Merci à tous et toutes pour vos reviews! Et oui je suis une grosse sadique de vous avoir coupée ainsi le chapitre six, j'ai été moins sadique cette fois promis! Attendez-vous cependant à d'autres coupures dramatiques à l'avenir ;)
Noooo Aime; hihihi, une chance que je me suis écouter, ce chapitre aurait dû être séparé en deux parties et vous n'auriez eut connaissance de ce qui arrivait à Harry et Tom que demain. Mais je suis gentille et je l'ai pas fait :)
shenendoahcalyssa Dumby risque plutôt de se venger de ce qu'Harry a fait. Bien sûr qu'on verra leur réaction! et surtout Harry risque de faire le grand saut avec Tom eheh ;)
Lyxie ; si je meurs, y'aura plus jamais de publication hihi
Kiliana ; Un peu ou beaucoup de soucis?
yumi-elfeuw ; Tu auras ta réponse maintenant :)
Walala35; Voilà ta suite ;) en espérant que tu aimeras!
Assit dans son bureau, Dumbledore ne cessait de foudroyer des yeux l'article de Seekers. Comment avait-il ne pas deviner les intentions de son ancien élève, anticiper l'envie de liberté de Potter et une possible alliance entre ces deux-là? Dès qu'il avait vu Tom, le vieux sorcier avait su que l'héritier de Serpentard lui causerait des ennuis. D'abord en refusant de se soustraire à son entière volonté, son cadet s'était montré perspicace et têtu à ne pas se laisser manipuler. Il avait été obligé de le briser, de la pire des façons certes et cela avait été un échec cuisant, sans oublier humiliant, mais bien sûr Tom étant celui qu'il était, n'avait rien fait comme il se fallait et était devenu Voldemort.
Mais voilà! Potter aussi lui échappait, le seul qui pouvait tuer son échec, la pire erreur de sa vie, risquait de se retourner complètement contre lui. Le directeur avait cru l'enfant idiot, malléable au vu de toutes ses tentatives pour l'isoler du monde sorcier et cela avait fonctionné, sauf qu'il avait ouvert les yeux le petit con et qu'au final, il n'était pas aussi bête qu'il ne le croyait. Mais le pire, le pire! Le Survivant avait sauvé Severus, son espion était toujours vivant et avait compris son jeu, sa manipulation et ô que l'ex Lion savait à quel point il ne fallait pas s'attirer les foudres du Serpentard.
Ce qui l'avait surtout révolté, s'était que Celui-qui-a-survécu semait la méfiance à son égard en faisant presque l'éloge de son ancien Némésis, se targuant qu'ils étaient amis, prenant sa défense! Réduisant ainsi à néant son plan avec la dernière des Weasley qui devait terminer de faire passer Tom pour un monstre. Le petit être qu'il avait connu avait grandi, s'était dressé contre lui et était devenu immortel grâce à la magie noire et le vieil homme était bien décidé de faire de son éternité un enfer! Être repoussé de tous, craint, considéré comme un monstre en plus d'en avoir l'apparence, qui voudrait de lui? Un être qui n'avait même pas été capable de se protéger lui-même.
Caressant sa barbe blanche, Dumbledore commença à se dire qu'il était peut-être finalement intéressant de laisser Harry et son rejeton vampirique revenir à l'école. Cela pourrait lui faire une bonne publicité, mais avant tout il devait se débarrasser du gêneur, briser ce qui pouvait le lier au Lord, car jamais il n'aurait cru l'endoctriné aussi facile à retourner sa veste. Quoi qu'Harry n'avait pas vu Voldemort de ses 17 ans, âge de l'héritage magique, âge où l'on commence à chercher…
Le vieil homme se pétrifia, repensant à la prophétie qu'il s'était cassé à manipuler aussi pour voir ces efforts de ce côté-là être aussi réduit à néant! Non et non et non! Potter ne pouvait pas être… il ne l'avait choisi qu'à cause de ses parents qui ne voulaient rien avoir à faire avec son Ordre du poulet rôtie. Mais ce n'était qu'une coïncidence! Et ce gamin qui ne faisait jamais rien comme tout le monde aussi. Repousser Voldemort en première année, tuer un basilic en deuxième, sauver son parrain en trois, être le quatrième membre de la coupe des trois sorcier… Ramener Tom parmi les vivants! Ils partageaient maintenant leur sang, comme l'immonde chauve-souris des cachots et son créateur vampirique maintenant.
