10/08/15

Et voilà la dernière partie de cette traduction ! Un petit chapitre tout en douceur ^^ J'espère que la fin vous plaira =)
Enjoy comme ils disent !

Disclaimer : Harry Potter appartient à JK Rowling et l'histoire appartient à Clothsofheaven qui m'a gentiment donné l'autorisation de la traduire.
La traduction de l'extrait de Persuasion vient de Wikisource.

Note de Clothsofheaven : l'histoire est basée sur (deux des films les plus cruches jamais réalisés avouons-le) 'Vous avez un message' et 'Entre deux rives', tout comme mes livres préférés de tous les temps (autre qu'Harry Potter bien sûr) Le journal de Bridget Jones et Bridget Jones : l'âge de raison, qui sont tous les deux basés sur Orgueils et Préjugés et Persuasion de Jane Austen. L'histoire contient également des phrases et des idées qui viennent de ces films et de ces livres.

Avertissement : slash/yaoi

Sur ce,
Bonne lecture !

PS : Merci à K.S, « Guest » et CQFD pour vos reviews ! Merci de votre enthousiasme :) Effectivement, Clothsofheaven a mis en valeur Pansy dans cette fic, ça change ! J'espère que la fin sera à la hauteur de vos espérances :-)


« Vous me percez le cœur ! Ne me dites pas qu'il est trop tard ! que ces précieux sentiments sont perdus pour toujours. Je m'offre à vous avec un cœur qui vous appartient encore plus que lorsque vous l'avez brisé il y a huit ans. Ne dites pas que l'homme oublie plus tôt que la femme, que son amour meurt plus vite. Je n'ai jamais aimé que vous. Je puis avoir été injuste, j'ai été faible et vindicatif, mais jamais inconstant. »

- Jane Austen, Persuasion, Chapitre XXIII


Harry alla au travail très lentement. Il marchait les mains dans les poches et il ne se pressa pas non plus vers l'ascenseur. Il s'appuya contre la paroi du fond quand les grilles se refermèrent. L'ascenseur commença sa descente et le silence s'installa.

Il ne dura pas longtemps. L'ascenseur s'arrêta au Niveau Sept et un groupe de sorciers se faufila par la porte ouverte. Le niveau sonore augmenta et Harry se renferma dans sa bulle de silence en laissant couler le bruit au-dessus de lui.

- Jubile autant que tu veux, Enderby, mais ce n'est pas parce que tes Flèches d'Appleby ont battu les Canons de Chudley la semaine dernière que ça veut dire qu'ils seront au rendez-vous contre les Frelons de Wimbourne demain.

- Tu as l'air d'oublier que nos Batteurs surpassent les leurs en termes de force et d'application.

- Oui, mais ton Attrapeur n'a pas réussi à attraper le Vif d'or dans ses cinq derniers matchs !

- Tu sais aussi bien que moi que le fait d'attraper le Vif d'or ne fait pas forcément gagner le match, Alconbury.

- Je parie dix gallions que cette fois, ce sera la capture du Vif d'or qui fera gagner le match.

- Et moi vingt !

- Trente alors !

- CINQUANTE !

- PARI TENU !

Harry soupira. Il avait failli devenir joueur professionnel de Quidditch. Il avait finalement choisi la carrière d'Auror car il se disait qu'il allait aider plus de gens. C'était une erreur stupide. Plus personne n'avait besoin de son aide. La seule personne qui avait besoin d'être sauvée était lui-même.

Le Ministère était un endroit quelconque. Il y passait beaucoup de temps, entre confusion et banalité. L'excitation et l'aventure qu'il avait connues dans le passé étaient parties depuis longtemps. Elles étaient farcies de poussières, les cartons recouverts de toiles d'araignées. Il n'avait plus le sentiment du devoir, il ne faisait plus partie de cet endroit. Il regarda sa montre. Il était neuf heures. Douze heures avant de voir Austen.

