VOICI LE DERNIER CHAPITRE DE CETTE FIC !

Oui. J'ai été TERRIBLEMENT LONGUE. Je suis DESOLEE. Ce dernier mois a été très chargé pour moi. Je vous en dit plus à la fin de ce chapitre ! ^^


Le panda se réveilla avec un mal de tête incroyable. Il ouvrit péniblement les yeux en essayant de s'asseoir sur le matelas trop mou.

-Salut. T'es réveillé?
Une jeune femme blonde le fixait une caméra à la main.
-C'est quoi ce bordel? Je me rappelle de rien! répondit le panda en grimaçant de douleur une main sur son front. Elle est où la fille aux cheveux bleus? Et puis je suis où là? Il s'est passé quoi?
-C'est ma copine, enchaîna l'autre en mâchant vulgairement un chew gum. Elle en avait rien à faire de toi, sale minou. T'as volé notre chanson. Alors maintenant tu dégages, et plus jamais tu voles ce qui est à nous, ou ta réputation en prendra un coup, Ok?! On a de quoi te faire "chanter" l'ours en peluche.

Elle esquissa un sourire presque diabolique en jetant un regard à son appareil, toujours en train s'enregistrer dans sa main.
-Maintenant tu vires d'ici. Le Zoo c'est plus loin. En plus j'ai cru comprendre que t'avais un mariage.

Le panda fit une tête des plus déprimées. Il était faible. Trahi. Abusé. Son succès de la veille n'avait plus grande importance maintenant à ses yeux. Ça n'avait plus aucun sens. Faible sur ses genoux, il obéit et se dirigea vers la porte du petit appartement qu'il ouvrit. Il se retourna une dernière fois vers la jeune femme, comme guidé par une pulsion. Quelque chose qu'il devait savoir. Quelque chose dont il avait besoin pour avancer.
-C'était quoi son prénom?
-Blue.
Il soupira légèrement et claqua la porte derrière lui.


Église 10h:

Le panda arriva en courant essoufflé et s'assit au deuxième rang au côté du hippie, de Zoé, du prof et de Mathieu. Au premier rang se trouvait le moine, en tenue de... moine pour l'occasion, en train de triturer son crucifix du bout des doigts et en récitant silencieusement le Notre père. À côté de lui le geek, qui avait accepté d'être son témoin portait une veste noire par-dessus son T-shirt Captain America et fixait le petit coussin avec les deux anneaux en or sur ses genoux. Il se retourna vers le prof derrière lui.
-J'ai le temps d'aller aux toilettes tu crois?
-Si tu cours et que tu ne t'écroules pas en chemin, il y a une valeur de 68,2% de chance que tu puisses arriver juste avant l'entrée de la mariée.
-Chouette! Tu m'accompagnes?
-T'es pas assez grand pour baisser ton pantalon? T'es un canidé, il faut qu'on te sorte? répondit sèchement le scientifique.

Puis il vit la mine du geek et se rappela qu'il l'avait entendu pleurer toute la nuit. Prit d'un élan de compassion, il se leva.
-Allez, on se dépêche.
Le geek lui adressa un léger sourire et le remercia d'un hochement de tête avant de se lever à son détour en posant les anneaux sur le siège vide à sa gauche.
Ils commencèrent à marcher de l'allée centrale jusqu'aux toilettes. Le geek ferma la porte de la cabine.
-C'est bon! Tu peux partir maintenant!
-Tu pensais que j'allais t'attendre?
Le scientifique retourna dans l'église en se glissa entre les rangs pour revenir à sa place.

-Excusez-moi? lança une voix inconnu derrière lui.
Par réflexe, il se retourna. Une femme. Une robe rouge. Une sublime robe écarlate. Le prof écarquilla les yeux. La vieille dame avait donc eu bien raison? Non. Ce n'était pas rationnel. Pourtant le pourcentage qu'une tierce personne porte une robe rouge durant ce mariage était de 0,003%... Alors comment?

