Disclaimer: Cette fiction de 18 chapitres appartient à ManneVanNecker à qui j'ai demandé l'autorisation (et elle me l'a donnée!). Le monde de Stephenie Meyer ne m'appartient pas.

Résumé : Edward est un garçon timide qui souffre de bégaiement, sa soeur jumelle Rosalie le défend face aux gros durs du Lycée. Celui-ci est surpris par l'arrivée d'une fille qui brise les règles et décide de lui parler, allant au delà de la peur de l'exclusion sociale. OoC/AH.

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Paper Love

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de ManneVanNecker

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Chapitre 1 :

Discours

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Edward se leva tout en sachant que ce serait un mauvais jour. Il n'était pas le gars autour duquel les gens s'agglutinaient, encore moins l'un des plus vénérés du lycée, ni comme Mike et son entourage de joueurs populaires.

Il prit le bol de céréales que sa mère avait laissé sur le comptoir et alluma la télévision pour regarder les informations.

Pour le cours de littérature, on lui avait envoyé un devoir dans lequel il devait rédiger un discours et, aujourd'hui, il devait le lire devant la classe, quelque chose d'absolument impossible pour Edward, qui souffrait d'un terrible bégaiement en public.

La maladresse et la timidité l'empêchaient d'exprimer plus de cinq mots dans un souffle.

« Tout se passera bien », dit sa mère tout en caressant tendrement ses cheveux auburn, « Tu t'en sortiras avec brio. »

Edward ne pensait pas la même chose que sa mère, mais, malgré tout, il afficha un beau sourire.

« Je ne m'en sortirai pas » , affirma-t-il tandis que des pensées, concernant ce moment précis, lui jouaient un mauvais tour..

« Rappelle-toi juste de regarder un point fixe et d'oublier qu'il y a des gens qui t'écoutent » , lui conseilla-t-elle avec un sourire affectueux.

« Ce-c'est impossible quand tout le monde se moque de toi pendant que tu ess-essayes de prononcer une phrase en moins de s-six secondes » , se plaignit-il en fronçant les sourcils et il continua à manger ses céréales.

Dans sa famille, Edward menait une vie presque normale, le bégaiement apparaissait seulement face à des étrangers, et était presque imperceptible quand il se trouvait dans un environnement familier.

« Allons ! » , l'encouragea du canapé sa jumelle, qui peignait ses beaux cheveux blonds. « Mes amis et moi, nous ne nous moquerons pas de toi » , le rassura-t-elle en le gratifiant d'un magnifique sourire.

Edward n'était admis qu'à la table de sa sœur et de ses amis, peut-être par pitié ; pour lui, il n'y avait pas d'autre option. S'il n'y avait pas eu la tendresse qu'exprimait Rose envers lui, peut-être qu'il aurait dû déjeuner dans les toilettes.

Il se plaignait sur son sort alors qu'il terminait son petit déjeuner et il se rendit à la salle de bain pour se laver les dents blanches.

« Rose » , l'interpella sa mère. « Je veux que tu sois à côté d'Edward dans la classe. »

La jeune fille blonde hocha la tête.

« Si tu vois que les choses vont mal, tu m'appelles et tu le sors immédiatement de la classe. » Esme sourit tendrement.

« Oui, maman, je t'appellerai tout de suite. » Elle lui sourit en retour, alors qu'elle plaçait la sangle de son sac sur son épaule.

Ils dirent au revoir à leur mère et sortirent dans le jardin pour monter dans leur Volvo resplendissante, cadeau qu'ils avaient reçu pour leur dernier anniversaire.

Les jumeaux étaient très proches et tout ce qui touchait Edward, faisait également souffrir Rosalie, voilà pourquoi elle était le grand défenseur de son frère chaque fois qu'une moquerie fusait contre lui.

Le silence régna dans la cabine de la voiture jusqu'à l'arrivée à l'école. Edward serra les mains sur le volant pendant que Rose remarquait son désespoir.

« Eddie, tout ira bien, tu dois seulement te détendre », fit-elle en souriant tandis qu'elle retouchait le brillant à lèvres rose sur ses lèvres parfaitement dessinées par la nature.

Edward gara sa voiture et courut pour ouvrir la porte de sa sœur, celle-ci le gratifia d'un autre sourire généreux et marchait, comme d'habitude, jusqu'aux casiers.

