Salut !

Déjà, petit éclaircissement, cette fan-fiction est une histoire interactive, en quelque sorte. L'héroïne sera une spectatrice de l'histoire, donnant des coups de pouce à l'intrigue de temps à autre comme toute lectrice à un jour rêvée de le faire.

A chaque fin de chapitre, en plus de vous taper mes états d'âme et mes doutes existentiels, vous aurez un choix à faire (entre trois pour être exact, sauf exception) qui modifiera légèrement l'histoire. Parce que j'ai quand même un fil conducteur, même si faire d'immenses détours ne me dérange pas, on y reviendra de toute façon.

Même si je vais certainement devoir m'adapter à certains moments, je le ferais, ce sera un exercice intéressant.

Ah oui, les personnages ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété de Mathieu Sommet, créateur de l'émission « Salut les geeks ». Enfin, bon, vous saurez faire la différence, je pense.

Donc, bonne lecture, découvrez le contexte, l'héroïne et rendez-vous en bas.


Chapitre I

Chaud. Jamais dans une vie, on n'eut plus chaud qu'en cette après-midi d'août ! Le simple fait de marcher provoquait des bouffées de chaleur aux plus âgés comme aux plus jeunes. Ce n'était d'ailleurs pas les seuls à souffrir de cette canicule en plein Paris qui était, pour ainsi dire, aussi souhaité qu'un vendeur d'encyclopédie dans un cybercafé. Pourtant, on devait s'y accommoder et continuer de travailler, se glissant d'ombre en ombre pour éviter l'insolation. Ce mal insidieux se logeant dans notre crâne après cinq minutes d'inattention sous le soleil de plomb comme dirait une certaine grand-mère : « Si t'oublie ton chapeau, ta cervelle va bouillir et ta tête exploser ! D'accord chérie ? »

Lise se dit qu'il y avait de meilleures façons d'enseigner à une enfant de garder sa tête à l'abri des rayons du soleil, bien qu'aujourd'hui elle pouvait la remercier de l'avoir terrorisée avec ces histoires de cerveau toujours collé sur le bitume. En effet, pour rien au monde elle ne se déferait de sa casquette qui lui apportait une obscurité bienvenue sur son visage poupin.

On ne pouvait pas en dire autant de son agent immobilier suant à grosses gouttes dans son costume anthracite. Son mouchoir lui-même souffrait de ses innombrables allers-retours sur son crâne dégarni et son visage rougeaud. Quand celui-ci se tourna pour lui dire qu'ils arrivaient à destination, elle lui adressa un sourire compatissant. Après tout, n'était-ce pas lui qui avait insisté pour faire le trajet à pieds ?

_ Nous y voilà. C'est au deuxième étage… sans ascenseur.

On pouvait presque voir toutes ses résolutions s'effondrer dans son regard découragé. A dix contre un que l'idée de la laisser en plan pour son bureau climatisé et un verre de limonade glacée venait de lui traverser l'esprit. Mais contre toute attente, il inspira profondément avant de s'engager avec détermination dans la ruelle discrète qui menait au dit immeuble.

Suivant la démarche essoufflé de l'agent, Lise leva la tête en l'air savourant l'ombre des résidences encadrant le chemin. La ruelle s'élargit pour donner sur une cour dallée ombragée. Un carré perdu au milieu des immeubles, on en viendrait presque à oublier la capitale et son effervescence. Le silence l'étonna, à peine perturbé pour le vrombissement des moteurs à une vingtaine de mètres de là. Tout comme le carré au sol, un carré de bleu se découpait dans le ciel. Lise décida que cet endroit lui plaisait. Sa recherche d'un havre de paix et de bon voisinage semblait vouloir aboutir dans ce coin isolé.

En entrant dans le hall, la fraîcheur y régnant lui arracha un soupir de bien-être. À droite, plusieurs rangées de boites à lettres s'alignaient. Les petits carrés verts ressortaient sur les tons beiges des murs. Encore des carrés. Il n'en fallut pas plus pour y trouver du charme.

Monsieur Valmont, sans lui jeter un regard, s'engouffra dans la cage d'escaliers, continuant de parler dans le vide. Prenant le temps de longer les casiers d'un pas léger, les mains jointes dans le dos, elle balaya du regard les noms régnant chacun sur leur territoire de jade. Quelques uns en étaient dépourvus. Fait étrange. Les demandes de logement explosaient ces temps-ci et puis, un détail la tracassait : Tous les appartements vides semblaient être sur le même palier, y compris celui qu'elle venait visiter.

