*sors lentement de son bunker*
Hello ?
*s'assure sur ses radars qu'aucun missile est en approche*
Oui je suis en retard pour le chapitre je suis tellement désolée T.T j'ai écrit le chapitre puis il ne me plaisait plus et je l'ai effacé, et j'ai recommencé encore et encore et je viens juste de le finir (enfin me direz-vous).

J'ai fait du mieux que je pouvais je vous jure, alors ne tirez pas. Je suis en ce moment même en train de commencer le prochain, si si, je vous jure.

Je suis aussi désolée de ne pas avoir répondu aux review comme je le fait habituellement, mais je n'ai eu vraiment le temps pour ça cette fois-ci entre l'écriture du chapitre et les voleurs d'ordinateur T.T
Sachez qu'elles m'ont quand fait énormément plaisir.

Bien voici le chapitre tant attendu.
Bonne lecture à tous !

Disclaimer : Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas (et je suis triste, si triste….), seule l'histoire est à moi.


POV Naruto :

Comment avais-je finis dans cette situation ? Pour une fois je peux vous répondre.

Cela faisait maintenant six mois que j'avais rejoint l'Akatsuki, six mois que j'avais quitté Konoha, et six mois depuis… Enfin vous savez…
Et c'est alors que je commençais tout juste à ne plus ressentir ce sentiment de dégoût lorsque ces shinobi farfelus de l'organisation envahissaient mon espace vital que c'est arrivé.
J'étais partit a la recherche de Tobi qui, après une blague qui avait mal tourné, avait malencontreusement disparu de la base.

Comment l'idée de peindre des fleurs roses bonbon à paillettes sur Samehada tout en signant de son nom son œuvre d'art lui était venu cela resterait un mystère, mais ce n'était, à première vue, pas l'idée du siècle.
On m'envoya alors à sa recherche, Bien que présumé en mauvais état, on ne le considérait pas encore comme un mort. Il me fallut deux jours pour le retrouver. Il faut dire que les montagnes du pays de la foudre sont nombreuses, et Kisame ne voulut rien dire d'autre que : « quelque part… Dans les montagnes aux alentours, Sinon t'aurais pas du white spirit ? »

Après avoir récupéré Tobi, le descendant de son arbre après avoir enlevé chaque piège mis en place par Kisame, nous nous étions mis en route pour la base.
Enfin je le croyais. Tobi, tel un enfant, couru durant de très longues minutes dans un cercle infinie, hurlant que voyager de nuit était effrayant et que les monstres allaient venir le manger.
Et comprenez-moi qu'après avoir perdue une oreille tellement les décibels étaient fortes, j'ai cédé, et nous nous somme dirigez dans un minuscule village pour trouver une auberge.

Lorsqu'il s'agit de Tobi, il faut s'attendre à tout ce qui est possible, et surtout tout ce qui est Inimaginable, c'est pourquoi j'avais de l'argent sur moi et put payer cette auberge miteuse.
Comment avais-je réussit à ne pas nous faire repérer ? Tobi, contre tout attente maitrise beaucoup de henge (et beaucoup d'autre technique que l'on ne pourrait soupçonner) il comprit bien vite que si il ne se pliait pas à mes règles, nous voyagerions de nuit.

Tobi s'assit sur le parquet de la chambre miteuse que je lui avais gentiment avancé, (à me rembourser avec les frais au triple du prix d'origine*coughKakuzucough*) protestant sur sa solitude et sa tristesse d'une chambre séparée de la mienne. Il s'en remettrait.

Il vint tambouriner à ma porte plusieurs fois dans la soirée changeant mon nom à chaque essaie, ne se rappelant plus comment il devait m'appeler.
La première erreur fut lorsque le nom « Naruto » échappa ses lèvres.
La deuxième… Fut que je suis sorti lui hurler dessus qu'il fallait maintenant dormir et de fermer sa grande…. Bouche.

Ni lui ni moi n'avions fait attention aux gens nous entourant dans le couloir, ni les sourires en coin de quatre hommes dans le fond.
Tobi prit peur et retourna pour la énième fois dans sa chambre.
Et lorsque quelque heure plus tard on tambourina derechef à ma porte s'en fut trop.

