RATING : M LEMON, OWYEAH !

BÊTA : Et on remercie Chewre qui a, encore une fois, corrigé super vite ! *coeur*
NOTE :
• C'est un défi lancé sur le groupe Fam'z Sterek, faire un OS avec deux mots obligatoires... Le premier était KIWI. Le second ? Bah vous verrez en bas ;)

DISCLAIMER : Non non. Tout cela ne m'appartient pas – enfin si, l'histoire ! -. Les persos appartiennent aux gens qui les ont crée. Les psycho. Enfin bref.

Bonne lecture ~ !


- Soleil, Kiwi, Patate et Sèche-Linge -

- Partie 2 -

Stiles s'était assoupi sur la cuisse de Nina, et Cindy s'était enroulée autour de son bras. Ils s'étaient tous endormis dans le jardin et... ouais, c'étaient cool les Loups-garous, c'étaient des bouillottes portatives. Enfin en tant qu'oreiller, il préférait Derek tout de même.

Derek...

Stiles soupira en se frottant les yeux, garé face au loft.

Le réveil avait été dur, surtout avec un seau d'eau balancé par Adam, aidé de son propre père, le Shérif. Parce que oui, ils avaient quand même près de quatre heures de trajet pour retourner à Beacon Hills. Après une crise de larmes de Nina, qui refusait de le laisser partir, ils avaient enfin réussi à prendre la route. Mais franchement, prendre la voiture avec la gueule de bois, c'était une mauvaise idée. Il avait essayé de dormir pendant le voyage, mais même s'ils avaient pris les voies rapides, les balanciers de la voiture lui avaient plus donné la nausée que l'envie de faire dodo.

Ils étaient arrivés à Beacon Hills à quinze heures - merci les embouteillages - et Stiles s'était écroulé sur le canapé, après avoir envoyé un rapide SMS à Nina pour la prévenir qu'il était bien arrivé, et un second à Derek pour lui dire qu'il allait dormir un peu avant de passer. Puis, il était tombé dans un sommeil lourd pour se réveiller cinq heures plus tard. Il avait bu deux grands verres d'eau, l'un avant de se laver les dents et l'autre après, puis retrouvé sa petite Jeep pour aller voir son amant, après avoir embrassé son père.

Sauf que voilà, il était arrivé depuis déjà plus de dix minutes, et n'osait pas aller plus loin. Il ne fallait pas se le cacher, son bougon lui avait manqué et tout ce qu'il voulait, c'était s'endormir de nouveau dans les bras de son chéri pour passer la nuit. Il était crevé, bordel...

Son regard s'attarda sur la bouteille de liqueur d'aconit au Kiwi, et la conversation sur les Liens de Compagnon lui revint. Son regard se fit dur et décidé et, agrippant la bouteille, Stiles descendit de la voiture et se dirigea à grands pas vers le loft.

Quand il y entra, il sentit une vague de soulagement le traverser lorsque l'odeur de Derek le prit aux narines. Il frissonna de plaisir tandis qu'un sourire fleurissait sur ses lèvres. Puis, il posa la bouteille sur le comptoir de la cuisine et se débarrassa de sa veste sur le dossier d'une chaise.

- Der' ?

Son appel ne reçut aucune réponse. Ce n'était pas normal, loin de là.

- Der' ?! Réitéra-t-il.

Rien.

Les sourcils froncés, le jeune homme grimpa les escaliers. Peut-être était-il déjà couché... 20h30, et Derek serait déjà au lit ? Mais bien sûr. Arrivé au premier étage, le jeune homme observa autour de lui et rejoignit la chambre de Derek, leur chambre, passant la tête dans l'entrebâillement.

Il resta interdit à la porte. Non seulement il n'y avait personne dans le lit, mais la pièce était sans dessus dessous. Les meubles avaient été renversés, les tables de nuit en mille morceaux et, pire que tout, le pan de mur contre lequel était installée la penderie était éventré. Le jeune homme se rapprocha rapidement, constatant les dégâts alors que l'angoisse s'infiltrait doucement en lui. La penderie était en miettes sur le sol, recouverte par des bouts de plâtre rejetés par le mur. Haletant, il se rapprocha de ce dernier. Ses doigts glissèrent sur l'ouverture béante qui donnait sur la salle de bain, et plus précisément sur la douche. La tuyauterie avait été arrachée, et le sol était couvert d'eau.

- Derek ! Appela Stiles de nouveau, sa voix rendue chevrotante par la peur.

Toujours aucune réponse.

Il s'efforça de rester calme en redescendant dans le salon. Là, il inspira doucement et ferma les yeux. Il n'y avait aucune trace de sang dans l'appartement, alors il ne fallait pas paniquer... Hein ? Déglutissant, il se dirigea vers la lourde porte en fer forgé, dissimulée sous l'escalier qui menait au sous-sol. C'était là-bas que Derek avait enfermé les louveteaux quand ils ne se contrôlaient pas tout à fait, mais désormais, c'était là où se trouvaient les équipements sportifs qu'il n'utilisait pas tous les jours. Peut-être que les dégâts de l'étage étaient dus à Derek, et que celui-ci s'était réfugié au sous-sol ? On pouvait espérer ... non ?