Oui, il devait trouver quelque chose pour se débarrasser de Voldemort, même temporairement. Ainsi, s'il le blessait, lui faisait assez de mal sans que les soupçons ne se porte sur lui et que Potter était bien l'âme sœur de Tom, il devrait rester à ses côtés et Severus viendrait seul à Poudlard et donc il pourrait dire au-revoir au rejeton abjecte qu'il était. Un léger sourire aux lèvres, le directeur pris un bonbon au citron avant de balayer ce plan du revers de la main. Jamais un vampire naissant ne quitterait son parent vampirique, et connaissant ces deux-là ils parviendraient à faire entrer Tom sous son nez pour s'occuper de lui dans l'enceinte même du château si jamais il était blessé ou en mauvaise posture. Les enfoirés quoi! Mais ils étaient des serpents, même Harry en était clairement un et tout chez l'adolescent lui rappelait gravement Tom, voir même Salazar en personne! Mais comme Salazar, ce serait un griffon qui tuerait le serpent.
Heureux et décidé d'au moins essayer de mettre en difficulté le mage noir, qui ne l'était peut-être pas tant que ça à côté du vieil homme, Dumbledore se leva et quitta son bureau pour se diriger dans une salle que lui seul connaissait. La pièce était noire, froide et humide, ce qui était un peu dur pour ses vieilles articulations, mais le vieux sorcier en fit abstraction alors qu'il s'arrêtait devant une bibliothèque pleine de vieux livres de magie noire. L'homme à la longue barbe les regarda, passant un doigt sur chaque livre jusqu'à trouver celui qui l'intéressait réellement, le pris et alla jusqu'à un bureau de bois de chêne noir. Un sombre hululement le fit grincer des temps.
- « Tais-toi stupide piaf! Déjà que ton maître me met des bâtons dans les roux et qu'en plus il tente de faire douter le monde sorcier, n'en rajoute pas! » cracha le directeur en posant ses yeux d'acier sur la chouette blanche qui sembla outrée de ses paroles. « Mais tu vas enfin me servir » rigola le sombre sorcier alors que ses yeux se posait sur un maléfice cruel. « Mon cher Tom, que dirais-tu de revivre les pires moments de ta vie, d'être enfermé dans ton propre corps, dans ton propre esprit brisé hum? »
Ailleurs en Angleterre, Neville Londubat lisait aussi la Gazette, toujours terrorisé, mais aussi soulagé de savoir que Harry était vivant, qu'il savait comme lui que ça serait mortel que d'affronter le Sombre Lord. Comment le pauvre Lion pouvait-il se douter que sous cette amitié plus qu'incongrue il y avait autre chose que le Survivant cachait? Mais étrangement, bizarrement, Neville su lire entre les lignes, tiquant à meilleur ami, il me comprend comme personne d'autre… Harry n'avait jamais tenu de tel propos, serait-il fasciné par Vous-savez-qui?, ce demandait le maladroit Griffondor. Il avait surtout peur pour son ami, vivre avec son ancien Nemesis, avec Snape, la terreur de cachot! De ce qu'il savait des vampires, il s'agissait de créature extrêmement empathique, sensible face aux autres, parfois certains vampires étaient même carrément des miroirs face aux personnalités de certains sorciers… mais surtout, ils étaient incapables d'être solitaire complètement et étaient très affectueux les uns avec les autres, surtout un père et son enfant…. Durant une seconde, Neville s'imagina Harry dormant avec leur professeur de potion et manqua l'évanouissement. Que Merlin le protège d'une autre vision du genre!
