Hey les gens! Deuxième chapitre! Yolo! C'est parti! Enjoy!

...

Bref, allons-y!

Tu m'appartiens (LEMON!)

- Bon les gars, on est dans la merde.

Toutes les personnalités étaient rassemblées autour de Mathieu qui, comme d'habitude, agitait beaucoup les bras.

- C'est la crise et on va devoir économiser. Donc, vous allez réduire vos petites dépenses quotidiennes. Le Geek, tu fais une pause pour les jeux-vidéos (le gamer poussa un gémissement), le Patron, on se calme sur les capotes et les sex-toys, le Hippie, arrête un peu la drogue...

- Te laisse pas corrompre par la société, gros!

- ... le Panda, t'arrêtes le bambou, la Fille, tu vas te calmer sur les produits de beauté et le prof, les expériences, on va faire un trait dessus... j'en ai marre de reconstruire le salon.

Les personnalités soupirèrent à l'unisson. Ils allaient devoir se priver de leurs passes-temps favoris pendant une durée indéterminée... L'enfer.

- Le point positif, repris le vidéaste, c'est qu'on va pouvoir se faire des pizzas tous les soirs.

Tous relevèrent la tête, leur intérêt ranimé. Ils avaient hérité du goût prononcé de Mathieu pour la mal-bouffe.

- Ah oui, juste une dernière chose... Patron, évite de tuer le livreur, après je sais pas quoi faire du corps.

Le criminel se contenta de ricaner et s'éloigna en allumant une cigarette. Avant de sortir de la pièce, le Patron avait regardé le Prof dans les yeux, et celui-ci avait eu soudainement très chaud. Il ne pouvait s'empêcher de se rappeler tout à l'heure, quand leurs lèvres s'étaient frôlées. Sa respiration s'accéléra à ce souvenir.

- Ça va, doc? demanda le Geek en le regardant.

- Oui... oui, tout va bien. Si vous avez besoin de moi, je serai dans mon laboratoire. Appelez-moi quand la pizza sera arrivée.

Sans rien ajouter, il quitta le salon. Il ne voulait pas que les autres le voit dans cet état. D'ailleurs, il ne s'était jamais senti comme ça. Ses pensées étaient ailleurs lorsqu'il ouvrit la porte de son labo et il ne remarqua pas tout de suite l'homme en chemise noire tranquillement adossé à une table.

- Salut quatre yeux, lança le Patron en jetant sa cigarette.

Le Prof resta figé. Le criminel le regardait d'un air provocateur, comme si il le mettait au défi de s'approcher. Il inspira un grand coup puis si dirigea vers une table, en ignorant délibérément l'homme en noir. Celui-ci parut légèrement surpris de sa réaction, surprise qui fut vite remplacée par une excitation intérieure. Alors comme ça, le doc voulait jouer au plus malin? Très bien, il allait voir...

Le Patron se redressa pour s'approcher du Prof. Il se plaça derrière et regarda par dessus son épaule pour voir ce qu'il faisait. Bien sûr, ce n'était qu'un prétexte pour se tenir presque collé à lui. Le scientifique était bien conscient de sa proximité et la température de la pièce monta d'un cran. Le souffle court, il tenta de se concentrer sur ce qu'il faisait, mais les mains du criminel allaient et venaient sur son dos, caressant au passage sa nuque, ce qui lui procurait de délicieux frissons. Il enserra sa taille avec ses bras et commença à embrasser son cou. Le Prof retint un petit gémissement de surprise et de plaisir tandis que la langue du Patron faisait des petits cercles sur sa gorge. Il mordilla doucement son lobe et ses mains lui enlevèrent avec douceur sa blouse blanche. Le doc n'avait jamais rien éprouvé d'aussi intense.

- Je... je ne crois pas que... aaah!

