Bonjours, bonsoir à tous et à toutes !

J'espère que vous allez bien, merci de vous être arrêtez sur ce petit début de fiction qui est la mienne! Il s'agit de ma première fiction dans le genre alors j'espère que vous aimerez ! Comme je vies au Canada, il est possible qu'il y ait les noms Originaux de l'œuvre de de madame Rowling, par exemple Deatheaters.

Cette Fanfiction est, comme indiqué, Horror/Supernatural, mais aussi Adventure/Hurt-Comfort/Mystery. Voir avec un peu de suspense. Les deux premiers étant des genres que j'adore en littérature tout comme le dernier. Les trois autres donnant un fond à l'histoire je trouve, personnellement.

Il s'agira d'une Dark!Harry, avec une petite surprise que je ne vous révélerais pas maintenant! Parce que je suis sadique. Dans le temps, l'histoire se déroule lors de la 4e année d'Harry Poudlard. Je ne connais pas encore la fréquence des parutions de chapitre, comme la fic est incomplète de mon côté, mais aussi car je n'ai pas vraiment un horaire stable.

Sur ce, bonne lecture à vous!

disclamer; Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, mise à part les Oc de mon invention


Les flammes s'élevaient vers le ciel, comme si elles souhaitaient le lécher sous tous les angles sans pour autant pouvoir l'atteindre ou même le frôler. Le vent sifflait avec rage dans la forêt incendiaire alors qu'au travers les troncs rongé par le feu, des sortilèges et autres sorts, qui ne pardonnaient pas l'inattention, étaient lancés ici et là sur des cibles qui ne cessaient de se mouvoir comme milles ombres. Des cris fusaient de toutes parts, dans les deux camps, lorsque quelqu'un était touché – mortellement ou non – ou que l'on avait besoin d'aide pour transporter un blessé. Dans cette cacophonie, impossible de savoir qui était celui qui dominait et à ses yeux, le sombre professeur de potion se disait que ce n'était ni l'un ni l'autre des camps, que ce n'était qu'une simple boucherie.

Blessé au flanc gauche, Severus courait au travers les flammes qui chauffaient sa peau à blanc, menaçant à tout instant d'enflammer son habit noir. Au travers son masque de Deatheater, l'ex-Serpentard n'y voyait pratiquement rien et la fumée n'aidait en rien sa vision flouée par le sang perlant de son front. Les poumons brûlants dans son torse, l'homme avait de plus en plus de difficulté à conserver son souffle, comme si un Détraqueur s'amusait à aspirer son âme. N'en pouvant plus, et étant incapable de transplaner, l'enseignant s'arrêta, se cachant misérablement entre des rochers pour reprendre son souffle et tenter d'arrêter l'hémorragie à son flanc.

Posant le bout de sa baguette sur la blessure, et marmonnant le sortilège de soin, Severus Rogue se demanda ce qu'il faisait là, pourquoi il avait été obligé de répondre à cet appel. Mais pourtant, il le savait lui-même; pour ne pas attiser encore plus les doutes qui brûlaient dans les cœurs de plusieurs autres Deatheaters qui n'avaient aucune confiance en lui, l'Espion. Et aussi parce qu'il était revenu. Aucun doute d'après la marque plus noire que les ténèbres qui s'affichait sur son bras, comme un ancien tatouage moldu à qui on a redonné une nouvelle couche d'encre pour le rajeunir, lui redonner toute sa splendeur. Mais cette chose qui marquait son bras à vie n'avait rien de beau, de magnifique. Non. Elle était un cauchemar à jamais imprimée dans sa chair, dans son âme.

Mais là n'était pas le point important. Le retour à la vie de la marque n'avait aucune importance. Parce que son créateur, lui aussi était de retour et là était le fond du problème, car il avait été puni. S'était l'Espion qui devait payer le prix pour l'erreur d'un rat! D'un Lion à la langue de vipère qui n'avait de courage qu'un mirage plus flou que le brouillard. Et il avait souffert! Tellement souffert à cause de ce misérable Griffon! Et de la main d'un être qui n'avait rien d'humain. Un pique de douleur arracha une grimace à l'enseignant qui ferma les yeux et l'image de la chose, pas plus grand qu'un nouveau-né, s'afficha à lui. Sa peau blanche, si blanche que la neige s'en voyait ternie, ses yeux à la couleur du sang, hommage à celui que le Seigneur des Ténèbres avait versé. Et sa voix. Sa voix qui dégoutait tant l'homme aux cheveux gras et qui le faisait frémir intérieurement de dégoût! Mais Voldemort, aussi petit était-il, pouvait néanmoins tenir sa baguette. Et punir ceux qui le méritait, ou pas.

