Coucou les petits loups! On se retrouve aujourd'hui pour le second épilogue qui clôturera cette fanfiction! J'espère qu'il vous plaira parce que je l'ai particulièrement travaillé! Ça me rend un peu triste de voir que cette histoire est déjà finie, j'avais fini par m'attacher à l'écriture de cette fiction et à vous aussi! M'enfin ce fut une très bonne expérience et j'espère la réitérer bientôt, j'ai encore une multitude d'idées et des tonnes d'histoires à raconter!

Merci tous autant que vous êtes pour avoir lu et/ou reviewé! Je vous en suis tous reconnaissante, pour votre gentillesse, votre aide et vos conseils!

Disclaimer: Rien ne m'appartient. Aventures appartient à Mahyar et à la chaîne Bazar du Grenier. Les personnages de Grunlek, Théo, Bob et Shin appartiennent à Krayn, Fred du Grenier, Bob Lennon et Seb du Grenier. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits, savoir que vous lisez ma fanfiction est un salaire infinitésimalement plus satisfaisant!

Je dédie cet épilogue à Kermadec qui a sorti un OS qui m'a beaucoup marqué (The apple of my eye pour les interessés mais attention c'est du Rating M). Mais je le dédie également à notre fanboy préféré: Peter Queen qui a toujours pris le temps de lire nos histoires attentivement et de les vivre pleinement.

Sur ce, bonne lecture!


Épilogue 2 : Théo et Balthazar

Bob fixait le plafond avec insistance. La nuit était tombée depuis de longues heures déjà. Allongé dans son lit, le demi-démon cherchait désespérément le sommeil. Malgré la literie était parfaite, la même que celle de son enfance, le mage ne pouvait s'endormir à cause de son esprit troublé.

Dès qu'il avait quitté ses amis au pied du Cratère, il avait galopé jusqu'à la maison de son enfance, le boulangerie de ses parents. Cela l'avait apaisé un moment, retrouver des repères ancrés dans sa mémoire lui avait fait beaucoup de bien. Mais à présent que ses parents dormaient et que la bâtisse était plongée dans l'obscurité et dans le silence le plus complet, Bob se retrouvait seul avec ses pensées. Et cela le tourmentait.

Il repensait à Théo, à son amour pour lui et à la haine qu'il se portait à lui-même. Il pensait tellement au paladin et à son sourire enjôleur, que cela lui tordait le ventre. L'inquisiteur ne souriait que rarement, mais les quelques fois où il avait gratifié ses compagnons de son sourire étaient gravées dans l'esprit de Bob. Jamais il ne pourrait les oublier. Jamais.

Mais cet amour, aussi passionnel que pur, n'avait pas empêché le demi-démon de fuir jusqu'à la capitale. Il n'avait même pas essayé de suivre Théo, et il s'en voulait un peu pour ça. Il aurait pu tenter de le poursuivre, ils se seraient arrêtés dans une clairière et ils auraient discuté. Enfin, tout cela n'était que des suppositions car l'érudit avait été trop lâche.

Il se sentait également un peu mal à l'aise vis-à-vis de ses parents. En effet, à presque trente ans, Bob avait accourut ici comme un enfant apeuré. Il aurait pu prendre une chambre à l'auberge à quelques rues de la boulangerie. Non, il avait débarqué sans crier gare un beau soir, et depuis il se sentait un peu encombrant.

Sa mère avait été ravie de le voir évidemment, et depuis son arrivée elle le chérissait comme elle l'avait toujours fait. Le demi-démon s'était un peu réconforté entre ses bras. Il l'admirait beaucoup pour tout ce qu'elle avait pour lui et pour tout ce qu'elle avait enduré. Et malgré toutes les épreuves qu'elle a surmonté, elle avait encore suffisamment d'énergie à consacrer à son fils de trente ans.

Mais Bob ne se sentait plus à sa place dans cette chambre. C'était celle qu'il occupait étant petit et les murs étaient jonchés de souvenirs les plus farfelus les uns que les autres. Seule une période de sa vie n'était pas représentée : la période où il parcourait les routes du Cratère accompagné de ses quatre amis les plus proches. Le mage avait l'impression d'étouffer sous sa couette et sous le poids des souvenirs. Il se leva donc d'un bond et s'approcha de la fenêtre.