Les escaliers grincèrent alors qu'il descendait tout doucement, appréhendant un peu. Sauf que plus il descendait, plus il entendait du bruit. Un bruit qu'il connaissait, et très bien : C'était la vieille machine à laver, celle qui était bancale et qui cognait contre le mur à chaque rotation du tambour. Le sous-sol, où étaient entreposés les différents appareils de musculation - et oui, Stiles les aimait ses appareils, surtout quand Derek les utilisait - était plongé dans le noir, mais de la lumière provenait de la partie buanderie, à travers l'arche qui donnait sur la pièce, à droite de l'escalier. Stiles prit une petite inspiration, attrapa une barre en fer qui était posée sur le mur - qu'est-ce que ça foutait là, ça ? - et passa la tête.

La barre de fer percuta le sol en un bruit aigu et assourdissant. Derek sursauta. Il se retourna, les yeux écarquillés, l'air paniqué d'avoir été pris en faute.

Sur le sol étaient entassées toutes les fringues qui avaient un jour été dans la penderie, aujourd'hui démolie dans la chambre. Pêle-mêle, tout était gorgé d'eau, dégoulinant et dégorgeant, suintant sur le sol. Contre le mur se cognaient à répétition la fameuse machine à laver, lancée à fond les ballons avec, à ses côtés, le sèche-linge qui gémissait comme une fusée sur le point de décoller. Et, au milieu de tout ça, un Derek en train de faire le repassage. Sauf que le Derek, il semblait n'avoir rien trouvé d'autre à se mettre sur les fesses que le boxer de Stiles, le noir profond affublé de l'affriolant logo de Batman. Et bien sûr, étant un poil plus large que lui, le boxer s'en trouvait tout détendu, lui moulait le paquet et se transformait en string parfait sur son derrière.

Stiles explosa de rire.

Toute la tension qui s'était accumulée depuis qu'il était rentré et qu'il n'avait pas trouvé Derek retombait soudainement. Ses rires étaient à la fois nerveux et à la fois... enfin... Derek avec un boxer Batman trop petit quoi... !

-... Stiles...

La voix penaude de Derek ne l'aida pas vraiment à se calmer, et son fou rire reprit. Son Loup le fusilla du regard, le bout de ses oreilles rougissant.

- Stiles. Grogna-t-il à moitié.

Sauf que sa crédibilité venait d'en prendre un grand coup, et Stiles, même s'il n'avait plus peur de lui depuis longtemps, ne pouvait prendre son grognement autoritaire avec sérieux.

- Mais enfin, que s'est-il passé ? S'exclama le plus jeune.

Notez ici que les paroles de Stiles ont été traduites ainsi qu'épurées de tous rires pour une meilleure compréhension du lecteur, sachant que Derek avait, avec le temps, développé un traducteur automatique. Le Loup-garou le fusilla du regard en croisant les bras sur son torse, mais voyant les yeux de Stiles s'illuminer et ne pas se calmer du tout, il se renfrogna et se détourna pour retourner à son repassage.

Son repassage... en boxer.

Stiles s'étrangla avec son rire alors que son regard coulait sur le dos de son amant, s'attardant un peu sur les fesses magnifiques de son Loup. Certes, ce boxer était ridicule, même pour lui. Mais la forme... Et le fait qu'il soit trop petit le mettait bien trop en valeur pour que ce soit légal. Le jeune homme s'humidifia les lèvres sans s'en rendre compte, avant de réaliser que Derek boudait. Il sortit donc - difficilement - de sa contemplation pour se rapprocher et demander plus sérieusement.

- Derek. L'appela-t-il d'une voix sèche.

Celui-ci se raidit mais ne se retourna pas le moins du monde, semblant passionné par les chemises qu'il était en train de repasser.

- Je peux savoir pour quelle raison tu as décidé de déformer MON boxer ? Susurra-t-il en se rapprochant de lui pour poser un doigt sur sa hanche et le glisser sous le tissu.

Derek grogna. Encore. Stiles ricana silencieusement et se rapprocha un peu plus, afin de se coller à lui, pour poser son menton dans le creux de son épaule, l'enlaçant doucement.

- Derek ? Que s'est-il passé ? Demanda-t-il d'une voix douce, se rappelant de l'état de la chambre et de la salle de bain.

Aucune réponse. Son Loup bougonnait toujours, crispé contre lui, la tête dans ses chemises.

- ... Bébé ?

Derek tressaillit.

- Bougon de mon cœur ? Continua Stiles, se retenant de rire.

Un grognement pour seule réponse.

- Mon gros nounours en ch'ucre ! Roucoula-t-il en enfouissant son visage dans le cou de Derek.

- Arrête ça. Lui grogna son amant en le repoussant.

- Je sais que tu adores mes p'tits noms, mon loukoum des bois.

- Stiles... gronda Derek en le fusillant du regard par-dessus son épaule.

Le jeune homme lui fit un sourire d'ange en croisant ses mains sur son ventre, appréciant la chaleur qui se dégageait de la peau de Derek. Cela faisait vraiment du bien, d'être à nouveau contre lui.

