Bonjour à tous et à toutes !

Après deux OS, me revoilà avec une traduction de la fanfiction "The Diary Of Nobody" de klaineslays .

Je suis tombée sur sa fic par hasard et elle m'a vraiment beaucoup plu, alors avec l'autorisation de l'auteure évidemment, j'en ai fait une traduction pour vous la faire partager :)

Lien vers la fic originale : www fanfiction net/s/10254516/1/The-Diary-Of-Nobody (remplacer les espaces par des points)

Désolée d'avance s'il y a des fautes de grammaires ou de syntaxe, ou si la traduction est trop littérale, c'est ma toute première traduction ^^ Mais surtout faites-moi parvenir les erreurs que vous trouverez, j'essaierai de m'améliorer au fur et à mesure !

Alors voilà, je vous laisse à cette fic, n'hésitez surtout pas à laisser une review, je les transmettrai toutes à l'auteur :)

Disclaimer : Je ne possède pas Glee, ni même cette fanfiction.

Enjoy !


Kurt avait l'habitude de se réveiller tous les matins à 6:00h, au son de l'alarme de son colocataire.

Et à 6:00:05 il y avait cette seconde avant qu'il ne soit complètement réveillé, cette seconde où il oubliait à quel point sa vie était misérable. Mais après ça, il se rappelait qui il était, et la tristesse s'emparait de lui. Il avait l'habitude de ça. D'être submergé par cette tristesse.

Kurt cligna des yeux et se les frotta, avant de grogner doucement, irrité par le vacarme que faisait son colocataire à cette heure matinale.

- Jake, putain, qu'est ce que tu fais ? cria Kurt du haut de leur lit superposé.

- Je sèche mes cheveux ! répondit Jake assez fort pour que Kurt puisse l'entendre par dessus le bruit du sèche-cheveux.

- Pourquoi ? demanda Kurt, agacé, avant de lancer son oreiller sur son colocataire, qu'il pouvait maintenant voir assis par terre à côté d'une prise, se séchant les cheveux avec un vieux séchoir.

- C'est le jour des visites ! s'écria Jake en éteignant le sèche-cheveux.

- Oh... Kurt grogna. Tu fais encore ça ?

- Faire quoi ? Demanda innocemment le jeune garçon de quatorze ans avec une serviette autour du cou, en montant en haut du lit pour parler plus facilement à Kurt, s'asseyant au bout du matelas.

Kurt se releva en position assise sur le lit, et soupira en passant une main dans ses cheveux en bataille.

- Être excité à l'idée que quelqu'un pourrait te choisir.

Kurt soupira une nouvelle fois.

- On est trop vieux, Jake. Personne ne va nous adopter.

Et comme à chaque fois, après que Kurt ait dit ce qu'il disait toujours le jour des visites, Jake eut ce regard blessé.

- Tu devrais essayer d'y croire un peu, tu sais ?

Il sauta hors du lit de Kurt, et sortit de la pièce furieusement.

Kurt poussa un soupir, descendit les escaliers du lit superposé, ramassa le coussin qu'il avait jeté par terre et le renvoya sur son lit. Il s'étira et bailla, et marcha jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir. Il jeta un coup d'œil à l'horloge et grogna dans sa barbe. Il était 6:05h. Il soupira pour la énième fois, songeant au fait qu'il n'avait pas vraiment à se réveiller à cette heure là tous les matins. Ou même à se réveiller tout court.

Oui, bien sûr que Kurt voulait se faire adopter. Mais il avait déjà seize ans. Personne ne voulait adopter des adolescents aussi âgés, tout le monde voulait des bébés et de mignons petits enfants. Il fut une époque où Kurt avait eu de l'espoir, mais maintenant... maintenant il avait perdu toutes les espérances qu'il avait pu un jour avoir.

Il se souvenait du jour où il était entré dans cet orphelinat, après que ses parents soient morts dans cet accident de voiture – tout cela ne l'importait plus désormais, penser à ça le rendait simplement plus triste qu'il ne l'était déjà. Il était juste fatigué d'espérer pouvoir un jour sortir d'ici et pouvoir vivre comme un adolescent normal.

Il aimait tout de même cet endroit, s'occuper des enfant et aider la super-intendante à prendre soin d'eux. Mais cela ne l'empêchait pas de vouloir une famille.

Mais il fallait dire la vérité telle qu'elle était : personne ne voulait adopter un enfant gay.

Personne ne voulait cet adolescent bizarre renfermé qui avait la voix d'une fille et qui ressemblait à une putain de poupée de porcelaine. Kurt en avait vraiment assez de ça – en avait assez de tout. À vrai dire, il en avait assez de vivre.

