Hello, hello,

The French Mistake est probablement, toutes saisons confondues, un de mes épisodes favoris (oserais-je dire qu'il est même premier ? Non... mais quaaaasiment quasiment).

Une question à son propos me turlupinait depuis un moment ; cette idée me titillait depuis tout aussi longtemps et, finalement, je me suis lancée... d'abord au brouillon dans mes mails gmail, j'ai brouillonné (logique, ma foi) la totalité de cette fic qui sera assez courte. De petits chapitres et peu de chapitres (ouais fin courte, quoi)

Bonne lecture !

Evidemment... rien ni personne ne m'appartient (non non, je ne possède aucun être humain)

Chapitre 01 :

Tout allait bien.

Tout. Allait. Bien.

Tout allait très bien même.

Il n'y avait pas de problème.

Pas le moindre.

Enfin, il n'y en avait pas si l'on occultait le fait qu'ils n'avaient absolument pas la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient.

Ça, mine de rien, c'en était un, de problème.

Et un gros !

Tout bien réfléchis, tout n'allait peut-être pas si bien que ça, finalement.

o o o

Les deux hommes, à genoux par terre, se regardèrent d'un air ahuris. Sourcils froncés, ils s'interrogeaient mutuellement du regard ; cherchaient à savoir ce que c'était que ce foutoir.

Leurs paumes de mains étaient légèrement égratignées, leur visage tout écorché et non, vraiment, ils ne comprenaient pas ce qui venaient de se passer.

Qu'est-ce qui venait de se passer, d'ailleurs ?

- Y devait pas y avoir un tapis, ici ? Grogna-t-on.

L'autre homme ne fit pas le moindre commentaire.

Il ne daigna même pas faire semblant d'avoir quoi que ce soit à faire de son camarade qui grimaçait de douleur.

Chochotte, va !

Il fallait dire, aussi, qu'il avait eu davantage de chance que l'autre malheureux à ses côtés.

Fin, à défaut de vraiment pouvoir être considéré comme un homme chanceux... disons qu'il l'était toujours plus que l'autre andouille qui avait été catapulté Dieu seul sait où avec lui.

Il s'était bien réceptionné, lui.

Il ne s'était pas éclaté la tronche, et les mains, et le reste, dans cette satanée caillasse qui n'avait rien à fiche ici.

OK, il était tombé... mais c'était tout. Fin de l'histoire !

Son collègue, lui, était dans un état guère enviable.

Son collègue.

Pas son ami.

Certainement pas son ami.

Surtout pas son ami.

Jamais !

Plutôt mourir !

D'ailleurs, allait-il mourir ?

- Où ils sont passés, tous ?

Cette question, l'air de rien, était une très bonne question.

Peut-être même la meilleure des questions.

Ou, en tout cas, pas loin d'être la meilleure.

- Et où on est, là, au juste ?

Et ça ?

Ça, figurez-vous que c'était une autre bonne question.

Où étaient-ils donc ?

o o o

Jensen et Jared regardaient tout autour d'eux. Ils inspectaient les lieux afin de, peut-être, trouver les réponses à leurs questions.

Ils étaient inquiets.

Ils étaient intrigués.

Mais ils étaient aussi un peu curieux.

Le décor leur était totalement inconnu et on ne peut plus connu à la fois.

C'était étrange, ça, comme impression.

Vraiment très étrange.

Et, honnêtement, c'était pas non plus forcément très agréable.

Ils avaient l'impression d'être au même endroit qu'un instant plus tôt.

D'être à l'endroit où ils étaient, encore une fois, en train de s'engueuler au lieu de simplement jouer cette scène qui aurait, théoriquement, due être bouclée depuis deux jours.

Sauf qu'ils n'y étaient plus.

Alors... où diable se trouvaient-ils ?

Et comment avaient-ils pu atterrir là ?

- Sebastian ? Souffla Jared, soulagé. Qu'est-ce qui... j'ai raté quelque chose ? Y a eu un changement de...

- Sebastian ? Répéta l'autre, Sebastian donc, en fronçant les sourcils à son tour et regardant le premier d'un air « Es-tu devenu idiot, mon coco ? Non. Non. Ne répond pas à cette question. ».

- Mec, c'est pas drôle ! Et c'était super dangereux en plus ! Vous auriez au moins pu me prévenir, merde !

Cette fois, c'était Jensen qui avait pris la parole.

Non que ce soit vraiment important de le savoir mais... mais au moins rappelait-il sa présence en ce lieu pas inconnu mais pas connu pour autant.

- Dangereux ? Re-répéta l'autre, toujours Sebastian donc. T'es devenue une chochotte entre tout de suite et maintenant, Winchester ?

Jared ricana.

Ah ah ! Il n'était donc pas le seul à le trouver un peu chochotte sur les bords ?

Parfait !

Dean, Jensen, qu'importait, se releva enfin.

Il n'oublia pas, au passage, d'envoyer quelques débris de fenêtre sur Jared. Juste pour le fun, bien sûr. Il ne souhaitait pas blesser son collègue... bien que cela pourrait faire un joli petit bonus.

Il n'oublia pas non plus de foudroyer le troisième homme.

Il allait le tuer.

Lentement.

Lentement mais sûrement.

Mais, avant, il allait se débarrasser de tout ce verre sur ses vêtements et dans ses paumes de mains.

Et essayer de mettre la main sur la trousse de premiers secours, vu que personne ne semblait disposé à la lui apporter.

Attendez !

Du verre ?

Du verre en verre ?

Non mais on voulait les envoyer à l'hosto ou quoi ?

