Bienvenue sur cette fiction. C'est la toute première que j'écris (enfin toute première à plusieurs chapitres) je vous demanderai donc d'être indulgents. Je fais beaucoup de fautes que j'essaye de corriger du mieux que je peux. J'espère qu'elle vous plaira. Je préviens d'avance l'histoire n'est pas uniquement centré sur l'histoire d'amour entre Newt et Thomas. :)

Disclaimer: Il parait que les personnages sont la propriété de James Dashner. Mais la vérité c'est que Newt appartient à Tommy. Tommy à Newt et que les deux sont rangés dans mon placard.

Ses cheveux blonds tombaient sur ses yeux noir, baissé sur le sol. Il mordait distraitement sa lèvre inférieur, tique qu'il avait développé depuis la primaire, et qui ne le quittait plus à présent. Le garçon était mince et élancé, légèrement musclé aussi, bien qu'il ne pratiquait aucun sport, disons simplement que le sort lui était favorable sur ce coup là. Pourtant, il s'avérait difficile de distinguer ce corps un brin athlétique d'un oeil extérieur, il avait cette tendance à porter des vêtements soit trop épais , sois trop large. Ce jour là, il avait opté pour un pantalon beige aux innombrables poches, ceinturait afin qu'il ne glisse pas de sa taille - et dévoile ainsi son boxer rouge et bleu à l'effigie de ce cher Superman- ainsi qu'une chemise aux motifs militaires qu'il avait revêtit par dessus un col roulé noir. En ce début de mois de janvier, il valait mieux s'habiller chaudement, même si associer style et confort restait des plus complexe, heureusement qu'il n'avait pas d'attachement particulier pour la mode. Il souffla discrètement, se tortillant nerveusement les doigts. Des bruits de chuchotements parvenaient à ses oreilles, bien que les murmures fussent trop bas pour qu'il en saisisse le moindre mot, il avait conscience d'être la cible de ces conversation.

Newt venait d'être transféré dans un nouveau lycée, ses parents avaient décrété que ce déménagement serait bénéfique à leur travail. De Birmingham en Angleterre, il passait à New York aux États-Unis. Newt était de nature timide et réservé au premier abord, il suffisait qu'on le mette à l'aise pour qu'il s'ouvre un peu plus. Cependant il avait toujours une certaine réticence face à l'inconnu ce qui rendait ce déménagement difficile à gérer pour lui. Les élèves et les professeurs de son ancien établissement avaient apprit à l'apprécier, et à le rendre plus confiant, seulement, impossible de les amener avec lui. il s'était résolu à les laisser en Angleterre alors que lui se trouvait là, dans une salle de classe devant des gens qu'il ne connaissait pas encore.

S'intégrer ? Il ne savait pas si il y parviendrait, sentiment causé par son caractère défaitiste, il ne nourrissait aucun espoir pour sa personne. Pas qu'il s'en plaignait, il vivait normalement, et si la chance lui souriait il en profitait. Simplement, il préférait ne rien attendre de la vie, et partir pessimiste. "L'espoir fait vivre" mais brisez le et il vous tuera. Cependant, il n'était pas erroné d'affirmer que Newt avait tendance à exagérer la situation quelque fois, c'était le cas en ce moment même . Pourquoi diable ses géniteurs étaient si talentueux dans leur travail? Sa mère était rédactrice en chef d'un journal et son père travaillait comme photographe dans sa boîte. Leurs idylle était née de ce magazine qui aujourd'hui encore faisait vivre l'étincelle de leurs amour, avec Newt évidemment. Ce dernier aimait beaucoup la photo, capturer un moment en appuyant sur un petit bouton, se créer des souvenirs qu'il pourrait ressasser, lorsqu'il se sentirait trop nostalgique, saisir la beauté d'un paysage et l'admirer des jours durant . Dans son ancienne maison il les avaient toute accrochés dans un ordre chronologique, sur le mur de sa chambre. Allant des photos où il n'était encore qu'un bébé – que son père avait prit- à celles plus récentes.

Mais aujourd'hui elles étaient rangées dans un carton au garage de leur nouvelle maison et Newt ne savait pas s'il serait à cœur de remettre toutes les photos sur le mur. Sur ces images, il y avait son ancienne vie, ses meilleurs amis et lui souriant fièrement. Amis qu'il ne reverrait plus ou du moins que très rarement parce qu'il ne rentrerait en Angleterre que pour les vacances. Mais ce ne serait plus comme avant, ils n'auraient plus la même relation. Peu importe à quel point ses parents essayaient de le rassurer, il savait que les relations à distances n'égalaient pas le contact direct, on ne pouvait prendre un ami virtuel dans ses bras, à moins d'enlacer son ordinateur, chose inenvisageable pour le blond.

En ce moment, il préférait être le fils d'un gentil boulanger , satisfait de sa petite pâtisserie et sans le moindre désir de quitter sa précieuse Angleterre natale. Etre encore auprès de ses amis, les entendre râler parce qu'il prend une photo toute les dix minutes, et ne profite pas assez de l'instant présent, au final peut être qu'il aurait dû les écouter. Maintenant qu'il se trouvait là devant toute ces nouvelles têtes, il regrettait de ne pas avoir lâché son appareil quelque fois, d'avoir trop souvent était spectateur. Mais c'était lui, il préférait observer et ne participer qu'occasionnellement.