Il avança d'un air maussade jusqu'à la salle des repas après avoir pris sa douche, et il s'assit à sa place habituelle à la grande table, déjà agacé de voir toute l'excitation présente dans cette pièce de la part des enfants tous habillés avec soin. Il adorait ces enfants, mais tout cet espoir l'horripilait. Il était jaloux d'eux, parce qu'ils avaient une chance d'être adoptés, et pas lui. Mais au delà de cette jalousie, il était encore plus heureux pour eux qu'ils aient cette chance. Une chance d'être heureux. Cette chance que Kurt n'avait jamais eue depuis qu'il avait perdu toute sa famille.

- Bonjour Kurt ! l'accueillit la super-intendante, lui donnant son plateau avec son petit déjeuner. Aujourd'hui, nous avons des muffins aux pépites de chocolat.

Kurt lui sourit.

- Merci, Mary Margaret.

- J'ai pensé que tu en voudrais un, vu que tu détestes ceux aux myrtilles.

Elle s'assit à ses cotés et lui prit la main.

- Tu vas bien, mon chéri ?

- Ça va, je vais bien. Kurt hocha la tête.

- Tu es sûr ?

- Oui, mentit-il.

- Tu as bien dormi ?

- Oui, Mary Margaret. À part les cauchemars.

- Aucune pensée de mutilation ? De suicide ?

- Cette conversation est en train de me donner ces pensées, plaisanta-t-il alors qu'elle secouait la tête.

- Donc... Tout va bien ?

- Oui, oui.

- Eh bien, tant mieux, parce que tu as un entretient aujourd'hui, lui annonça-t-elle.

- Vraiment ? Kurt roula des yeux. Alors, quel est le couple de crétins hétéros d'aujourd'hui ?

- En fait... Elle s'arrêta et lui sourit. C'est un couple de même sexe. Deux femmes.

Kurt sourit.

- Tu plaisantes hein ?

- Nope, dit-elle en croisant ses bras.

- Mais... les couples gays ne peuvent pas adopter d'enfants...

- Les célibataires homosexuels le peuvent, lui sourit-elle, et elle laissa Kurt ici, rempli d'espoir alors qu'il mangeait son muffin et buvait son lait.

~OoOoO~

Kurt arrangea son nœud papillon pour la dernière fois, observant son reflet dans son miroir et se sourit à lui même.

- Tu peux le faire, se dit-il à voix haute. Fais-les t'aimer.

Il savait qu'il ne devrait pas être excité à propos de ça, car il finissait toujours par être déçu. Mais un couple gay ! Elles devraient comprendre Kurt, comprendre à quel point c'était dur, comprendre à quel point il souffrait. Il voulait seulement qu'on le comprenne. Peut être que ce jour allait finalement être LE jour, le jour où Kurt allait enfin être aimé à nouveau.

Il sortit de sa chambre avec un énorme sourire sur le visage, et observa tous les enfants dans la pièce attendant de rencontrer les familles, attendant d'être aimés ; tous assis sur des chaises les uns à côté des autres, comme dans salle d'attente chez le dentiste. Tous bien habillés et rempli d'espoir, comme toujours.

Kurt s'assit à côté d'eux et croisa ses mains, s'assurant que le maquillage que lui avait prêté Mary Margaret cachait bien toutes ses cicatrices qu'il avait sur les poignets, et dieu merci ça en cachait la plus grande partie.

Il fut sortit de ses pensées par un Jake plus qu'excité, qui tenta de le prendre dans ses bras, et Kurt qui tentait de comprendre ce qu'il lui disait.

- Attends, attends, quoi, qu'est ce qui se passe ?

- Je pars, Kurt ! Je m'en vais aujourd'hui !

Kurt sourit largement et pris son amis dans ses bras, le serrant fortement.

- Oh mon dieu, Jake, je suis tellement heureux pour toi !

- Kurt ? Il entendit Mary Margaret l'appeler en sortant de la pièce. Ils sont prêts à te rencontrer.

Kurt sourit à son ami, face à lui, et il hocha la tête.

- Je t'aime, mec. Il serra une dernière fois Kurt dans ses bras et se détacha rapidement de lui. Tu vas me manquer !

Kurt sourit.

- Bonne chance, mon pote. Il lui donna une petite tape dans le dos, puis se dirigea vers son instructrice – vers son futur, son bonheur.

- Kurt ? entendit-t-il murmurer Mary Margaret avant qu'il n'entre dans la pièce. Le couple dont je t'ai parlé...

- Oui ? demanda Kurt, excité.

- Kurt, je suis vraiment désolée, mais elles ont déjà trouvé un autre enfant...

Kurt fronça les sourcils.

- Quoi ?

- Je...

- C'était Jake, pas vrai ? demanda Kurt, les yeux écarquillés.

- Je suis vraiment désolée, Kurt... Elles l'ont vraiment aimé...

- C'est bon. Kurt hocha la tête. Mary Margaret faisait toujours de son mieux, il savait que ce n'était pas de sa faute.

- Mais explique moi ce qu'il s'est vraiment passé.

Mary Margaret soupira, tenant fermement le dossier qu'elle avait entre ses mains.

