Mot de l'auteur : Cette fanfiction aura cinq chapitres, six tout au plus, mais avec des chapitres assez long et détailler, parce que le Newtmas mérite d'être détaillé. Moi, les mettre sur un trône et les vénérer ? Non, vous vous trompez, c'est faux ... Enfin bref : j'espère qu'elle vous plaira.

Disclamer : Tout est à James, comme d'habitude parce qu'il ne veux jamais rien me céder. Égoïste.

.x.

Thomas s'explosa subtilement la tête contre la table, regrettant presque immédiatement son geste, au vu de la douleur qui naissait maintenant dans son corps. Il poussa un petit gémissement, vite remplacé par un juron étouffé dans la manche de son sweat bordeaux. Momentanément, Thomas avait oublié où il se trouvait, et essaya du mieux qu'il put – soit plus grand-chose – de garder contenance.

- Ne gémit pas, Thomas, déclara l'homme en face de lui. Je fais cela uniquement pour toi et tes études.

Le jeune homme brun coinça sa langue derrière ces dents, s'empêchant de répliquer froidement et d'envoyer pâtre son professeur. Tout d'abord, il n'en avait fichtrement rien à faire de ces études, puisque les yeux fermé, ils pourraient passer à l'université. Ensuite, autant être cache, Thomas était persuadé que Janson – son prof – allait le coller avec un petit nouveau, qui avait du mal à se faire une place dans le lycée et, comme lui-même était plutôt bien vu … De fil en anguille, le petit nouveau se ferait rapidement une place.

Thomas soupira, il penchait plus pour la deuxième option.

- Et, fit lacement le brun en se passant une main dans sa masse de cheveux, avec qui suis-je ?

Le sourire amusé de Janson s'agrandit et Thomas se dit que tout cela était vraiment, vraiment mauvais.

- Avec Isaac Newton.

- Oh non, murmura Thomas, quand l'information arriva à son cerveau.

.x.

Ledit Isaac Newton, au moment même marchait tranquillement dans le couloir du lycée Maze, en direction de la cantine, les écouteurs dans ces oreilles hurlaient Silly Boy de The Blue Van et il jouait avec un morceau de papier, mis un boule récemment.

A première vue, Newton – Newt pour les intimes – semblait tout à fait sociable, abordable et sympathique. Si l'on avait le courage de creusé un peu, on découvrait quelque chose de tout de suite moins charmant. Par exemple, on apprenait que Newt avait un passé difficile et un avenir de merde, qu'il était indéniablement attiré par les hommes ou bien qu'il était extrêmement intelligent mais pas foutu pour un sous de ce servir de cette intelligence.

D'ailleurs, il rit seul dans le couloir quand la réplique cinglante de Thomas Edison lui revînt en mémoire. « Offre ton cerveau d'intelligent à quelqu'un qui le mérite. » Ce à quoi Newt avait répondu par un « Certainement pas à toi, alors. », bien taquin et fourbe. Depuis, leur début d'amitié avait rapidement basculé vers le côté obscur de la force, comme s'acharnait à le faire remarquer Ben un de ces amis, et ils s'enchaînaient coup bas sur coup bas. Bien sûr, il avait un an de moins que Thomas, mais cela n'empêchait pas le brun de lui répondre comme-ci lui aussi était un foutu gamin. Et ça plaisait à Newt.

Malheureusement, tout était en train de prendre une mauvaise tournure depuis que leurs dernière attaque mutuelle c'était plutôt mal passé. Newt avait juste voulu faire un croche-pied à Thomas, Thomas qui – pas si aveugle que cela – l'avait remarqué et esquivé. Tout aurait pu s'arrêter là si le brun n'avait pas continué en lui attrapant sa masse de cheveux blonds et en lui plongeant sa tête dans sa purée de carotte. Newt avait moyennement apprécié la mauvaise farce et avait répliqué en lui balançant la bouteille d'eau à la tronche. Bref, une bataille générale avait éclaté dans la cafétéria et, les noms de Thomas et de Newt était rapidement remonté aux oreilles de Janson le rat.

- Bon, on l'avait un tantinet cherché, celle-là, marmonna Newt avec un sourire en coin, en passant les portes de la cantine.

.x.

Thomas pénétra dans la cafétéria, les poings serrés et les sourcils froncé. Une petite voix dans sa tête lui disait qu'il aurait mieux fait d'attendre un peu, de décompressé, de digéré la nouvelle, de prendre le temps d'y réfléchir soigneusement. Malheureusement, Thomas était né impulsif et impatient alors, il avait voulu agir tout de suite. Bad, bad idée.

Dès qu'il avait fait son apparition dans le réfectoire et avec le visage qui ne reflétait que colère, un silence pesant c'était installé. Alors, quand les centaines de pair d'yeux avaient vu le brun s'avancer vers la table de Newt, tous avaient retenu leur respiration. Des théories plus fumeuses les unes que les autres avaient commencé à germer dans la tête de tous les étudiants, surtout celle qui disait « Newt a encore fait une connerie, et Thomas vient encore pour se venger en live. »

- Newton, appela durement Thomas.

