Chapitre corrigé et réécrit
Chapitre 1 :
Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté… -Henri Jeanson
« Excursion ? Tu parles ! À quoi ça va me servir de savoir que Napoléon Bonaparte à crée le Franc Germinal, hein ? Mais le pire, c'est quand ils ont dit que ça ne serai que ma classe ! Tu te rends compte ? Ca fait des années que je suis ici et j'ai toujours étais avec au moins l'un d'entre vous dans chaque cours. Mais évidement, la seule année où je suis seul dans un cours, on fait une excursion. Je suis sur que les profs l'ont fait exprès, ils se sont ligués contre moi !
- Allez Stiles, ce n'est pas si terrible ! C'est juste pour une journée.
-Une horrible journée !
-T'inquiète pas pour ça, la journée va passer tellement vite qu'avant même que tu ne le saches, elle sera terminée. Crois-moi.
-Ouai… Si tu le dis Scottie. »
Les deux adolescents arrivèrent essoufflés au dernier étage du bâtiment. Scott tira la porte blindée du hangar, laissant apparaitre ses occupants.
« Vous êtes en retard… encore. Leur reprocha Derek
-Pas notre faute, c'est Harris qui ne voulait pas nous laisser partir ! Expliqua Stiles
-On a commencé les échauffements sans toi Scott. Le prévient Isaac
-Ne t'inquiète pas, je suivrais. »
Stiles trottina vers Derek, laissant celui-ci l'enlacer et l'embrasser. Derek enroula ses bras autour de sa taille et posa sa tête dans le creux son cou. Il le questionna alors, son souffle effleurant la peau de Stiles qui frissonna sous cette sensation.
« Pourquoi tu es énervé ?
-Pour rien, juste une excursion scolaire que je dois obligatoirement faire.
-Qu'est-ce qu'il y a de si dramatique là dedans ?
-C'est en histoire, et en histoire il n'y a aucun membre de la meute avec moi. Je vais m'ennuyer ! Je ne connais personne dans ce cours. N'importe qui m'aurait suffit, même Isaac.
-Ah oui quand même. Tu es si désespéré que ça ? S'amusa l'Alpha
-Hum.
-Hé ! Je vous signal que je vous entends, et que je suis vexé ! S'écria Isaac
-Fillette ! Le provoqua Aiden
-Ah oui ? Tu crois ça ? Tu veux que l'ont vérifie peut être ? Parce qu'excuse moi, mais sans ta mutation bizarre d'Alpha avec ton frère, tu es largement moi fort que moi.
-On parie ?
-Va-y ! »
Les deux garçons prirent leurs apparences lupine, et commencèrent à se tourner autour, tel deux animaux prit en plein combat. Avant qu'ils n'aient pu tenter quoi que ce soit, la porte du hangar s'ouvrit sur Lydia, accompagnée d'Ethan et de Danny.
« Oh pitié, ne me dites pas qu'ils ont recommencés ? Se plaignit la rousse
-Ils ont recommencés! Souffla Scott
-Quels gamins, je vous jure… s'exaspéra la rousse Qui a commencé cette fois ?
-Aiden. Lui dit la voix étouffée de Stiles, toujours dans les bras de son petit ami
-Derek, tu es au courant que c'est toi l'alpha, non ? Et tu es au courant que tu te dois de gérer tes bêtas ? Questionna Lydia, les mains sur ses hanches
-Hum… Répondit celui-ci, enlaçant toujours Stiles
-Vous pourriez au moins me répondre avec des mots ! Incroyable ! Bon… Aiden, Isaac ! »
Sous le crie de Lydia, les deux garçons arrêtèrent tout de suite leur grognement et reprirent apparence humaine.
« Hey ! Lyd's ! Ca va mon cœur ? Demanda d'une voix innocente Aiden en s'approchant de la belle rousse
-Non ! Ne m'approche pas ! Pas quand tu es couvert de sueur !
-Pourtant je connais des jours où tu ne te plains pas de ma sueur, hein ? Lui susurra t-il à l'oreille
-Oh par pitié ! Epargnez nous les références de vos ébat ! Se plaignit Scott
-Bon, continuons l'entrainement ! Isaac avec Ethan et Aiden avec Scott ! Ordonna Derek, Stiles toujours à ses côtés
-Et bien sûr on reprend l'entrainement quand Monsieur est prêt… Marmonna Scott »
Pour seule réponse il obtenue un grognement.