Avant de pouvoir approfondir la question, l'appel essoufflé de l'agent immobilier, qui comptait bien redescendre les marches un jour mais sûrement pas pour les remonter ensuite, lui fit quitter les boîtes à lettres à regret. Sa curiosité piquée au vif, la jeune femme souhaitait plus que tout découvrir le mystère des logements désertés.

Tout en grimpant deux à deux les marches pour rattraper monsieur Valmont, dont le regard surpris signifiait clairement son incompréhension face à tant d'énergie, la jeune femme en profita pour lui poser la question.

_ Tout le deuxième étage est inhabité, les appartements sont en rénovation ?

_ Pas du tout, ils sont tous parfaitement habitables. Je ne vous proposerais pas celui-ci sinon. Rétorqua-t-il faiblement, visiblement offusqué.

_ Oui, bien sûr.

C'était encore plus curieux !

Ils arrivèrent au second palier. Se dirigeant vers l'appartement 202, le pauvre homme sortit péniblement les clés de sa poche, une main sur la poitrine. Les cours de secourisme remontait à loin, Lise espérait de tout cœur que son agent n'allait pas faire un arrêt cardiaque. Après quelques respirations laborieuses, il parvint à insérer la clé dans la serrure. Valmont lui céda le passage, lui permettant d'entrer dans son futur studio.

Quelques pas la menèrent au centre d'un salon ravissant, elle voyait déjà les étagères pour ses innombrables livres le long du mur de droite et ses deux gros poufs monstrueusement confortables de chaque côté de sa minuscule table basse. Les larges fenêtres donnaient malheureusement sur un mur terne et gris à quelques mètres de là. L'absence de vis à vis compensait le manque de luminosité et de paysage ! Le salon donnait sur une cuisine ouverte suffisamment spacieuse pour sa petite table et ses deux chaises (c'était tout de même plus sympa pour les invités… quand il y en avait). La chambre, bien plus petite la charma tout autant. La salle de bain, avec une douche, un lavabo, attenante à un débarras qui pourrait très bien être reconverti en buanderie acheva de convaincre Lise. Ce studio allait être son nouveau chez elle !

Monsieur Valmont n'eut même pas le temps de commencer son speech qu'elle bondit pour lui saisir les mains.

_ Je le veux ! Vous avez bien dit qu'il était dans mon budget ?

_ Effectivement, vingt euros au dessus pour être exact.

_ C'est incroyable… J'ai l'impression de rêver…

_ Vous le prenez, donc ?

_ Oh que oui !

Un studio aussi spacieux dans ses maigres moyens à Paris ? Bien sûr qu'elle allait se jeter dessus comme un rapace. Pas de quartier pour se loger dans cette grande ville. D'ailleurs, cela rajoutait au mystère du deuxième étage. Il fallait qu'elle découvre le fin mot de l'histoire ! Rien ne pouvait plus l'enthousiasmer qu'une bonne intrigue ! N'était-ce pas sa raison d'être ?


_ Et voilà le dernier carton ! S'exclama Lise en le déposant dans le salon, encombré d'une vraie chaîne de montagnes cubiques.

S'étirant le bas du dos, endolori par tous ces allées-retours, son envie de brûler ses livres bien trop lourds fut remplacée par l'immense joie de pouvoir les ranger dans les étagères déjà montées. Mais avant toute chose, un dernier détail se devait d'être effectuer avant de pouvoir vraiment être chez elle. Elle descendit les escaliers quatre à quatre, manquant de peu de s'étaler dans le hall avec la grâce d'un cygne tétraplégique. Excitée comme une puce, Lise se précipita à sa boîte aux lettres pour glisser son nom et prénom dans l'emplacement prévu à cet effet.

Élisabeth Sonnet

C'en était presque jouissif d'avoir son chez soi. Autre qu'un minable une pièce avec une mère célibataire et ses trois mioches, hyperactifs pour faire autant de bruit à minuit passé, comme voisin du dessus.

Sa véritable vie commençait. Celle de romancière.