Ouvrant la porte à la volée je me mis à hurler : « Tobi je te jure que… si… » Mais je ne terminais pas ma phrase. Devant moi ne se tenait pas Tobi, Mais quatre grands gaillards baraqué portant le bandeau de Konoha.
Ma première pensée fut « Merde. »
La seconde fut « et re merde. »
Puis enfin mon cerveau sembla faire un lien entre Tobi et sa grande bouche et ses shinobi se tenant devant moi.
Et une troisième pensée traversa mon esprit : « putain de merde ! »

Mon reflexe fut de claquée la porte violemment avant d'essayer de m'enfuir. Mais comment pouvais-je croire qu'une porte arrêterait quatre shinobi, jounin d'après leur uniforme.
ET ils furent rapidement dans ma chambre, ne me laissant d'autre choix que de combattre. Les premiers coups partirent, créant des clones pour m'aider dans ma tâche, puis les premiers bruits de meubles fracassés, les premiers murs qui tremblent, les premiers à terre…

Deux clones et trois assaillants pour être précis. Le dernier homme debout parla alors et mon corps se figea : « Cette fois, tu ne quitteras pas ta chambre vivant sale monstre. » Et il ria.
Ce rire… ce rire qui revenait si souvent dans mes cauchemars, ce rire qui se mêlait aux autres me rendant complètement fou chaque nuit…
Je voyais devant moi pour la première fois, l'un de mes assaillants. L'un de ces hommes qui avaient…

La rage s'insinua en moi tel un poison mortel, me faisant perdre la raison. La dernière once de lucidité me quitta, et je ne voyais alors que cet homme devant moi. Ma cible, ma proie… Et il ne sortira pas vivant de cette pièce.

En un éclair, j'étais derrière lui immobilisant cet être abject d'un bras. Je sortis un kunaï le plaçant ensuite sous sa gorge, riant comment un dément, lui demandant ce que cela faisait de ne pas savoir si notre assaillant allait nous tué ou non.
Puis il se retrouva maintenu au sol par deux de mes clones.
Lorsque je lui demandais ce qu'il éprouvait de se retrouver dans cette situation, l'homme me crachat au visage.
Mauvaise réponse.

Mon kunaï traça une première ligne dans la peau de son torse, peu profonde, comme si l'on se coupait avec une feuille de parchemin, puis arrivant à son nombril, la pression grandit et le kunaï prit le chemin inverse remontant vers son torse.
A chaque allée et venue la pression grandissait, et l'entaille s'approfondissait, lentement, jusqu'au moment où elle laissa apparaitre l'intérieur de son corps et qu'il rendit son dernier souffle.
Si l'homme avait hurlé ? Oui énormément.
Si l'on avait entendu ses hurlements ? Aucun doute.
Si j'étais satisfait ? Absolument.

Voir que cet homme agonisait me procurait un très grand plaisir, laissant toute la haine que j'avais contre mes assaillants de ce jour-là, se déverser tel un torrent sur un seul homme.
Tout ce sang dont mes vêtements s'étaient imbibés, tachant mes mains d'une couleur écarlate.
Tous ces cris d'agonies avaient surement fait fuir tous les clients de l'auberge, et les shinobi de Kumo seraient surement en route dès l'aube si l'information arrivait dans la nuit.

Mon regard continua de fixer le corps se tenant devant moi, la rage s'évaporant aussi vite qu'elle était apparue, mon corps trembla des retombés de cet accès de colère, et je ne sentis pas les compagnons de l'homme me sauter dessus.
Enfin je les vis, mais trop tard, j'étais déjà cloué au sol.
Mais que pouvais bien faire Tobi avais-je pensé, comment avais-je pu ne pas le réveiller ?

Puis, alors que j'allais essayer de me débattre pour me sortir de cette situation… Une personne fit son apparition dans l'encadrement de la porte.
« Mais vous n'avez pas bientôt fini votre bordel ? Il y a des gens qui dorment à cette heure-ci ! Je suis dans une auberge à l'autre bout de la ville et vous avez réussi à réveiller ma petite sœur. Vous… Hmpf » Un des hommes la coinça de son bras contre lui, l'empêchant de parler de sa main libre.

Ils se mirent à rire, et l'un deux balança de but en blanc : « On remet ça avec le blond, on le tue et on se partage la fille ? Elle reste mignonne malgré sa grande gueule ».
Mon cerveau cessa de fonctionné… Remettre ça avec moi ? « Non, non, non, non, non ! » cria mon esprit, ce n'était pas possible, ils étaient tous là et ils comptaient recommencer ?
Je me perdis alors dans un monde imaginaire, me coupant de la réalité, ne voulant plus jamais revivre un enfer pareil.

Une scène me tira de mon monde imaginaire. Une veine sur le front de cette jeune fille gonfla dangereusement. Et un l'homme la retenant hurla, la lâcha et examina sa main. Il lui manquait un doigt, doigt qui lui fut craché au visage par la jeune fille dont le regard se faisait maintenant glaciale et dont l'aura promettait la mort.
« Qui compte partager qui ? »Demanda t'elle d'une voix gelant les trois hommes sur place.
En une fraction de seconde les trois hommes étaient au sol, inerte, mort…
Mais qui était cette fille ?