- Elles ont dit qu'être elles-mêmes homosexuelles étaient suffisant, et qu'avoir un enfant gay apporterait encore plus de problèmes.

Kurt soupira et hocha la tête, tout ce qu'il avait prit l'habitude de ressentir remontant à la surface, cette tristesse, cette frustration, revenaient au galop. Il avait été idiot de penser qu'il pourrait être heureux, rien qu'une seconde. Kurt n'arrivait pas à parler, et il ne comprenait surtout pas pourquoi il se sentait aussi déçu, car ce genre de choses lui arrivait tout le temps. Il aurait dû y être habitué.

- Kurt, je... je suis désolée, reprit-elle en fronçant les sourcils.

- Non, non, ne le sois pas, dit-il doucement, lui prenant le bras. Ce n'est pas grave. Je sais que ce n'est pas ta faute.

- D'accord, sourit-elle. Tu es prêt ?

- Qui sont-ils ? demanda Kurt à propos de ses peut-être futurs parents qui attendaient dans la pièce.

- Hum, elle est avocate et il est propriétaire d'une boulangerie, sourit Mary Margaret. Elle aime le golf et ils aiment faire de la pâtisserie. Il m'ont semblé vraiment gentils.

- C'est bien, dit Kurt avec un sourire forcé.

- Tu es prêt ? Demanda Mary Margaret en souriant, fixant le col de la chemise de Kurt.

Kurt prit une grande inspiration avant d'acquiescer. Ils entrèrent tous les deux dans la pièce, Kurt essayant de paraître aussi heureux que possible devant le couple en face de lui.

- Bonjour ! les salua-t-il brièvement.

Ils se serrèrent la main, et Kurt leur donna le plus beau sourire dont il était capable.

L'homme semblait heureux et excité et la femme l'avait été également, jusqu'à ce qu'elle entende la voix aigüe de Kurt, qui avait semblé la prendre au dépourvu. Kurt avait l'habitude de ce regard de déception. Et à ce moment là, il sut immédiatement qu'il n'avait aucune chance d'être adopté par ces deux là. Il s'assit en face du couple et tenta de paraître passer le meilleur moment de sa vie.

- Andrew, Carla, je vous présente Kurt.

L'homme lui fit un large sourire, mais le regard sur le visage de sa femme était du pur dégoût.

Kurt souri timidement, sans oser regarder dans les yeux de l'un ou de l'autre.

- Kurt ! Parle nous de toi ! demanda l'homme, semblant lui même passer le meilleur moment de sa vie.

- Bien, rigola-t-il nerveusement. Hum, alors... Je m'appelle Kurt, j'adore les séries, les comédies musicales, les films, mais je n'ai plus vraiment l'occasion d'en voir depuis que mes parents sont morts. Mais ma mère adorait les comédies musicales, je me souviens lorsque nous passions des après midis à en regarder, soupira Kurt en fixant la table qui les séparait du couple, essayant de ne pas pleurer. C'était génial, continua-t-il en s'éclairant la gorge. Mais j'aime aussi chanter, lire des livres... Hum, je vais avoir dix sept ans en mai... Je... Je...

Kurt commença à sentir ses mains transpirer, son cœur battre à tout rompre et il se sentait pris de vertiges. Il croisa ses mains et et essaya de sourire.

- C'est bien, mon gars, dit l'homme.

Et pendant une minute, il s'était senti comme si son père venait de lui parler, et il réalisa que cet homme ressemblait d'ailleurs beaucoup à son père. Kurt n'écoutait plus du tout ce qu'ils disaient, il essayait juste de se retenir de pleurer autant qu'il pouvait, car cet homme lui rappelait vraiment son père.

- Kurt, ça va ?

Il réussit finalement à sortir de ses pensées, comme réveillé d'un cauchemar.

Kurt hocha la tête et renifla, ravalant ses larmes.

- Je vais bien. Il déglutit.

- Alors, tu es gay ou pas ? demanda brusquement et impoliment la femme.

Kurt prit une profonde inspiration et baissa les yeux.

- Oui, répondit-il timidement. Je suis gay.

La manière dont il l'avait dit semblait faire croire qu'il en était honteux, et il l'était.

- Oh, ce n'est pas grave, je...

- Andrew ! le réprima sa femme.

Elle prit une grande respiration et et Kurt pouvait voir rien que dans son regard à quel point elle était dégoûtée.

- Mademoiselle Blanchard, je ne pense pas qu'il soit le bon pour nous...

- Et tu ne veux même pas connaître mon opinion ? Je l'aime bien moi ! répliqua Andrew, frustré.

- Tu veux un fils gay ? Tu n'aurais pas honte d'avoir un...

- Excusez moi, madame, mais vous ne pouvez pas dire ce genre de choses en face de l'enfant, l'interrompit brutalement Mary Margaret, ce qui était quelque chose de vraiment inhabituel venant d'elle.

- C'est bon, Mary Margaret, dit Kurt doucement. J'ai l'habitude.