Jensen, Dean, qu'importait toujours, ignora totalement son collègue qui marmonnait quelques insultes à son encontre.

Tout ça sous le regard médusé d'un ange en carton.

- Tu l'aides pas ?

- L'aider ? Il est assez grand, non... Peut bien l'faire tout seul. Tu veux pas non plus que je soigne tous ses p'tits bobos et que j'fasse un bisou magique pour faire disparaître la douleur.

Balthazar eut un petit sourire en coin.

- J'le savais. Je savais qu'aussi malsaine puisse être votre relation... je savais que vous ne faisiez pas ça. Mais noooon, on refusait de me croire, là-haut.

Jensen, ou Dean, ça n'avait toujours pas changé, ça, en fait (mais sachant que le Dean actuel se trouvait être en réalité Jensen, qui ne savait pas qu'il était supposé être Dean et qui était aussi, histoire de bien simplifier les choses, un Dean à mi-temps... et bien il s'agissait quand même un peu plus de Jensen que de Dean, non ?) dévisagea longuement Sebastian (qui, du coup, était un Balthazar directement Balthazar... mais tout ceci commençait à être encore plus difficile à suivre qu'Inception en javanais avec des scènes ajoutées et le film diffusé dans le désordre !).

Qu'est-ce que foutait le troisième acteur de cette foutue scène, nom de Zeus ?

Et c'était quoi que cette improvisation, en plus !

- Jensen ? Appela Jared, la bouche très intelligemment entrouverte.

- Jensen ? Répéta, encore une fois, Balthazar (que l'on prenait toujours pour quelqu'un d'autre... pour quelqu'un qui jouait Balthazar). Dean ?

- Dean ? Ricana Jensen. On tourne pas, là, si ? Attends, y a vraiment eu un changement dans le... est-ce que quelqu'un voudrait bien me dire ce qui se passe ici, bordel de merde !

Encore une fois : très bonne question.

Très bonne question qui, encore une fois "encore une fois", n'aurait pas de réponse.

Personne ne savait ce qui se passait... donc forcément...

Balthazar pensait parler avec Sam et Dean Winchester ; deux frères avec une relation légèrement flippante, même pour un ange, tant ils étaient co-dépendants... et stupide... et avide de "sacrifice"... et stupide.

Dean et Sam, qui n'étaient pas Dean et Sam vu qu'ils étaient Jensen et Jared, eux, ne se doutaient pas une seule seconde qu'ils parlaient présentement à un ange, un vrai de vrai ! Parce que les anges, les vrais de vrais... bah ça n'existe pas des masses, en vrai (mais en vrai si mais seulement dans ce monde-là, qui n'est pas dans leur vrai monde. Dans leur vrai monde les vrais anges n'existent réellement pas... mais c'est un tout autre problème, ça).

- Les gars, grogna Jared, qui s'était redressé à son tour. Pourquoi on est plus sur le plateau ? On est où ?

- Hé oooh... à Sioux Falls.

- Sioux. Falls, acquiesça le plus grand, comme si c'était normal comme information, avant de réagir (parce que ça n'était pas normal, justement). Que... que... hein ?

Jensen roula des yeux.

L'aversion qu'il vouait à son collège n'en devenait que plus flagrante encore.

Quand Jensen vit Balthazar, qu'il ne prenait toujours pas pour Balthazar, sourire sans raison apparente tout en fixant quelque chose derrière lui... il jugea bon de se retourner d'un bond.

Il fit alors face à un homme en trench-coat.

- Misha ! Sourit-il, ravi.

Jamais encore il n'avait été aussi heureux de voir Collins débouler à ses côtés sans crier gare.

Ou peut-être que si, en fait...

Quand Misha arrivait de manière furtive derrière lui... au moins n'avait-il plus à être en tête à tête avec cette tête d'élan de Jared.

Misha, pourtant, n'eut pas la réaction la plus Misha-esque qui soit... puisqu'il pencha la tête sur le côté d'un air profondément perplexe.

Il regardait les deux gus de la pièce, les deux qui n'étaient pas son frère (mais qui étaient frères).

Il les fixait sans ciller. Les scrutait. les dévisageait. Les faisait même légèrement flipper.

Non mais sérieux... c'était quoi ce regard !

- Balthazar ? Où sont Sam et Dean ?

Aussi inamicaux puissent être leurs rapports sur le plateau, ou en dehors du plateau, Jared et Jensen se regardèrent du coin de l'œil tout en grimaçant.

OK. Ils ne comprenaient vraiment plus rien à rien.

- Hmm... Castiel...

- Ce n'est pas Dean. Il lui ressemble mais... mais ce n'est pas m-notre Dean.

- Ouais, ça, j'aurais pu l'dire qu'j'étais pas Dean, marmonna pas-Dean. Mais merde à la fin ! Il se passe quoi, là, au juste ?

Initialement, le titre devait être celui-ci... puis Always Somewhere (car j'étais restée dans l'optique de faire un maximum de fics/OS avec un titre de chanson) puis finalement je suis revenue à mon choix de départ (je le regretterais peut-être, m'insulterais probablement de tous les noms d'oiseaux mais qu'importe). Elle sera donc disponible sur mon site (papionini . wordpress . com) sous le titre "Always Somewhere" (oui, je coupe la poire en deux... pauvre poire)

J'espère que ce premier chapitre n'aura pas été une trop grosse boulette ; que vous l'aurez apprécié (au moins un peu) et touuuut ça (ou pas tout ça)

A dans quelques jours pour la suite :D