Je t'interdis tout foutre en l'air. Je ne te le pardonnerai jamais si tu m'abandonnes, John. Tu dois revenir. Pour moi. A moi. Je ne te pardonnerai jamais si tu ne reviens pas.

Robbins et John étaient les derniers de leur équipe, couvrant Bert. Le bâtiment était sombre et miteux. Délabré, au premier coup d'œil mais bien un quartier général de fortune en réalité, si leurs informations étaient correctes. Bertie était à quelques mètres devant eux, vérifiant un hall suspicieusement vide.

''Buff et Davis ont tout dégagé ?'' demanda John alors qu'ils vérifiaient plusieurs pièces en enfilade.

''On dirait. Je viens d'avoir Davis par radio just-''

''ROB, A TROIS HEURES !''

Le bruit des balles déchira le silence précédemment maintenu avec attention.

''Putain, putain de bordel de merde. Dieu, oh putain de Dieu.''

''Tu vas bien ?''

''Je-je crois que je les ai tués.''

''Ouais, oui, tu les as tué. Bien joué.''

C'était les premiers morts de Robbins.

Tu as dit dans ta lettre que tu m'aimais, alors ne me quitte pas, John. Je sais que je ne suis pas normal, je peux ne pas être la bonne personne pour toi mais pour une raison que je ne m'explique pas, tu m'acceptes comme je suis. Si tu penses vraiment ces choses que tu m'as dites, alors tu dois savoir que je te veux ici, avec moi.

L'opération avait commencé depuis des heures. Il semblait qu'elle n'était pas si secrète que ce qu'ils croyaient. L'ennemi était prêt pour cette attaque prétendument soudaine. Deux soldats était sévèrement blessés, déjà, mais ils n'avaient reçu aucune instruction de repli. L'opération était toujours maintenue.

Actuellement, John et Robbins étaient assis dans un coin obscur, attendant la confrontation qui ne arriverait d'un moment à l'autre. Bert avait été séparé d'eux ; il allait bien, cependant, et leur donnait l'instruction de rester où ils étaient. Alors ils restèrent, couverts de boue et de sang, leurs armes fermement en main, attendant encore quelques secondes avant de devoir esquiver la mort.

''Hey, doc ?''

''Mh ?''

''C'est quoi la première chose que tu feras quand tu rentreras ?''

''On va parler de ça maintenant ?''

''Mmhmh, joue le jeu...''

Eh bien, au moins était-ce une question facile. Il n'y avait qu'une chose à laquelle John parvenait penser, là.

''J'irai le voir.''

''Ton mec ?''

''Nan, on est pas... tu sais... on est pas vraiment...''

''Ce genre de chose ?''

''Ouais.''

''Oh, j't'en prie, Doc. Qui envoie autant de lettre à juste-un-ami ?''

''Lui.''

''Non, pas lui. Tu dois lui dire ce que tu ressens, Doc. La vie est courte.''

''Je l'ai fait.''

''Putain de merde ! Et qu'est-ce qu'il a répondu, le joli cœur ?''

''Pas encore reçu sa lettre.''

''Merde. T'inquiète pas, hein. Ils garderont ton courrier jusqu'au retour.''

Silence et tirs d'arme à feu fréquents, à distance.

''Doc ?''

''Bordel, Rob, t'es un putain de reporter ou quoi ?''

''Si t'en as l'occasion, tu voudrais un futur pour toi et ton gars ?''

Le voudrait-il ? Le pouvait-il ? Le devrait-il ? Ca n'arriverait sûrement jamais, mais un homme pouvait rêver.

''Ouais... Ouais, j'aimerais ça.''

Je n'ai jamais fait ça avant, John, je ne sais pas comment je devrais répondre. Je t'aime beaucoup aussi. Je n'ai aucune expérience précédente concernant cette situation spécifique, mais je pense que je t'aime plus que comme un ami. Je ne t'aime pas exactement de la façon dont j'aimais Barberousse ou maman ou mon violon, mais l'intensité est la même, voire supérieure. Et, en me basant sur ces données, je peux dire que je t'apprécie vraiment beaucoup.

''Alors, tu l'aimes ?'

John soupira. Penser à Sherlock ne l'aiderait pas vraiment à garder l'esprit clair et alerte, mais il sentait vaguement que Robbins avait besoin de ce babillage, peu importait la situation. Il tremblait. Alors John répondit.

''Je... ne sais pas. Je ne l'ai jamais vraiment rencontré.''

''Et alors ?''

''Quoi 'Et alors' ?''

''J'aime mon P'pa, pourtant je l'ai jamais rencontré. Mort quand j'étais môme.''

''C'est différent, Rob.''

''En quoi ?''

''Il... il est brillant. Je suis trop simple pour lui.''

Robbins renifla.

''L'amour est un bâtard sans cerveau, Doc, tu le savais pas encore ?''

''Et tu es un petit con irrécupérable.''