-Je suis témoin pour mon amie Sarah... Je ne sais pas trop où je dois aller, je sors tout juste du train, j'ai fait le trajet depuis Paris, continua la demoiselle en passant un main dans ses longs cheveux bouclés noirs. Vous allez bien? Vous êtes tout pâle...
Sur ses mots elle posa une main sur son front ce qui le fit sourire niaisement.
-Non, tout va bien mademoiselle. Il prit sa main et la baisa doucement. Votre place se trouve au premier rang.
-Merci, répondit l'autre en rougissant légèrement.

Quelle était cette sensation? Comme un coup de poing. Non. Il était un homme rationnel. Toute cette comédie n'avait aucun sens... il était juste du devoir d'un gentleman de bien traiter une demoiselle... Malgré tout ça l'image de la voyante hantait toujours son esprit.
Il s'assit à sa place et suivit la fille du regard la jeune femme s'installer au premier rang.
-Elle est jolie, commenta Mathieu. Arrête de la regarder comme ça, elle va te prendre pour un malade, rajouta le créateur en donnant un coup de coude à son double.

L'orgue résonna dans la petite église et les quelques invités se levèrent les yeux rivés sur la porte.
Éléonore s'avança un petit panier en osier dans les mains rempli de roses qu'elles lançaient sur les rangs. Au même moment dans une certaine confusion le geek arriva en courant et lui rentra violemment dedans. Ils tombèrent tous deux sur sol, le panier sur la tête du gamer qui rougit immédiatement.
-J-J-Je suis désolé.
Éléonore se leva en époussetant sa robe sans lui adresser un seul regard.
-Je suis désolé, répéta le geek un sanglot dans la voix.

L'assemblée entière fixait les deux adolescents dans un silence gênant.

-Je suis désolé pour tout Éléonore! Regarde-moi! supplia le gamer à genoux sur le carrelage froid. Tu ne peux pas m'ignorer comme ça! T'es la seule fille gentille avec moi!
Éléonore récupéra le panier sur la tête de son ex petit copain.
-Tais-toi, tout le monde nous regarde, marmonna-t-elle.
-Non! Je t'aime Éléonore!

La foule émit un petit mouvement de recul, des visages de terreur fixés sur les différents visages.
-Quoi? s'étonna le geek en riant presque. C'est si surprenant? On dirait que je viens de sortir un flingue de ma poche...

Des cris de panique résonnèrent soudain d'un peu partout, et sans qu'il ne soit le temps de faire quoi que ce soit le geek sente un métal froid contre sa tempe.
- Sono contento di rivederti, Lucas.
-Connor?!


Un peu plus tôt...

-Salut gamine. T'es vraiment sure que c'est ce que tu veux? Ya pas des trucs que tu veux savoir? Des petits secrets de famille...

Sarah jeta un regard perplexe au Patron en train de tirer une taffe adossé à un arbre.

-T'es pas censé être dans l'église? Je vais bientôt rentrer, ma demoiselle d'honneur vient tout juste de franchir la porte.
- Je ne te conseille pas d'y aller si tu tiens à ta peau...
Sarah fronça les sourcils et se rapprocha du criminel.
-Dis-moi tout ce que tu sais. Qu'est-ce qu'il va se passer? Et c'est quoi le truc dont tu parlais le jour de l'anniversaire de Zoé?
-Tu vois quand tu veux ma poupée.
Il sourit de toutes ses dents.

- Allons, fais pas l'idiote, ma jolie. Tu dois bien te douter qu'on est pas une famille normale. À vrai dire, on est même pas une famille!

Sarah recula légèrement mais continua à faire face au criminel qui faisait une pause en tirant une bouffée. Elle serra les poings, agrippés à sa robe.

- Je ne suis pas sûre de te suivre...
- Ça m'a l'air pourtant clair comme du cristal : on a des secrets, et ils sont lourds et pas beaux à voir. Vu que tu vas te marier à l'un d'entre nous, il est on ne peut plus légitime que tu aies le choix de savoir la vérité. Non?