« On sait que Kira te manque Scott mais ne soit pas si susceptible. Isaac lui ne fait pas tout un plat pour Allison. Se moqua Stiles
-Mais par contre la dernière fois quand Derek était partie une semaine à New York et que tu étais démoralisé là je n'avais le droit de rien dire ! S'offensa faussement Scott
-Exactement, tu as tout compris Scottie ! Sourit Stiles
-Tu étais démoralisé hein ? Lui murmura Derek à l'oreille d'une voix innocente Tu ne m'avais pas parlé de ça.
-Parce qu'il n'y avait rien à en dire ! Se justifia Stiles
-Oh ? Vraiment ?
-Oui, vraiment !
-Vous pourriez peut être régler vos affaires personnelles à un autres moment non ? Parce que ce n'est pas tout mais je dois rentrer chez moi ce soir. Se plaignit Scott
-Scott ? L'appela Stiles
-Oui ?
-La ferme ! »
OOO
« Non.
-Si, Stiles.
-Non.
-Si.
-Non.
-Stiles !
-Quoi ?
-Lâche-moi et monte dans ton bus.
-Non.
-Allez ! Ca va passer vite, ce n'est qu'une journée !
-Parle pour toi ! Je vais m'ennuyer à mort…
-Mets un peu de positif dans tout ça et dit toi que ce soir ton fantastique petit-ami viendra te chercher pour te remonter le moral. Lui murmura Derek
-Vraiment ?! S'extasia Stiles
-Hum hum. Acquiesça Derek Aller, maintenant monte dans ton bus ! »
L'adolescent se pencha vers son aîné avant de déposer tendrement ses lèvres sur les siennes.
« Je t'aime Derek. »
Pour seule réponse, l'alpha déposa une seconde fois ses lèvres sur celles de son petit ami.
« Aller, va ! Tu vas vraiment finir en retard cette fois.
-Aucune chance ! » S'écria Stiles en montant dans son bus, tout sourire
OOO
Stiles souffla une énième fois en lisant la réponse que Derek venait de lui envoyer sur son téléphone.
De : Der'
A : Stiles
J'ai dis : Quel dommage que tu ne sois pas là Stiles car aujourd'hui Mc Call, Lahey et les jumeaux n'ont pas crosse et finissent plus tôt.
De : Stiles A : Der'
Botte leurs ce que j'appelle communément « cul poilu de loup garou » de ma part quand tu les verras tu veux bien ?
De : Der'
A : Stiles
Pourquoi un langage si familier ? Tu es fâché ?
De : Stiles
A : Der'
Je suis supposé sentir de l'ironie dans ton message Der' ?
De : Der'
A : Stiles
Oui, c'est probable.
De : Stiles
A : Der'
J'en reviens pas, tu as chopé mon sens de l'humour !
De : Der'
A : Stiles
J'en reviens pas, tu as chopé ma mauvaises humeur !
De : Stiles
A : Der'
Je t'aime Der'
Stiles sourit, pourtant conscient qu'il n'obtiendrait aucune réponse à son message. Derek n'avait jamais trouvé le courage de le lui dire, mais pourtant, Stiles s'avait que Derek l'aimait plus que tout au monde. Il le lui faisait juste comprendre d'une différente manière. Alors que le bus s'arrêtait à un feu rouge, le siège à côté du sien s'affaissa. Curieux, il se tourna en fronçant les sourcils, et sursauta lorsqu'il vit une fille assit à côté de lui.
« Euh… commença l'étudiant
-Oh ! Enchanté, je suis Jade, je suis dans ta classe d'histoire, d'où ma raison dans ce bus. Lui dit-elle tout sourire en lui tendant sa main En même temps, si je ne ferais pas partie de ta classe d'histoire, il n'y aurait aucune logique à ce que je sois dans ce bus. Mais bon, je pourrais faire partie de l'autre classe d'histoire mais non. Enfin bref… Tu n'as rien écouté de ce que je viens de te raconter, n'est-ce pas ?
-Hyperactive ? Questionna le châtain en serrant sa main
-Non ! Pourquoi tu dis ça ? Oh ! C'est parce que je parle beaucoup ? Non, je suis juste très… sociale ?
-Oh, très bien. Je suis Stiles !