Alors que l'ascenseur atteignait le Niveau Trois, et que le groupe de sorciers en sortit, il semblait inconcevable maintenant qu'Harry ait essayé de s'intégrer et encore moins qu'il ait essayé pendant si longtemps. La détermination affluait en lui. Elle avait le goût de l'exaltation mêlée à la crainte. Il sentait l'énergie potentielle de partir d'ici surgir en lui, et il y en avait sûrement juste assez pour l'emmener loin du champ gravitationnel du Ministère. Au-delà de ça, il n'avait aucune idée.

- Niveau Deux, Quartier Général des Aurors.

Quand les grilles de fer forgé s'ouvrirent en grinçant au Niveau Deux, Harry resta appuyé contre le mur du fond, regardant dans le vide. Il était impatient de rencontrer Austen. Ça allait être difficile de devoir attendre la fin de la journée pour finalement voir son jardin et rencontrer son correspondant.

- Niveau Deux, Quartier Général des Aurors.

La froide voix féminine répéta la phrase après un court moment de silence.

Harry ferma les yeux et laissa échapper un souffle d'air brusque de ses narines.

- Je crois que je n'ai pas d'autre choix pour le moment, murmura-t-il pour lui-même.

Il se laissa aller lentement dans le couloir familier, réfléchissant à ces mots et à la façon dont ils faisaient allusion à son désir d'un avenir différent. Pour le moment. Par exemple, en rien de plus que le scintillement d'un instant comme une flamme pâle, sa relation avec Draco Malfoy avait changé. Le changement lui semblait soudainement tout à fait possible, inévitable même. Il voulait changer, aussi loin que possible du Ministère.

À part les morts et la destruction, il avait vraiment aimé son boulot au début : c'était un travail intéressant et plein de challenges, ça semblait même avoir du sens de contribuer à une cause, plutôt que de se laisser aller nonchalamment.

Ils le nourrissaient, le logeaient, l'habillaient, le formaient, le disciplinaient et le payaient, et à la fin de la journée tout ce qu'il avait à leur offrir en retour était sa vie.

Rationnellement, physiquement, financièrement, il n'avait jamais été aussi bien dans toute sa vie. Il n'avait pas conscience que faire quelque chose seulement pour des raisons logiques serait un piètre réconfort, et tandis qu'il avait déjà versé des dividendes, au-delà de ce qu'il avait anticipé, dans presque tous les domaines, et qu'il pourrait continuer à le faire dans un avenir prévisible, il avait finalement réalisé que certaines choses (amis, amants, mode de vie, liberté) ne pouvaient jamais être sous-estimés.

Le Ministère lui offrait une certaine situation, remarqua-t-il, mais celle-ci était très éloignée des exigences de sa propre réalité. Il était temps de faire autre chose que cette vie ordinaire, de jeter sa carrière, ses anciennes perspectives et ses vieilles ambitions. Il y avait un autre aspect à la vie, quelque chose d'excitant et d'enivrant, au-delà de son existence calme, fiable, banale.

Alors qu'il saisissait les poignées des lourdes portes en chêne qui renfermaient le Quartier Général des Aurors, il se décida à démissionner dès que possible et à aller travailler avec George, comme il lui avait demandé, au magasin de farces et attrapes.

Parfois faire les choses de la bonne façon signifie marcher loin et ne jamais regarder en arrière. Il allait marcher droit jusqu'à Finch et rendre son badge. Il ne voulait pas gâcher un jour de plus. Plus on passe de temps à penser à une meilleure façon de vivre sa vie, moins on en a pour la vivre.

Il ouvrit les portes et se précipita en avant, seulement pour foncer tout droit dans un mur de bois. Il recula étourdi, saisissant son front à cause la douleur et clignant des yeux de surprise.

Quand sa vision se rétablit de nouveau, il haleta sous le choc. Devant lui se tenait une clôture bleue pale, avec des fleurs de couleurs orange, jaune et rouge qui passaient par-dessus.

Lentement, il poussa le portail, respirant l'odeur inimitable des fleurs. Instantanément, le bruit lui éclata au visage. Il y avait des Aurors partout, courant et criant dans tous les sens. Finch était au milieu de tout ça, balançant ses mains avec brusquerie et aboyant des ordres. Harry fit un pas arrière, stupéfait, regardant la scène se révéler devant lui.