Cependant, ce qui l'avait hautement choqué, avait été la révélation que Ginny avait mentit, qu'elle n'avait pas été violée, mais attaquée par Harry qui ne faisait que défendre son nid, son enfant! Tout le monde, même lui, savait qu'il ne fallait au grand JAMAIS aller dans le nid d'un vampire alors qu'il venait d'en engendrer un autre et que le dit vampire en pleine transformation n'était pas Éveillé. S'était du suicide pur et simple, ou le risque de bien souffrir et de finir en repas pour vampire quand il s'éveillerait! Neville, cependant, eu pitié de la rouquine. Qu'est-ce que ça allait être à la rentrée pour elle! Une véritable honte. Mais elle était une salope obsédée par Harry, tout le monde le savait, surtout chez les Griffons. La seule chose que Ginny voulait, s'était Harry pour sa notoriété et son héritage de ses familles, car les Black et les Potter étaient deux puissantes familles riches et influentes dont le Chef de Famille était maintenant le Survivant.
Reprenant ses esprits et chassant l'horrible image mentale de son ami avec son pire cauchemar, moins horrible qu'Harry bavant sur un être au physique plus serpent qu'humain ou faisant bien pire…, le Lion alla attraper une plume et un parchemin pour écrire à son ami. Il avait décidé de lui demander de l'aide, de lui demander conseil contre Dumbledore. Neville tremblait légèrement en écrivant et dû effacer à de nombreuse reprise son parchemin et même le changer après l'avoir brûlé. Lorsqu'il eut fini, des larmes vinrent parsemer le papier et l'imbiber d'eau. Il était si soulagé, si… heureux qu'Harry soit vivant! Bon, il était devenu une sangsue bipède plutôt dangereuse si on menaçait son enfant vampirique et si on se mettait entre lui et sa source, mais sinon s'était Harry! Il ne pouvait pas avoir autant changé n'est-ce pas? Il attrapa son hibou pour lui donner le parchemin et regarda le rapace s'envoler, espérant une réponse rapide.
À plusieurs centaines de kilomètre, une certaine rousse se faisait coincer par sa famille qui lui exigeait des explications. Percy, qui était de passage, était plus que choqué que sa petite sœur ose simplement cacher que le Survivant était vivant, même s'il était devenu un vampire et qu'en plus elle ose accuser quelqu'un de viole pour cacher la vérité! Elle était presque une criminelle à cause de certaines lois qui interdisait les fausses accusations de viol, qui aurait cru qu'un jour Voldemort en personne serait placé sous la sécurité des lois?, sans oublier que s'était le fait qu'elle leur avait cacher à eux, sa famille, que leur Harry était vivant! Alors qu'ils le considéraient comme un membre de leur propre famille…
Les jumeaux étaient dégoûtés et n'avaient cessés de faire des farces cruelles à leur benjamine, allant même jusqu'au bonbon qui détériorait son humeur pour lui donner celle d'une vrai victime de viol. Ils avaient même caché des préservatifs moldus partout dans ses affaires, ce qui avait mis plutôt mal à l'aise Percy qui était tombé dessus en voulant parler à sa petite sœur, depuis il l'évitait comme si elle pouvait lui transmettre toutes les maladies vénériennes du monde. Charlie et Bill avaient été scandalisés par la Gazette et ce qu'elle révélait de leur sœur, ils avaient même été jusqu'à la renier. Ronald cependant, avait été le moins choqué, disant que le Seigneur des Ténèbres devait de toute façon coucher à droite et à gauche et profiter de ses deatheaters et même sans doute d'Harry qui lui-même n'était pas en reste. Son ex « meilleur » ami était devenu une chose répugnante qu'il refusait de nommé et ce mettait en colère du moment que l'on prononçait le nom du survivant. Et son père aussi préférait oublier l'ancien ami de son fils, disant que ce genre de créature ne devrait même pas exister, qu'ils étaient inhumains, des monstres assoiffé de sang et cruels, qu'il espérait que Dumbledore n'accepterait pas ces monstres!