Une légère couche de neige recouvrait la capitale. Dehors, le froid devait mordre. Heureusement le four à pain étant toujours allumé au rez-de-chaussée, Bob n'en souffrait pas. La ville paraissait s'étendre bien au delà de ce que pouvait voir l'érudit. Elle scintillait de toutes ses lumières et cela apaisait un peu le demi-démon, il n'était pas seul. Il était accompagné de milliers de lueurs.

Au loin, il pouvait voir la Grande Académie des Mages. Cela fit remonter de mauvais souvenirs et l'affligea un peu. Il avait été humilié devant tous, exclu à cause de sa nature de demi-diable. Il serait toujours déçu de lui, bien que ce ne soit pas réellement de sa faute. Personne n'avait jamais voulu l'accepter complètement, à cause de cela. Surtout dans cette ville. Ils avaient été cruels avec Bob, beaucoup avaient refusé le moindre acte de sympathie envers lui lorsqu'ils avaient appris sa véritable nature. Personne ici ne l'accepterait jamais. Cela fit monter la rancœur du mage, pourquoi restait-il ici ? A l'exception de ses parents, personne ne l'attendait. Sa place n'était plus ici.

Bob ramassa donc ses robes, ses grimoires et quelques autres affaires. Il les fourra dans une sacoche. Avant de partir, il laissa une note à sa mère. De sa longue écriture bouclée, il lui racontait qu'il était parti de nouveau à l'aventure car ses amis avait besoin de lui. Elle n'était pas obligée de savoir la vérité après tout, un mensonge par omission n'en était pas vraiment un n'est ce pas ?

Il sortit alors de la boulangerie et sentit le froid lui mordre la chair. Heureusement qu'il avait revêtu sa robe la plus chaude, mais le vent s'insinuait tout de même dans son cou. Cela le dérangeait mais il devrait pourtant faire avec. Il admira la ville de nuit, toutes ces lumières c'était joli. Il se demanda un bref instant quand il pourrait les admirer à nouveau. Il n'en savait rien.

Où allait-il ? Le mage n'en savait rien. Il voulait juste se contenter de trouver sa place, quelque part où il serait accepté, enfin. Il ne savait pas où trouver cet endroit, ni même où il devait commencer à chercher. Ne disait-on pas : si tu ne sais pas où tu vas regarde d'où tu viens ? D'où il venait, il n'en savait rien. Et qui il était, il n'en savait pas beaucoup plus. Il n'était pas réellement mage car il a été exclu de l'Académie parce qu'il est à demi-diable. Cependant est-il pour autant un diable ? Non car il a une part humaine. De plus, son amour s'est tourné vers un être de Lumière, reniant ainsi sa part démoniaque. Il n'était ni mage, ni humain, ni démon. Qu'était-il ? Où allait-il ? Que deviendrait-il ? Tant de questions qui tourmentait le mage.

Bob commença lentement à marcher, écoutant le léger bruit de la neige s'écrasant sous ses pieds. Cependant après quelques pas il se sentit observé. Il sentait une silhouette dans son dos, et il savait déjà que sa présence ne le ravirai pas. Il se prépara à tirer, au cas où, et se retourna vivement.

Son père était là, droit comme un I, le fixant comme à son habitude, avec un regard affectueux et un sourire compatissant. Bob se sentait à la fois interloqué par sa soudaine apparition et en même temps consterné.

« Que fais-tu ici ?, soupira le demi-diable d'un air blasé,

-Je viens te souhaiter bonne chance pour le voyage que tu vas commencer., dit Ennok d'une voix claire,

-Comment sais-tu que je pars ? Et comment sais-tu que j'étais ici ?, argua Bob visiblement suspicieux,

-Je suis ton père, Bob. Je ressens ce genre de choses. Je sais quand tu vas mal, je sais quand ton esprit te torture et je sais quand est-ce que je dois être là pour toi mon garçon.