Il y avait un grand sapin avec un hamac suspendu dans ses branches à l'endroit où le bureau de Perpetua était sensé être. De l'herbe couvrait le plancher et grimpait le long des murs, recouvrant les photographies des Mangemorts recherchés. Les fleurs et les plantes avaient remplacé tous les bureaux et le mobilier.

C'était son jardin, son monde parfait, et alors qu'il restait immobile à l'admirer, les gens du Ministère essayaient farouchement et sans relâche de l'enlever. On aurait dit que Finch avait appelé à la rescousse le plus de personnes possible pour aider.

Alors qu'il regardait de plus près, Harry pouvait voir Ron et Hermione parmi eux. Ron avait l'air confus et Hermione frustrée. Elle pointa sa baguette sur un buisson de roses à proximité et murmura un sort.

Certains sorciers faisaient la même chose qu'Hermione, alors que d'autres, frustrés et impatients au-delà du raisonnable, avaient laissé tomber leurs baguettes et étaient en train d'enlever le feuillage à la main.

- Malfoy !

Harry sursauta alors que Finch hurlait.

- Arrêtez d'être planté là et faites quelque chose !

Harry suivit le regard coléreux de Finch et vit Draco assis sur une petite souche d'arbre, souriant en direction d'Harry.

Le souffle d'Harry se hacha, sa poitrine se resserra et son cœur commença à battre la chamade.

- Ce n'est pas possible, chuchota-t-il pour lui-même.

Il étudia rapidement le sol autour de lui, remarquant un chemin de gravier, à peine visible à travers les couches d'herbe épaisse. Ses yeux suivirent le chemin alors qu'il s'incurvait et s'arrêtait juste devant la souche où Draco était assis.

Je te rencontrerai dans le jardin demain à neuf heures. Quand tu tourneras au coin, tu me trouveras, je t'attendrai. C'est enfin le bon moment.

Les souvenirs des quelques derniers mois se rappelèrent à son esprit dans une parfaite clarté. Il ne savait pas quand ça avait commencé. Ça s'était fait par étapes, si minuscules qu'elles en paraissaient négligeables, jusqu'à ce que le seuil de l'intolérance fut dépassé de loin, et que rien ne pourrait les ramener en arrière l'un et l'autre.

Les pieds d'Harry avancèrent d'eux-mêmes. Son souffle commença à trembler dès le premier pas. Draco se leva alors qu'Harry le rejoignait.

- Salut, dit Harry nerveusement.

- Salut.

La voix de Draco était chaude et rauque, avec une pointe de nervosité également. Elle fit frissonner Harry.

Harry avait l'air fasciné.

- C'était toi.

- Ouais, répondit Draco. Tu peux me dire d'aller me faire voir si tu veux.

Il parla différemment de la fois précédente sur le seuil du Square Grimmauld. Il souriait, les yeux brillants.

- Comment as-tu fait ça ? demanda Harry plein d'admiration. Ils n'arrivent même pas à le détruire.

Harry se souvint du marécage de Fred et George. Le jardin semblait contenir la même puissante magie, seulement elle était plus parlante pour Harry, car elle était faite pour lui.

- Tu me l'as donné, dit Draco simplement. Je voulais te le rendre. Tu en as besoin.

Le cœur d'Harry recommençait à battre vite à présent. Il pouvait sentir son pouls dans ses poignets, dans sa gorge, dans sa poitrine. Tout son corps vibrait de concert.

- C'est tout ce que tu veux ?

- Non.

Draco fit un pas en avant. Il leva les deux mains, faisant courir ses doigts dans les cheveux d'Harry. Il se rapprocha encore plus, puis s'arrêta. Les lèvres d'Harry frémirent.

C'était le moment qu'il avait attendu. Même dans ses rêves les plus dingues, il n'aurait jamais imaginé que Draco Malfoy en ferait partie, mais le moment était trop parfait pour faire une autre supposition. Harry désirait le changement, et s'engager dans une relation amoureuse avec Draco Malfoy était le changement le plus complexe, terrifiant, magnifique et complètement fou de tous.

Il laissa les lèvres de Draco rencontrer les siennes, fermement mais doucement. Au début, ils se touchèrent à peine, ils se goûtèrent juste. Puis ils s'attardèrent un moment, gardant la douceur du baiser.