- Oui, mon loulou préféré ?

- Encore heureux, que je suis ton préféré. Bougonna son amant.

- Bon. Tu m'expliques ce qui s'est passé ? Insista Stiles en jetant un regard aux vêtements trempés sur le sol.

Il commençait à se douter de ce qui avait pu se passer, bien que les détails restaient flous. Au moins, son Derek allait bien.

- Rien. C'est rien. Grogna le Loup-garou, refusant de le regarder.

Stiles fronça les sourcils.

- Derek ?

- Je t'ai dit que ça allait.

- Mouais. Bah pas la chambre, ni la salle de bain.

Il entendit le soupir étranglé de son homme, le faisant hausser un sourcil.

- C'est toi qui as explosé la salle de bain ?

- ...

- Et détruit la penderie ?

- ...

- Et qui as donc trempé tous nos fringues ? Déduit-il.

- ... Hm.

... Ah, d'accord. Il rigolait au départ...

Donc, Derek avait pété un câble, perdu le contrôle et ruiné la salle de bain, ainsi qu'une bonne partie de la chambre. Stiles réfléchit un instant. Pourtant, il n'y avait pas eu de pleine lune durant ses deux semaines de vacances... Alors quoi ?

Le jeune homme fit la moue puis posa sa joue contre l'omoplate de son amant.

- Et du coup, mon boxer ?

- ... C'est le seul truc qu'était sec.

Stiles rit de nouveau, bien vite coupé par un autre grognement de son homme, faisant vibrer sa cage thoracique.

- Ok, ok. J'arrête.

Ils restèrent comme ça un petit moment, Stiles enlaçant son Loup qui faisait toujours le repassage. Le jeune homme le regardait faire, appréciant leur proximité chaste, sa chaleur et son odeur qui lui avait manquées. Derrière eux, la machine à laver lâcha un BIP strident pour prévenir de la fin du cycle de lavage. Avant que Derek ne puisse bouger, Stiles se détacha de lui. Il sortit les vêtements du sèche-linge, les posant au bout de la planche à repasser pour que Derek continue son petit boulot ; puis transféra les vêtements propres, encore humides, dans le sèche-linge. Le mettant en route, il se retourna de nouveau mais s'arrêta à la vision de Derek, toujours affublé de ce putain de boxer trop petit. Il se mordilla la lèvre, ignorant s'il devait être de nouveau amusé, ou juste excité par cette vision.

Il déglutit doucement avant de s'humidifier les lèvres et retourna se coller à son Loup-garou préféré. Il se repositionna dans la même position, voire même enroulé un peu étroitement à Derek. Ses mains, au départ innocemment posées sur son ventre, se mirent doucement à caresser la peau à sa portée, et Stiles fut ravi de sentir la chair de poule sous la pulpe de ses doigts. Mais Derek fit mine de ne rien voir, de ne rien sentir, toujours concentré sur son repassage. Les mains de Stiles dérivèrent sur la taille du Loup-garou, puis sur ses hanches et il grogna - oui, c'était à son tour - quand ses doigts passèrent sur le tissu tendu du boxer.

- Retire-le.

Derek se stoppa, restant immobile. Stiles continua de tirer un peu sur le tissu pour commencer à le retirer.

- Stiles. Le prévint Derek.

- Putain Derek, tu vas me le détendre un max, je l'adore ce boxer. Je vais plus pouvoir le mettre après. Se justifia le jeune homme.

Aucune crédibilité ? Mais voyons, c'était la vérité !

Mais Derek ne sembla pas l'écouter, et n'était vraiment pas, mais alors pas du tout coopératif, ne quittant pas son repassage du regard. Alors, avec grand plaisir, même s'il le cachait très bien, Stiles s'en occupa tout seul, comme un grand. Il agrippa doucement les bords du sous-vêtement et le fit glisser le long des hanches de son homme, puis de ses cuisses, pour le laisser pendre nonchalamment autour de ses chevilles. Se redressant, le jeune étudiant ne rata pas l'occasion de faire doucement glisser ses mains le long des jambes puissantes de son Loup, faisant légèrement glisser ses lèvres sur la petite marque de naissance plus sombre de Derek, trônant sur sa fesse gauche. Puis il s'enroula de nouveau étroitement à son amant, qui n'osait plus bouger, désormais nu.

- Stiles.

- Derek ? Lui répondit-il, taquin.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je viens de sauver mon pauvre boxer de la déformation définitive, je te l'ai dit. Déclara Stiles.

Derek ne dit rien, toujours immobile.

- Ne t'occupe pas de moi. Lui murmura-t-il doucement, les lèvres posées sur son cou.

Quand le Loup-garou prit un nouveau t-shirt pour reprendre son activité, Stiles sourit. Ses mains recommencèrent donc à voyager doucement sur sa peau, se gorgeant de sa douceur, de la courbe de ses muscles et des tressaillements que son amant pouvait ressentir. Stiles n'avait pas le souvenir que Derek soit aussi réceptif à ses caresses, ce qui l'encouragea. Au terme de plusieurs minutes d'exploration chaste - et donc frustrantes pour Derek - de son ventre, les mains de Stiles voyagèrent sur sa taille, puis dans son dos, retraçant ses muscles, son tatouage, ses épaules, puis redescendirent le long de ses bras, enserrant doucement les poignets du Loup-garou pour entraver ses mouvements.