Puis il se leva et sortit brusquement hors de la pièce, et courut jusqu'à sa chambre, pleurant déjà avant même d'y arriver.

Mais cette fois, lorsqu'il ouvrit la porte, Jake n'était plus là. Jake n'était plus là pour le réconforter et il était tout seul, une nouvelle fois. La seule chose qu'il restait de lui dans la chambre, que Jake avait probablement oubliée, était une couverture Star Wars, celle avec une tâche marron qui datait du jour où Kurt avait fait tomber de la glace dessus, qui avait été la source d'un violente dispute entre eux deux.

Kurt pleura encore plus lorsqu'il vit un papier devant le réveil, avec le nom de Kurt écrit en haut de la feuille pliée. Il la déplia et pris une profonde inspiration, et il commença à lire la lettre, ses larmes rendant difficile sa lecture.

Cher Kurt,

Tu as été le meilleur colocataire que j'ai jamais eu, je n'oublierai jamais tout ce qu'on a vécu. Le couple qui m'a adopté sont vraiment supers, elles sont homosexuelles comme toi. Elles vivent à plusieurs heures d'ici, alors je pense que ce sera dur pour moi de venir te rendre visite, je suis désolé. Je sais que nous avons été amis pendant longtemps, et même si tu pensais que nous n'allions jamais être adoptés, je sais qu'on fond de toi, tu savais que nous le serions un jour. Tu me manque beaucoup. Je t'ai laissé ma couverture pour que tu aies un souvenir de moi. J'espère que tu vas aussi être adopté aujourd'hui, et si non, je sais que ça va aller pour toi, tu réussis toujours à prendre soin de toi très bien, tu prenais même soin de nous deux, je suis sûr que ça va aller. J'ai réglé l'alarme à six heures pour demain, mais n'oublie pas de la régler pour les autres jours ! Ne te fais pas de mal s'il te plait, d'accord ?

Prends soin de toi, mon pote, je t'aime.

Jake Harbor.

- Ohh... sanglota Kurt, en jetant brusquement la note par terre.

Il sentait son cœur battre douloureusement à cause de tous ses pleurs, son visage et ses yeux rougis, et il lui semblait impossible d'arrêter de pleurer.

Il se jeta sur le lit du bas et enroula la couverture autour de lui, l'agrippant fermement. Et il pleura, il pleura, il essayait en vain d'arrêter de penser à tout ça, il voulait mourir ou juste disparaître. Si seulement il avait avec lui quelque chose pour se couper... Pourquoi était-il tout seul ? Pourquoi Dieu ou peu importe qui avait laissé ses parents mourir dans cet accident ? Pourquoi ne pouvait-il pas mourir lui aussi ? Il était épuisé d'être lui même, d'être rejeté pour ce qu'il était, épuisé de se sentir inutile et haït. Épuisé d'être seul.

Après quelques minutes, un coup à la porte se fit entendre, qui fit sortir Kurt de ses pensées.

- Kurt, c'est moi, entendit-il Mary Margaret l'appeler derrière la porte. Je peux entrer ?

Kurt s'assit sur le lit, arrangea ses cheveux, essuya ses larmes, renifla et remis en place son nœud papillon avant de lui dire d'entrer.

- Comment tu te sens, mon ange ? demanda t-elle en fermant la porte de la chambre et s'asseyant à côté de Kurt sur le lit.

- Comme de la merde, soupira Kurt. Et toi ?

- Je vais bien si tu vas bien. Elle soupira à son tour. Je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé, Kurt.

- Ce n'est pas ta faute, soupira-t-il, sans la regarder directement, seulement fixant ses mains.

- Si tu veux manquer l'école demain, je peux les appeler pour leur dire que tu es malade...

- Non, ça va, Mary Margaret. Mais merci pour tout ce que tu fais.

- Ne me remercie pas jusqu'à ce que tu sois heureux.

Elle soupira et serra la main de Kurt pour essayer de le réconforter.

- Je t'ai amené un livre assez spécial, aujourd'hui.

- Ah oui ? demanda un Kurt soudainement plus excité. Il adorait lorsque Mary Margaret lui ramenait des livres.

- Ça s'appelle «The Diary Of Nobody». Il est vraiment bien.

Elle lui tendit un vieux livre et il lui sourit, la remerciant pour sa gentillesse.

- Merci, sourit Kurt. Pour tout.

~OoOoO~

Blaine grogna et poussa aussi fort qu'il put.

- Allez fiston ! Pousse ! cria son père.

- J'essaie ! Dit-il en essayant de faire entrer le sofa à l'intérieur de la maison à travers la porte étroite. Ça ne passe pas, on devrait essayer de la faire rentrer par la porte de derrière, celle-ci est trop petite !

- Ce n'est pas la porte le problème. C'est toi qui est incapable de faire quelque chose correctement, c'est tout, soupira son père.

Blaine ne répondit pas. Il savait que son père ne pensait pas ce qu'il venait de dire, alors il ne dit rien et soupira juste.