-Oui, je sais qui tu es, enfin… je veux dire que « nous » savons qui tu es.
-Nous ?
-Le lycée en générale. Depuis que tu traines avec Lydia et sa bande et que tu sors avec l'antisocial Derek Hale, tout le monde te connais. Enfin ont te connaissaient déjà avant vu que tu es le fils du shérif… Enfin bref ! J'ai vu que tu t'ennuyais, alors je suis venue te tenir compagnie !
-Je ne sais pas pourquoi Jade, mais je pense que nous allons bien nous entendre ! » Lui annonça le garçon, tout souriant
OOO
« À moi ! Quel est ton plus grand rêve ?
-Pourquoi ? Quel est le rapport sur apprendre à se connaitre ? Demanda la jeune femme en fronçant les sourcils
-Quand je connais des gens, j'ai besoin de savoir leurs projets futur pour m'imaginer leurs vies après le lycée. C'est ma façon de me souvenirs d'eux…
-Original ! Alors, mon plus grand rêve c'est de faire le tour du monde. C'est peu être banal mais depuis que je suis petite, j'ai toujours voulu voir le paysage que le monde cache. Voir une étendu infini de sable, où des montagnes vieilles de plusieurs centaines d'années, où encore des îles inexplorées sur lesquels je m'allongerais au bord d'un immense lac sur lequel le couché de soleil se refléterait, et j'observerais un magnifique ciel clair et dégagé. Il n'y aura que très peu d'oiseaux qui passeront au dessus de moi, mais ceux que je verrais seront les plus beau, et 10 ans plus tard, quand je serais revenue ici, en Californie, je pourrais dire à mes enfants que réaliser ses rêves sont possibles, et nous partiront encore faire le tour du monde. Lui dévoila telle, des étoiles dansant dans ses yeux
-Et bah, ça, ce n'est pas un avenir triste! »
Avant qu'il ne puisse continuer sa phrase, le bus freina brutalement, faisait cogner violement la tête de tous les élèves sur leurs sièges avant. Quoi qu'un peu sonner, Stiles se leva de son siège en chancelant et commença à se diriger –tout en s'aidant des sièges- vers la porte du bus qui s'était ouvert sous l'impact. Certains cris (souvent indistincts) résonnaient de façon très lointaine dans ses oreilles. Il commença à descendre les marches du bus quand une lourde fumée rempli l'entièreté de l'habitacle. Au début, il crut que le bus était en feu, mais dès lors qu'il fut pris de vertige, une lumière s'alluma dans son cerveau. Le bus n'était pas en feu. La fumée qu'il venait de voir était juste du chloroforme. Son hypothèse se confirma un peu plus lorsqu'il s'écroula au sol, presque incapable d'ouvrir les yeux. La dernière chose qu'il aperçut fut des hommes vêtu de noir et muni d'un maque se pencher vers lui avant qu'il ne sombre définitivement dans le sommeille.
OOO
Quand il se réveilla, la première pensée qu'il eu fut pour Derek. C'était d'ailleurs la pensée qu'il avait tous les matins en se réveillant. C'est d'abord ce qu'il crut, qu'il était encore dans son lit et qu'il venait juste de se réveiller. Seulement, quand des pleures lui parvinrent, la vérité lui éclata tellement brutalement au visage que son souffle se bloqua dans sa gorge. Il se redressa à une vitesse impressionnante avant de fermer les yeux, sa tête lui tournant. Quand sa vision fut redevenue normal, il fit ce qu'il savait faire de mieux. Il observa. Il inspecta chaque personne autour de lui, chaque corps à terre, chaque visage, chaque blessure, chaque recoin de la pièce dans laquelle ils se trouvaient. La pièce, d'environ 80 m², était assez grande pour contenir chaque personne se trouvant dans la pièce. Sur le côté gauche du mur, ce qui semblait être deux immense fenêtre avaient était barricadé à l'aide de couches de placo. Des grands néons accrochés au plafond étaient la seule source de lumière disponible dans la pièce. À sa droite se trouvait une immense porte en fer. Elle lui rappelait celle du loft de Derek. En face de lui, une immense horloge au cadran noir affichait l'heure grâce à sa lumière rouge. Derrière lui, au fond de la pièce, se trouvait une porte banche, couleur contrastant étrangement avec la peinture jaune de la pièce. Il se demander d'ailleurs ce qui se trouvait derrière celle-ci. Il se releva tout doucement et essaya de se repérer dans cet amas de plus de 60 personnes. Il put facilement contourner toutes les personnes, les néons accrochés au plafond éclairant suffisamment la pièce pour se repérer.