- Stiles... Soupira doucement Derek. Il faut vraiment que je finisse ça.

Le jeune homme, encouragé par le ton de la voix de son amant, qui tressaillait un peu, hocha doucement la tête.

- Je t'ai dit de ne pas faire attention à moi. Sourit-il en déposant un baiser derrière son oreille. Mais sache que tu m'as manqué.

Tout en murmurant ces derniers mots, il se serra un peu plus contre Derek, pressant ses hanches contre les siennes avec un certain plaisir non dissimulé. Ses dents agrippèrent le lobe de l'oreille qu'il entreprit de mordiller avidement. Ses mains glissèrent sur ses hanches désormais nues, ses pouces retraçant amoureusement l'os saillant avant de glisser le long de ses cuisses, remonter doucement par l'intérieur et frôler accidentellement - ouais, on y croit tous - le membre de Derek qui commençait à se réveiller. Derek soupira d'aise et Stiles ferma les yeux pour imaginer son visage. Il se figura son menton droit, fier ; ses lèvres - les mordillait-il ? Stiles aimait se l'imaginer, peut-être Derek tentait-il d'étouffer ses gémissements -. Puis il s'imagina ses pommettes rougies, ses cheveux noirs bouclés, ses sourcils beaucoup trop sexy pour son bien, ceux avec lesquels il communiquait plus qu'à l'oral... Stiles planta ses dents dans son épaule pour étouffer une plainte. Contre lui, il sentit son homme se raidir alors qu'il reposait brutalement le fer sur l'étroite et bancale planche à repasser. Le jeune homme gémit doucement alors que Derek repoussait ses hanches contre les siennes, et son érection se trouva délicieusement pressée entre ses fesses.

- Tu m'as vraiment manqué, Der'. Haleta le jeune homme en se frottant lascivement contre lui.

Son amant grogna de plus belle en se penchant un peu en avant, accentuant la caresse. Stiles jura et glissa sa main contre le torse de Derek pour enlacer sa verge désormais tendue, avec empressement. Il la serra doucement avant d'entamer un lent va-et-vient. Soupirant, le Loup-garou passa sa main derrière lui pour agripper son Humain et l'attirer un peu plus contre lui, dans l'espoir d'en avoir plus. Le jeune homme reprit ses baisers dans le creux du cou de son amant. Il ne mentait pas, il lui avait manqué au-delà du concevable, et son cœur se gonfla d'allégresse lorsqu'il entendit le soupir tremblant de Derek, à la limite du gémissement, se répercuter contre les parois en béton nues de la buanderie. Stiles avait faim, faim de son homme, de ses soupirs, de son corps, de son cœur. Il n'était pas un Loup, mais se sentait capable de le dévorer tout entier. Ses baisers migrèrent sur sa nuque, descendant lentement entre ses omoplates pour finir par retracer le triskèle du bout de la langue, celui qui l'avait fasciné pendant si longtemps.

Puis Stiles se laissa tomber à genoux, mordant furieusement la fesse gauche de Derek. Celui-ci haleta, écartant les jambes et se penchant en avant pour lui laisser l'accès. Le jeune homme délaissa l'érection de son Loup, récoltant un grognement désapprobateur avant de le faire hoqueter : Sans plus de préparation, il avait agrippé les lobes de chair de Derek pour les écarter et presser furieusement sa bouche contre son entrée.

Avant de sortir avec Derek, avant même de seulement envisager la possibilité que les hommes puissent lui plaire, Stiles n'aurait jamais eu l'idée de faire ça, il aurait même sûrement été dégoûté par ce genre de pensées. Mais c'était de Derek dont on parlait, et tout était bon pour lui donner du plaisir. La première fois qu'il le lui avait fait, ça avait été instinctif, un besoin pressant auquel il n'avait même pas réfléchi ; et le Loup-garou lui avait avoué, la jouissance passée, qu'il l'avait plus qu'étonné, autant par son audacieuse initiative que par le plaisir ressentit. Et Stiles n'allait pas se mentir : il avait adoré faire ça, le préparer tendrement - bien que son Loup n'en avait pas vraiment besoin - avec ses lèvres, sa langue. Était-ce étrange de dire qu'il adorait le goût de Derek ? Oui ? Non ?

Il embrassa l'entrée plissée, sa langue vagabondant le long de la fente, pour le pénétrer enfin. Là, Derek gémit, et Stiles se sentit transporté.

Dieu, que c'était bon...

Fermant les yeux, le jeune s'appliqua tout en le dévorant, mordillant, léchant, aspirant. Une de ses mains quitta le globe charnu pour s'enrouler autour de l'érection du brun, qui haletait toujours plus. Quand Derek commença à avancer ses hanches, pour s'enfoncer lui-même dans le poing serré de son amant, celui-ci se recula et posa son front contre la chute de ses reins, gémissant.