- Laisse-moi m'en occuper, je demanderai à quelqu'un d'autre de m'aider puisque que tu te rends inutile, comme toujours.

Blaine poussa et soupir et descendit rapidement du porte, et il commença à marcher un peu au hasard.

- Où vas-tu ? lui hurla son père.

Blaine l'ignora et continua son chemin. Il réalisa plus tard qu'il avait oublié ses clés de voiture, mais il ne voulait pas revenir en arrière alors il continua à marcher.

Blaine détestait déménager. Il haïssait ça, il haïssait son père lorsque il était comme ça, il haïssait absolument tout.

«Inutile». Il n'était pas inutile. Il tentait vraiment de comprendre pourquoi son père était comme ça, mais parfois c'était vraiment dur à vivre. Il avait quelques fois peur que ce trouble bipolaire finisse par l'atteindre, mais il faisait tout pour que ce ne soit pas le cas. Il ne voulais vraiment pas finir comme son père.

C'était dur de vivre avec un père bipolaire. Un père qui pouvait insulter Blaine sans raison comme cela, puis quelques minutes plus tard le complimenterait et dirait à Blaine qu'il était fier de lui. C'était juste fatigant. Cela désorientait vraiment Blaine, et parfois il avait juste envie d'abandonner, mais il aimait son père. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour rendre son fils heureux , il donnait à Blaine tout ce qu'il voulait. Mais les biens matériaux n'étaient pas suffisant. Rien ne semblait être suffisant.

Blaine espérait juste pouvoir un jour enfin comprendre ce que signifiait être heureux.

Après quelques minutes de marche, il se retrouva devant un magnifique parc avec quelques enfants qui jouaient à l'intérieur, et il n'y avait pas beaucoup de monde étant donné que c'était un jour froid de Novembre. Blaine sourit à une petite fille qui était en train de le regarder et commença à s'approcher d'elle, mais la petite rougit et retourna jouer avec les autres enfants.

Blaine s'assit sur un banc derrière un arbre où il n'y avait pas d'enfants, et sortit une cigarette et un briquet de sa poche. Il plaça le bout de sa cigarette entre ses lèvres, l'alluma et rangea le briquet. Il inspira un grande bouffée de fumée et la souffla lentement par la bouche, appréciant la chaleur qui prenait place dans son corps, en opposition à l'air froid qu'il respirait auparavant. Il n'était pas vraiment un fumeur, il fumait seulement lorsqu'il était stressé.

Il sentit on téléphone vibrer dans la poche de sa veste et il le sortit pour voir qui l'appelait. C'était Rachel, sa petite amie, qui avait également déménagé en Ohio puisqu'elle était la fille de l'associé de son père. C'était donc celle avec qui il ne pourrait jamais rompre, sous peine de se faire haïr par sa famille s'il le faisait. Il était pratiquement obligé de sortir avec elle, et il la détestait. Dieu, il voulait juste qu'elle disparaisse. Il l'appréciait lorsqu'ils n'étaient encore qu'amis. Elle était une fille géniale, jusqu'à ce que le désir de célébrité prenne possession d'elle lorsqu'ils étaient apparus dans une émission de télévision et ne commencent à sortir ensemble. Elle était devenue un véritable cauchemar.

Il pressa le bouton vert pour répondre au téléphone et leva les yeux au ciel lorsqu'il entendit son insupportable voix.

- Hey bébé ! Où est-tu ?

Il souffla la fumée après une bouffée et soupira

- Qu'est ce que ça peut bien te faire ?

- Ton père te cherche, gloussa-t-elle. Et tu me manques !

- Rachel, je t'ai vu il y a une heure à peine, soupira Blaine.

- Je sais, mais tu me manques quand même. Elle soupira à son tour. Pourquoi diable est ce que tu me parles de cette manière ?

- Lâche-moi, Rachel.

- Bébé, qu'est ce qu'il se passe ?

- Laisse-moi juste tranquille.

- Mais pourquoi ? Qu'est ce qu'il y a ?

- Va te faire foutre, Rachel.

- Tu n'es vraiment qu'un connard.

Et elle lui raccrocha au nez, non pas que Blaine ne s'en soucie réellement.

Alors il releva les yeux. Et il le vit.

La plus belle personne qu'il n'avait jamais vu. Un garçon à la peau pâle, en train de surveiller des enfants qui jouaient dans le bac à sable. Il portait des habits simples, mais ce garçon les rendait magnifiques, et si ce n'était pas la plus belle chose du monde, il ne savait pas ce que cela pouvait être.

Il resta là à observer ce garçon pendant quelques instant. Son visage était parfait, comme s'il était fait en cire, pas réel. Ses yeux étaient d'un bleu brillant et ses lèvres rouges clair, son cul... Merde, ce cul. Blaine dût se forcer à arrêter de penser aux fesses de ce type, parce que penser aux fesses d'un garçon n'était pas bien.