Pour le reste des étudiants, c'était impossible d'imaginer que ces deux-là étaient jumeaux. Rosalie était la plus jolie fille de toute l'école et la moins accessible, elle ne voulait rien avoir à faire avec les garçons parce que la plupart s'en prenait à son frère et elle pensait que toutes les offenses envers Edward, étaient portées de manière plus générale à elle et à sa famille aussi.

A l'opposé, il y avait Edward, le garçon timide que personne ne remarquait et à côté duquel tout le monde passait dans les couloirs. On le voyait constamment seul à la récréation ou en train d'attendre Rosalie ; dernièrement sa sœur avait été très préoccupée avec les préparatifs d'un bal, donc Edward allait à la bibliothèque, où il ne lui était pas nécessaire de parler ou de supporter les blagues ennuyeuses des autres et il en profitait pour avancer le devoir du prochain cours.

Comme il n'avait pas d'amis et ne sortait pas pour faire la fête, il consacrait son temps libre à des cours de piano avancés à domicile trois fois par semaine.

Il entra dans le cours de littérature aux côtés de Rosalie, et sur ce, celle-ci rejoignit son groupe d'amis.

« Salut Ed » , sourit Alice.

« B-Bonjour », répondit-il en souriant à la meilleure amie de sa sœur.

« Nerveux? », fit Angela en lui touchant l'épaule.

« Un-un p-p-peu », ajouta Edward en sentant un poids supplémentaire peser dans son estomac qui l'empêchait de s'exprimer plus.

Angela pensait que Edward serait beaucoup mieux si son attitude était meilleure et qu'il ne se méprisait pas à cause du petit défaut qu'il avait en parlant.

Il était assis à côté d'Angela, comme tous les jours et écoutait le cours de M. Manson, qui avait commencé à citer l'ordre de passage des étudiants pour leurs discours.

« Monsieur Newton, c'est à vous de commencer » , annonça l'enseignant.

Edward ressentit un léger soulagement en voyant qu'il n'était pas le premier, même si l'ordre lui importait peu, il savait que tôt ou tard il irait sur l'estrade, bégayerait et serait l'objet des moqueries.

Mike, comme toujours, demandait à Eric d'écrire son discours en échange de cinq dollars. Eric acceptait avec plaisir puisqu'il effectuait en plus le travail de tout le groupe de Mike et chacun y mettait de sa poche.

Le jeune footballeur se racla la gorge et commença à parler.

« Le Football », énonça-t-il, l'air sûr, avec un sourire sur son visage. « Qui n'en a pas entendu parler ? Qui n'a jamais joué un match ? »

Aussitôt, Edward pensa à lui-même. Jamais, de toute sa vie, il n'avait touché un ballon de football, non pas parce qu'il était incapable de maîtriser le ballon, tout simplement parce qu'il haïssait ceux qui courraient après un ballon, car, pour lui, dans cette école, les sports impliquaient blague et gêne.

Chaque fois qu'il avait cours de gym, il sortait une excuse et même s'il était à court d'excuses, il parvenait à s'éclipser parmi les étudiants.

Ainsi, Mike poursuivit son discours une quinzaine de minutes et, bien que le public était fatigué de l'entendre parler sur le même sujet, ils applaudirent bruyamment quand il eut fini son discours.

Le professeur Manson reprit les papiers qui contenaient les numéros de la liste des étudiants et saisit l'un d'eux.

Rosalie pria pour que ce soit elle, et non son frère, qui soit choisie.

« Cela va être mon tour. », murmura Alice à Rosalie.

« Je sais juste que cela ne doit pas … »

« Alice Brandon. », annonça le professeur.

Alice sourit victorieusement en voyant qu'elle pourrait faire son exposé devant ses compagnons, mais surtout parce que, une fois de plus, ce qu'elle avait dit était confirmé.

Rosalie fut soulagée de voir que Edward n'avait pas été choisi.

Le professeur demanda le silence, mais les élèves s'exécutèrent avec difficulté.

« Les achats compulsifs » , sourit Alice. « Nous avons tous été parfois tentés par une offre, hommes ou femmes, bien que les goûts de chacun soient différents. »

Les hommes se plaignirent de l'entendre parler de shopping, beaucoup croyaient qu'ils n'étaient pas concernés. Alors Alice, qui avait prévu que cela se produirait, avait ajouté la réponse avant même qu'ils commencèrent à se plaindre.

