Oliver

Je me réveille dans une cage enfermé comme un animal, une de mes main est menotté à la paroi en acier de ma prison. La cage n'est pas très grande, je tiens à peine assis à l'intérieur, mes jambes sont repliés, mes genoux touchent la partie droite tandis que mes pieds sont à l'autre extrémité. J'aimerai pouvoir les tendres mais l'endroit est tellement petit que c'est impossible. Je les redresse plaçant mes genoux à hauteur de ma poitrine. J'ai la tête qui tourne, je touche ma tempe une douleur foudroyante parcours mon crâne, je laisse retomber ma main sur le sol, ferme les yeux et inspire une grande bouffée d'air et je repense à mon arrivé sur cette ile.

(Flash back)

Ca fait deux ans que j'ai atterrit sur cette ile, en pleine jungle. Lorsque Slade m'a découvert j'étais dans un sale état, je me trouvais près de la tombe de mon père que j'avais enterré quelque jours auparavant. Notre bateau le gambit à été pris dans une énorme tempête et à sombré dans la mer emmenant avec lui tout l'équipage, les seuls survivants étaient moi et mon père, j'étais tellement heureux qu'il s'en soit sorti, ne pas être seul pour affronter la mer et ses dangers, mais malheureusement il est mort sur notre radeau, il a été victime d'une crise cardiaque et je n'ai rien pu faire pour le sauver. Des que notre radeau à touché le banc de sable, j'ai de suite creusé un trou pour l'enterré puis je me suis effondré sur sa tombe de fortune pleurant encore et encore. Je ne sais pas dire combien de temps je suis resté prostré sur le sable à ses côtés me demandant comment je pourrais survivre sans lui. Je ne suis qu'un gosse de riche incapable de prendre soin de moi, je n'ai jamais chassé, jamais cuisiné, durant mes vingt cinq première années de vie, j'ai laissé la vie me porter, laissé mes parents prendre les décisions qui s'imposaient pour que je n'ai aucun soucis. J'ai commencé à me prendre en main il y'a deux ans lorsque j'ai rencontré ma future femme, je devais me marier enfin si elle acceptait de m'épouser, je l'aimais tellement, et me voila coincé sur cette île pour je sais combien de temps. j'ai sorti sa photo de ma veste et je suis resté un long moment à la regarder. Elle est si belle, si joyeuse, elle me rendait vraiment heureux, pour elle j'ai changé, je suis passé d'un play boy à un mec plus que sérieux, même Tommy mon meilleur ami n'en revenait pas. Il me disait que ça n'allait pas durer que le naturel revenait toujours au galop mais il se trompait. J'ai déposé mes lèvres sur la photographie et je me suis promis d'être fort pour mon père mais surtout pour elle, je ne devais pas flancher, je me suis alors relevé puis je me suis mis en marche, j'étais accroupi près d'une rivière, lorsque j'ai senti un objet métallique sur mon coup

- Bouge d'un millimètre petit et je te tranche la gorge !

Je n'ai pas bronché, bon sang quel acceuil, c'est qui lui et que me veut il. Il m'a fouillé avant de retirer son épée et de se présenter. Je lui ai serré la main et il m'a emmené à son campement. Il m'a donné des vivres et m'a expliqué la situation.

Je ne peux pas croire ce que me raconte Slade, je ne veux pas. Il m'explique qu'il doit sauver une fille nommé Shado, que c'était la fille de son ami Yao-fé, il compte sur moi pour l'aider à la sortir de sa prison. Il m'a appris des techniques de combat, pendant plus d'un mois, il m'a entrainé, je n'avais jamais autant fait de sport de ma vie, mais sur cette île c'était soit tu apprends à te battre ou tu te fais tuer. Lorsqu'il a estimé que j'étais capable de l'aider dans sa quête, je l'ai suivi dans la jungle puis nous sommes arrivé à la base militaire. Nous nous sommes cachés dans les buissons jusqu'à la tombé de la nuit, puis nous profité que les militaires soit endormi pour délivrer Shado, nous nous sommes séparés, je n'étais pas sur de moi, mais y'a une chose dont j'étais certain c'était que je ne voulais pas me faire prendre. Je suis allé voir le camps et j'ai tué le premier homme qui se trouvait sur mon chemin, je l'ai pris par surprise, je lui ai serré le cou jusqu'à se qu'il s'évanouisse, c'était la première fois de ma vie que je tue un homme de sang froid. La première mais pas le dernière.