Il attendit que le professeur finissent de le présenter, sentant le regard oppressant de tout le monde sur lui et serra les poings, impatient que ce stupide enseignant en finisse. Il s'appelait Newt et il avait 16 ans comme pratiquement tout le monde ici, ce n'était pourtant pas compliqué mais non, monsieur mettait une heure pour bien faire comprendre qu'il fallait « intégrer Newt au sein de la classe comme il se doit et bien veiller à ce qu'il s'y sente à l'aise »

Il finirait par se fondre dans la masse comme tout le monde. S'intégrant à un groupe parmi tant d'autres ou restant solitaire. Il n'en savait rien mais aujourd'hui, l'envie de sympathiser avec qui que ce soit ne lui disait strictement rien, même si à long terme il espérait ne pas se retrouver seul et exclu.

Quand le professeur -Mr Matthiews de son nom- eut finit son discours, Newt s'installa sur la seule place vide vers le fond. Le blond gardait les yeux fixés sur le bois de son bureau, tagué de blagues salaces, il n'accordait aucun regard aux élèves à ses côtés, pourtant il savait qu'il avait juste à tourner la tête pour croiser leurs iris curieux. Pourquoi tant d'intérêt pour les nouveaux élèves ? Ce n'était pas comme si Newt venait d'un monde parallèle, et bien qu'anglais, il n'avait aucune ascendance magique et n'avait pas étudié à Poudlard. Il s'affala sur sa chaise et sortit ses affaires de son sac en bandoulière , une simple feuille et un stylo, pour noter la leçon de mathématique inscrite sur le tableau noir en face de lui. Il préférait directement se mettre au travail et éviter de prendre le moindre retard, parce qu'il était absolument hors de question qu'il travail d'avantage à la maison.

-Tu aurais une feuille s'il te plaît ? demanda une voix masculine derrière lui.

Newt plongea sa main dans son sac et donna à son camarade ce qu'il désirait, se contentant de lui passer sans se retourner. L'élève le remercia et l'anglais murmura un petit « de rien » presque imperceptible.

- Tu sais si tu continue de baisser la tête comme ça un jour quand tu la relèvera on sera là en mode « hey t'es qui toi? je t'ai jamais vu ici! » Moi c'est Thomas et je ne mords pas, je ne mange pas non plus. Enfin si je mange, mais je ne mange pas d'être humain si ça peut te rassurer, j'ai jamais essayé pour être honnête.

Newt soupira et se retourna vers le dit Thomas, qui émit un bruit de satisfaction voyant qu'il était parvenu à faire réagir le nouveau. Thomas avait les cheveux brun, peignés vers l'avant, un nez un peu retroussé et des prunelles whisky. Une multitudes de grains de beautés parcouraient son visage et son cou. Il affichait un immense sourire, alors que Newt le regardait impassible.

-T'as pas une mauvaise tête en plus, je vois pas pourquoi tu te caches.

Cette fois Newt senti le rouge lui monter aux joues, il n'ignorait avoir un beau physique, mais il restait toujours un peu gêné par ce genre de compliments. Surtout que les garçons se faisaient rarement des flatteries entre eux, ce qui rendait la situation d'autant plus embarrassante. Il remercia son interlocuteur faiblement.

- Quoi ? J'entends pas, dit Thomas.

- MERCI ! cria Newt, si fort qu'il fit sursauté le professeur de sa chaise ce qui enclencha un fou rire général.

Si quelques personnes ne lui avaient pas porté d'attention à son arrivé, toute les paires de yeux étaient maintenant rivés dans sa direction. Il se détourna de Thomas, qui essayait de masquer son hilarité avec sa main.

- Cette fois je t'ai entendu... Et je crois que tout le monde aussi... Pour la discrétion... tu peux abandonner !

Newt se fondit en excuse devant le professeur – qui se massait le bas du dos en grimaçant de douleur- heureusement ce dernier pardonna au blond sa maladresse

- tu es nouveau, alors je te laisse tranquille pour aujourd'hui, mais la prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je ne serais pas aussi gentil. avertit Mr Matthiews

Newt obtempéra, plus gêné que jamais alors que tout le monde riait. Il maudissait ce Thomas de l'avoir forcé à se donner en spectacle, lui qui avait prévu de passer inaperçu. Voilà maintenant qu'on riait de lui.

À la fin du cours, l'anglais discuta avec le professeur histoire de se mettre à jour sur le programme, il fut ravis de constater qu'il en était au même point que les élèves d'ici. Newt ne prenait pas les cours à la légère, il travaillait avec sérieux mais il détestait particulièrement perdre son temps. Alors savoir qu'il n'aurait pas à se retaper toute les leçons qu'il avait apprit au préalable, le soulageait fortement. il allait pouvoir profiter allègrement de ses moments de répit devant la télé.