Un sourire narquois s'étira sur les lèvres du patron. La jeune femme pâlit. Au fond d'elle-même, elle avait toujours su que quelque chose clochait chez toute cette petite bande. Tout d'abord, ils avaient tous le même visage. Exactement. Comment sept personnes peuvent-elles avoir exactement le même visage? Lien de sang ou pas, c'était bizarre. Et puis...

- Comme tu me l'as fait remarquer, on a pas trop de temps. Ils risquent de débarquer à tout moment, ce serait plus drôle s'ils arrivaient avant...
- De qui tu parles?
- T'occupes! Bon, ça y est? Tu sais ce que tu veux? Est-ce que tu veux connaître l'homme avec qui tu comptes passer le reste de ta vie?

"Évidemment, pauvre crétin!" pensa Sarah. Mais elle avait peur. Peur de la vérité qui pouvait surgir et lui arracher le bonheur qui était à portée de main. Était-elle prête à ce sacrifice? Et si elle refusait, pourrait-elle vivre sans être rongée par l'angoisse de ce secret? Son cœur supporterait-il un nouveau cataclysme? Elle connaissait la réponse.

- Je t'écoutes. Et ne t'avises pas de te foutre de ma gueule! Je suis assez capable pour t'étrangler avec mon voile.
- Je te crois. Rien n'est plus dangereux qu'une femme dont le bonheur est mis en jeu. Et crois-moi, je sais de quoi je parle. Tu veux la version détaillée avec explication ou la version courte et directe?
- Avec explication s'il-te-plaît. Que je sache pourquoi je devrais peut-être renoncer à l'homme que j'aime.
- Comme tu veux, ma belle. Tout d'abord, on est pas frère, cousin ou une connerie de ce genre. C'est un mensonge. La vérité est trop étrange et cruelle pour que les gens normaux comme toi puissent l'assimiler sans nous rejeter.
- Mais... vous êtes quoi alors?
- Ça arrive, t'impatiente pas. Bon, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on est chacun... un peu extrême dans notre genre. On est tous assez différent, presque chacun avec ses propres valeurs, sa philosophie, sa manière de vivre, de comprendre le monde... sauf qu'on partage la même existence.

Sarah renifla dédaigneusement.

- Oui vous êtes différents les uns des autres. Et vous vivez ensembles en partageant un même cadre de vie. Et alors?

Éclatant de rire, le patron secoua la tête. C'en était presque triste pensa-t-il.

- Je crois que je me suis mal exprimé. Lorsque je dis que nous partageons tous les sept une même existence, je veux dire que nous partageons une seule et unique vie, composée des mêmes souvenirs, du même passé.
- Qu... quoi?
- Mathieu est schizo. On est chacun des facettes de sa personnalité exacerbé et ayant une volonté propre. On a fini par atteindre une certaine autonomie. C'est dire, que le gamin est complètement taré. Maintenant...

Une baffe sonore le coupa violemment dans son élan. Ses lunettes de soleil valsèrent et tombèrent par terre. Lentement, il porta la main à sa joue qui lui semblait en feu. Puis il posa son regard sur Sarah. Des larmes coulaient sans s'arrêter sur ses joues. Son regard était perdu dans le vague. Sa main était encore suspendue en l'air, comme figée par le temps. Lui ne disait rien. Le silence s'installa entre eux. On entendait juste quelques exclamations au loin dans l'église mais tous les deux semblaient se trouver sur une autre planète, isolés à l'ombre d'un arbre.