« Bien sûr, certains hommes s'intéressent peu d'avoir une quantité suffisante de vestes et chapeaux, ils sont tentés par des articles de sport ou de nombreuses fois par des parfums, tout cela pour attirer notre attention que ce soit d'une manière ou d'une autre. »

Mike chuchota à son ami Tyler qu'Alice était folle et ne savait pas de quoi elle parlait.

« Monsieur Newton, taisez-vous » , avertit le professeur.

Ce dernier fronça les sourcils et détourna son attention.

Edward commença à trembler quand il comprit que Alice terminait son discours, il n'avait certainement pas envie de parler du président Washington, mais il ne voyait pas d'autre issue. Il ne fuirait pas en laissant la classe se moquer de lui, il n'était pas un lâche, il préférait avoir l'air ridicule devant tous plutôt que de passer pour un peureux à leurs yeux.

Alice fut applaudie par la plupart des filles de la salle et elle alla s'asseoir en sautillant.

« Tu t'en es très bien sortie » , murmura Angela.

« A merveille, tu as été stupéfiante », lui affirma Rosalie en souriant.

« Vraiment ? » lui demanda Alice, les yeux brillants de joie.

« V-vrai-vraiment », renchérit Edward afin de se montrer poli envers la jeune fille.

Rosalie se retourna pour parler à son frère, qui était assis derrière elle.

« Tout ira bien » , sourit-elle.

Celui-ci acquiesça de nouveau et attendit avec impatience que l'enseignant sortit le papier.

Cette fois-ci, il fut assez tardif, mais une fois prêt, il souleva le papier et révéla son contenu.

Il regarda la liste, le nombre et sourit.

« Cullen », l'appela le professeur de l'estrade.

« Lequel des deux ? » , questionna Rosalie , un peu gênée face à la tension inutile.

Alors, quelqu'un frappa à la porte.

Le professeur Manson se leva de son siège et se dirigea vers celle-ci.

« Détends-toi » , conseilla Angela à Edward.

Celui-ci acquiesça de nouveau.

« Ce ne sera pas toi, ce sera moi » , lui assura la douce Rosalie. « N'est-ce pas, Alice ? »

« On verra, détends-toi. », dit-elle et elle lui fit un sourire.

« A toute la classe », déclara le professeur Manson pour attirer l'attention de tous. « Deux élèves viennent d'arriver. »

Rosalie admira la fille, une fille mince avec de belles hanches et des cheveux ondulés chocolatés qui tombaient jusqu'à la taille, elle portait un magnifique bandeau et était bien vêtue avec de belles bottes.

« Ils sont jumeaux à ce que je vois ? », chuchota Rosalie à Alice.

« Oui, ils le sont ! » , admit Alice.

Tous deux furent surpris par la robe de la jeune fille, puis se concentrèrent sur le garçon.

Edward ignora les nouveaux arrivants et examina une fois de plus son discours étant sûr qu'il serait le suivant. 'Je n'ai jamais été chanceux, pourquoi maintenant ?', songea-t-il.

Angela observa le jeune homme debout, un grand garçon, près de deux mètres, avec un dos bien musclé et les plus gros bras qu'elle n'ait jamais vus, elle admira ses cheveux brun chocolat, comme ceux de l'autre fille.

« Bella Swan » , se présenta la jeune fille, peu confiante.

Ce n'était pas à son premier changement de lycée, bien sûr, mais c'était la première fois qu'elle avait cours dans un lycée public, elle avait toujours eu des leçons à domicile.

« Et moi, je suis Emmett Swan », sourit le garçon qui avait aussi été dans les mêmes conditions que sa sœur.

« Pouvez-vous nous parler de votre collège et de vous ? », questionna le professeur Manson.

Edward était heureux que cette arrivée retardait suffisamment le cours pour que l'enseignant oublie qui avait été choisi.

Mike fixa, l'air énervé, le jeune homme ; apparemment le reste des filles de la classe n'en avait pas détourné les yeux, il le voyait voler les cœurs de ses prétendantes et il n'aimait pas que quelqu'un empiète sur son territoire.

« Je ne sais pas ce qu'elles lui trouvent » , chuchota Tyler en voyant Jessica soupirer tandis que le garçon se présentait.

Bella prit l'initiative de se présenter, tandis qu'Emmett regardait la classe.