Harry enroula ses mains autour des bras de Draco. Ils étaient musclés, des muscles durs et fermes auxquels il ne penserait que beaucoup plus tard. Toute sa pensée était focalisée sur la bouche de Draco. Il était à peine en train de l'embrasser, mais le choc de l'impact lui avait presque coupé le souffle.

Au fur et à mesure, Draco approfondissait le baiser. Les doigts d'Harry se resserraient désespérément sur les bras de Draco. Sa bouche balaya celle d'Harry, puis revint s'appuyer avec plus force. Sa langue se faufila légèrement vers la sienne. Il touchait uniquement les cheveux d'Harry, bien que tout son corps l'attirait. Chaque parcelle de plaisir lui venait de sa bouche uniquement. La douceur, la douce pression légère comme une plume qui lui enflammaient les sens. C'était parfait.

Harry savait ce qu'était la faim – la faim de nourriture, d'aventure, d'amour, d'un homme – mais il n'avait jamais expérimenté ce besoin brut et douloureux depuis des années. Il voulait le goût de Draco, seulement le goût de Draco. Il était à la fois doux et âcre.

Quand le baiser s'arrêta, ils restèrent tous les deux immobiles, enlacés. Harry garda les yeux fermés. C'était exactement ce dont il avait besoin, être étreint, juste étreint. La poitrine de Draco était ferme contre la sienne, ses bras étaient forts autour de son cou. Il savait qu'il l'enlaçait comme s'il était quelque chose de précieux, et pour la première fois de sa vie, Harry voulait être fragile.

Le bruit de la pièce semblait lointain, mais allant et venant dans son esprit, il pensa qu'il pouvait entendre le contrepoint des voix de Ron et d'Hermione qui l'appelaient.

Le moment fut finalement rompu par Finch marchant droit vers eux et criant.

- POTTER ! MALFOY ! QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ, BORDEL ?!

Ils le regardèrent tous les deux, choqués, mais imperturbables.

- Si vous deux, vous ne commencez pas à aider comme les autres, je vous vire !

Harry et Draco se regardèrent et sourirent, avant de se tourner vers Finch.

- Je déteste utiliser des clichés surfaits, monsieur, dit Draco avec un sourire narquois. Mais vous ne pouvez pas nous virer, car nous démissionnons.

Finch ignora Draco d'un air menaçant et d'un geste du poignet. Il se tourna vers Harry.

Harry eut un sourire narquois à son tour.

- Je suis avec Draco, Finch. Si rester ici signifie travailler à moins de dix mètres de vous, franchement, je préfère essuyer le cul de Mondingus Fletcher toute la journée.

Harry et Draco quittèrent le Ministère en riant. Ils riaient toujours sur le chemin menant au Square Grimmauld, pour récupérer les affaires d'Harry et les remmener de nouveau dans son appartement.

La chambre d'Harry était sombre quand ils y entrèrent. Harry chercha sa baguette, mais Draco l'arrêta.

- Je ne peux pas attendre, chuchota-t-il à l'oreille d'Harry.

Il tâtonna pour défaire la ceinture d'Harry, puis laissa tomber leurs chemises sur le sol.

Harry frissonna. L'air était froid sur ses épaules. Draco le repoussa doucement sur le lit. Son toucher était à la fois étranger et familier.

Il embrassa Harry.

- Je peux te toucher comme ça ?

- Oui.

- Et comme ça aussi. Oh oui.

Draco bougea ses mains, trouvant que la peau d'Harry était encore plus musclée que la sienne, tout en restant très douce, et semblant être assez douce pour se fondre sous ses doigts. Son odeur était virile et complexe, et si séduisante que Draco voulait enfouir son visage dans son corps.

- Qu'est-ce que tu aimes ?

- J'aime les trucs habituels.

- Ça ?

- Oui.

Harry grogna. La main de Draco était sur lui. Sa bouche se déplaça sur le visage du brun, de ses paupières à sa gorge.

Ils ne parlèrent pas pendant un moment, laissant leurs corps parler à leur place. Les draps s'étaient enroulés autour d'eux et ils les repoussèrent pour se mettre à l'aise.