Secouant sa tête grasse, Severus sortit de sa cachette et reprit sa course. Il devait sortir de cet enfer de flamme avant d'y passer, avant d'être capturé pour une mission de rédemption, de pardon qui n'en avait que les dires, car l'Espion n'était pas dupe; Voldemort les avait envoyés à l'abattoir. Il ne prenait même pas la peine de les tuer de sa propre baguette! Était-ce là un signe de lâcheté, ou de d'impuissance? Après tout, le monstre venait tout juste de revenir et n'avait pas encore retrouvé tous ses pouvoirs. Là était sans doute le plus maigre des réconforts!

Un cri de douleur sortit d'entre les lèvres de Severus lorsqu'un Bombarda Maxima frappa l'arbre à sa gauche. L'enseignant se retrouva projeté contre d'autres arbres, sentit ses os éclatés dans son corps comme l'on brise des brindilles sèches. Un goût de fer emplit sa bouche alors que son souffle se coupa et ne revint pas. Suffoquant à moitié, Severus parvint à rouvrir les yeux pour entrevoir des ombres approcher de lui, baguettes levées et menaçantes. Finalement l'air voulu bien rentrer dans ses poumons, les brûlant encore plus et lui arrachant une faible lamentation qui provoqua des rires moqueurs de ceux qui l'achèveraient. Il ne mourrait même pas de la main d'aurore, mais de celle de d'autres Deatheaters!

Lentement, Severus tenta de se relever, de transplaner même, mais rien à faire. Ses bras qui le soutenaient cédèrent sous le faible poids de son corps et il s'écroula au sol, dans les cendres et la boue, au travers les brindilles et les pierres qui s'enfoncèrent dans sa peau sans la percer. De nouveau un rire moqueur et fou que le sombre potioniste reconnaîtrait entre mille, et un frison parcouru son échine, imperceptiblement, avant qu'on ne lui arrache son masque sans douceur. Relevant les yeux, Severus reconnu aisément la silhouette de Bellatrix. Et avant qu'il ne puisse dire un mot, un Doloris le frappa.

La douleur était intenable, comme un poison qui détruisait une à une les cellules de son corps, faisait fondre ses muscles et exploser ses os déjà brisés, déchiquetant ce qu'il restait de son âme; rien, que des gravas! S'il résista au début, se retenant d'hurler et ravalant les larmes de douleur, Severus Rogue fini néanmoins par craqué et son cri brisa la nuit, se mélangeant au vent qui le porta au-delà de la forêt enflammée. Les larmes perlèrent sur ses joues alors que d'autres sorts lui étaient lancés, lacérant ses chairs, brisant d'avantage son ossature, son esprit.

Et puis soudain tout s'arrêta. La douleur ne disparue pas, mais les rires, les sorts, il n'y eut plus rien. Plus rien que d'horrible cris d'horreur, de souffrance. Était-ce lui, le pitoyable Espion qui ne se rendait plus compte que ses cordes vocales se déchiraient? Non, non ce n'était pas lui qui hurlait comme une femme qu'on éventre. Non, ce n'était pas à lui qu'on brisait les os, tous les siens n'était plus que poussière. Et il ne pouvait plus s'époumoner à demander du secourt, qui ne viendrait jamais, il ne lui restait plus de poumon pour simplement murmurer.

Les cris moururent un à un dans le vent, tout comme les flammes qui menaçaient de l'incinérer vivant. Incapable de rouvrir les yeux, sentant la vie quitter son corps, Severus Rogue attendit qu'enfin on le libère de cette prison douloureuse qu'était devenu son cadavre encore en vie, mais il n'en fut rien. Une main, douce et tendre caressa sa joue, descendit sur ses lèvres et remonta sur son front, chassant le sang qui maculait son visage. Des lèvres se posèrent sur son front alors qu'avec une tendresse non voilée, l'inconnu le pris dans ses bras comme s'il était sa nouvelle épouse. Sa tête fut nichée au creux d'un cou masculin et une odeur de sang, mais aussi boisée, chatouilla ses narines alors qu'un visage se frotta avec douceur contre le sien tel un chat le fait avec son maître, mais la joue de son sauveur était mouillée. Pas de sang.

De larmes.

Une voix s'éleva plus loin, derrière l'inconnu qui le portait. Celui-ci se retourna et répondit dans un dialecte que l'enseignant ne comprit pas. Encore plus loin, de nouveaux cris s'élevèrent et les bras raffermirent leur prise sur lui, le serrant d'avantage contre un torse musculeux. Les lèvres frôlèrent son front, alors qu'une voix mélodieuse et profonde s'élevait dans la nuit, lui adressant des paroles avant qu'il ne sombre dans le néant.

- « Tout va bien maintenant Severus. Plus personne ne te fera de mal, je vais prendre soin de toi. Dors, reposes-toi, tu es en sécurité dans mes bras.»