« Nous ne sommes jamais allés dans un collège ni dans une école, nous avons toujours eu des cours, notre père pense que ce serait bien d'interagir un peu plus et nous sommes prêts à entrer à l'Université », ajouta sèchement fille.

Bella pensait que tous ces garçons qui la regardaient en bavant n'étaient que des idiots aux hormones en ébullition.

Son regard balaya la salle et elle remarqua qu'un garçon aux cheveux cuivrés ne prêtait pas attention à ce qu'elle disait, elle fut bouleversée de voir que sa présence était moins importante que la feuille qu'il lisait.

« Charlie Swan est mon père », s'enorgueillit-elle en observant si l'inconnu la regardait, mais ce ne fut pas le cas. « Il est le chef de la sécurité de la Maison Blanche », fit-elle en élevant la voix, mais une fois de plus, le jeune homme ne leva pas les yeux.

Elle se sentit gênée d'être complètement ignorée, et elle regarda Emmett pour qu'il continue pour elle.

« Nous sommes ici car nous devons vivre avec notre mère, Renée une peintre reconnue dans la région », sourit-il.

« Vous êtes les enfants de Renée? », fit M. Manson, surpris.

Tout deux hochèrent positivement la tête.

« Elle est professeure d'arts ici. »

« Nous le savons », Bella haussa un sourcil.

Une fois les présentations un peu ennuyeuses faites, Bella s'assit à côté de son frère au dernier bureau disponible derrière le jeune homme qui ne lui avait pas prêté attention.

« As-tu remarqué ? », déclara Jessica à Lauren.

« Remarqué quoi ? », demanda cette dernière qui n'avait pas compris.

« Que Emmett n'a pas arrêté de me regarder »,sourit-elle, persuadée d'avoir tapé dans l'œil du jeune homme.

« Tu te fais des idées, Jessica, il ne regardait personne en particulier », dit-elle en notant que son vernis à ongles nécessitait une deuxième couche.

Alors que Bella prit ses affaires et ouvrit un cahier de cours, elle fut embarrassée de voir que son bureau était rayé et avait l'air sale, elle sortit une lingette désinfectante et la passa sur la table peu stable.

« Arrête ça », chuchota son frère.

« C'est dégoûtant, je ne sais pas pourquoi papa nous a envoyés au bout du monde », s'offusqua-t-elle, bouleversée.

« Peut-être parce que, ces derniers temps, tu es insupportable », sourit-il en se rappelant le scandale de la la fille qui s'était échappée loin de la maison avec son petit ami.

« Le fait que tu ais redoublé a aussi influencé, ne l'oublie pas, le professeur Smith, il faut que tu recommences car tes résultats aux examens étaient insuffisants », sourit-elle, victorieuse d'avoir le dernier mot.

Emmett et Isabella étaient deux frères et sœurs très peu unis et assez désordonnés, donc Charlie avait toujours préféré les garder sous son aile et veiller à ce qu'ils soient élevés correctement, mais lorsque l'affaire lui fut retirée, ils furent envoyés à Forks tous les deux auprès de leur mère, une femme aux aspirations bohèmes et libérales.

Le silence régnait à nouveau dans la salle, tandis que le professeur Manson rangeait les fiches des nouveaux étudiants.

« Silence », ordonna-t-il une fois la tâche terminée. « Bien, où en étions-nous ? »

« C'était mon tour », fit Rosalia en se levant de sa chaise pour commencer son discours.

« Pas du tout », intervint Jessica.« Vous étiez sur le point de vérifier s'il s'agissait de Rosalie ou d'E-E-Edward qui devait présenter son discours.»

Une fois cela dit, Jessica se sentit victorieuse en faisant rire le reste de la classe avec sa moquerie.

Edward, habitué à de telles insultes, baissa les yeux et continua à lire son discours, mais rapidement ses mains commencèrent à transpirer à cause de la nervosité.

Bella et Emmett rirent de la plaisanterie, apparemment ils ne l'avaient même pas compris.

Tout deux continuèrent de prêter attention au professeur.

« Nombre ... »

Pas le six, pas le six.

Edward pria en lui-même.

« Nombre sept », déclara-t-il.

Rosalie se leva triomphante et envoya un regard sérieux à Jessica alors que la pression des mains d'Edward sur le papier se fit moins forte.

« Silence », exigea Rosalie. « Si vous ne vous taisez pas …»

« Silence », ordonna le professeur Manson.

Toute la classe fit silence.