Brusquement, le patron entendit un crissement brutal de voiture. Il attrapa Sarah violemment et la plaqua contre l'arbre, une main sur sa bouche. Elle commença à se débattre mais le regard qu'il lui envoya la réduisit au silence. Doucement, il posa un doigt sur ses lèvres, lui intimant de se taire. Le criminel releva la tête. Un fourgon s'était arrêté juste devant l'entrée à l'arrière de l'église et lui masquait la vue. Néanmoins, des bribes d'ordres criés lui parvenaient et son instinct lui soufflait que ça sente les emmerdes à plein nez. Puis la porte de derrière se referma. Il baissa les yeux sur Sarah et se rendit compte qu'il appuyait toujours très fort la tête de la jeune femme contre le tronc. Il la relâcha aussitôt et elle reprit son souffle en se tenant faiblement contre l'arbre. Elle avait dû croire qu'il allait la frapper à cause de la baffe. Ça lui faisait presque pitié.
Finalement, le patron leva légèrement le menton de Sarah du bout des doigts afin de planter son regard dans le sien. Des yeux de pierre, secs et durs rencontrèrent des yeux humides et désespérés.

- Maintenant, tu sais.

La jeune femme hocha la tête. Puis le patron finit par reculer et ramassa ses lunettes qu'il vissa sur son nez. Il fit quelques pas et s'arrêta à la hauteur de Sarah. Il leva la main, comme pour la poser sur son épaule mais se ravisa. À la place, il sortit une carte de sa veste et la lui tendit sans un regard.

- Si tu veux un jour discuter de ça, à tête reposée... Mais pour le moment, tu ferais mieux de te planquer. La vraie fête ne va pas tarder à commencer. Une avec des coups, de la violence, des armes et du sang. Alors pars.

Sans se retourner, elle partit vers le parking. Le patron la regarda s'éloigner puis il dégaina son revolver. Il fit craquer ses jointures et marcha vers l'église.

- Allons sauver le cul de ces abrutis encore une fois!


Dans l'église:

Un silence à en faire glacer le sang. Une dizaine de mecs de la mafia venaient de pointer leurs armes sur l'audience. Le geek restait immobile en serrant les poings de peur de faire un faux mouvement, des larmes coulants sur ses joues sans qu'il ne puisse les arrêter. Éléonore le fixait, les mains en l'air, également immobile.

*vrrr vrrr*

Le prof entendit le son d'un appareil vibrer. Il regarda à sa gauche. La jeune femme en rouge était accroupie sous un banc. L'un des bandits s'en aperçut rapidement et la sortie en le tirant par les cheveux, le portable tomba sur le sol et glissa aux pieds du scientifique.

[Appel Entrant Sarah]

-T'essayais de faire quoi là? demanda agressivement le mafieux en la tenant toujours par ses boucle brunes avec un fort accent. T'essayais d'appeler les flics espèce de petite salope?!
-N-n-non... c'est la mariée qui m'a appelée et...
-C'est toujours quelqu'un d'autre, c'est fou ça!

Les autres criminels pouffèrent de rire.

-Mais bon je vais pas tuer... mes potes et moi on connait d'autres moyens de faire crier une jeune fille... rajouta-t-il en posant une main sur sa poitrine.

-STOP! cria soudainement le Prof devant le regard médusé de ses doubles. Ne la touchez pas!

Le trafiquant jeta la témoin de mariage au sol et se dirigea vers l'homme en blouse.
-C'est ta petite copine le binoclard? Pas de chance t'es pas aussi bien foutu qu'elle...

Il pointa son revolver sur lui. Un coup de feu. Le son d'un corps qui tombe sur le sol. Des cris.

-Alors? Papa vous a manqué les gamins? J'arrive juste à temps à ce que je vois.

Sur ces bonnes paroles le Patron souffla légèrement sur le canon de son pistolet d'un air satisfait. Le Prof ne pouvait décoller son regard du cadavre à ses pieds, et des tâches écarlates sur son vêtement immaculé.

Une subite alarme arriva jusqu'aux oreilles des gens de l'église.

-Et oui mes cocos, c'est la police, expliqua le Patron un petit sourire sur ses lèvres. Je vous conseille de dégager rapidement. Pour une fois que je suis du côté des gentils... Ils étaient venus pour le pedo, mais ça leur fera plus de monde à foutre en cellule. Alors, vous faites quoi?

-Merde faut dégager de là! lança Connor dans sa langue natale. Je peux pas retourner en taule! On se casse!