Dite fille qui s'approcha alors de moi examinant ma condition physique, et sa voix se radoucit : « Est-ce que ça va ? »
Mais elle n'obtint aucune réponse, mon esprit étant repartit dans ce monde si froid et si lointain.
Qu'avais-je fais pour mériter ça ? Pourquoi alors que tout allait mieux fallait-il qu'ils aient réapparu ?
Je n'entendis pas toute sa phrase, mais je l'entendis lorsqu'elle remarqua Tobi qui observait la scène le regard perdu tel un enfant voyant ses parents se battre dans l'encadrement dans la porte : « L'Akatsuki ? » Et son regard se posa alors sur mon manteau, me faisant réagir. Sans un mot, d'une rapidité extrême, je rattrapai le reste de mes affaires, attrapant Tobi au passage, disparaissant dans la nuit en oubliant de remercier cette jeune femme.

Voilà pourquoi je me suis renfermé à nouveau sur moi-même, oubliant que ces cinglés de l'Akatsuki ne me voulaient aucun mal. Et voilà comment je m'étais mis dans cette situation. Itachi, debout devant moi, me fixant de ce regard vide d'émotion, me demandant ce qu'il s'était vraiment passé pour que je quitte le village de Konoha.

Et il ne me laissait aucune échappatoire possible.

Pov Itachi :

Cela faisait bien une semaine que Naruto été rentré de sa mission. Mais depuis son retour celui-ci n'avait plus décroché un mot.
Tobi n'avait pas donné plus d'information que : « Naruto a récupéré Tobi. »
Je me demandais ce qu'il put se passer de si extraordinaire durant cette recherche pour que Naruto se renferme à nouveau sur lui-même.

Voir ce petit blond évité de nouveau tout contact humain, être sur ses gardes au moindre changement de ton dans un dialogue, ou encore se réveiller en hurlant de terreur la nuit me perturbait.
Pourquoi alors que tout allait mieux en revenait on au point de départ.
Pourquoi cela me perturbait restait un encore un mystère.

Avait-il croisé des shinobi de Konoha ? Tobi lui avait il fait quelque chose ? Ou plutôt lui avait il dit quelque chose qu'il n'aurait pas dû dire ?
Lui avait on fait quelque chose ? Est-ce que cela avait un rapport avec sa fuite du village ?
Toutes ces questions me donnaient mal au crâne, revenant sans cesse dans mon esprit.
Ne pas comprendre me rendrait fou. Ne pas savoir ce qui lui était arrivé me rendrait fou.
Ce petit blond me rendrait fou.

C'est pour cela qu'un jour, je me suis décider à confronté Naruto, lui bloquant le passage, m'assurant qu'il ne pourrait s'enfuir, je lui aie alors demandé : « Dit moi Naruto-kun, et si tu m'expliquais ce qu'il s'est vraiment passé au village avant ton départ ? »
J'ai vu cette terreur s'afficher de nouveau dans ses yeux, ce mélange d'angoisse et d'hésitation se fixer sur son visage.

J'ai vu son corps se raidir, et une fine couche de sueur apparaitre sur son corps.
Il détourna le regard, fixant le sol, restant silencieux.
Avait-il peur de parler de cet évènement ? Ou avait-il tout simplement peur de moi et ma réaction ?
La peur du jugement, du rejet ?
« Je… » Sa petite voix se fit entendre.

Et il se mit à parler, extrêmement vite, mais il parla : « Tu sais dans ce village, je n'ai jamais été le bienvenu. Dès ma naissance mes parents sont morts. Puis on a commencé à me frapper, on m'a parfois laissé pour mort dans une ruelle. J'étais exclu, sans personnes sur qui vraiment compté, mis à part le Sandaime peut-être…

Puis il y a eu ma team, je passais pour un boulet, souriant en toute circonstance mais ça m'allait, car on m'appréciait enfin.
Mais quoi que je fasse, j'étais toujours le monstre, le bon à rien, cet être impardonnable qui devait mourir aux yeux des autres.

Je continuais quand même de sourire bêtement, cachant ma tristesse, pensant bêtement que malgré cela ils finiraient par me reconnaitre un jour.
J'ai continué de protégé mon village et ces habitants malgré tout ce que je pouvais subir tous les jours.
Puis… S'en fut trop.

Dans... Mon appartement, un après-midi. JE-je ne veux plus me rappeler mais… Toujours, toujours ces images et ces flashs et ces rires… Ces hommes, ils sont entrés, puis je ne pouvais plus bouger… Je ne voyais plus et… »

Les larmes coulaient maintenant sur ses joues depuis un moment, plus il continuait plus mes doutes se confirmaient, et malgré la détresse que je pouvais lire sur son visage, je le laissais finir :

« Et… Je voulais… Je voulais que ça s'arrête, leurs crier d'arrêter. Mais aucun son ne pouvait sortir, parce que ces hommes ils… Enfin ses hommes ils… Parce que je suis un monstre…
Je ne veux plus me rappeler… Je ne veux plus… Ces mains sur moi, et j'étais sale, et… Et je voulais qu'ils arrêtent… » Sa voix était maintenant presque inaudible, et je comprenais ce qu'il s'était passé…

La détresse de ce blond tremblant devant moi, ces larmes, la peur, la douleur, la tristesse qui s'émanaient de lui en cet instant… Tout ce que ressentait ce blond me rappelait ce que j'avais enfoui au fond de mon être et venait me hanter chaque nuit depuis cette nuit-là…
Je ne savais pas pourquoi, mais à ce moment -là mon corps agit de lui-même. Mes bras vinrent entourer cet être si fragile, et le collèrent contre moi.