« Quel est ton sujet? » , demanda le professeur à Rosalie.

« Le harcèlement », déclara la jeune femme.

Edward se sentit rapetisser dans la chaise, une fois de plus Rosalie le défendait devant la classe et même si elle l'avait fait avec de bonnes intentions, Mike l'offensait toujours en lui disant que c'était un couard qui se cachait derrière sa sœur.

« Continuez », lui demanda professeur.

Rosalie regarda fixement le groupe de Mike et poursuivit.

« Le harcèlement est quelque chose qu'on voit dans tous les groupes de jeunes, et on a pu suffisamment en être témoin dans cette classe tout particulièrement. Tout défaut mis en évidence d'une personne peut être l'objet utilisé par un certain groupe de voyous et de lâches qui se cachent derrière leurs poings pour menacer un autre qui est apparemment plus faible », elle reprit son souffle, pensant qu'elle allait trop vite et posa à nouveau son regard sur la classe.

Alice sourit, l'air triomphante, en entendant son amie réciter si sûre d'elle son discours, elle l'avait récité encore et encore à la maison, ne voulant pas qu'Edward le sache et qu'il soit plus nerveux encore.

Angela vit que Edward était presque tombé de sa chaise, elle lui tendit la main et il lui sourit en retour.

Évidemment, Rosalie reçut peu d'applaudissements pour son sujet, car Mike et le reste du groupe l'assassinaient du regard.

Beaucoup de ceux qui étaient présents avaient été menacés par leur groupe, mais personne n'avait été mis à l'écart comme Edward l'avait été.

De ce fait, celui qui lui parlait s'assurait le silence du reste du groupe pour l'éternité, c'était comme une exclusions sociale.

Malgré cela, Rosalie était le capitaine des pom-pom girls et même si cela se passait mal avec le reste des filles, toutes exprimaient beaucoup de respect pour elle, elles savaient qu'elles ne pouvaient se mettre Rosalie à dos.

La cours se termina avec un soulagement pour Edward et le reste partit.

« Eddie »,l'appela sa sœur.

Celui-ci fut gêné d'entendre prononcer son nom ainsi et beaucoup moins au lycée.

« Ça va, Ed Angela, Alice et moi, nous allons à la gym pour organiser les derniers détails de la danse, ce vendredi », elle sourit. « Rendez-vous au déjeuner. »

« Je s-se-ser-serai à la bi-bibliothèque », sourit-il.

La salle de classe était vide, il commença à ranger les affaires dans son sac.

« Salut », le salua Emmett.

Edward se raidit quand il entendit quelqu'un parler.

Il se retourna et fit un signe pour répondre à son salut.

« Nous sommes perdus. Où est la salle de gym? », questionna Bella.

Edward se vit contraint de lui parler et même s'il ne le voulait pas, il se rendit compte que personne d'autre était dans la salle.

« C-ce-c'est à l'é-ét-l'éta-l'étage si-s-six », dit-il tandis que son visage rougit de l'embarras évident.

Bella pensa que le garçon était étrange et à présent, elle comprenait les moqueries injustifiées de Jessica.

« Merci », sourit Emmett qui prit mieux la réponse d'Edward que Bella.

En voyant cela, Edward intimidé sortit presque en courant de la salle jusqu'à sa cachette, la bibliothèque.

« Quel garçon étrange », dit Bella

« N'as-tu pas compris que c'est la raison pour laquelle sa sœur l'a défendu ? », lui dit Emmett alors qu'il ramassait son sac.

« Oui, mais je me demande encore pourquoi il n'est pas allé consulter un médecin? Tu sais qu'il existe un traitement pour le bégaiement », critiqua Bella.

« Peut-être qu'il n'a pas l'argent », justifia Emmett.

« ... Et pourquoi portait-il une veste Armani?», fit Bella en haussant un sourcil.

« Pourquoi son bégaiement a autant attiré ton attention ? », demanda son frère.

Bella fronça les sourcils au commentaire de son frère.

« Parce que c'est le seul qui n'a pas prêté attention à ce que nous disions lors de notre présentation. »

« Je pensais que tu aimais les asociaux » , rit-il.

« Emmett ! », se plaignit-elle

« Excuse-moi.»

« Si tu continues ainsi, tu deviendras aussi un asocial », dit Bella en sortant de la classe.