- As-tu quelque chose que je peux utiliser ? Dans le tiroir de ta table de nuit ?

Harry rigola sauvagement.

- Non, je n'ai rien. Je ne fais pas ce genre de chose.

Durant les années ayant suivi la guerre, il avait eu un ou deux rendez-vous, suivis de légers flirts. Quelques vagues possibilités qu'il avait repoussées. Mais il ne pouvait se rappeler rien de tel, cette connexion instantanée, ce besoin impératif de l'autre. Cette urgence.

- Pas de souci. Je connais un sort. Ça te va ?

- Ouais.

- Ok. Maintenant. Ici. Et . Et…

Harry sourit, prenant Draco dans ses bras, écartant les jambes pour les enrouler autour de lui. C'était incroyable, la comédie et la brutalité et la tendresse de tout ça. Maintenant, il était libéré, redevenant facilement un amphibien après un long séjour sur la terre sèche.

- Draco. Oh, Draco. Attends. Non. Oui, oh. Ah.

Draco l'embrassa légèrement sur le front.

- Je suis désolé, dit Harry, penaud.

- Tout va bien. Tu seras prêt pour un nouveau round dans une minute.

- J'avais oublié. Voilà ce qu'on fait quand on a vingt ans. À ton tour maintenant.

- Non, ça va.

- Si, c'est un ordre. Avec les mains ou la bouche ? Ou bien on peut le faire ensemble. Donne-moi ta main, ici, comme ça. Comme ça ?

- Oh. Oui. Harry. Juste comme ça.

Une fois qu'ils avaient commencé, ils le comprenaient maintenant, il n'y aurait pas de fin. Ils s'entraînaient mutuellement sur et dans et autour et sous l'autre. Leur journée se prolongea dans la nuit, les minutes défilant à toute vitesse.

- Encore.

- Maintenant ?

- Tout de suite. Immédiatement.

- Ok. Là. Et là. Tourne-toi. Mets le coussin comme ça. Comment tu te sens ?

- Je me sens offert, répondit Harry. Mis à nu. Rien à cacher.

- Bien. Moi aussi.

oOoOoOo

- Je suis fourbu.

- Oui. On l'a trop fait.

- Prends-moi dans tes bras plutôt.

- Je te tiens. Es-tu fatigué ?

Harry hocha la tête.

- Mais je ne me suis jamais senti aussi vivant.

- Moi non plus. C'est comme se découvrir un sixième sens. Non, six nouveaux sens.

- Je suis fatigué, mais je ne veux pas dormir.

- Tu as besoin de dormir. Ferme les yeux.

Harry se coucha sur le côté alors que Draco se lovait derrière lui le long de la courbe de son dos et de ses genoux. Il sentit la chaleur innocente de son souffle lent et profond contre son cou.

- Je me demande s'ils ont compris comment enlever le jardin maintenant.

Harry sentit la bouche de Draco bouger contre sa peau. Il souriait.

- Ils ne seront pas capables de l'enlever, pas pendant un moment en tout cas.

oOoOoOo

Une semaine plus tard, alors qu'Harry s'était confortablement installé dans l'appartement de Darcy Street avec Draco, plusieurs gros paquets provenant du Ministère arrivèrent avec la mention « Retour à l'expéditeur » écrit en gras à l'encre noire.

Harry ouvrit l'un des cartons et s'esclaffa.

- Draco, ils ont finalement compris comment faire.

Les cartons étaient remplis de fleurs, d'herbes et de branches d'arbres.

Le blond apparut derrière Harry, et entoura sa taille de ses bras.

- Non, ils n'ont rien compris, dit-il simplement. J'ai fait en sorte que le sort ne dure qu'une semaine.

- Pourquoi ?

- Je ne voulais pas qu'ils gardent le jardin pour toujours. Il est à toi.

- À toi et à moi, le corrigea Harry.

- Oui, sourit Draco. À toi et à moi.

Fin


Et voilà, c'est terminé pour cette histoire !
Merci à vous pour vos reviews, alertes et favoris, ça fait toujours plaisir :-J

Si vous souhaitez me mettre un petit mot, je les transmets à l'auteur !

A bientôt !
Kelewan