Les paroles du père de famille avaient fini de briser la famille, la divisant, la fragmentant. La plupart des membres de la famille Weasley écrivirent à Harry leurs souhaits que Severus allait bien, sachant que les Vampires aimaient que l'on s'intéresse à leur enfant qu'ils considéraient comme l'être le plus merveilleux avec leur source, et que Voldemort aussi allait bien puisqu'il était son ami. Autant flatter le vampire dans le sens du poil et lui montrer qu'ils étaient prêts à l'accepter avec sa nouvelle condition, ses nouveaux amis. Il n'y eut que le père qui n'envoya pas de lettre, Ginny en envoya une accusant Harry de ruiné sa réputation, de la traité de pute, mais qu'elle l'aimait toujours et voulait de lui, qu'elle ne pouvait être que sa Source. Or, Harry savait pertinemment comme Severus qu'il n'y avait qu'une personne qui était sa source… Alors que Ron insultait son ex-ami disant qu'il ferait mieux de pas ramener son cul de monstre dans une école respectable pleine de Sorcier, qu'il devrait subir le baiser des Dementors* (NdT; Les détraqueurs, j'adore juste trop leur nom en anglais).
Cependant Harry ne pus lire aucunes lettres car lorsqu'elles arrivèrent, il était plongé dans un coma, serrant le Seigneur des Ténèbres, qui était dans le même état, contre lui. Des blessures apparaissant subitement sur son corps, ses os se brisant, sa température chutant ou montant de façon drastique, alors que l'être qu'il serrait dans ses bras faiblissait tantôt ou récupérait subitement de l'énergie.
Severus n'était pas dans un état convenable, à bout de nerf il ne cessait d'explorer les livres de magies noires, cherchant à savoir quel mal rongeait son parent vampirique et son Maître. Drago passait un linge frai sur le front des deux malades et prenait leurs signes vitaux. Lucius donnait un coup de main à son ami. Le blond se figea soudainement.
- « Severus, nous avons un énorme problème » marmonna l'aîné des Malfoy alors que son ami accourait lire son livre.
- « Oh non…. » souffla le professeur, fermant les yeux. « Oh non… »
Le regard des deux hommes se porta sur les deux inconscients dont l'un commençait à un peu beaucoup grogner sur Drago alors qu'une cote glissa sous sa peau, se brisant en quelques morceaux sous une plainte qui déchira le cœur de pierre du maître des potions, impuissant qu'il était face au maléfice utilisé.
Je tombais, je criais, tout était noir autour de moi. Qu'est-ce qui se passait, où étais-je? Je l'ignorais, mais un froid glacial s'insinua en moi jusque dans mes os tel un cancer. Je sentais ses tentacules noirâtres se fondre dans ma chair, dans mon sang. L'air sifflait à mes oreilles, mordait ma peau et une peur sans nom couru sur ma peau dans un profond frison à en figer mon sang en glace. Soudain je percutais quelque chose de solide et du verre vola en éclat autour de moi, ouvrant ma peau et faisant couler mon sang. Mon corps percuta avec violence un bureau qui explosa presque quand je le traversais.
La douleur me submergea, vif, vicieuse. L'air ne parvenait plus à mes poumons, mes os étaient en miette, en poussière, et je sentais que je m'étais explosé au moins la rate et le foie avec cette chute. Lentement, mes blessures internes se refermèrent, je sentais mon ossature se réparer, mes organes se régénérer. J'étais capable d'ouvrir les yeux et je regardais autour de moi, tentant de savoir où j'étais.