Bon, à mi-temps… elle n'avait publié qu'un seul roman pour adolescents. Mais ce n'était que le début, bientôt, elle pourra se passer de ses jobs de serveuses. D'ailleurs, en parlant de boulot, son service commençait dans une vingt minutes ! Remonter, prendre ses affaires, redescendre, bus, métro… en courant entre chaque étape, ça devrait le faire. Avant de se s'élancer plus vite encore que bip bip pourchassé par le coyote, Lise remarqua un nom sur la même rangée qu'elle. Elle ne l'avait pas remarqué lors de ses précédentes visites mais il y avait bien quelqu'un d'autre au deuxième étage. En fait, l'appartement 201 et 101, juste en dessous, portaient le même nom.

Sommet

Juste « Sommet » ? Drôle de coïncidence, leur nom de famille était presque identique. Au moins, si elle croisait son voisin ou sa voisine sur le palier, elle serait comment débuter la conversation. Tout en remontant les marches bien trop lentement pour arriver à l'heure au restaurant, elle se demanda si cette personne était responsable de la désertion des autres habitants. Le nom écrit au stylo bic commençait à s'user, preuve qu'elle vivait ici depuis un moment déjà, contrairement à elle. Peut-être une mamie exécrable ou un type flippant. C'était une piste à suivre.

« On accuse pas les gens sans preuve » comme dirait grand-mère, « Sauf s'ils ont un satané sac à puces ! ». Lise sourit, peut-être pourrait-elle enfin adopter un adorable chaton. Puis, la voix malicieuse de mamie susurra à son oreille (comme si elle n'était pas en Normandie, coulant des jours paisibles à en faire voir toutes les couleurs à madame Chatan et ses dizaines de félins indisciplinés) : En tout cas, ce n'est pas en perdant ton emploi que tu auras les moyens de nourrir cette sale bestiole ! Et mince ! Le boulot ! Merci mamie de m'avoir suffisamment traumatisé pour que j'entende ta voix dans ma tête.

Se précipitant enfin vers son appartement, dont la porte était grande ouverte toute impatiente qu'elle était, Lise crut apercevoir la porte du 201 se fermer brusquement. Sur le seuil de sa propre porte, elle hésita un instant à bouger, espérant voir la porte se rouvrir à nouveau. Mais elle resta close. Décidément, tout aujourd'hui avait été fait pour qu'elle arrive en retard au travail ! Comme si la ponctualité avait été une de ses grandes qualités… Attrapant manteau et sac, elle revint sur ses pas après avoir fermé à clé. Un autre arrêt pour fixer quelques secondes la porte du 201, ce qui deviendra pas la suite une habitude, avant de définitivement partir.


Lorsque le bruit de ses pas disparurent dans le hall, une silhouette se faufila sur le palier avant de se pencher sur la rambarde. La jeune femme était partie comme une fusée. Pendant une seconde, appuyé contre la porte, le cœur battant, il avait cru qu'elle l'avait vu. Est-ce qu'elle aurait été fâché qu'il l'espionne ? Elle l'aurait certainement grondé. On le grondait tout le temps. Il était juste curieux… pour une fois qu'une jolie fille s'installait. Avec ses longs cheveux ondulés roux et ses grands yeux verts, elle avait l'air très gentille. Peut-être même qu'ils pourraient devenir amis ?

L'Autre n'était pas encore au courant. Le reste de ses frères non plus d'ailleurs, pour l'instant, seul lui c'était rendu compte qu'ils avaient une nouvelle voisine, une très belle voisine. Il n'était pas obligé de leur dire... si ?


Lise se sentit fière d'elle, avec sa course folle, elle était à l'heure. Enfin, c'est ce que son employeur aurait pensé si elle ne lui avait pas explosé le nez en rentrant comme une tornade dans l'arrière-salle. Ses compétences de ninja avaient atteint un niveau proche du chat qui tombe en voulant attraper le petit point rouge. Comme quoi, des progrès restaient à faire. Malgré son marmonnement paniqué pour s'excuser, le visage, aussi rouge que le torrent qui s'écoulait des narines de son employeur, semblait prêt à exploser.

Il y a plusieurs réactions possibles dans ce genre de situation à la fois improbables, désespérées et carrément malchanceuses. Affronter la bête (au vu de son regard enragé, un foulard pour jouer les matadors n'aurait pas été de trop) en assumant ses erreurs et espérer que notre droiture nous épargnera, pleurer un peu en prenant la fuite (la carte de la fille malheureuse, ça marche parfois!) et se résigner à son funeste destin.