- Putain, Der'. Dis-moi que j'peux t'prendre, là, maintenant, tout. de. suite. Gémit-il.

Derek jura sous la perte de chaleur contre son anneau rosé, et bougea un peu en marmonnant que la table à repasser ne résisterait jamais. Stiles sauta presque sur ses pieds, envoya valser les quelques produits qui étaient restés sur le sèche-linge, avant d'attraper son Loup par le poignet pour le retourner et le pousser contre la machine toujours en marche. Il n'avait pas été si loin de la vérité : sa bouche était gonflée d'avoir été trop mordillée, sa respiration sifflante, ses pommettes rouges et ses boucles noires pressées contre son front, luisant d'une fine couche de sueur. Le plus jeune prit le temps de l'observer, se léchant les lèvres en voyant les pupilles dilatées dans les yeux couleur orage de son homme. Qu'il aimait le voir ainsi, totalement lâché et désinhibé avec lui. Stiles écarta ses jambes pour s'y glisser, pressant leurs érections, simplement séparées par son jeans serré. Derek ferma les yeux quelques instants en caressant son dos, puis descendit contre ses reins avant d'agripper ses fesses, pour qu'ils se pressent un peu plus fort. Ils gémirent de concert. Derek ôta ensuite sa ceinture, fit sauter le bouton, et le débarrassa enfin de son pantalon et de son boxer, en un seul geste. Leurs érections désormais peau contre peau, Derek les attrapa toutes les deux, enchaînant quelques coups de poignet. Stiles se pencha contre lui, pour accentuer l'attouchement, mais aussi pour mordiller son menton.

- Te prendre. Gémit-il. Maintenant, putain.

Un simple hochement de tête, rien de plus. Cela lui suffit. Repoussant Derek sur le sèche-linge, il releva ses hanches en les agrippant fermement, puis se positionna contre son entrée. Il le pénétra d'un coup de hanche bien placé.

Derek jura en rejetant la tête en arrière alors que Stiles geignait. Son Loup était si chaud... si doux et si parfait, bordel. Il aurait pu venir d'un coup, comme ça sans prévenir. Le sèche-linge vibrait sous eux, envoyant des vagues de plaisir dans leurs corps étroitement enlacés. Même s'ils auraient aimé faire durer le plaisir de leurs retrouvailles, le manque de l'autre se faisait plus que sentir et, très vite, leurs gestes se firent précipités. Stiles ne cherchait plus qu'à s'enterrer toujours plus profondément dans la chaleur de son amant, qui l'accompagnait dans ses mouvements avec bestialité. Si les yeux de Derek devinrent bleus lumineux, ils ne lui firent pas peur. Ils l'excitèrent encore plus, lui qui détenait le pouvoir de lui faire ainsi perdre la tête.

Le Loup caressait son nom d'une voix rauque, envoyant des vagues de plaisir dans son corps, son cœur. Stiles planta ses ongles dans la peau de Derek, son palpitant battant un rythme désordonné alors qu'il se perdait un peu plus en lui, la respiration hachée, les poumons et les reins en feu. Les grognements de son amant le rendaient fou, complètement dément. Il le lui marmonnait, d'une voix rauque et tremblante, les yeux perdus dans la contemplation de son Loup-garou, là, juste devant lui, dans toute sa beauté dévoilée. De son membre dressé perlait une goutte blanchâtre, qu'il ramassa de son pouce avec tendresse. Derek tremblait sous lui, et sous ses paupières à moitié fermées, il le regarda porter l'eau blanche à sa bouche pour la récolter du bout de la langue. Stiles lui fit un clin d'œil alors qu'il écarquillait les yeux, prenant une lourde inspiration. Le jeune homme accéléra ses coups de boutoir, prenant un rythme presque désespéré, avant d'enfouir son nez dans son cou, haletant. Les mains de Derek agrippèrent son dos, perçant ses vêtements avec ses griffes, lâchant des gémissements de plus en plus rauques.

Le cœur au bord des lèvres, ses dents rencontrèrent de nouveau son cou. Il mordit, plus fort cette fois-ci.

Derek était un Loup. Il était territorial, aimait marquer son territoire. Mais ils s'appartenaient l'un l'autre, et que Stiles le marque comme sien le fit frissonner. Quand le plus jeune referma ses doigts sur son érection pour y exercer une pression quasi douloureuse, les dents toujours plantées dans sa peau, le Loup-garou se laissa submerger par la jouissance et vint, dans un cri étranglé et guttural.

Stiles, quant à lui, frémit d'impatience, en trembla même, quand Derek agrippa ses cheveux, les tirant brutalement pour le serrer contre lui ; alors que son fourreau de chair se contractait tout autour de lui, il se noyait dans un océan de sensations, peut-être trop fortes pour lui. Il ne suffit que de quelques va-et-vient difficiles et désordonnés pour qu'il vienne à son tour, le visage pressé contre la gorge chaude de Derek, le souffle coupé.

