Audrey Lafontaine soupira: sa dernière offre d'emploi lui était encore une fois passée sous le nez. Elle aurait peut-être dû travailler d'avantage en cours et avoir un peu moins de mépris pour le règlement.

Elle avait épuise une bonne dizaine d'offres depuis sa sortie de Beaubâtons, à ce rythme là elle allait devoir chercher un poste en Angleterre. Bon, ce n'était peut-être pas entièrement sa faute non plus si aucuns des départements du Ministère de la Magie Français n'avaient besoin de secrétaire, mais quand même! Rater six entretiens en à peine deux mois, il faut le faire...

Alors qu'elle pensait sérieusement à un déménagement en Grande-Bretagne, un Hibou Grand-Duc fit son entrée et s'arrêta sur sa table de cuisine. Ella arracha la lettre accrochée à sa patte (espérant y découvrir une autre offre d'embauche), ouvrit l'enveloppe et distingua ce qui semblait ressembler à un faire-part. C'était une sorte de carte très tape-à-l'oeil, toute en or et argent, si pailletées que ça en faisait mal aux yeux. Une fois habituée à ces débordements de brillance, elle pu enfin voir ces quelques mots:

"Nous avons la joie de vous annoncer le mariage de

Bill Weasley et Fleur Delacour

qui se tiendra le

31 juillet 1997

au Terrier dans la charmante de Loutry-Ste-Chaspoule.

Vous êtes conviés à partager le bonheur de cette union.

Avec toute notre amitié."

Alors qu'elle allait jeter le faire-part de mariage de son ancienne voisine; un mot tomba de l'enveloppe. Intriguée, elle le ramassa et le lu.

"Salut Audrey

Ravie d'avoir de tes nouvelles. Je t'annonce que je vais faire quelque chose qui ne ris de t'arriver: me marier.

Tu es donc conviée à la cérémonie, comme toute ta famille, et, il me semble qu'il est inutile de te dire de venir accompagnée, étant donné que tu ne trouveras jamais quelqu'un qui voudra de toi (aucune personne sensées, en tout cas).

Au plaisir de ne pas te voir

Fleur Delacour (Prochainement Weasley)."

Audrey grimaça puis, près réflexion, pris son sac-à-mains et partit en direction de prêt-à-sorcier bien en vues, dans le but de décevoir son ennemie de toujours (et accessoirement ancienne voisine ) par sa présence.


Quelques mois plus tard, au mariage de Bill et Fleur

Audrey se retrouvait assise entre deux grands-mères,sentant le chat et le savon à l'huile, qui parlaient avec agitation en Anglais, ce qui fait qu'elle se sentait un peu seule au monde.

A la fin de la cérémonie (ou du moins ce qui lui ait être la fin, n'ayant rien compris...), elle décida d'aller souhaiter ses 'meilleurs voeux de bonheur' aux jeunes mariés