Salut la compagnie, désolée je sais que j'ai mit longtemps à poster ce chapitre mais j'ai eu pas mal de choses à faire... Bref, j'espère que ça va vous plaire :D
Quand les deux hommes se virent le lendemain ils hésitèrent quelques instants quant à l'attitude la plus appropriée. Finalement, d'un même élan ils penchèrent la tête et s'embrassèrent. Ce n'était pas un baiser passionné, ni même plein d'amour, c'était juste un bisou pour se dire bonjour. Car à ce stade il était beaucoup trop tôt et exagéré de parler d'amour.
Legolas repoussa ses cheveux blonds en arrière et sourit à Aragorn:
«-Alors tu va descendre à l'escale aujourd'hui?
-Oui et toi?
-Oui, je comptais y descendre pour acheter un souvenir et prendre quelques photos.»
Ils discutèrent tout en mangeant. Après cela les deux hommes allèrent bronzer. Ils étaient tous les deux musclés, mince et assez grand. Chacun portait une paire de lunettes de soleil, toutefois Legolas constata qu'il avait la peau très pâle comparée à celle d'Aragorn légèrement plus tannée. Il s'allongea sur une chaise longue et ferma les yeux.
La bronzette était un moment de détente, et aucun des deux hommes ne parlait. D'ailleurs la raison en était toute simple, les deux s'étaient endormit, il était donc impossible de faire la conversation. Quand ils se réveillèrent enfin ils piquèrent une tête dans la piscine avant que le bateau ne fasse escale.
Après s'être changés les deux hommes allèrent à terre. Legolas prenait des photos, regardait les souvenirs, pendant qu'Aragorn regardait les divers animations et écoutait le guide. Finalement ils se posèrent à la terrasse d'un café et commandèrent à boire. Il faisait très chaud, s'en était pesant et assommant. Ils avaient attaché leurs cheveux et Legolas avait l'impression qu'il allait tourner de l'œil si la température ambiante ne diminuait pas.
Le banquier regarda autour de lui, ils étaient sur une île paradisiaque dont il avait oublié le nom. Tout était coloré, aussi bien les bâtiments que les vêtements des habitants. Dans l'air s'élevait un mélange d'odeur d'épices, de transpiration, de poussière et de mer. Même l'ombre était chaude, il était impossible de trouver de la fraîcheur au désespoir du beau blond.
Aragorn le regarda avec compassion:
«-Et oui… il faut s'habituer à la chaleur dans les pays chauds.»
Pour toute réponse Legolas grogna et fit une grimace ce qui fit rire son ami. Une fois leur boisson fraîche consommée, les deux hommes repartirent promener. Il y avait une tension entre eux, quelque chose d'inqualifiable, mais ils faisaient croire qu'ils ne le remarquaient pas.
Aragorn sentait bien que Legolas avait autant envie de lui que lui-même désirait le blond, mais il n'avait pas envie de s'aventurer sur ce terrain. Il n'était pas là pour s'amuser, il était là pour son travail, lui. Certes il avait fini ce qu'il avait à faire, mais ça ne changeait rien. Il rattacha ses cheveux correctement et regarda distraitement le stand de souvenirs sur sa droite, pendant que Legolas examinait un stand identique à sa gauche.
Finalement ils partirent promener sur la plage de sable fin. Legolas grimaça quand les grains lui carbonisèrent les pieds. Il gémit d'agacement:
«-Depuis quand quelque chose d'aussi fin peut être aussi brûlant?!
-Et bien depuis que le sable a toujours absorbé la chaleur…
-Ah ah très amusant Einstein!»
Aragorn leva les yeux au ciel et ils continuèrent de marcher.
Au bout d'un moment Legolas le poussa sur le sable et lui grimpa dessus en l'immobilisant:
«-Alors? On fait toujours son malin?»
Aragorn le regarda avec surprise et appréhension:
«-Qu'est-ce que…? Lâche moi ce n'est pas drôle!»
Legolas fondit sur ses lèvres dans un baiser passionné. Il lui retira sa chemise et parsema son torse de baisers. L'esprit d'Aragorn tournait à plein régime, il comprit où Legolas voulait en venir, ils allaient faire l'amour ici, sur la plage, loin de tout, à l'ombre d'un palmier. Le brun décida d'arrêter de penser aux conséquences ou à quoi que ce soit, les baisers de Legolas étaient trop divins pour qu'on se soucie d'autre chose.
Legolas continua sa petite torture puis retira le bas d'Aragorn qui n'était rien d'autre qu'un bermudas de bain. Il commença à caresser la longue érection de son futur amant en l'embrassant. Toutefois il hoqueta de surprise lorsqu'Aragorn le déshabilla à son tour et emprisonna son sexe dans sa main ferme et experte. D'ailleurs il commença à faire bouger sa main de haut en bas, ce qui fit se tortiller Legolas, c'était si bon.
Aragorn se retrouva au dessus et tout en masturbant son compagnon, il prépara son entrée à le recevoir tout à l'heure. Legolas se tendait sous ces assauts délicieux, Aragorn lui faisait perdre la tête, il arrivait à jouer avec l'ensemble de ses points sensibles en même temps, c'était incroyable.
Finalement une bonne dizaine de minutes plus tard, Aragorn pénétra enfin Legolas. Ce dernier poussa un cri de plaisir quand l'érection d'Aragorn le remplit entièrement, c'était merveilleux. Ensuite Aragorn commença un mouvement de hanches, tapant de temps à autre dans la prostate du blondinet. Ce dernier poussait une espèce de couinement de plaisir mêlé à un miaulement étrange chaque fois qu'il recevait un coup dans la prostate. Aragorn sourit quand Legolas jouit, il avait été très très rapide, cinq minutes maximum. Il l'embrasse:
«-T'es trop mignon.»
Legolas rougit et bougonna, mettant son manque d'endurance sur le compte de la chaleur et de la façon inattendue dont les choses se sont produites. Aragorn se mit à rire devant cette mauvaise foi et continua de lui faire l'amour une bonne heure avant de jouir à son tour. Il se retira et embrassa Legolas. Les deux hommes se rhabillèrent en silence, ils ne savaient pas quoi se dire, et de toute façon ils n'étaient pas sûrs que parler soit vraiment utile à ce moment précis.
Ils retournèrent sur le paquebot et partirent prendre une douche. Le soir ils dînèrent ensembles et finirent la nuit dans la chambre de Legolas à faire l'amour comme des fous. Cette fois le blond avait vraiment beaucoup d'endurance et Aragorn se dit qu'il l'avait peut-être jugé trop sévèrement tout à l'heure. Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
Demain la croisière se terminait mais ils n'en avaient pas parlé, ils avaient soigneusement évité le sujet toute la soirée. Demain ce serait la fin de la croisière, mais était-ce également la fin de leur histoire? Aucun d'entre eux ne pouvaient répondre, ils verraient bien le lendemain…
Fin.