Il s'extirpa de la salle en saluant le professeur et tenta de trouver la direction du CDI. Heureusement l'administration avait eu la bonne idée d'afficher des plans un peu partout dans le lycée. En scrutant attentivement la carte, Newt constata qu'il devait descendre de deux étages jusqu'au rez de chaussé pour arriver jusqu'à la bibliothèque. Il soupira à l'idée de dévaler toute ces marches, bien que ça restait moins fatiguant que la monté.

Il raflait le mur -qui s'effritait par en droit - bien trop inquiet à l'idée d'être entraîné dans une chute si il marchait au milieu des marches. Avec tout les élèves qui montaient et descendaient en troupeaux, ce n'était pas impossible. L'anglais parvint en bas, sans trop de difficultés bien qu'il ai reçu quelques coups involontaires. C'était toujours mieux que de dévaler tout un escalier en roulade comme cette pauvre demoiselle à la chevelure brune. (nda: cette fille c'est moi, sauf que c'était dans un hlm! Respectez là svp, elle a pas demandé à être aussi gauche! :') )

Le CDI était immense si bien que lorsque le blond y pénétra, il fixa la porte d'entrée un long moment pour se souvenir de son emplacement. L'endroit comportait deux étages, en jetant un coup d'oeil vers le haut, il aperçut quelques ordinateurs au milieu des bouquins et comprit que tout ce qui se liait à la documentation se trouvait à l'étage. Newt se renseigna au près de la bibliothécaire et se dirigea vers la section des livres fantastiques et en prit un au hasard. Newt ne choisissait jamais les romans qu'il lisait, il s'orientait sur un genre et prenait le premier bouquin qui lui tombait sous la main. Prendre le temps de réfléchir pouvait durer trop longtemps et de toute manière, il valorisait la qualité de l'écriture au déroulement de l'histoire, alors le résumé il s'en fichait un peu. C'était une histoire basique, sur des dragons et une princesse avec une certaine touche humoristique qui dessina un sourire sur ses lèvres fines. Le style d'écriture fluide plu directement à Newt et l'histoire s'avéra très prenante, ainsi il dévora avidement les dix premiers chapitres, jusqu'à ce qu'il sente une pression sur son épaule.

Qui donc osait le perturber dans son moment de plénitude ? Newt leva la tête du bouquin et se trouva nez à nez avec un Thomas tout sourire. Il était accompagné de trois personnes. Un jeune homme à la peau basané, chauve et plus petit que le brun, il dégageait de ce garçon là, quelque chose d'intimidant qui imposait le respect et Newt ne put accrocher plus de quelques secondes son regard, préférant se concentrer sur l'élève à ses côtés. Une carrure massif, des cheveux blond foncés, les yeux gris et les sourcils d'une forme étrange, qui lui donnait un air très peu sympathique. Newt déglutit et porta son attention sur son camarade de classe qui riait avec un asiatique à la chevelure noir impeccable, et à la silhouette bien bâti. Celui là semblait déjà plus amical que les deux autres, sauf qu'il n'avait pas envie de faire ami ami là tout de suite, La princesse Mia n'attendait que lui pour poursuivre son combat contre Maresse, l'enchanteresse du mal et /spoiler alert/son double venu d'un autre monde (nda: cette histoire n'existe pas). Il avait mieux à faire que de sympathiser en ce moment même, l'avenir du monde Elfique se trouvait entre ses mains, littéralement.

- Je te présente Alby, le black Gally sourcirconflexes et Minho le chinois dit Thomas

- Coréen je suis coréen, rectifia Minho

- On s'en fou répliqua le brun en lui tirant la langue

- On t'embête pas au moins ? demande Alby d'une voix chaleureuse et rassurante, contrastant avec son apparence solennelle.

Newt s'entendit répondre un « si » catégorique avant même de pouvoir s'en empêcher. Mais au lieu de se vexer, ses quatre interlocuteurs se regardèrent un sourire amusé aux lèvres avant de prendre place sur des fauteuils à ses côtés. Comme si Newt venait de leurs dire "Allez y faites comme chez vous, c'est pas comme si j'étais occupé à faire autre chose. ça vous direz de prendre le thé très chers?" Avec l'accent british bien prononcé sur le "très cher" sinon c'était pas drôle.

- Tu viens d'où ?

- Pourquoi t'es là ?

- T'as déjà couché avec une fille ?

- Minho, ta gueule !

- Un gars ?

- Ta gueule !

- Un chien ?

- Je peux respirer ? demanda Newt agacé

Il vit les autres hocher la tête et répondit

- Je viens d'Angleterre, je suis ici parce que j'ai déménagé et le reste ne vous regarde pas.

Il reprit sa lecture comme si de rien n'était, bien que les autres ne semblaient avoir aucun désir de déguerpir.

- De toute façon, il n'y a que Minho que ça intéresse avec qui tu as couché, lui assura Alby

Minho afficha un air supérieur et bomba le torse avant de clamer haut et fort (mais pas trop parce qu'ils étaient quand même au CDI)

- C'est quand tu commence à parler de cul avec un homme qu'il devient ton ami.

- Alors attend qu'on devienne ami et après je te dirais si j'ai déjà fait une gâterie à mon Husky.