Le Patron avait glissé sa main dans le pantalon du scientifique et caressait son érection naissante. Ses doigts experts enserraient le sexe du Prof et faisaient de lents vas et vient. Il le retourna brusquement pour lui faire face et l'embrassa fougueusement. Sa langue alla à la recherche de sa jumelle, liant les deux hommes dans un tango buccal. Le criminel enleva prestement la chemise du doc et caressa son torse aux muscles fins et bien dessinés. Il se débraguetta et son pantalon tomba au sol. Il frotta son entrejambe contre celle de son amant, leur arrachant des gémissements de plaisir.

Le Prof entoura la nuque du Patron avec ses bras pour l'attirer plus près. Il passa sa main dans ses cheveux, la respiration saccadée. Le criminel apposa des suçons dans son cou et sur son torse. Il sentait l'érection de son partenaire contre sa cuisse, faisant grandir son excitation. Il n'y tenait plus. Il voulait qu'il soit à lui, corps et âme. Il voulait qu'il lui appartienne, qu'il crie son nom. Il le retourna à nouveau et fit descendre son pantalon. Le scientifique était en sueur, haletant et se cambrait sous les caresses du Patron.

- Je te préviens, doc... Ce sera pas sans douleur, mais tu verras comme c'est grisant...

Il présenta devant lui deux doigts, que le Prof suça sans hésiter, les humidifiant de son mieux. Puis le criminel retira ses doigts et commença à caresser les fesses du scientifique. Puis, doucement, il inséra un doigt en lui. Il retint son souffle mais ne put étouffer un gémissement de douleur quand un deuxième doigt rejoignit le premier. Le Patron fit des mouvements de ciseaux pour l'habituer jusqu'à ce que les cris de son amant redeviennent des cris de plaisir. Puis il retira ses doigts.

- Nnn... Non... Reviens...

Le pervers eut un sourire et se pencha sur l'oreille de son compagnon.

- Supplie-moi... chuchota-t-il. Dis que tu m'appartiens.

- Aaah... Nooon...

- Tant pis, dit le criminel en s'éloignant de lui.

- Non! Reviens!

Le Patron sourit à nouveau, prit son partenaire par les hanches, son érection contre ses fesses.

- Alors tu connais la condition...

Le Prof serra les lèvres. Il le voulait. Il voulait lui appartenir, mais le lui dire, c'était courir à la catastrophe. Pourtant, il voulait sentir à nouveau les délicieuses sensations qu'il avait éprouvé, les sensations pour lesquelles on est prêt à vendre son âme au diable. Alors, entre deux respirations, il murmura:

- Je... Je suis à toi... AAAAH!

À peine le scientifique avait-il terminé sa phrase que le Patron s'était enfoncé en lui, lui coupant le souffle. Des larmes de douleur coulaient sur ses joues. Le criminel commença à donner de lents coups de boutoir, doucement d'abord, pour habituer son amant. Puis il accéléra la cadence, les faisant gémir tous les deux. Les coups de reins étaient de plus en plus puissants et rapides. Quand le dominant atteint la prostate, ils poussèrent tous deux un cri de plaisir et le Patron s'effondra sur le Prof. Ils éjaculèrent en même temps, leur semence se répandant sur la table et le sol. Ils étaient essoufflés, mais heureux. Ils avaient atteint l'orgasme, et le criminel, son but. Le scientifique l'avait dit. Il était à lui. Il poussa un soupir de contentement.

- Prof?

- Oui?

- Je pense avoir trouvé la réponse à la question que je t'ai posé tout à l'heure.

- Ah oui?

- Oui.

Le Patron saisit le visage de son partenaire entre ses mains et l'embrassa avec passion.

Voilà... J'espère que ça vous a plu. Je suppose que 50% des gens qui liront cette fanfic ne l'auront lue que parce-que j'ai mis LEMON en gros.

Ouais, ok, j'avoue, je me suis éclatée à écrire ce chapitre.

N'hésitez pas à m'insulter et à lancer des critiques sanglantes sur ce texte dans les commentaires.

Moi je vais prendre une douche.

Cordialement.