Note de l'auteur : Dans un dernier effort pour faire revenir mon inspiration, j'ai essayé d'écrire en français un peu… Je ne sais pas si ça a marché. Quant au titre, ne cherchez pas, je ne pense pas que vous trouverez.
Disclaimer : Je ne suis propriétaire d'aucun des personnages ou lieux mentionnés. Ils sont tous propriété du Tolkien Estate.
Le Poème aux Enfants
La glace atteint le plus profond
Du cœur de ceux qui la défient –
Le voyageur en son tréfonds
Est remué de son mépris
Pas même un sourcil soulevé
Dans son grand visage impassible
De silence et sérénité
Tel un miroir calme et terrible
Dans son mutisme satiné
L'hostile nuit qui nous poursuit
Pèse sur nos dos fatigués
Qui partout fuient le grave ennui
Qui donc es-tu, peuple déchu !
Enfants de par les Dieux bénis,
Enfuis du paradis perdu,
Trois fois aimés, trois fois maudits !
Qui donc es-tu, à mes côtés,
Marchant d'un pas si lourd et triste
La mort se lit aux yeux voilés
Portant ton regard fataliste.
As-tu si froid, mon cher ami,
Que tu ne saurais plus me voir ?
Penses-tu que si loin d'ici
Soit celui en qui tu veux croire ?
Il ne faut pas baisser la tête
Si fier et beau est ton visage
Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes
Enfant de rois, enfant de sages ?
De l'avant, toujours de l'avant !
Le dur exil est notre choix
Et nous avons versé le sang
Pour venir déjà jusques là
Viens, n'aie pas peur ; le doux repos,
Ne peut plus être loin de là
Pourquoi crains-tu ? N'est-il pas beau,
Le gouffre s'ouvrant sous nos pas ?
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