On a plein d'endroits à visiter, John, de choses à faire. Tous ces plans qu'on a faits jusqu'à maintenant, tout doit être exécuté. Je résoudrai des affaires et tu écriras à leur propos, avec l'aide de mes correction, bien sûr. Est-ce que ce n'est pas suffisant pour que tu reviennes à la maison ? Que tu me reviennes ?

''C'est quoi tes plans ? T'as une copine à la maison ?''

''Nan, que ma mère. C'est la meilleure boulangère de tout ce foutu pays, tu sais.''

''Vraiment ?''

''Ouais. Je l'aiderai à ouvrir sa propre boulangerie.''

''Bien, c'est bien, Robbie. Tes plans sont mieux que les mien.''

''Viens à la boutique, de temps à autre, avec ton Londonien.''

''Sûr. Tu me feras des prix spéciaux, par contre, hein ?''

''Nan, mauvais pour les affaires.''

Un coup dans l'épaule amical, un reniflement, et le silence, de nouveau.

''C'est bien d'avoir un futur, hein ?''

''Tu survivras, Robbins, t'inquiète.''

''Bien sûr que je survivrai. Je parlais de toi.''

''Evidemment.''

Sherlock... John ferma brièvement les yeux.

''Il m'a dit qu'il m'emmènerait en France un jour. Voir la Tour Eiffel, tu sais.''

''Juste amis, hein ?''

''Ta gueule. Branleur.''

J'ai besoin de toi ici, John, avec moi. Tu me maintiens sain d'esprit. Tout ce chaos dans ma tête, tu l'éloignes. Ta vie est bien plus importante que la mienne. Tu es important pour moi. Je te promets que je mangerai, je te réceptionnerai à l'aéroport. Je te promets que je serai prudent, mais tu dois tenir ta promesse aussi. Tu dois rentrer.

Un attaque soudaine. Deux hommes armés. Plusieurs rafales de tirs. Deux terroristes morts. Un soldat blessé.

''Oh merde, oh putain. Putain putain putain. Doc ? Doc ? Oh merde !''

Cris d'agonie.

''M-Ma po-poche... ma-''

''Doc a été touché, Bertie ? Bert !? Quelqu'un ? Doc a été touché, vous recevez ? Watson a été touché.''

Toux. Eclaboussures de sang.

''C'est Bert. Robbins ?''

Sang qui suinte des blessures ouvertes, coule sur le sol de ciment, le noircit.

''Doc est touché, deux fois... Reste avec moi, Doc... Putain... Merde... envoie de l'aide, vite !''

Robbins essaya de compresser les plaies. Hurlements.

''Putain de bordel de merde. Ho- Robbie ? Putain de radio... Robbie ? Comment ?''

''Sh'r... 'ock...''

''Bert ? Ouais... Ouais... merde... me couvrait, et-et touché par derrière.''

''Merde merde merde, John ? Johnny ?''

''Ma po-che...''

''Ok ok, bordel, Robbins, écoute-moi, maintiens les blessures serrées, d'accord ? Compresse-les.''

Sanglots étouffés. Hurlements sourds.

''Allez, Doc, tout va bien se passer... non non non non non, reste avec moi, reste avec moi ! Bordel, reste immobile, ne bouge pas tes mains, reste allongé.''

Du sang. Plus de sang. Etouffement dans le sang.

''Bertie, Ber – oh... Putain... oh merde, Doc va saigner à mo-''

''TA GUEULE, connard, j'arrive. Précise votre localisation.''

Engourdissement. Froid. Feu. Douleur. Obscurité. Besoin d'atteindre...

''Ma poch-...''

Robbins ouvrit la poche de la chemise ensanglantée avec des doigts tremblants et en sortit la photographie. Il la donna au soldat tombé.

''Sher-Sherlock...''

Une fois que tu promets quelque chose, tu dois tenir ta parole. Tu dois tenir tes promesses, John. Je ne te pardonnerai jamais si tu m'abandonnes ; je ne te pardonnerai jamais de trahir ta parole. Je t'interdis de mourir. Ne meurs pas John, s'il te plaît. J'ai besoin de toi.

''Accroche-toi, Doc, tout va bien se passer. L'aide est en route.''

Le soldat blessé passa un pouce sanglant sur la photographie. Liquide rouge étalé sur la peau d'albâtre de l'homme aux yeux perçants.

''Sh-Sherlock. Be-bbesoin de voir...''

Peau dorée qui tourne à la cendre, rapidement.

''Ouais, tu vas le voir, ton homme, tu verras. Tu vas vivre... Oh putain. Accroche-toi. Envoyez de l'aide, envoyez un médecin. Quelqu'un ? Putain, putain !''

''Pasmourir... peux p-pas. Sher-rock...''

Je t'en supplie, ne sois pas mort, John. Je t'en prie.

Tout n'était plus qu'un arrière-fond de bruits, à présent.

''S-S'il te plaît Dieu, laisse-moi vivre, S'il...''

Tu m'as promis. N'oublie pas tes promesses.

''Pr-promis Sh'rlo'k...''

John... Reviens.

''Sherlock...''

Larmes et sang.

''Putain, non non non, PUTAIN, oh non, Doc ? … merde... non... Homme à terre. HOMME A TERRE !''