Il fixait, oh mon dieu. Il réalisa qu'il était en train de le fixer seulement lorsqu'il vit que le garçon le regardait avec un air effrayé, comme si Blaine venait de faire quelques chose d'horrible ou comme s'il était le fantôme de son arrière grand père... Et avant même qu'il ne puisse penser à aller le voir pour lui parler – il ne savait même pas ce qu'il lui dirait mais il voulait juste lui parler – le garçon et les enfants entrèrent dans une sorte de camionnette et partirent.

Blaine ne sut pas pourquoi il se sentit si déçu. Alors après avoir fumé une seconde cigarette, il quitta le parc et commença à rentrer chez lui. Il ne pouvait s'empêcher de penser à ce garçon, ne pouvait pas s'empêcher de se questionner à propos de lui, essayant de deviner qui il pouvait être.

Travaillait-il avec ces enfant ? Était-il professeur ? Blaine était juste un peu perturbé, car il n'avait jamais jamais vraiment trouvé un garçon beau avant, ou même une fille belle. Il évitait juste de penser à la beauté de qui que ce soit, puisqu'il essayait encore d'oublier la seule fois où il avait couché avec quelqu'un d'autre que Rachel. Alors il essayait de ne pas penser à tout ça, mais ce gars là avait donné à Blaine un bon nombre de pensées très inappropriées.

Et cela lui fit se rappeler que le lendemain, il devait aller au lycée et s'inscrire à chaque club et activités extrascolaires possibles. Il n'en n'avait aucune envie, mais il devait le faire. Il voulait rendre ses parents fiers. Ils faisaient tout pour Blaine alors Blaine voulait tout faire pour eux. Blaine était la raison pour laquelle ils avaient déménagé ici, pour l'amour de Dieu. Le moins qu'il pouvait faire était de les rendre fiers de lui en faisant toutes ces activités et en jouant au football.

Maintenant, tout ce à quoi Blaine pouvait penser était à quel point il avait besoin d'un verre.

~OoOoO~

- Tu es sûr que tu te sens d'aller au lycée ? Demanda Mary Margaret à Kurt alors qu'elle accompagnait Kurt et les autres enfants à l'arrêt du bus scolaire.

- Oui, affirma Kurt en hochant la tête.

- Appelle-moi s'il se passe quoi que ce soit, d'accord ? lui dit-elle lorsqu'elle vit le bus de Kurt s'arrêter.

- Ne t'inquiète pas, lui dit Kurt. Oh, et quand je serai rentré, j'attends un autre livre, d'accord ? continua-t-il avec un sourire.

Il lui fit un signe à elle et aux autres enfants qui attendaient leur bus et entra dans le sien, saluant la conductrice qui était une jeune femme mexicaine très gentille, et alla s'asseoir au troisième rang à droite comme il le faisait tout le temps, pour être loin de tout le monde. Personne ne voulait s'asseoir avec lui, car tout le monde le prenait pour un monstre, tout le monde le détestait.

Kurt ouvrit son livre et commença à lire, comme il le faisait chaque fois sur le chemin de l'école. Mais aujourd'hui était différent. Aujourd'hui, aucun livre ne serait suffisant pur le distraire de sa tristesse, il ne pensait pas que quelque chose pourrait être suffisant.

Et avant qu'il ne s'en rende compte, le but était arrivé et s'était garé dans le parking du lycée.

- Tu ne descends pas, cariño ?

Kurt ne savait pas pourquoi elle l'appelait comme cela ni ce que cela voulait dire, mais il espérait que c'était quelque chose de bien.

- Si, si, dit-il à la femme avec un sourire. Passe une bonne journée, Maria.

Il sauta hors du bus et commença à courir vers la porte d'entrée, pour ne pas avoir à faire face à l'équipe de foot, mais il tomba sur eux avant même qu'il n'aie eu le temps d'arriver à la porte.

- Joyeux anniversaire, princesse ! Cria l'un des joueurs dont il ne connaissait pas le nom, pourquoi le connaitrai-t-il ?

- Ce n'est pas mon anniversaire, murmura Kurt, fixant ses pieds.

- Ouais, mais on a un cadeau pour toi !

Et à ces paroles suivirent un verre glacé de slushie en pleine figure.

Et les larmes commencèrent à rouler le long de ses joues.

~OoOoO~

Blaine attendait impatiemment sur le siège de sa magnifique Lamborghini jaune que Rachel arrive enfin.

DE : Blaine
À : Rachel
Rachel, dépêche, on va finir par être en retard.

Il lui envoya le même message pour la cinquième fois et soupira, tapotant nerveusement ses doigts sur le volant. Il n'avait aucune envie d'aller au lycée, mais il avait encore moins envie d'attendre indéfiniment dans sa voiture. Parfois – la plupart du temps – , il détestait cette fille.

- Salut bébé !

Rachel entra enfin dans la voiture et le salua avec un long et dégoutant -à l'avis de Blaine – baiser, et il l'embrassa en retour avec les yeux ouverts.