S'était un endroit lugubre, de style gothique qui me fit froid dans le dos. L'endroit semblait strique, très. Il y avait des enfants qui se promenaient, habillés plutôt pauvrement, des adultes les accompagnants. Je cru d'abord à une école, avant de le voir lui. Tom, adolescent. Il était environs de mon âge, mais n'était pas comme dans mes souvenirs, froid, distant, au contraire, ses prunelles brillaient de souffrance alors que tout le monde l'ignorait, l'évitait. Je me sentais mal pour lui qui n'avait rien demandé.
Lorsque je pu me relever, je pris mon temps pour me remettre debout avant d'aller vers Tom, légèrement perdu, mais un adulte fus plus rapide que moi et je le perdis de vu en quelques secondes. Je ne comprenais pas comment cela avait pu se passer, il était là, puis pouf! Disparu. La panique commença à me gagner, je tentais de parler aux gens présents, mais personne ne me regardait, me parlait. Mon cœur battait à la chamane, et la peur le serra en étau lorsque je réalisais quelque chose; je n'avais plus mes pouvoirs de vampire!
Je n'arrivais pas à entendre le cœur de Tom, je ne parvenais plus à voir à travers les murs le système sanguin de ceux qui se trouvaient dans d'autres pièces. Je me sentais faible, démuni sur le coup. Comment pourrais-je retrouver Tom sans cela? Je commençais à le chercher dans toutes les pièces, à l'appeler, je cherchais même un passage secret mais rien! RIEN! Même si je tentais de me garder calme, je sentais une peur indescriptible courir dans mes veines, l'adrénaline remplacer mon sang, ma tête était une bombe prête à exploser.
Puis un cri à glacer le sang me transperça de part en part, un cri comme si l'on venait de tuer un ange, comme si on venait de tuer l'Innocence même. Et je reconnu la voix qui poussait se hurlement.
- « TOM! »
Je regardais autour de moi, l'endroit était soudainement vide de monde, plus une personne n'était présente, comme si elles avaient été avalées par un trou noir ou qu'elles avaient transplanées toutes en même temps. Je couru, cherchant à me diriger vers les cris de mon ami, non… vers ceux de mon âme sœur.
S'était comme si on m'arrachait l'âme, la vie, qu'on me charcutait la poitrine pour en extraire ma pompe à sang. Et j'avais si mal! Je ne cessais d'appeler Voldemort, me rapprocher des cris qui s'affaiblissaient, puis qui se faisait plus déchirant. Il y avait une autre voix, une voix si menaçante, méchante qui disait de telles atrocités, mêmes les mots de mon oncle et ma tante auraient pu être d'amour à côtés d'eux!
Finalement j'arrivais devant une immense porte de fer, noire, lugubre. Elle me fit froid dans le dos, mais sans réfléchir je me jetais dessus, la frappais, tentais de la défoncer par tous les moyens possibles. Je trouvais un pied de biche qui traînait et l'attrapai pour forcer la porte. J'y parvins, mais le pied de biche me revint droit dessus, m'ouvrant le flanc légèrement. Et la scène que je vis me glaça d'effroi.
Allongé sur une table de métal, complètement nu, Tom se faisait battre. Il était à moitié conscient, attaché, mais malgré tout il continuait de tenter de se protéger. Un homme, une armoire à glace oui!, s'occupait de le battre, de le traiter de monstre, de pute, qu'il ne valait pas mieux qu'une traînée et que la seule chose à quoi il servait… j'en eu haut le cœur et une sombre colère monta en moi.
- « Éloignez-vous de lui enfoiré! » criais-je, mais l'hallucination, ou souvenir ne réagit pas, continuant de battre celui qui était mon âme sœur.
Je m'élançais, pied de biche en main et l'abattis de toutes mes forces contre le crâne du véritable monstre. Il y eu un bruit si sinistre, un craquement qui me dégoûta et l'homme s'écroula. Sans réfléchir je retirais la cape déchirée que j'avais sur les épaules, sortie de Merlin-sait-où, et recouvris le corps nu que je vis avant de le serrer contre moi.