Reviens-moi.

A toi et personne d'autre,

Sherlock.

O-O-O

La lettre de Sherlock ne reçut jamais de réponse.

o-o-o-o-o

The woods are lovely, dark and deep

But I have promises to keep

And miles to go before I sleep

And miles to go before I sleep.

- Robert Frost

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Les bois sont agréables, sombres et profonds

Mais j'ai des promesses à tenir

Et des miles à parcourir avant de m'endormir

Et des miles à parcourir avant de m'endormir.

Stopping by the woods on a snowy evening - Robert Frost

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FIN


Bon, vous l'aurez compris, ce chapitre est le dernier de A Promise To Keep... Snif.

Le p'tit mot d'Abbey d'abord (traduction plus bas) :

Hey guys,

I don't know how to thank you for the support, the love you have given to this story. A mere 'thanks' is nowhere sufficient. I just want you to know that each and every one of you are very special to me. After an update I eagerly wait for your reviews, which my wonderful Kiddo (Nauss) translates for me. I love to hear from you. Your words give me courage, give me the strength to go on. And I am, along with my boys, grateful to you for that. Thank you, my lovelies, thank you for loving my boys. And I hope, we will have your support in future too, as the game is still on!

John sends his thanks and gratitude. Sherlock sends his..er..affirmative grunt. I am sending you koala hugs and cookies and a bag full of eyeballs, just in case.

Lastly, I want to officially thank the person without whom this would never have been possible, who deemed my stories worthy enough to take up the trouble to translate it. She is one of the most talented people I have ever known. You know you are my darling, Kiddo, and I love you. Thank you once again, you lovely, gorgeous people.

Love and kisses, Abbey.

Hope, we will meet again.

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La même en Français :

Salut les gens,

Je ne sais pas comment vous remercier pour le soutien, pour l'amour que vous avez offerts à cette histoire. Un simple 'merci' n'est même pas proche du suffisant. Je veux juste que vous sachiez que vous tous, chacun d'entre vous, êtes très importants pour moi. Après chaque nouveau chapitre posté, j'attends avec impatience vos reviews, que mon formidable Kiddo (Nauss) traduit pour moi. J'adore avoir vos retours. Vos mots m'encouragent, me donnent l'énergie pour continuer. Mes Garçons et moi vous en sommes reconnaissants. Merci, mes chéries, merci d'aimer mes personnages. Et j'espère que nous aurons votre soutien dans le futur aussi, car la partie n'est pas terminée ! (note de Nauss : Je n'ai juste pas la traduction adéquate pour ce 'The game is on', et je ne sais pas comment les traducteurs de la série l'ont traduite en français n'ayant vu que la version originale...)

John vous envoie sa gratitude et ses remerciements. Sherlock vous adresse son... euh... grognement approbateur. Je vous envoie des câlins de koala et des cookies et un sac plein de globes oculaires, juste au cas où.

Enfin, je veux remercier officiellement la personne sans qui ça n'aurait jamais été possible, qui a estimé que mes histoires méritaient qu'on prenne la peine de les traduire. Elle est l'une des plus talentueuses personnes que je connaisse. Tu sais que tu es ma chérie, Kiddo, et que je t'aime. Merci encore, ma belle.

Amour et bisous, Abbey.

J'espère qu'on se rencontrera à nouveau.

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Par ailleurs, Abbey s'excuse de la longueur de sa note, elle m'a dit que je pouvais la couper, mais comme elle m'a formellement interdit d'enlever la partie où elle m'agonit de compliments, la fourbe, je vous ai tout laissé.

Ma note à moi sera drastiquement plus courte :

Je vous remercie du fond du coeur, tous, pour vos reviews, vos favoritages, vos followings, votre passage, que vous soyez un pseudo sur une review ou un nombre dans des statistiques, je vous aime du fond de mon coeur de hérisson. Parce que même si je ne suis pas l'auteure de cette histoire et que je ne fais que la traduire, vous m'avez aussi adressé votre soutien, vos retours, vos encouragements. Et aussi parce que même si Abbey est bien la seule auteure, j'ai l'impression que cette version française est notre bébé à toutes les deux... Alors arriver à la fin de la publication de A Promise To Keep me rend tristoune.

Bien sûr, comme vous le savez déjà, une troisième partie sera publiée, sous le nom de My Home is Where You Are (que j'ai envie de vous traduire librement par Je suis chez moi tant que tu es là aussi) ! Pour les impatients et anglophones parmi vous, elle est déjà commencée à poster sur le profil d'Abbey : A Sherlocked Girl (ou comment perdre des lecteurs en les renvoyant sur la version originale ;) ). Pour les autres, je ne la posterai pas dans l'immédiat (pastaper!) parce que j'arrive à un point de mon année où la vie réelle me fait payer d'être sur un peu trop plein de fronts à la fois... Je programme donc la publication du premier chapitre courant Janvier !

Voilà voilà, finalement longue note aussi de ma part...

Merci encore une fois, et à tout vite !

Nauss