- Tu n'as pas reçu mes messages ? lui demanda-t-il avec colère.

- Si ! Je voulais juste me faire jolie pour toi !

- Vraiment, pour moi ? s'esclaffa Blaine en relevant ses sourcils. Je n'ai pas besoin que tu portes une jupe aussi courte, je t'ai déjà vu nue plein de fois, et il fait bien trop froid pour porter quelque chose d'aussi léger.

Rachel gloussa et sourit en coin.

- T'es trop mignon.

Blaine ignora tout ce que Rachel dit tout le long du chemin et se concentra sur la route. Ils vivaient près de l'école, alors cela ne leur prirent que peu de temps avant qu'ils ne soient garés dans le parking de l'école.

- Je n'arrive pas à croire que nous soyons dans un école publique. Cet endroit est dégoûtant.

- Rachel, arrête, c'est un bon lycée.

À midi, Blaine s'était inscrit à presque tous les clubs possible, et avait déjà été invité à s'inscrire à l'équipe de football et de basket pour la prochaine saison, et tout allait déjà parfaitement bien. Il s'était déjà fait plusieurs amis, des inscrits du Glee club, qui était, disait-on, le club le plus sélectif du lycée.

Tout le monde connaissait le père de Blaine, et par conséquent connaissait Blaine, depuis qu'il avait joué les modèles pour quelques magazines et avait participé à quelques émissions télévisées. C'était la raison pour laquelle les gens voulaient le connaître et être son ami, seulement pour la célébrité, pas pour lui. Mais Blaine voulait être plus que «le fils de Brian Anderson», plus que «le gars du magazine» ou que le «gars du Scandals». Il voulait juste être Blaine.

Blaine soupira, s'asseyant avec les élèves populaires à la pause de midi, à la table la plus bondée de la cafétéria. Avec les athlètes, les cheerleaders, et les élèves du Glee club. Tout le monde voulait son attention, et toutes les filles tentaient de le draguer. Tout le monde l'appréciait, mais il aimaient en fait son argent, et non pas lui.

Six filles demandèrent à Blaine un autographe, quatre lui avaient déjà donné leur numéros, et une avait été encore plus directe en lui disant qu'elle laisserait Blaine la baiser quand il voudrait. Il n'avait jamais compris qu'est ce qui était si bon dans le sexe. Il n'aimait pas ça, il se sentait mal à l'aise en le faisant, il ne comprenait pas ce qui était aussi génial là-dedans.

Rachel semblait apprécier occuper toute l'attention, racontant à tout le monde des histoires à propos d'elle et Blaine, et tout le monde l'écoutait attentivement, mais Blaine s'en fichait. Il ne voulait pas être ici avec toutes ces personnes, il ne se sentait pas à l'aise. Il se sentait vide. Il se sentait exclu et perdu.

Il releva les yeux vers le reste de la cafétéria, il là, il aperçut le gars qu'il avait vu au parc. Assis tout seul à une table dans un coin, lisant un livre. Ses cheveux semblaient humides et il y avait des tâches rouges sur sa chemise, mais il était toujours aussi magnifique.

- Hé, c'est qui lui ? demanda-t-il à la fille assise à côté de lui, alors que Rachel commençait à raconter comment c'était de travailler avec Ashton Kutcher.

- Oh, c'est Kurt Hummel. Ne lui parles pas si tu ne veux pas que ta vie sociale soit complètement ruinée, rigola-t-elle.

- P-Pourquoi ?

- C'est un pédé, alors si tu parles avec lui, les gens vont commencer à penser des choses, tu sais... elle soupira. Il est dégoûtant, c'est un monstre, je ne sais même pas pourquoi il est encore en vie. Sérieusement, si il se suicidait, il nous ferait un cadeau.

- Tu es horrible.

Les mots qu'elle venait de dire étaient tellement atroces qu'il arrêta d'écouter tout ce que tout le monde disait, en particulier elle.

Mais il regarda une nouvelle fois le garçon, la manière dont sa bouche bougeait alors qu'il mangeait, le doux clignement de ses yeux, comment il respirait . Il portait attention aux plus petit détails et c'était bizarre, mais simplement regarder ce garçon rendait Blaine heureux, comme s'il avait quelque chose à accomplir, il ressentait juste le besoin d'aller lui parler, alors c'est ce qu'il fit.

- Blaine, où est ce que tu vas ?

Et avant qu'il ne réalise ce qu'il était en train de faire, il se dirigeait vers le beau garçon, ignorant Rachel qui l'appelait.

Il s'assit sur la chaise en face de lui à la table et lui sourit, mais le châtain leva les yeux du livre comme s'il venait de voir un fantôme. Il frissonnait et ses lèvres tremblaient, mais ce n'était pas à cause du froid.

- Salut ! dit-il à Kurt en lui tendant la main. Je m'appelle Blaine.