- « Tom… Tom c'est moi, Harry! Calmes… calmes toi, c'est fini, il est mort! » dis-je, le berçant avec tendresse alors que l'adolescent me griffait, se débattait, il finit par se calmer, pleurant silencieusement dans mes bras. « C'est fini Tom, c'est fini… » je passais une main dans ses cheveux, il s'agrippait à moi autant que ses entraves le lui permettaient, si tremblant… et j'étais si impuissant en cet instant! Pourquoi ne l'avais-je pas retrouvé plutôt? Aurais-je seulement pu supporter la scène? « Tout va bien maintenant, je suis là Tom, je suis là… Tu n'es pas un monstre, tu n'es pas un gigolo… je vais te détacher d'accord? Tom? » Je regardais le corps dans mes bras, inconscient, frigorifié, en état de choc. Il avait perdu tellement de sang. « Reposes-toi, tu le mérites » murmurais-je, posant mes lèvres sur sa tête aux cheveux noirs, si doux. J'attrapais les premières sangles, commençai à les détacher lorsque la nausée me repris. « Et merde » pensais-je, m'accrochant au corps inconscient lorsque je me sentis chuter de nouveau.
Comme un éclair, la douleur éclata dans tout mon être, le goût du sang emplit ma bouche alors que dans mes bras le corps de Tom se dissipa, tombant en poussière fine comme du sable qui coula entre mes doigts. Les larmes perlèrent sur mes joues alors que je perdais son contact, que je n'attendais plus ni sa respiration, ni les battements de son cœur. Je me sentais seul, inutile. L'avais-je tué en arrivant trop tard? Était-il mort dans mes bras? J'avais tué un homme avec un pied de biche bon sang! Je lui avais défoncé le crâne carrément et je m'en foutais, mais j'avais surtout envie de disparaître, de mourir aussi.
Et les scènes du genre se succédèrent, tantôt nous étions à son orphelinat, puis à Poudlard, ou encore dans des lieux que je ne connaissais pas, je passais par tous les âges de Tom à partir de son entrée à Poudlard, de ses dix ans, à la mort de mes parents, le voyant souffrir, se renfermer, devenir Voldemort alors que derrière Dumbledore tirait les ficelles, tentant de briser celui qui était mon promis. Je le vis même tuer un Vampire qui avait trouvé en Tom sa source! Le seul qui, peut-être, aurait pu empêcher le Lord de devenir celui qu'il était aujourd'hui était mort sous ses yeux impuissants.
Je me réveillais allongé sur le sol de la gare de King's Cross. Tout était si lumineux, silencieux. Mais il y avait un pleur, petit, comme celui d'un bébé faible. Je me redressais sur les coudes, grognais de douleur avant de m'effondrer de nouveau, haletant quand une vague de douleur me traversa. J'avais mal… mais les pleurs persistèrent, bien présents, et personne ne semblait vouloir porter secourt au pauvre petit être. Rassemblant mes forces, je me levai finalement, titubant, cherchant du regard la source des pleurs. Je m'effondrais devant un banc et me figeai. Il y avait un bébé, rouge, nu, tremblant. Je me glissais sous le banc pour prendre l'enfant contre moi. Son corps était froid, sa peau rugueuse et sèche. J'ouvris ma robe de sorcier et serrai l'enfant contre mon torse, refermant le tissu sur lui.
- « Là petit, là, c'est fini » murmurais-je, restant au sol, me balançant doucement pour bercer le bébé qui commença à se calmer en ma présence. « Doucement petit ange, tu n'es plus seul, je suis là moi et je ne t'abandonnerai pas » murmurais-je, ramenant mes genoux légèrement contre moi doucement comme pour créer un petit cocon autour du petit être à qui je caressais le dos avec douceur.