« Je suis désolé, je sais que parfois je vais loin avec mes blagues », sourit-il. « Mais sérieusement, je pensais que tu t'en fichais des attentions, peut-être que maintenant tu apprécies les bègues, puisque le fils du président t'a jeté ».

Bella lui donna un coup d'épaule.

« Quoi? Mais si, c'est vrai », rit-il.

« Tais-toi, Emmett ! Je ne suis pas en colère quand tu restes jusqu'à treize heures dans ton lit », grogna-t-elle en fronçant les sourcils.

« Sa sœur était mignonne », affirma-t-il avec un sourire.

Bella pensa que son frère avait un cœur d'artichaut pour aimer n'importe quelle fille de l'école.

« Allons-y, plutôt que me perdre dans ces inepties » , cria-t-elle.

Bella serra ses livres tout en marchant l'air assez perdue dans l'endroit où il se trouvait.

Tandis que Emmett regardait chaque fille qui passait en leur décochant un sourire.

« Je crois que tu as conquis plus de la moitié des filles ici », dit Bella en voyant son frère sourire bêtement. « Pas étonnant que Forks élève des renards. », fit-elle remarquer jalouse, en pensant que son frère était un idiot ne réfléchissant que par ses hormones. »

Bella gémit quand elle sentit un coup dans son épaule. Lors de la collision, elle fit tomber ses livres.

Elle lança un regard foudroyant en observant le coupable, et vit Edward, le garçon qui bégayait.

Emmett éclata de rire et Bella le tua du regard.

« E-Ex-Exc-Excuse-moi », fit Edward en présentant ses excuses pour avoir blessé la jeune fille.

« Il n'y a qu'à moi que ça arrive ! », pensa-t-il en ramassant les affaires de Bella.

« Me-Merci » , sourit Bella quand Edward lui tendit son sac noir.

« D-De rien », dit Edward en s'éloignant.

« Quoi ? » , questionna Bella en voyant son frère écrouler de rire.

« C'est contagieux le bégaiement? P-Par-parce que t-tu…»

« Emmett ! » , le gronda Bella.

« Je suis désolé, c'était amusant de te voir ainsi. »

« Arrête de rire ou il va falloir acheter des couches pour personnes séniles car tu vas souffrir du sphincter », menaça Bella en haussant un sourcil.

Sur le chemin, Edward se blâmait en lui-même d'avoir été si maladroit ... Deux fois dans la même journée qu'il parlait à cette étrangère ?

Il se reprochait encore et encore d'avoir si mal agi, et remerciait le grand frère baraqué de ne pas l'avoir frappé pour avoir osé parler à sa soeur.

Alors qu'il se dirigeait vers la bibliothèque, il croisa Mike et sa bande qui l'intimidait.

« Hé Cullen, Où est-ce que tu vas ? » demanda Mike.

Edward ne répondit pas, il ne voulut pas se sentir plus honteux encore.

Les sept garçons encerclèrent Edward, formant un cercle.

« Alors! Maintenant que ta sœur n'est pas là, tu n'a pas peur de te défendre ? » , l'effraya Mike.

La colère d'Edward sembla couler dans ses veines et même s'il avait des connaissances en arts martiaux, il se sentait incapable d'attaquer quelqu'un pour qui ce n'était pas le cas, il garda donc le silence dans l'espoir de mettre fin à leur violence.

« Les gars, nous allons parler, en demandant p-p-pardon », se moquèrent-ils tous.

Les jeunes hommes commencèrent à le pousser dans tous les sens alors qu'Edward cherchait à sortir de ce cercle infranchissable.

Il regretta de se trouver dans la salle la moins fréquentée, sachant qu'aucun étudiant n'aurait rien pu faire pour lui, mais il aurait eu de la chance que d'un enseignant les surprenne en flagrant délit.

Mike le frappa à l'estomac, tandis que Edward tomba à genoux parterre au coup qu'il n'attendait pas.

Il essaya de se relever et soudain, il frappa d'un coup rapide à la mâchoire.

Mike hurla de douleur et regarda sa main, il réalisa que sa bouche saignait.

Les six autres jeunes hommes tenaient Edward alors que Tyler le cognait encore et encore.

Edward semblait incapable de se défendre parce qu'ils lui tenaient les bras et les jambes.

« Que se passe-t-il ici ! », entendit crier au loin Edward tandis que Tyler lui infligeait un coup au visage.

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Toutes les reviews seront traduites à l'auteur.

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