Le garçon ne lui serra pas la main, il resta seulement immobile à le regarder, les yeux craignant.

- Pourquoi est-ce que tu me parles ? demanda-t-il doucement, en tenant fermement sa serviette comme s'il essayait de couvrir ses mains.

Blaine lui fit un sourire charmeur, ce sourire qui fonctionnait sur toutes les filles.

- Tu étais juste assis ici tout seul, alors je me suis dit que je pourrais venir te dire bonjour ! dit-il joyeusement.

- Si c'est encore une de ces blagues, je...

- Quoi ? Pourquoi est ce que ça serait une blague ? Je...

- Je t'ai vu assis avec les autres. C'est eux qui t'ont envoyé, n'est ce pas ? Pour t'en prendre à moi, me...

- Non, non, pas du tout. Ces gars sont de vrais crétins, ils m'ont saoulé.

- Tu mens, dit le garçon avec un regard blessé. Qu'est ce que tu veux ? Qu'est ce qu'ils veulent ?

- Je voulais juste venir te dire bonjour, ils n'ont pas...

- Juste... Le slushie dans la figure n'était pas suffisant ?

Le garçon semblait sur le point de pleurer, et cela fit se sentir mal Blaine

- Non, non, je te jure qu'il ne m'ont pas envoyé, je...

- Alors pourquoi est-ce que tu me parles ? insista Kurt.

- C'est juste que tes yeux sont vraiment magnifiques, je suis venu voir s'ils étaient réels, parce que woah...

Cela s'échappa de la bouche de Blaine avant qu'il ne s'en rende compte, mais il s'en fichait. Il en avait assez de faire attention à ce qu'il disait et à ce que les gens pouvaient bien en penser.

Kurt rougit et Blaine pouvait distinguer un léger sourire sur ses lèvres.

- Comment tu t'appelles ? lui demanda Blaine en souriant.

- Kurt.

- Moi c'est Blaine.

Il lui tendit sa main, et cette fois Kurt la serra.

- Salut, dit Kurt à son tour, les joues encore plus rouges.

- Alors, pourquoi est-ce que tu es assis ici tout seul ? demanda Blaine en prenant une des frites de Kurt.

- Oh, euh, personne ne veut s'assoir avec moi...

- Quoi ? Demanda Blaine, exagérément choqué en posant une main sur son cœur. Et pourquoi donc ?

- Hum, parce que je suis gay... répondit Kurt, un air coupable et honteux sur le visage.

- Et alors ?

Blaine ne comprenait pas, il ne se sentait absolument pas mal à l'aise. En fait, c'était plus que normal pour lui. Kurt sourit tristement.

- Tu n'es pas d'ici, pas vrai ?

- Non, dit-il en prenant une autre frite et lui souriant la bouche pleine.

Kurt fit un petit sourire.

- Tu peux avoir les frites si tu veux.

Blaine rit et prit d'autres frites.

- Alors, continua-t-il la bouche pleine. Qu'est ce que tu lis ?

- Ça s'appelle «The Diary Of Nobody». Kurt rit doucement en se rendant compte à quel point cela sonnait ridicule.

- Ça sonne un peu bizarre, mais...

- Non, je l'ai déjà lu, dit Blaine en prenant le livre des mains de Kurt pour regarder la couverture. Tu aimes bien ?

- Oui, c'est pas mal.

Kurt haussa ses sourcils et mordilla sa lèvres, comme si quelques chose n'allait pas.

- Ça va ?

Blaine ne savait pas s'il avait dit ou fait quelque chose de mal ou si Kurt ne voulait juste pas parler, mais ce dernier sortit en trombe de la cafétéria en pleurant après que Blaine lui ai demandé ça. Et avant qu'il ne puisse essayer de le suivre, Rachel était devant lui et l'empêcha de continuer.

- Pourquoi tu parlais à ce mec ? demanda-t-elle à la manière dont une mère le ferait.

- Il était seul.

- C'est un monstre, dit Rachel les mains sur les hanches. Reste loin de lui.

- Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire, Rachel.

- Je suis ta petite amie !

- Exactement. Pas mon patron, pas ma mère, tu es ma petite amie.

Après lui avoir craché ça au visage, il passa derrière elle et sortit de la cafétéria.

Mais même après avoir cherché Kurt de partout, il ne le trouva nulle part.


Et voilà pour ce premier chapitre !

Il y a peut être un ou deux passages qui ont pu vous sembler étranges, mais ne vous en faites pas, l'auteure sait exactement ce qu'elle fait.

Je ne sais pas exactement si j'aurai un rythme de publication, ce sera probablement tous les dix jours/deux semaines, voire peut être moins. J'ai quasiment terminé le deuxième chapitre, et puis c'est les vacances, donc ça devrait aller comme ça pour l'instant :)

Donc n'hésitez pas à laisser une review, que ce soit pour l'auteure ou la traduction que j'en ai faite, etc.. et je vous dit à la prochaine !