- Tommy, je croyais qu'on avait dépassé ce stade, toi et moi, plaisanta le blond un sourire aux lèvres.

Thomas ne se laissa pas démonter et Newt constata que son degré d'énervement venait d'augmenter un peu plus. Délaissant momentanément son repas, il regarda le brun prendre sans aucune gêne la place libre devant lui, sans même lui demander son avis. De toute façon, se dit Thomas, il n'en avait pas pour longtemps et il était hors de question qu'il partage un repas avec blondie.

- Rendez-vous chez moi, après les cours.

- Attends, t'es pas sérieux là ? On va vraiment le faire ? s'étrangla le « blondie » en question, les yeux exorbités.

- Ouais.

- Tu sais, soupira Newt en se passant une main dans les cheveux, on peut mentir. Je dirais que tu me donnes des cours, je bosse seul de mon côté et ça passe crème.

Nombres de soupirs de soulagement c'était fait entendre quand Newt avait prononcé le mot « cours ».

Thomas avait bien sûr pensée à cette évidence, mais Janson avait été clair : s'il ne le faisait pas, il s'assurerait personnellement que Thomas redouble et finisse dans la même classe que Newt. Hors, redoublé lui était complètement impossible et finir dans la même classe que Newt lui était complètement impensable. Janson lui avait donc dit « Tu sais ce qu'il te reste à faire. » Thomas l'aurait volontiers étranglé avec sa foutu cravate bordeaux qui ne lui allait affreusement pas.

- J'ai pas le choix, alors fait c'que je te dis et tout ira bien, pour toi et pour moi, déclara Thomas en se levant. Rendez-vous chez moi après les cours.

- T'habite où ?

- Très drôle comme question, Newt. Je sais que tu sais.

La bouche de Newt s'entrouvrit légèrement et Thomas sortie de la cantine avec un sourire mutin aux lèvres, un peu plus tendu que lors de son entrée. L'enfoiré, pensa Newt, il l'avait bien eu et devant tout le monde en plus.

.x.

Newt n'arrivait pas à y croire. C'était totalement inconcevable d'être là, devant la maison de ce tocard, à attendre que celui-ci lui ouvre. Tout avait commencé avec ce Janson et ces manigances de profs, ensuite son petit mot très charmant « Dès à présent, tu auras des cours de soutien de langue avec ton ami Thomas, puisque vous semblé appréciez mutuellement votre compagnie. Janson. », qu'il c'était empressé de le mettre en boule parce que A) il était très bon en langue ; B) Thomas n'était pas son ami, bordel et C) non, il n'aimait pas être avec lui.

Enfin, après la quinzième fois à appuyer sur cette sonnette et à taper à la porte comme une brute, Thomas daigna ouvrir cette foutu porte blanche. Newt laissa échapper un soupir de soulagement et bouscula le brun pour rentrer et jeter son sac à terre.

- Surtout fait comme chez toi, fit sarcastiquement Thomas avec un sourire.

- Comme tu peux le constater, oui.

Thomas secoua sa tête de droite à gauche, vraiment désespéré par le comportement du blond. Il sorti une bouteille d'oasis du frigo et indiqua à Newt, qui c'était pris par pure envie de visiter le rez-de-chaussée et de commenter chaque pièce, de ramener ces fesses et de venir avec lui. Comme d'habitude, le plus jeune l'envoya sur les roses mais finit par le suivre tout de même, puisqu'il n'avait pas le choix de toute façon.

- C'est quoi, ta pire moyenne en langue ? demanda Thomas, le regard toujours aussi atterré quand il vit Newt se jeté dans son lit, sans la moindre gêne.

- Je sais pas, marmonna Newt. Surement l'anglais ou l'espagnol.

- Logique, c'est les deux seules langues que tu fais, tocard.

Newt l'injuria probablement dans son oreiller, mais Thomas préféra passer outre et sortie ces propres cahiers de cours.

- On commence par l'anglais ?

- J'm'en fous.

- Putain, mais fais un effort crétin ! Vociféra le brun.

Ce à quoi Newt répondit en lui envoyant son propre coussin dans la tronche pour le faire taire.

.x.

Une fois que Newt fût partis – soit après plus de deux heures intensive d'engueulade, de bagarre et d'injures – Thomas se laissa tombé dans son lit, avec un soupire. Newt était vraiment borné quand il s'y mettait pourtant, il était beaucoup plus doué en langue qu'il ne le montrait réellement. Par exemple, Thomas lui avait dit d'aller clairement se faire foutre pour sa briquette de jus de pomme, et qu'il n'était pas dans un foutu restaurant quatre étoiles ici, et, il avait été étonné de voir Newt lui répondre avec une facilité déconcertante qu'il se donnait beaucoup de mal pour travailler, qu'il avait fait l'effort de venir, qu'il ne lui demandait pas grand-chose, ah et qu'il pouvait aller se faire foutre avec ces quatre foutus étoiles, alors que Janson lui avait affirmé que le jeune homme avait d'énorme difficulté.