(Fin du flash back)

Je rouvre les yeux, j'essaie de me souvenir le plan que nous avions établi quelque heures plus tôt mes pensées ne sont plus très claires, faut dire que les salauds se sont acharnés sur mon corps et ma tête. Le plan était que je me fasse prendre pour que Slade et Shado puisse dérober quelque produit de première nécessité ainsi que des chaussures et des vêtements. On avait déjà pas mal de chose mais ne sachant pas combien de temps on resterait coincés sur cette île il nous en fallait toujours plus. Je me demande si le plan a fonctionné, détourné l'attention des militaires avait été une chose facile, je ne m'était pas laissé avoir facilement, je m'étais défendu tuant au passage quelques hommes, ça avait mis le commandant Hunt en colère, ce n'était pas la première fois que l'on tue un de ces hommes, mais nous n'étions pas d'accord qu'il enlève des hommes et des femmes et qu'ils les battent à mort pour obtenir la moindre petite information. On a essayer de savoir ce qu'il faisait sur cette île mais tout était codé. D'après Shado, il était la pour faire sauter plusieurs avion notamment ceux venant de chine. L'Amérique voulait que la chine leur vendent les armes bio-chimique qu'elles avaient en sa possession mais les chinois refusaient toute transaction avec les américains.

Mon corps me fait souffrir mais j'ai l'habitude, depuis deux ans je me prends des coup, des balles dans le corps, des coups de couteaux également, mon torse est parsemés de cicatrices. Je frappe dans la porte de ma cage encore et encore pensant casser l'ouverture, je m'acharne mais la fermeture à l'air bien plus solide que la cage en elle même.

- Arrêtez de faire autant de bruit, ils vont finir par revenir et vous battront à mort.

Je dirige mon regard vers la petite voix qui vient de me parler, je suis abasourdi par ce que je voie. Dans la geôle voisine se trouve une jeune femme blonde elle me semble familière, je suis sure que je la connais mais impossible de me rappeler ou j'ai pu l'apercevoir, peut être que mon cerveau me joue des tours mais elle ressemble tellement à Felicity, la fille que j'aimais, je divague c'est sur que je divague. Je la détaille du regard, elle est méconnaissable, son visage est enflé, sa lèvres est fendue, du sang séché se trouve sur son menton, sa paupière gauche retombe sur son oeil qui est à moitié fermé, le contour de son oeil à pris les teintes d'un arc en ciel, bleu, vert, jaune et orange. Je détourne le regard, j'avale ma salive, comment diable peut on frapper une femme de la sorte, elle n'a pourtant pas l'air méchante. Je me demande ce qu'elle a bien pu faire pour se retrouver ici dans les mains de ses hommes.

- Je suis désolé, je ne vous avez pas vu, je pensais être seul. Qui êtes-vous et pourquoi l'armée vous à t'elle enfermé ici.

- Felicity Smoack, diplômé du MIT. Les raisons de ma présence ici sont simples, mon père a mis ces hommes très en colères, il a refusé de coopérer, il leur à volé un avion et c'est enfui je ne sais ou. Un gars est arrivé dans mon bureau l'air jovial et sympathique, je ne me suis pas méfié il a profité que je me trouvais seule pendant la pause déjeuner, il m'a drogué et lorsque je me suis réveillé je me trouvais ici.

- Felicity c'est pas possible c'est vraiment toi ! Comment est ce possible !