Le sèche-linge bipa et se stoppa, mais aucun des deux amants ne l'entendit. Ils ne le réalisèrent même pas. Étroitement enlacés, le souffle fuyant, le cœur affolé et le corps toujours en vibrations, ils étaient encore sur leur petit nuage orgasmique.

Derek relâcha doucement son étreinte et se laissa glisser en arrière, posant son dos sur le métal froid de la machine, emportant tendrement Stiles avec lui. Le jeune homme, quant à lui, s'accrocha à son Loup comme à un rocher lors d'une tempête. Le nez dans le creux de son cou, il cherchait à retrouver le souffle qui l'avait fui lors de son orgasme. Ses membres tremblaient encore lorsqu'il se détacha et sortit lentement du corps brûlant de son amant. Celui-ci se redressa sur ses coudes, pour observer Stiles se pencher au-dessus de lui et laper avidement la semence tombée sur son torse, remontant doucement pour aller titiller un téton sensible. Puis il embrassa une clavicule, la morsure qu'il avait faite et qui commençait déjà à s'estomper, bécota son menton avant de se redresser pour regarder Derek en souriant doucement.

- Hey, babe. Souffla-t-il.

Le Loup-garou lui répondit avec un sourire tremblant.

Enfin, leurs lèvres se scellèrent. Ne dit-on pas « gardez le meilleur pour la fin » ?

Leurs lèvres se murent avec amour et volupté. Le baiser fut doux, tendre et lent. Pour Stiles, il avait le goût de la Maison, du foyer. Ils se séparèrent avec un soupir d'aise.

- Ça, c'est ce que l'on peut appeler un sacré retour. Lui déclara Derek d'une voix éraillée.

- Pff. Si ça n'avait tenu qu'à toi, tu serais toujours en train de faire ton superbe repassage. Marmonna Stiles en montrant les piles de linge derrière eux d'un signe de main.

Derek soupira en se redressant un peu plus.

- J'aurais aimé terminer avant que tu arrives...

- Tu espérais vraiment laver tous nos vêtements et réparer le mur, ainsi que la douche, en quelques heures ? D'ailleurs, ça s'est passé quand ? Sourit Stiles en riant à moitié.

Le Loup-garou soupira et détourna le regard. Stiles glissa ses mains le long de ses hanches en souriant doucement.

- Der' ? Tu m'expliques ce qui s'est passé ?

Derek marmonna quelque chose dans sa barbe en détournant le regard, gêné. Stiles haussa un sourcil. Rêvait-il, ou Derek était en train de rougir ?

- Der' ? L'encouragea-t-il à répéter.

- Tu m'as manqué. Souffla le Loup-garou.

Le jeune homme eut un sourire tendre en se penchant pour picorer ses lèvres.

- Toi aussi, babe.

Les mains de Derek se posèrent sur ses épaules, sa nuque.

- Non, mais... vraiment.

Stiles le regarda et haussa un sourcil.

- Comment ça ?

- ... J'ai pris beaucoup de douches, dernièrement. Des douches froides.

Le jeune homme cligna des yeux puis réalisa. Il sentit son visage s'échauffer et il s'éclaircit la gorge.

- Oh.

- ... Ouais.

Stiles eut un petit rire en se blottissant contre son loup.

- Et donc ? Douches froides ?

Derek glissa tendrement sa main dans ses cheveux en lui souriant doucement.

- Je me suis... un peu énervé.

- Un peu ?! Rétorqua le jeune homme en se redressant. Attends, tu as... explosé le mur de la salle de bain—

- Et la tuyauterie. Grimaça Derek.

- -et la penderie, parce que je te manquais, et que tu t'es "un peu" énervé ?

Derek parut coupable et refusa de cracher le morceau. L'illumination se fit et il le regarda sérieusement.

- Est-ce que c'est par rapport au Lien de Compagnon ?

Le Loup-garou sursauta et pâlit en se tournant vers lui, surpris.

- C-Comment est-ce que tu...

Sa voix se brisa.

Stiles le fixa dans les yeux. Alors, c'était bien ça.

- Der' ?

- Qui t'en a parlé ?

Stiles avait rarement vu Derek aussi terrifié et son cœur se serra. Peut-être aurait-il dû attendre...

- Les Alphas que j'ai rencontrés, Adam et Natasha. Ils... ils m'ont expliqué. Pourquoi toi, tu ne l'as pas fait ? Demanda-t-il d'une petite voix.

Derek détourna le regard. Le jeune homme caressa son menton pour le forcer à tourner la tête vers lui.

- Derek... Souffla-t-il doucement en l'embrassant. Est-ce que c'est parce que tu regrettes ?

Le Loup-garou le fusilla du regard.

- Regretter quoi ?

L'étudiant haussa les épaules d'un air désinvolte, bien que son cœur tambourinait sous l'appréhension. Il ne savait pas à quoi s'attendre.

- De tisser un Lien avec moi, un abruti d'humain qui parle trop et qu-

Derek ne le laissa pas terminer sa phrase. Il prit violemment possession de ses lèvres, violant sa bouche de sa langue. Stiles gémit sous la surprise, alors que son Loup-garou se faisait brutal et avenant. Alors qu'il s'abandonnait à son étreinte, Derek le relâcha brutalement et le fusilla de nouveau du regard.