-Et maintenant la vérité ?, demanda Bob en levant un sourcil exaspéré,

-Bien, soupira le démon, Ta mère m'a écrit il y a quelques jours. Elle m'a dit qu'elle te sentait déprimé et que tu ne tarderait pas à repartir. Alors elle m'a demandé de venir te voir pour te remonter le moral. Mais je vois que ta décision est prise mon fils. Je lis dans tes yeux l'incompréhension et de nombreux questionnements. Ne t'en fais pas tu verra, le voyage t'aidera à répondre à tes réflexions. Je te souhaite de découvrir la beauté de notre monde et de ses habitants, que ton voyage t'apporte la paix et le bonheur. Je sais que tes amours te troublent en ce moment. Il ne faut pas t'inquiéter sur qui tu aimes, on aime toujours la bonne personne. Il ne faut t'inquiéter que de la manière dont tu aimes, uniquement. N'aie plus peur d'aimer ce paladin de la Lumière, si tu l'aimes alors soit, je serais fier de toi. Ta nature de demi-diable n'a pas à guider ta vie. Alors va mon fils, mon cœur est avec toi. »

Bob s'était tu, abasourdi par le discours de son père. Il n'avait jamais rien entendu de pareil sortir de sa bouche. Le mage était ému et en guise de réponse, se contenta de serrer son père contre lui. Il avait eu besoin de ces mots et Ennok les avait énoncé avec calme et clarté. Dans cette étreinte il voulait ainsi le remercier. Mais elle ne dura que brièvement car déjà Bob s'écarta et se retourna avec un ultime sourire pour son géniteur. L'érudit remonta le capuchon de sa cape au dessus de sa tête, ainsi les courants d'air étaient moins désagréables. Il commença ainsi sa longue route vers de nouveaux lendemains.

Ennock regarda son fils s'éloigner avec un petit sourire mélancolique.

oOo

Pendant ce temps, au sein d'une chapelle de la Lumière, Théo priait avec ferveur. Il avait abandonné son armure et ses armes pour revêtir une simple robe de bure, plus propice à sa retraite spirituelle. A genoux au beau milieu de la chapelle, il vouait son esprit à son Dieu, comme tous les jours et toutes les nuits depuis des mois.

Il avait décidé de recentrer son esprit sur la religion afin d'en chasser Bob et toutes les images peu catholiques qui traversaient ses pensées à chaque fois qu'il pensait à lui. Il suivait un régime très strict sur la base d'une alimentation frugale, de prières continuelles et de flagellations au cas où son esprit divaguait trop vers son mage favori.

Théo avait maigri, il paraissait toujours aussi imposant de par sa force musculaire mais pour qui le connaissait, il faisait peine à voir. D'énormes cernes violettes cerclaient ses yeux, causées par d'incessantes nuits de prières et de rêves mouvementés.

Hier soir, il avait de nouveau rêvé de Bob, et cette fois cela n'avait pas été qu'une simple innocente apparition. Non, le paladin avait songé à plus, bien plus qu'il n'avait pu s'oser auparavant. Son précepteur l'avait prévenu, pour les péchés de cette sorte il n'y avait qu'une seule punition : le martinet.

Théo le sorti de sa robe et le posa à côté de lui. Il se concentra de nouveau sur sa prière, légèrement tremblant. Il fallait qu'il le fasse, pour son Dieu et pour son Église. Pour sa Foi et pour son devoir. Il fallait qu'il abandonne ses pensées. Le paladin dénuda son torse et ferma les yeux. Il prit le martinet, pencha la tête en avant et abattit le fouet entre ses omoplates.

Le cuir mordit la chair de Théo, qui manqua de hurler. Il fallait qu'il reste silencieux, il avait mérité ce châtiment, il ne devait plus laisser le demi-diable s'insinuer dans ses pensées. Il continua à réciter ses psaumes en abattant un deuxième coup dans son dos. Ses yeux s'agrandirent sous l'effet de la douleur, mais sa voix resta pourtant distincte et claire.

Était-ce lui on bien cet autel brillait d'un éclat étrange ? Effectivement, c'est comme si une aura apaisante avait entouré le meuble sacré. Théo se laissa captiver, puis frappa un troisième coup. Cet éclat était étrangement envoûtant et lorsque le martinet rencontra la chair du paladin pour la troisième fois. L'inquisiteur put entendre :

« Arrête ça de suite »

Théo écarquilla les yeux sans quitter l'autel du regard. La voix ne semblait émaner de nulle part. Il lui semblait qu'il ne l'avait pas réellement entendue, était-elle uniquement dans sa tête ? Le paladin était comme hypnotisé, il n'osait pas bouger. Il se contenta de fixer l'aura apaisante de l'autel, en attendant les prochaines parole de cette mystérieuse voix.