Le geek éclata en sanglots en sentant le métal froid se décoller de son visage. Éléonore se jeta à genoux pour le prendre dans ses bras.

Soudainement la porte principale de l'église s'ouvrit dans un grand vacarme, et une vingtaine de policier braquèrent leurs pistolets.

-Salut les copains, pile à l'heure, commenta le Patron. Virez-moi ces fils de putes.

Les mafieux commencèrent à tirer dans le tas pris de panique, les policiers sortirent des bombes lacrymo. La fumée et le bruit des tirs et des explosions empêchaient n'importe qui de se diriger. Les différents cris de terreurs face aux taches écarlates grandissant sur le sol devinrent des adieux. Le Patron tentait de protéger Mathieu, la Fille, le panda et le geek qu'il avait réussi à retrouver dans cette espèce de chaos. Le moine était à genoux contre une paroi et priait le Seigneur de bien vouloir les épargner, ce drame ayant lieu dans sa maison.

Le hippie sentit son cœur se figer. Comme un coup de poing dans le fond de son estomac. Zoé était en larmes, tremblotante dans ses bras. Ils devaient sortir. Tout de suite. Comme un besoin d'air. Ces flics étaient là pour eux... Après tout ça il serait arrêté. Et il ne la reverrait plus jamais. Jamais. Sans réfléchir il prit la petite sur ses épaules et longea les murs en manquait de trébucher sur le geek et Éléonore accroupis dans un coin.

Ses instincts de "manque" lui permirent de trouver la sortie de derrière. Il fixa la lumière du soleil et se mit à courir le plus rapidement possible jusqu'à la plage. Une fois sur place il laissa la petite descendre et il s'écroula sur le sol, une grimace de souffrance sur le visage.
-Tu as mal? demanda la petite en essuyant ses yeux verts humides.
-Ouais.
-Où?
-Là.

Il posa sa main sur son cœur. Elle lui caressa la joue du bout des doigts.
-Il faut être grand. Regarde je pleure plus... Parce que les grands ça pleurent pas! dit-elle en relevant la tête.
-Ça va se finir comme ça grosse. Tu dois retourner avec ta maman. Tu peux pas rester avec moi. Je dois retourner dans ma maison.

Chaque mot le tranchait. Une douleur violente comme un coup de couteau. Au fond, il l'avait toujours su. Il avait juste abandonné une drogue pour une autre, mais c'est jamais sain, une drogue. Il releva son visage et plongea son regard dans celui de sa protégée. Très doucement, elle lui retira ses lunettes et plongea son regard dans le sien. Vert contre bleu. Ce moment sembla durer une éternité, et une douce chaleur envahit le hippie. Un doux tremblement.

-Je te promets que je reviendrai grosse. Je te le jure. Pas maintenant, mais quand tu seras plus grande et que des méchants gens voudront plus te prendre, je reviendrai te chercher.
-Promis? répéta Zoé les yeux remplies d'eau en lui prenant la main.
-Je te promets grosse. Ne l'oublie jamais. Je serai toujours là pour toi.
-Sur ta licorne? rajouta l'enfant d'un air innocent avec un petit sourire touchant.
-Oui.

Sans un mot de plus elle se jeta une fois de plus dans ses bras.
-Je t'aime hippie.
Il sentit soudainement des larmes couler sur son visage. Les siennes à lui.
-Maintenant pars grosse.
-Mais...
-Vite.
Elle déposa un rapide baiser d'adieu sur sa joue et il huma une derrière fois l'odeur de sa chevelure de feu qui brillait sous le soleil couchant.
Comme un dernier aveu, un souhait, un adieu, un péché inavouable, quelque chose qui vous brule, 7 simples lettres de plus...
-Je t'aime.

Le hippie rentra en traînant les pieds jusqu'au lieu religieux. La plupart des bandits étaient étalés sur le sol ensanglanté.

-C'est lui! s'écria un flic pointant son flingue vers le hippie immobile. Ses doubles le fixaient adossés au mur les mains attachées dans le dos.