_ Vous voulez un mouchoir pour le… tenta Lise en désignant maladroitement son propre nez.

Un long silence entrecoupé de respirations furieuse lui répondit. Ses poings crispés semblaient le démanger… ou bloqués, tout comme ses mâchoires grinçant presque sous la pression.

_ OK… Je prends mes affaires et… je m'en vais. Pour mon renvoi, si vous pouviez…

_ DEHORS !

Élisabeth se précipita à l'extérieur, ne freinant sa course que deux rues plus loin, après un regard au dessus de son épaule pour s'assurer que son ex-employeur ne la poursuivait pas. Perdue, son emploi du temps venait subitement de s'écrouler comme un château de cartes… et son salaire aussi. Et il n'était même pas neuf heures.

Bon, la ponctualité lui faisait cruellement défaut mais son travail était irréprochable ! Ces petits jobs alimentaires ne lui plaisaient pas, c'était un fait indéniable, pourtant, Lise s'évertuait à se battre sur tous les fronts avec la même ardeur. D'accord, d'accord, seul lire des bouquins et en écrire lui procuraient une grande satisfaction, forcément, toute son énergie allait dans ces activités. Logique.

- Et puis merde !

Les passants s'écartèrent prestement. Sa colère retomba aussi sec. Le moral au plus bas, Lise se demanda comment elle allait s'en sortir… le loyer était payé pour un mois. Ça lui laissait suffisamment de temps pour trouver un autre boulot et beaucoup de temps libre pour écrire. Un mal pour un bien. Peut-être que comme l'appartement, une petite annonce lui offrira un boulot super sympa ! Enfin, un simple contact dans son téléphone la tirerait de ce mauvais pas mais la rousse n'était pas encore prête à s'y résoudre.

Pour l'instant, elle avait des cartons à déballer ! Puis un plongeon dans son gros pouf mauve avec un bon manga yaoi (son péché mignon) et une tasse de chocolat chaud lui ferait le plus grand bien, presque une médecine douce.

Sur le chemin du retour, à pieds puisqu'à partir de maintenant « économie » était le maître mot, Élisabeth tomba sur une librairie (Les livres sont des sources d'inspirations, c'est un investissement à long terme !). Curieuse, elle y entra à la recherche d'un livre en particulier. Le vendeur la salua brièvement avant de se concentrer à nouveau sur un client à la recherche du dernier livre de Sophie Audouin-mamikonian. Vagabondant de rayon en rayon, ses yeux pétillants devant tant de potentielles lectures passèrent en revu tous les romans. Des déjà lus, des auteurs connus, des séries sympathiques et petits nouveaux prometteurs. Les maisons d'éditions se bataillaient ferme pour que leurs champions soient placés dans les lieux les plus visibles, les plus attrayants. Au fin fond de la boutique, calé à côté des versions de poche, son roman se voyait à peine. Discrètement, Lise plaça SON livre dans un meilleur endroit.

Vas-y Danse Laura ! de Della Beaudette.

Son nom de plume était horrible… il datait du collège, une autre fille de sa classe dont elle donnait le nom quand les pions la surprenaient en train de faire une ânerie. C'était lui rendre hommage d'une certaine façon. Non, en fait, Élisabeth avait tellement eu peur des critiques que son ancienne habitude avait repris le dessus et elle avait choisi ce nom pour ne pas se prendre le revers en pleine poire. La véritable Della devait la maudire où qu'elle soit.

Quand une des maisons d'édition (Parce que son manuscrit avait beaucoup voyagé et essuyé beaucoup de refus) avait accepté de la publier, son euphorie avait surpassé tout le reste. Sa grand-mère avait dû supporter ses cris à grands coups de : « Je suis romancière maintenant ! J'ai réussi ! Tu t'es trompée ! ». Sauf que voilà, son roman d'amour n'avait pas eu tant de succès, oubliable. Même si son agent, dans sa grande miséricorde, concédait à en publié un autre… il allait falloir rehausser le niveau.

La rouquine faillit fourrer son bouquin entre les mains du Taraddict, dans une vaine tentative qu'il le lise et aime. Et lui dise un mot gentil… On ne lui avait pas fait un compliment depuis ses cinq ans avec l'un de ses horribles dessins de maisons biscornues. Non et non ! Le déménagement, le mystère du deuxième étage, la perte de son job, ça faisait beaucoup en quelques jours. Yaoi, chocolat chaud, pouf ! Voilà la thérapie !