« Je dois t'avouer que je suis déçu par ton comportement de ces derniers mois »

La voix semblait grave et puissante. Mais elle ne semblait émaner de nulle part. Une idée frappa alors Théo, cette aura, cette voix qui ne parlait qu'à lui, était ce une apparition divine ? Le paladin frissonna et sa bouche s'entrouvrit sous l'effet de la surprise.

« Tu m'as beaucoup affligé », poursuivit la voix.

Théo se sentait alors extrêmement confus. Pourquoi son Dieu était-il en colère ? N'avait-il pas fait ce qu'il fallait ? Il s'était pourtant voué à lui ces derniers mois durant cette retraite spirituelle. Il n'avait fait que prier, et son Dieu était mécontent ? Que voulait-il de plus ? Sa vie ?

« Tu penses t'être livré à moi ces derniers mois. Mais c'est faux, trancha le Dieu de la Lumière, Tu t'es voué aux Églises de la Lumière. Tu as suivi une retraite spirituelle qu'elles te conseillaient ! Je ne te l'ai jamais suggéré. Je vais te rappeler le dogme le plus puissant de notre religion : l'amour, l'amour de soi comme l'amour d'autrui. As-tu l'impression d'avoir respecté ce dogme ces derniers temps ? Je ne pense pas non. Tu t'es négligé et maltraité, en t'infligeant un régime de vie intenable et en te flagellant par dessus de le marché. De plus tu as renié le seul véritable amour de ta vie, Bob. Tu as refusé le principal dogme de notre religion. Ton cœur n'est plus aussi lumineux qu'auparavant, tu n'es plus que l'ombre de toi même, tu es plus froid que la glace elle-même. Oh je vois l'incompréhension dans ton regard. Tu crois que tu n'as pas le droit d'aimer Bob à cause de sa part démoniaque n'est-ce pas ? Sa part humaine n'est-elle pas suffisamment grande à ton goût ? C'est un effort de chaque jour pour lui de ne pas se transformer et ne pas éradiquer la population de cette planète. Son cœur est aussi lumineux que le tien, de par sa bonté et de par l'amour et la considération qu'il te porte. Il a voulu s'élever à ton niveau et tu l'as renié pour la part de lui qu'il essayait d'oublier. Pourquoi as-tu fait cela ? Pour correspondre au dogme des Églises de la Lumière je parie... Les Églises de la Lumière ne sont pas ton Dieu, Théo. Seule ta véritable Foi peut te guider vers le chemin de la Lumière. A ton avis Théo, où se trouve ton devoir maintenant ? Est ce que tu dois continuer ta retraite spirituelle et ta torture mentale ? Ou bien dois-tu retrouver Bob pour l'aider à soigner son âme, qu'il martyrise depuis si longtemps ? Tu as été égoïste mon enfant. Tu as pensé à toi, tu pensais que cette retraite spirituelle t'apaiserai, TOI. Tu t'es torturé au nom des Églises de la Lumière pour TE faire du bien. A aucun moment tu n'as pensé à moi ou à Bob. Mon enfant, il est temps de réparer tes erreurs si tu le désire. Le choix n'appartient qu'à toi, tu peux écouter les dogmes des Églises qui te bercent depuis ta tendre enfance, ou m'écouter moi, une voix étrange qui s'est insinuée dans ta tête. Théo de Silverberg, où est ton devoir ? »

L'éclat et la voix disparurent alors. Théo semblait pantelant, il ne comprenait pas trop ce qui venait de lui arriver. Était-ce vraiment réel ? Ou bien n'était-ce qu'une illusion de son esprit ? Un frisson parcourut son corps. Le paladin se releva brusquement, qu'importe si cela n'était qu'une illusion ou non, il avait trouvé le but de sa vie entière : Bob.

L'inquisiteur courut dans les couloirs du monastère, bousculant quelques moines au passage. Lorsqu'il arriva à sa chambre, il se dévêtit et jeta la robe de bure au sol sans prendre le temps de la plier. Il revêtit à la hâte son armure étincelante, resserra les plates entre elles et se saisit de ses armes. Il poursuivit ainsi sa course jusqu'aux écuries. Il sella Lumière et partit au galop vers la capitale alors que la nuit était encore obscure.