- Ne redis jamais ça. Gronda-t-il.

Stiles, un peu perdu et bouleversé par la puissance du baiser, hocha doucement la tête sans vraiment comprendre de quoi Derek parlait. Celui-ci attrapa son visage entre ses mains et le regarda dans les yeux, pressant son front contre le sien.

- Je ne regrette pas de tisser un Lien avec toi. Souffla-t-il doucement.

Le jeune homme hocha la tête, comprenant cette fois-ci de quoi il en retournait.

- Hm. Mais c'est parce que je suis Humain ? Demanda-t-il.

- Non. Oui. Pas vraiment, je...

Derek soupira et Stiles le regarda. Est-ce que Derek lui-même savait pourquoi il ne lui avait rien dit ? Le Loup-garou se redressa en position assise sur le sèche-linge, gardant Stiles tout contre lui en enlaçant ses hanches.

- Écoute. Tu... tu ne veux pas être un Loup-garou.

Stiles déglutit et eut une grimace.

- Derek, on en a déjà parlé. Je ne veux pas la morsure, à part en dernier, dernier, mais alors DERNIER recours. Parce qu—

- Non ! Non, Stiles, je ne te demande pas de prendre la morsure. Parce que... j'aime ce que tu es maintenant, j'aime ton côté Humain. Lui sourit-il, gêné.

- Alors quoi ? Tu pensais que je ne comprendrais pas ?

- ... Ce n'est pas vraiment...

- Derek... Soupira doucement Stiles. Dis-moi.

- Tu ne veux pas la morsure parce que tu refuses d'être autant influencé. Tu aimes et veux ton libre arbitre. Je... je ne voulais pas que tu croies que nous deux, c'était... forcé. Par quelque chose qui nous dépasse... Termina-t-il en murmurant.

Le jeune humain ouvrit la bouche, pour réfuter ses propos, mais se ravisa. Il réfléchit. Dans un sens, Derek n'avait pas tort. Jamais il n'aurait accepté cette situation si, du jour au lendemain, on lui avait dit " Hey, le Destin a choisi la personne avec laquelle tu vas passer ta vie ! Quoi ? Choisir son propre partenaire ? Pffeu, non, ça ne fonctionne pas comme ça, c'est pas toi qui décides ! Tu l'connais ni d'Eve, ni d'Adam, même pas le temps de connaître l'autre, mais c'est comme ça, mariez-vous ! Allez, Salut ! " Nope. Derek le connaissait bien. Mais... ce n'était pas ce que Natasha et Adam lui avaient dit, pourtant. Ils avaient bien dit qu'un Garou pouvait tisser plusieurs Liens, et ne le compléter qu'une seule fois. Alors...

Stiles fixa son amant, tandis qu'il assimilait. Bien sûr... comment Derek aurait-il pu aborder le sujet ? Il ne devait pas se sentir à l'aise avec ça, avait sûrement peur de dire une bêtise, et de le braquer. Si Derek avait engagé la conversation en lui annonçant qu'ils étaient ensemble parce que son instinct de Loup-garou l'y avait poussé, aucun doute que Stiles l'aurait très mal pris.

- D'accord. Acquiesça-t-il. Sauf qu'on sait tous les deux que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.

Derek le fixa, perdu.

- On se connaissait avant de sortir ensemble. Et Natasha et Adam m'ont dit que le Lien commençait à peine à se tisser. Quand l'as-tu senti ? Demanda-t-il d'une voix douce, ne voulant ni brusquer ni blesser son amant.

- ... T... trois mois. Je n'ai pas osé t'en parler. Je... je ne savais pas comment tu le prendrais.

- Et surtout, tu ne savais pas comment me le dire, hein ? Sourit le jeune homme, attendri par la vulnérabilité de son chéri.

Derek ne put que hocher la tête. Dans ses yeux dansait une lueur étrange, que Stiles interpréta comme de la peur, de l'appréhension. Il chercha donc ses mots.

- Si j'ai bien compris ce qu'ils m'ont dit - et je suis assez intelligent, sans vouloir me jeter des fleurs - ... Je dirais qu'en fait, on n'est pas compatibles parce qu'on a un Lien à tisser, mais on a un Lien qui se tisse parce que l'on est compatibles.

Le Loup-garou le regarda, étonné. Stiles hocha la tête, ravi de son raisonnement.

- Voilà. C'est exactement ça, et ça tu vois, j'accepte. Parce que c'est cool. Et parce que je t'aime, gros bêta. Grogna-t-il en fronçant les sourcils.

Son homme rit doucement et ferma les yeux en secouant la tête, amusé.

- Il faut vraiment que je les rencontre, pour les remercier de t'avoir expliqué mieux que je n'aurais su le faire.

Stiles le fixa quelques instants avec un sourire tendre. Sauf qu'en le regardant bien, le jeune homme comprit que Derek ne lui disait pas tout. C'est qu'il le connaissait, son Derek. Alors il soupira.

- Ce n'est pas tout. Déclara-t-il plus qu'il ne questionna.

