Hey les gens!
Me revoila avec une nouvelle histoire... Qui n'est pas de moi... Je vous entends d'ici. "Mais elle avait pas dit qu'elle referait plus de traduction? Et le Pari, il est où?" Si si, j'avais dit, mais comme dit le proverbe, il ne faut jamais dire jamais lol Et le pari est pour l'instant en légère pause, mais il va arriver :D
Cette traduction était d'abord le travail de Cathalaya, anciennement miss(je me souviens plus du reste de son ancien pseudo ^^") qui a décidé d'arrêter l'écriture de ses fics et la traduction de cette fic si. J'ai donc tout repris en recommençant depuis le début. Alors si cette histoire vous semble familière, jusqu'au chapitre 4, ce sera normal :D
Donc ce petit bijou (la version originale hein, pas ma trad) est une oeuvre de la talentueuse theroguesgambit sur AO3, si vous comprenez l'Anglais, je vous invite à aller lire cette histoire en VO ^^
On y va? allez, c'est parti
Disclaimer: Il est évident que rien ne m'appartient sauf la traduction
Pairing: Genre, j'ai besoin de le dire ;)
Rating: Un bon gros M, vu le sujet, y a du lemon et du lime à tous les coins de chapitre lol
Titre: (Not so) Pure Imagination
Résumé: Il existe un monde où peu importe qui Fantasme sur vous, vous le ressentez physiquement, mais vous ne savez pas qui pense à vous.
Stiles sait que c'est mal, mais il Fantasme sur Derek et il n'arrive pas à s'arrêter. Derek ne sait pas qui est intéressé par lui, mais il apprécie ça plus qu'il ne devrait probablement le faire.
Bêta: La magnifique et adorable TheCrasy (allez lire ses fics!)
Chapitres: 11 dont 5 déjà traduits et le 6 en cours. (3 corrigés, parce que TheCrasy a ses propres projets, en même temps, donc je ne la surcharge pas ^^)
Posté tous les: j'en sais rien, disons tous les trois ou quatre jours maximum. Comme je suis un peu dans une phase obsessionnelle avec cette traduction, je ne fais que ça dans la journée lol
Donc le premier chapitre, qui est plus un prologue
BONNE LECTURE!
La sensation le traverse peut-être trois ou quatre fois par jour. Allongé sur son lit, habituellement juste après qu'il se soit endormi, il se retrouvera ramené au bord de la conscience par de lentes et glissantes caresses sur sa peau. Ce n'est pas si mal la nuit. C'est… Putain. C'est un rêve érotique. Bien sûr, ce n'est pas si mal. La pression d'un autre corps contre le sien, de chaudes lèvres dansant sur son cou et son torse.
Ce n'est même pas quelque chose de nouveau, pour lui. Il y a eu des Fantasmes sur Derek depuis qu'il est assez vieux pour comprendre ce qu'ils sont. –Étincelles errantes lui sautant dessus pendant qu'il fait ses courses, dans la rue, même en classe quand il était au lycée. C'est parce qu'elle a Fantasmé sur lui après leur première rencontre qu'il a su qu'il intéressait Paige.
Derek sait parfaitement à quoi il ressemble et il a pris l'habitude d'être un Objet. À ce niveau-là, c'est plus une gêne qu'autre chose, honnêtement. Mais dans le passé, ça a toujours été rapide, en passant, de fugaces flashs de chaleur, partis aussi vite qu'ils arrivaient, de petites distractions de la vie de tous les jours dans une grande ville. Depuis qu'il est revenu à Beacon Hills, toutefois, les choses sont devenues plus intenses. Derek n'a aucune idée de qui il a piqué l'intérêt, mais clairement, les petites villes sont faites pour de grandes imaginations.
Les Fantasmes de minuit sont presque toujours lents, des choses délibérées, des baisers bruyants et sexy qui durent plusieurs minutes, des mains taquines traçant les courbes et les lignes de son corps, le laissant se tortiller pour un frottement qu'il ne trouvera pas.