Théo avalait les kilomètres depuis quelques heures déjà. Il n'avait qu'une hâte, retrouver Bob. Il se sentait plus amoureux que jamais. C'est comme si cette séparation l'avait persuadé de son amour pour le mage. Il n'avait plus envie que d'une chose : le retrouver et pouvoir lui exprimer tout l'amour dont il était capable.

Mais une question frappa alors l'inquisiteur : comment réagira Bob ? Et s'il ne voulait plus de lui ? Le mage avait sûrement ressenti de l'abandon et du rejet de sa part. Et si c'était à son tour d'être rejeté par le demi-diable, que se passera-t-il ? Face à ses doutes, Théo ralentit un peu Lumière et se contenta de contempler les étoiles, comme si elles avaient la réponse à ses interrogations. Il sentait poindre en lui la culpabilité d'avoir abandonné Bob. Il était paladin de la Lumière et il avait fait preuve d'une incroyable lâcheté face à ses sentiments. L'inquisiteur baissa les yeux, peu fier de lui quand soudain comme par elle-même, son armure s'éclaira d'une lumière faible.

Théo se sentait abasourdi, depuis tout ce temps où sa Foi l'avait abandonné, elle revenait maintenant. Que se passait-il ? Il releva la tête d'un coup et regarda les environs et mit Lumière au pas. Le seul élément étrange était une silhouette encapuchonnée qui marchait tête baissée sur le bord de la route. Le paladin s'approcha de la personne et stoppa de manière à tomber nez à nez avec elle. La silhouette releva ses grands yeux bruns vers Théo et se libéra de son capuchon. Bob.

Le paladin resta un instant interdit, fixant les iris couleur chocolat du mage. L'érudit avait un air blasé et blessé. L'inquisiteur mit alors pied à terre et fit face au demi-diable. Sans se rapprocher davantage, le chevalier baissa les yeux et murmura d'une voix à peine audible :

« Je suis désolé. »

A l'écoute de ces mots, le regard le mage se radoucit et esquissa un sourire triste. Mais déjà il s'élança dans les bras de Théo en minaudant d'une voix sur-aiguë :

« Tu peux l'être ! Je t'ai attendu si longtemps...

-Je sais... Mais je suis là maintenant. »

Le paladin avait dit ça en saisissant le menton de Bob. Chaque détail du visage du demi-diable était magnifique, et dire qu'il ne s'en délectait que maintenant... Maintenant Théo protégerait le mage, il le jurait. Jusqu'à sa mort, il protégerai Bob.

D'un même mouvement, Bob s'accrocha au torse de Théo pour atteindre ses lèvres alors que celui-ci entourait les épaules du mage pour descendre sur les siennes. Leur baiser fut passionné et fougueux. Les lèvres de l'érudit avait un goût de cendres et de pain chaud, alors que celle du paladin avait un goût de vin et de poussière. Aucun n'avait envie de rompre ce baiser, comme une promesse d'éternité, une déclaration d'amour faite l'un à l'autre. Et alors que leurs langues s'entremêlèrent pour la première fois, l'armure de Théo se mit à briller de toute sa puissance, comme annonçant l'approbation des Dieux sur cette union.


Et voilà... C'est la fin... Y a que moi qui suis émue ? :')

Non plus sérieusement, merci à vous d'être restés jusqu'au dénouement de cette histoire! Si vous voulez laisser une review, libre à vous!

Si vous voulez j'ai une petite anecdote sur le titre de cette fanfiction. Prophetia Lupae veut dire: la prophétie de la louve en latin... Jusque là c'était facile à reconnaître. Seulement quelques jours plus tard j'ai appris que lupa en latin voulait également signifier "prostituée". Ce qui m'a bien fait rire car celà cassait totalement le côté solennel et sérieux du titre :')

Merci encore pour tout, ce que vous m'offrez n'a pas de prix!

Que le Grand Mahyar vous couvre de cookies et de réussites critiques!

Je vous porte tous dans mon coeur!

Sincèrement vôtre,

Kitty :3