Enfin, si Newt était si doué que cela, il fallait juste qu'il augmente ces notes et tous les deux seraient débarrassé de cette corvée. Encore que, il n'avait pas vu le résultat pour l'espagnol et il craignait le pire, quand même.

Pourtant, Thomas c'était plusieurs fois surprit à apprécier la compagnie de Newt. Même si le jeune homme restait aussi le « Newt du lycée », avec son air arrogant, son sourire en coin et ces répliques sarcastiques, le brun devait avouer qu'il le trouvait sympathique. Seulement si on oubliait toutes les fois où le blond lui avait fait des petites remarques cinglantes, ou l'avait insulté ou rabaissé, ou encore quand il se prenait pour le bosse à demander toutes sortes de nourriture. Donc, en y réfléchissant vraiment bien, Newt n'avait rien de sympathique.

- Dur journée …

.x.

- Newton, arrête de me suivre, maintenant, ordonna Thomas, ces poings se serrant encore plus.

- Nah.

Thomas se dit que si personne ne le retenait et que si jamais il trouvait un coin tranquille, il tuerait ce satané blond discrètement et serait enfin débarrassé de lui et de sa connerie. Après tout, cette histoire de le suivre durait depuis ce matin huit heures tapante. Au départ, Thomas n'avait pas fait vraiment attention, n'étant pas du matin, ce n'était qu'à dix heures qu'il s'en était vraiment rendu compte : ce petit blond de seconde ne le lâchait plus d'une semelle et s'amusait à le suivre partout, absolument partout. Même aux toilettes comme maintenant.

- Okay, qu'est-ce que tu veux ? demanda Thomas en fronçant les sourcils.

- J'ai un contrôle d'anglais juste après, amorça le blond.

- Et quoi ?

- Hum. Fallait que je m'occupe l'esprit, pour garder ma leçon dans ma tête et maintenant, ils nous restent bien cinq minutes.

- Viens-en au fait.

- Tu pourrais me faire réviser, là, now ?

- Non, claqua Thomas. Je ne suis pas ton ami.

Les sourcils de Newt se froncèrent et ces poings, cachés dans les poches de son jean, se serrèrent simultanément. Il se mordit la lèvre inférieure, et répliqua froidement à son tour.

- C'était une blague, Tommy. Ne va pas croire que j'vais te demander de me faire réviser même au lycée, lâcha Newt avec un sourire en coin.

Thomas hocha la tête, pas décider pour un sous à répondre à la provocation et tourna les talons vers les cabines, bien déterminé à faire ce pour quoi il était ici : pisser. Il ne se donna pas la peine de regarder derrière lui pour savoir si oui ou non le blond avait quitté les lieux, il s'enferma dans la petite cabine.

- Et tu vas regretter, marmonna Newt.

Attrapant le ballon qu'il avait en poche depuis ce matin, il le remplit d'eau rapidement, monta sur les toilettes d'à côté de celle du brun et lui lâcha le ballon emplit d'eau froide sur la tête, dans un rire malsain. Il se dépêcha de sauter au sol et de s'enfuir en courant comme il le pouvait – à cause de sa jambe blessé au cours d'un dur évènement de son passé – et hurla un « Bisous, Tommy ! On se voit ce soir chez toi ! ».

Thomas, dont le corps c'était tendu au contact de l'eau froide serra les dents, s'empêchant de pousser un cri de rage et sorti des toilettes, mouillé de la tête aux pieds, scandant des « Newton, viens ici, enfoiré ! » ou « Je vais te faire la peau, blondie ! », sous le regard ahuris ou rieur de certains. Pas besoin d'être un géni pour savoir que le blond de seconde était encore derrière tout cela.

Newt ria bien fort, caché derrière une rangée de casiers bleus, portable à la main et main sur le ventre. Difficilement, il essaya de reprendre de grande gorgé d'air mais, le visage de Thomas était bien trop drôle et exceptionnel pour qu'il ne s'arrête de rire. Jusqu'à ce qu'il remarque que Thomas marchait désormais dans sa direction, mâchoire contracté, regard tueur. Le flash de son téléphone l'avait sûrement trahis et indiqué sa position à Thomas.

- Oups.

- Thomas, qu'est-ce t'as fait ? demanda un asiatique, ce mettant en travers le chemin du brun, en commençant à le toucher de part et d'autre.

- Demande à cet enfoiré blond de seconde, Minho, cracha Thomas, continuant obstinément d'avancer. Demande ce portable, Newton ! hurla-t-il à l'intention du blond.

- On se dit à ce soir, chez toi pour dix-huit heures, t'as entraînement avant, fuit Newt tout sourire.