Ma voix s'éleva légèrement, lui demandant d'arrêter, qu'il n'avait pas besoin de continuer. Que je comprenais, qu'il n'avait plus besoin de se rappeler, je savais ce qu'avaient fait ces hommes ce jour-là, que ce n'était pas sa faute.
Et il s'arrêta de parler, continuant de pleurer silencieusement sur mon épaule durant de longues minutes, ses poings se crispant sur mon t-shirt au gré de ses soubresauts.

Il n'avait jamais mérité tout ce qu'il lui été arrivé, il n'était pas un monstre, ceux qui lui avaient fait ça en revanche… S'ils n'étaient pas déjà mort, allait mourir d'une mort lente et douloureuse, vraiment très lente, et encore plus douloureuse.
Comment pouvait-on faire subir cela à n'importe quel humain ?

Puis une respiration lente me sortit de ma réflexion. Le blond avait pleuré jusqu'à l'épuisement et s'était endormi.
Après l'avoir déposé sur son lit, le laissant se reposer, je partis en direction du bureau de Pein-sama.

Konoha, allait comprendre ce que pouvait être la douleur.

Pov Naruto :

Lorsque je me suis réveillé, je ne me suis pas rappelé tout de suite comment j'étais arrivé dans ma chambre, ni encore quand je m'étais endormis.
Puis les évènements surgirent dans mon esprit.
Me rappelant d'Itachi me demandant pourquoi j'avais quitté le village. J'avais commencé à parler puis… Les larmes, et je ne voulais plus me souvenir et encore plus de larmes…
Pourquoi lui avais-je dis ? Peut-être parce qu'il était la personne en qui j'avais le plus confiance à présent.

Pourquoi avais-je l'impression d'oublier quelque chose d'important ? Je ne savais répondre.
Mon ventre cria famine, et je décidais que mon ventre était surement plus important qu'un petit oubli.
Peut-être aurais-je dû essayer de me souvenir plus tôt, cela m'aurais évité cette situation des plus gênante.
Je mangeais tranquillement dans un coin de la salle commune, lorsqu'Itachi y entra. Il parla quelque minute avec Deidara et un Kisame des plus énervé, puis s'avança dans ma direction.

Ce fût lorsque mon regard croisa le sien que la scène me revint alors.
Je me rappelle ses bras me serrant contre son corps comme si il pensait que j'aurais pu disparaitre. Sa voix me demandant d'arrêter de me souvenir, qu'il comprenait, que tout cela n'était pas ma faute.
Mes larmes redoublant d'intensité au fil de ses paroles, mes poings s'agrippant désespérément à ce t-shirt de crainte que l'on puisse me laisser seul.
Ma seule pensée à ce moment-là était que je ne voulais plus être seul, je ne voulais pas qu'il me laisse seul.

Puis vint le noir, ce devait être à ce moment-là que je m'étais endormi.
J'avais pleuré jusqu'à l'épuisement. Je m'étais endormi sur un homme, sur Itachi.
Et à cette image, mon visage se teinta d'un magnifique cramoisi, et je détournais le regard.
Itachi m'observa quelque instant, avant de simplement s'asseoir en face de moi. Il entama son plat sans un mot, me lançant parfois un regard qui me laissait entendre qu'il ne me dirait rien de plus et que personne d'autre ne saurait.

Il ne me jugeait pas, à ses yeux je n'étais pas le monstre que le village avait mis tant d'année à me faire croire que j'étais.
Je n'étais simplement que Naruto Uzumaki.

Puis je me suis demandé…. Comment se faisait-il que mon idiot de cœur venait de décider de rater un battement à cette simple pensée ?


A/N :

Voilà ce chapitre est à présent terminé.
En espérant qu'il vous ait plus malgré que j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire, et je le trouve assez bizarre (mais je trouve tous mes chapitres bizarres me direz-vous je sais je sais).
J'espère pouvoir lire très bientôt toutes vos impressions sur ce chapitre en review.
On se retrouve au prochain chapitre,
Sayu'

Dans le prochain chapitre : «Toi ! Le blond là ! Oui toi ! Tu me dois un bateau ! »