Tout en continuant de marcher, il regarda chaque personne allongées au sol, chaque personnes pleurant face à leurs amis ne se réveillant pas, où encore chaque personne qui, comme lui, cherchaient des amis et surtout, des réponses à toutes leurs question. Il tomba enfin sur un regard noisette. Ce regard noisette qu'il cherchait tant. Il se précipita vers la jeune fille et la serra de toutes ses forces dans ses bras, versant quelques larmes qu'il essuya bien vite d'un revers de manche.
« Tu vas bien ? Tu n'as rien ? Tu es blessée ?
-Ne t'inquiètes pas Stiles, tout va bien, je vais bien. Et toi, tu te sens bien ? Tu as une vilaine blessure sur la tempe. Lui demanda telle en fronçant les sourcils et en portant sa main à sa tête
-Ne t'inquiètes pas pour moi, je vais bien. Lui assura-il en éloignant sa main de son front
-Stiles, si je ne m'inquiètes pas pour toi, qui le fera ? »
Le garçon esquissa un léger sourire. Même dans cette situation improbable, Jade avait réussi à trouver les bons mots. Comment avait-il fait pour ne jamais lui parler auparavant ? Ils sortirent bien vite de leurs pensées quand la porte du hangar dans lequel ils se trouvaient s'ouvrit en grand, laissant apparaitre un homme masqué et armée jusqu'aux dents. Il s'avança, faisant reculer de peur plusieurs personnes contre les fenêtres barricadées au fond hangar. La respiration de Stiles s'accéléra. Il ne pouvait s'empêcher de redouter les prochains événements. Se postant au milieu de la pièce, l'homme pris une lettre qui dépassait de la poche avant de sa veste et la tendis à une des seuls personne devant lui, de ce fait, Stiles. Le jeune adolescent la prit et l'ouvrit tout doucement, les mains tremblant légèrement. Jade, qui se trouvait à ses côté, avait posée une main réconfortante sur son épaule, bien qu'elle soit aussi effrayée que lui. Dépliant tout doucement la lettre, Stiles commença sa lecture.
« Vous venez d'être enlevé par des professionnel. Au cas où vous vous poseriez la question, la raison de votre présence ici n'est pas une coïncidence. Nous avions prévu le coup depuis de nombreuses semaines déjà. Nous vous demanderions de ne pas paniquer pour les jours à venir, de rester calme, et de suivre toutes les directives que nous vous donnerons. De la nourriture et des sacs de couchage vous seront donné, quand à ce qui concerne l'hygiène, la porte blanche devrait répondre à vos questions. »
Stiles avala difficilement sa salive avant de continuer.
« En ce qui concerne vos camarades, seize d'entre eux ont été tué dans l'accident de bus. Leur corps seront rapatrié dès ce soir à leur famille respective. Pour le règlement nous ne tolérerons aucun acte de rébellion. Si jamais nous surprenons l'un d'entre vous en train de désobéir au règlement, celui-ci sera automatiquement puni. Si chacun d'entre vous ce tient à ce règlement, votre séjour ici sera des plus communs. Dans la mesure du possible. »
Stiles releva doucement sa tête pour fixer l'homme en noir en face de lui. Il planta son regard dans le siens et lui lança un regard noir. Il n'avait pas peur des répercussions, il avait déjà subi tellement de choses à cause de la lycanthropie de ses amis que ce n'était pas un homme armé qui allait lui faire regretter un simple regard noir. L'homme cessa de soutenir le regard de l'adolescent et lui arracha la lettre des mains avant de partir à reculons vers la porte blindée, son regard dur et inexpressif passant sur chaque personne. Une fois la porte refermée, des voix paniquées s'élevèrent de toutes parts dans le hangar. Stiles s'assit sur le tapis central et laissa son regard vagabonder en face de lui. Ses yeux tombèrent par inadvertances sur le corps d'un jeune garçon brun aux yeux grands ouvert, du sang maculant son tee-shirt. Comprenant finalement la situation dans laquelle il se trouvait, il laissa libre cours à ses émotions, et pleura.