Felicity

Ca fait une semaine que je suis la, les trois premiers jours le commandant Hunt été sympas avec moi, il m'interrogeait et je répondais toujours la même chose, je ne savais pas ou été mon père. Il me renvoyé dans ma nouvelle maison et j'y passait des journées entières. Je sortais de temps en temps pour pouvoir me laver ou autre. C'est au bout du quatrième jours qu'il a commencé à perdre patience. Il m'a d'abord giflé puis par la suite il y est allée avec les poings. Ca a commencé par les côtes et ensuite mon visage. En début d'après-midi lorsqu'ils m'ont ramené dans ma geôle je ne tenais plus debout, mon corps était meurtri, à cette instant je ne souhaitais qu'une chose qu'ils en finissent, qu'ils me tuent. Je me suis probablement assoupie, c'est un vacarme assourdissant qui m'a sorti de mon sommeil, punaise ils ne peuvent pas me foutre la paix. J'étais en plein rêve, celui que je fais à chaque fois que je ferme les yeux mais qui ne se réalisera jamais. Je suis en robe de marié et Oliver m'attend au bout de l'église. J'avance vers lui, je suis au bras de Walter mon futur beau-père, je ne sais pas pourquoi Walter et pas Robert probablement parce que Moira c'est marié avec lui cette année, puis je vois le sourire radieux de mon homme, nous échangeons nos anneaux c'est magique tellement beau mais cette échange n'arrivera jamais, Oliver est mort. J'ouvre le yeux, je me masse les tempes, ce n'est pas les soldats qui font ce bruit mais quelqu'un est à côté de moi, je n'ai pas la force de le regarder, je lui demande d'arrêter, il me répond qu'il est désolé. Il me demande ce que je fais ici, c'est agréable d'avoir une conversation normal, je me présente.

Lorsqu'il prononce mon prénom, je crois être en train de rêver, je me pince pour vérifier que je suis bien éveillé, c'est Oliver c'est bien lui, il est censé être mort dans le naufrage du bateau, pas en vie. Bon sang, l'homme que je n'ai cessé d'aimer est en vie dans la cellule voisine, si je n'étais pas enfermé et si j'avais un peu plus de place, et si je n'avais pas autant de douleur j'effectuerai la danse de la joie mais c'est impossible, à la place je laisse des larmes couler sur mon visage. Ca fait deux ans que j'attends que l'océan rende son corps, deux ans que je ne dors presque plus, deux ans que je l'imagine sonner à la porte de mon appartement et le voila la près de moi. Oliver est la, il a vieilli, son corps semble avoir changeait mais l'amour que je ressens pour lui est toujours présent. Je passe ma main à travers la cage et je frôle son avant bras, des frissons parcourent tout mon corps c'est agréable, Oliver quand à lui n'a aucune réaction, il a détourné le regard et ne dis plus un mot. Je retire ma main et la pose sur mon genou, je me sens bizarre, je ne sais pas comment interpréter le manque de réaction d'Oliver, peut être qu'il a quelqu'un d'autre dans la vie, qu'il m'a oublié, qu'il a oublié comment c'était lorsque nous étions ensemble.

Oliver

C'est vraiment elle, bon sang c'est elle si on m'avait dit que je retrouverai Felicity sur cette île je ne l'aurai pas cru, les probabilités pour que je la revoie s'amenuisé de jour en jour. Deux ans que je rêve de la tenir dans mes bras, de lui dire à quel point je l'aime. Je l'avais quitté sur le port lui promettant de rentrer sain et sauf,elle n'avait pas pu m'accompagner, elle avait des affaires familiale à régler. Je l'avais rencontré deux ans avant le naufrage, elle avait été embauché par mon père à la sortie du MIT, je l'avais croisé au détour d'un couloir et entre nous ça avait été le coup de foudre. Elle m'avait plu de suite, on était sortie plusieurs fois ensemble afin de mieux se connaitre, j'ai regardé sa photo chaque jour le jour avant de m'endormir durant deux ans, je me sentais tellement bien avec elle et surtout vivant, elle me faisait me sentir important elle avait vu en moi ce que les autres n'avait pas réussi à voir. Nous devions emménager ensemble à mon retour, nous avions déjà choisi notre appartement, avions fait des projets pour l'avenir.

Je sens ses doigts posé sur mon avant bras, je ne bouge pas, pas que ça ne me plait pas au contraire, des millions de frissons me parcours le corps, mais je suis comme figé, dans l'impossibilité de faire le moindre mouvement, je pense que je suis choqué. Le destin nous a réuni mais pas de la meilleur façon dont je voyais les choses, puis j'ai changé, j'ai fait des choses horribles, elle ne me mérite pas, je suis un salaud et un tueur, elle qui est si douce, si gentille comment pourrait elle encore m'aimé..

- Oliver, ça va !

- Chut tais toi, quelqu'un approche.