Dix heure trente, de retour dans son petit nid douillet. Sur le palier, la sensation d'être observée se renforçait. Mettant en œuvre son projet de réconfort spécial grosse déprime (un pot de glace et une cuillère en plus), Élisabeth se rasséréna d'un « tout ne va pas si mal que ça finalement ». Forcément, avec presque un kilo de pistache dans l'estomac, on relativise.

On frappa à la porte. Le facteur lui tendit un colis dont elle signa le reçu par automatisme. Impossible de savoir d'où cela provenait et ce qu'il contenait. Sa grand-mère ne lui aurait tout de même pas envoyé un cadeau pour son nouveau studio ? Ce serait étrange vu le personnage. D'un coup de cutter, l'avantage du déménagement c'est bien d'avoir ce genre d'ustensile à portée de main, elle ouvrit le carton. C'était une blague ?

Des… sex-toys ? Des menottes ? Attrapant un tube de gel dont elle devina l'utilité quasi instantanément, elle faillit le faire tomber. Gesticulant pour le garder en mains, le capuchon s'ouvrit et une bonne dose de lubrifiant lui recouvrit les doigts ainsi que le parquet. Génial… Grand-mère s'était découvert un humour sarcastique particulièrement salace. Après avoir passé ses bras sous l'eau et nettoyé rapidement le sol avec une serpillière (il ne manquerait plus qu'elle glisse dessus et se casse quelque chose), elle revint au carton. Puis à l'étiquette avec son n…

Monsieur Sommet !

Pas Sonnet mais bel et bien Sommet. Le facteur s'était trompé ! Tout s'expliquait. Son voisin était... un gros pervers... au point de faire fuir tous les locataires ? Il fallait appeler la police à ce stade. OK… Comment allait réagir ce type en apprenant que sa jeune et innocente voisine avait ouvert son colis avec ses jouets sans aucune preuve attestant du malencontreux accident ?

Ni une ni deux, la rousse rangea tout à sa place, essuya à la perfection le tube et le fourra avec le reste avant de refermer le carton avec une longue bande d'adhésif. Là, de violation de vie privée, on était passé à une drôle d'erreur de la poste. Elle s'en sortait bien.

Malgré tout, ce colis devait arriver à son destinataire. Le portant à bout de bras, rien à faire, en sachant son contenu, impossible de le garder contre soi, Lise traversa le palier et frappa à la porte après avoir posé le paquet à ses pieds. Après tout, pourquoi ne pas en rester là ? Il allait ouvrir, voir son colis, le prendre et oublier. Pourquoi s'impliquer inutilement ? C'est vrai, elle mourrait de curiosité envers cet étrange énergumène qui faisait fuir ses voisins. Elle voulait juste voir à quoi il ressemblait. Elle ne faisait que lui rendre un petit service. Après tout, elle aurait très bien pu le jeter aux ordures son paquet.

Trop tard, la porte s'ouvrit.


Tada !

Bon, je sais que le chapitre est un peu court… en fait, c'est limite une introduction. En tout cas, ça pose les bases et vous devez vous faire une petite idée sur l'héroïne. Parce que oui, c'est à travers Élisabeth Sonnet que vos choix s'exprimeront (généralement, je ne suis pas douée pour suivre mes propres règles mais j'essaye de m'y tenir !).

Donc voilà le choix à faire pour cette fois-ci : Qui va ouvrir la porte ?

_ Maître Panda.

_ Le Hippie.

_ Le Geek.

Et ouais, ce serait bien trop évident et facile de mettre le Patron. Et parce que je sais que ça va en frustrer certaines et ça ! C'est drôle.

Petit, petit truc avant de vous laissez filer, le titre de son premier livre : Vas-y Danse Laura ! Fait évidemment référence à Vas-y Danse Panda ! de Lauraceae. Parce que si vous ne l'avez pas lu, foncez, vous ne regretterez pas et si c'est le cas, vous pourrez toujours revenir me démolir le portrait pour vous avoir fait perdre quelques minutes de votre existence. Mais évitez de le faire… je porte des lunettes et c'est fichtrement coûteux.

Et le vote s'arrêtera dans, disons, une semaine ou deux, quand le second chapitre sera lancé.