Derek rouvrit un œil et grogna que Stiles commençait à le connaître trop bien pour sa santé. Mais il ne dit rien d'autre, préférant perdre son regard dans la contemplation du tas de linge encore humide sur le sol.

- Derek.

- ...tié. Souffla-t-il en marmonnant dans sa barbe.

Stiles soupira.

- J'ai riiiiien compris !

- Je ne veux pas que tu restes avec moi par pitié ! Cria-t-il soudainement.

Stiles cligna des paupières quelques instants avant de se redresser pour le regarder, ahuri.

- Quoi ?! S'offusqua-t-il.

- Je te connais, Stiles. Grogna Derek en lui lançant un regard noir. S'ils t'ont tout expliqué, tu sais que ce Lien n'engage que moi, mais te connaissant, tu serais du genre à rester avec moi juste parce que tu connais les conséquences pour moi, même si tu ne ressens plus rien.

Le jeune homme ouvrit la bouche, vexé. Mais, malheureusement, la peur de Derek était compréhensible, cohérente. Avec tout ce qu'il avait vécu, n'était-ce pas normal que le Loup-garou soit aussi craintif lorsque ça concernait ses émotions ?

Derek avait l'air si vulnérable, et si en colère de se montrer ainsi que Stiles sentit son cœur se serrer. Alors il se pencha et embrassa doucement ses lèvres, lui offrant tout son amour par ce contact chaste. Il prit son visage en coupe et embrassa ses deux joues avant de le fixer dans les yeux.

- Très bien. Si par malheur, un jour, mes sentiments envers toi changent, je te promets de te le dire... D'accord ?

De la tristesse voila le regard de son homme et il resserra sa prise sur son visage.

- Je te le promets. Je ne veux pas te quitter et j'espère ne jamais perdre ce que je ressens pour toi, mais si par malheur cela arrive... je te promets de t'en parler, et de ne pas rester avec toi par pitié. Ok ?

Derek hocha doucement la tête en soupirant. Stiles croisa ses mains derrière sa nuque et l'embrassa de nouveau.

- Mais ça n'arrivera pas.

- Stiles, tu n'en sais r—

- Rha, tais-toi. Je t'aime, vraiment. Tu n'imagines même pas tout ce que tu me fais ressentir. Tu me rends heureux, bien sûr, mais tu sais me faire rire, m'énerver, tu grognes tout le temps et on s'engueule facilement. Mais hey, c'est nous ça, et ça me plaît. Je ne me vois pas changer quoi que ce soit. Ça fait bientôt deux ans qu'on est ensemble et je ne me suis jamais ennuyé une seule fois ; Je n'ai jamais ressenti le besoin de prendre du recul. Tu ne m'étouffes pas. Je ne me sens pas inutile à tes côtés, et même si tu es un Loup qui aime montrer ton territoire, tu me fais assez confiance pour me laisser aller en vacances sans toi. Et surtout, tu n'as pas rappliqué d'un seul coup sans prévenir parce que je me suis retrouvé avec d'autres Loups que tu ne connaissais pas.

Stiles ferma la bouche en fronçant les sourcils. Zut, il s'embrouillait totalement en fait.

- Tu sais, Natasha et Adam m'ont dit que leur Lien leur permettait de ressentir l'émotion de l'autre. Et franchement, j'aimerais bien que là tout de suite, tu en sois capable... Je suis vraiment nul, là...

Il soupira et fit la moue.

- Je t'aime, Sourwolf. Tu le sais ça, hein ?

Derek eut un sourire amusé en resserrant son étreinte pour embrasser le front de son humain.

- Hm. Je t'aime aussi, abruti.

- Hey ! J'te permets pas ! S'écria le plus jeune, offusqué, en lui frappant le torse.

Derek rit un peu et l'embrassa doucement.

- Du moment que tu continues à me dire que tu m'aimes, ça ira. Parce que je peux entendre ton cœur, et je saurai que tu dis vrai. Murmura-t-il.

- Hmm... Quelle bonne idée. Je t'aime, alors.

- Tu me l'as déjà dit.

- Rien ne m'interdit de t'assommer avec ça. Lui sourit-il, taquin.

Derek le regarda puis frissonna. Stiles haussa un sourcil.

- Ça va ?

Le Loup-garou baissa les yeux sur sa personne, puis regarda le sèche-linge sous lui et releva un regard surpris sur son amant.

- Je... je crois bien que j'ai froid.

Stiles éclata de rire.

Que c'était bon de rentrer à la maison.


ET VOILAAAAA ! \O/

Mon premier Bottom!Derek. *renifle * j'en suis toute émue.

Ca vous a plut ? Moi, je me suis bien amusé à l'écrire \O/

En tout cas, sachez que je répondrais aux RARs guests des ces deux parties dans un troisième « chapitres », donc pas de déception si vous recevez une nouvelle notif pour cette histoire la semaine prochaine ^^

Bref ! :D Voilà voilà ! Ma contribution au défi « Kiwi » et « planche-à-repasser », ça donne ça.
Quand je vous dis que je suis bavarde...

KEUR SUR VOUS ! Je vous aime :3

xoxo, 'Win.