-Où est la petite?! continua le flic.

Le hippie resta impassible.
-Elle est où ?! Il est abruti celui-là! Tu lui as fait quoi? Tu l'as violée avant de l'enterrer dans les bois?

Le Mathieu se mordit la lèvre en sachant exactement ce qu'il se passerait si les policiers continuaient à débiter ce genre d'inepties.

-T'as kiffé ça hein? Tu t'es bien foutu de notre gueule espèce de pedo!

« Pedo ». À ce mot il se jeta au cou de l'homme de loi avec une force totalement insoupçonnée, la violence du mouvement faisant tomber ses lunettes. Le policier eut du mal à respirer et manqua de s'étrangler en croisant les yeux injectés de sang du protecteur des animaux.

- Lâche-le, ordonna Mathieu d'une voix assurée.

Le drogué fit un pas en arrière en obéissant à son créateur. Le flic sentit une vibration dans sa cuisse et s'écroula sur le sol. Le patron admirait la matraque électrique dans sa main.
-Il est efficace le nouveau joujou à son papa.
-T'as trouvé ça où? demanda le panda tandis que le hippie détachait ses liens.

Le Patron fit un grand sourire carnassier et sortit un boxer de sa poche. Il montra l'étiquette.

-Sa maman lui cousait encore son prénom sur ses vêtements... Si c'est pas tout mignon...
-"Connor", lu la fille sur le sous vêtement en frottant ses poignets endoloris.
-Je vous assure que dans l'état où il est, le coquinou sera même plus capable de s'asseoir… Si vous voyez ce que je veux dire…
-On fait quoi maintenant du coup? demanda la Fille et époussetant sa robe.
-Tu t'occupes de lui, répondit Mathieu en désignant le moine répétant inlassable le même prénom "Sarah".
-Ça va pas être mega easy, mais je gère.
-Et maintenant on fait quoi? demanda le geek de sa voix aigu.
-On rentre à la maison.

Ils sortirent de l'église et rejoignirent leur petit vanne. Le gamer serra Éléonore dans ses bras de toutes ses forces et lui promit de l'appeler. Elle l'embrassa une dernière fois avant de le quitter.

On ferma la porte de la camionnette. Le prof jeta un regard pensif vers le ciel et commença à griffonner sur un carnet.
-Une nouvelle machine? demanda Maître panda en se pochant sur son épaule.
-En quelque sorte, répondit le scientifique en s'emparant d'un crayon de couleur rouge.

Le moteur gronda et les pneus avancèrent sur les gravillons.

-Tout est redevenu comme avant! s'exclama Mathieu avec un soupir d'aise. C'est la rentrée les gars!


Voilà. SLG en vacances c'est fini. Je souhaite remercier chaque personne qui a pris le temps de m'envoyer des messages et des commentaires. Chaque personne qui lit actuellement ce texte. Merci. Vous êtes tous géniaux. N'oubliez pas de commenter et de me donner votre avis !

Je tiens à remercier une nouvelle fois MamanOurs pour son aide.

Si vous souhaitez suivre les prochaines aventures du Zopie, restez à l'affut ! Cette relation fera l'effet d'une nouvelle fic qui verra le jour d'ici très peu de temps que je co-écrit avec la super mega géniale Bipolxire !

NIVEAU PERSONNEL, je peux vous dire que je ferai partie d'un spectacle qui se jouera en octobre 2016 (et c'est pas de la gnognotte les amis). Je pourrais vous en dire plus officiellement à partir du 12 Novembre, pour le lancement officiel…..

SUR CE : BONNE RENTREE ET JOYEUX HALLOWEEN !

- ET ON REMARQUERA MES DONS DE VOYANCE PAR RAPPORT A LA TRANSFORMATION DU PATRON DANS L'EPISODE 100

(Et j'ai réalisé le souhait, de certaines d'entre vous... Je me suis glissée dans ma propre fic. Merci Sarah -.-' )