Les Flashes n'arrivent pas la nuit, néanmoins. Parfois le matin –dans la douche, pense Derek, si le glissement humide du corps fantôme contre le sien est un indice. Le matin, ça a tendance à être plus rapide, plus rugueux et Derek a organisé ses activités de la matinée pour les commencer une heure plus tard, surtout après la fois où il s'est retrouvé affalé contre un arbre, en plein milieu de la réserve, tremblant à la sensation d'une bouche chaude sur sa queue. Un passant promenant son chien avait eu l'air scandalisé, puis compatissant, désapprobateur pour le manque de considération dont il était victime.
Le truc, c'est que Derek devrait aussi être scandalisé. Il n'y a pas vraiment de lois contre les Fantasmes –Big Brother et l'esprit policier ainsi que d'autre choses ont fait que le sujet a été abandonné avant même que cela soit pris en considération. Mais c'est une courtoisie dans la plupart des milieux de couper court à vos Fantasmes avant qu'ils ne deviennent trop intenses. Seuls les très jeunes, les personnes qui n'ont que peu d'expérience de premières mains en tant qu'Objet, s'autorisent ces rêves éveillés comme ceux que Derek expérimente.
Il devrait probablement être agacé. C'est un manque de considération, voilà ce que c'est.
Au lieu de ça, il se retrouve à les attendre.
Bien sûr, il y a des moments où ils sont incroyablement inopportuns. Ceux qu'il ne peut pas anticiper, ne peut pas planifier. Ceux qui prennent place en plein milieu de la journée quand il fait ses courses ou qu'il s'entraîne avec la meute ou, dieu l'en préserve, proche de Peter. Qui que soit celui qui fait une fixation sur lui, a clairement un esprit facilement distrait.
Et les Fantasmes durant la journée ont tendance à être ceux qui sont les plus intenses.
Un corps pressé contre le sien, ses propres mains agrippant des poignets qui se tordent sans réelle intention de s'échapper. Des baisers mordants, ses propres lèvres marquées alors qu'elles parcourent une longue plaine de chairs exposées. Queues nues et humides se frottant ensemble, faisant frissonner le corps contre lui. Il libère une main pour avoir une prise sur ses cheveux, tirant brutalement dessus. Il y a des sons qui font vibrer cette gorge, mais Derek ne peut les entendre. Il veut. Veut entendre ce qu'il fait. Il veut que cette voix crie son nom.
Stiles fait tomber le crayon avec lequel il jouait et le cliquetis arrache Derek du Fantasme. Il se repousse trop durement de sa place contre le mur et Scott s'arrête pour le fixer. Il était en train d'expliquer les limites du territoire qu'il a dessiné avec l'autre meute provenant du comté de Beacon quand le Fantasme a frappé. Stiles lève les yeux de la carte qu'il regardait intensément, Erica et Boyd jettent un coup d'œil depuis le canapé sur lequel ils sont. Le groupe entier fixe soudainement Derek. Il se sent rougir, ses mains se portant à sa bouche, dans un réflexe pour effacer les traces d'un baiser qui n'est jamais arrivé.
Erica comprend la première, sournoise et le meilleur regard d'avertissement de Derek ne fait rien pour l'empêcher de sourire largement et d'annoncer :
- Oh, regardez qui se perd dans un Fantasme. La plupart d'entre nous savent comment les ignorer, Derek. À moins que tu ne l'appréciais ?
La plupart des autres lève juste les yeux au ciel. Stiles, probablement le moins expérimenté d'entre eux, sur le sujet –il se plaint constamment d'à quel point ce n'est pas juste qu'il sache le peu d'intérêt qu'il génère- rougit et regarde ailleurs.
Derek leur jette un regard renfrogné, tourne les talons et entre d'un pas raide dans la cuisine.
Aussitôt qu'il est hors de vue, il ne peut s'empêcher de presser son front contre le frigo et de revivre les dernières secondes du Fantasme. Le goût de ce cou sous sa langue, les longs doigts agrippant ses cheveux, l'exhortant alors que leurs corps glissent l'un conte l'autre.
Dans le salon, Stiles rougit, échappant encore son crayon.