Tout était si calme, si silencieux. Il n'y avait pas une âme, pas un train, pas une poussière et je me sentais si seul avec cet enfant abandonné. Je me sentais surtout inutile, incapable étais-je de simplement me lever. Mon corps me faisait mal, car à chaque scène à laquelle j'assistais où Tom se faisait agressé, battre, détruire, moi-même je me faisais blessé. Je me battais contre ses agresseurs, contre ceux qui lui faisaient du mal, me récoltant des blessures plus ou moins sérieuses.
Un petit poing se referma sur mon torse nu, tentant de s'accrocher à moi et je souris, posant un doigt sur la minuscule main que je caressais du bout du doigt, remontant sur le bras, glissant sur le dos jusqu'à la nuque. Le bébé avait arrêter de pleurer, sa respiration était base, douce, comme s'il dormait paisiblement, mais il bougeait maladroitement et je le laissais faire, le laissant se placer confortablement contre mon torse chaud. Je le regardais faire, et malgré qu'il était petit, squelettique et pas très beau, je le trouvais adorable et le regarder s'était comme si un baume soignait mes blessures, me réchauffait le cœur. Il me rappelait quelqu'un, quelque chose plutôt, mais je ne savais pas quoi. Finalement, le petit être ouvrit les yeux et mon regard d'émeraude plongea dans celui carmin du bébé.
- « Voldemort… » soufflais-je, réalisant enfin que s'était… que s'était Tom qui était dans mes bras! Dans ce petit corps qui avait été le sien lors de ma quatrième année, mais contrairement à ce temps-là, il ne m'effraya pas. Je posai mes lèvres sur son front et le serrai contre mon cœur. « C'est fini Tom, c'est fini mon amour… » ne pus-je me retenir de dire, alors que des larmes perlèrent sur mes joues. « Plus jamais… plus jamais tu ne subiras ce genre de chose… Tu es mon promis Tom, ma Source, je ne laisserai jamais personne te faire le moindre mal! Je suis tellement désolé… » Je le berçais avec douceur, posant ma joue contre son front sec alors que son petit poing griffa faiblement mon torse, s'accrochant à moi. « Je ne t'abandonnerais pas » murmurais-je avec douceur avant qu'une douce chaleur n'enveloppe mon cœur.
De douces ténèbres m'entouraient, un léger poids contre mon torse dégageait de la chaleur comme une petite bouillotte. Je me sentais congestionné, rouillé comme si j'avais été dans un coma durant des années et malgré la présence contre moi, malgré mon corps bouillonnant, j'avais tellement froid! J'avais l'impression que mon corps était un glaçon. Lentement j'ouvris les yeux, tombant sur un corps pâle, si blanc, osseux et qui respirait faiblement. Son souffle, comme une caresse, glissait sur ma peau et me fit frémir doucement. Lentement, je caressais la joue de Voldemort et ce simple geste m'arracha un gémissement de douleur.
Deux yeux rouges s'ouvrir et s'encrèrent dans les miens. Ils étaient plein de douleur, faibles, perdus, emplit de tant d'incompréhension. Peut-être était-ce les restes de mon caractère de Lion, mais je posais mes lèvres sur les siennes, lui volant un chaste baiser, comme la caresse d'une brise.
- « Tu vas bien… tu es vivant… »
Je ne savais plus quoi dire, quoi faire tant le soulagement était grand! Je l'avais vu souffrir, saigné, torturé, abusé, brisé, abandonné et je savais qu'importe mes geste, qu'importe ce que je ferais, je ne pourrais pas empêcher ces gestes d'êtres posés, juste les arrêter, détruire les responsables étaient la seule chose dont j'étais capable pour le protéger.
- « Je t'aime, je t'aime » murmurais-je dans une litanie sans fin, mon front contre le sien, les yeux clos, incapable d'affronter son regard, peur qu'il me rejette.
- « Personne ne peut m'aimer… » siffla-t-il à m'en faire mal au coeur
- « Moi je t'aime, Voldemort. Tu es ma Source, mon âme sœur » murmurais-je, rouvrant les yeux et m'accrochant à lui, voulant lui encrer dans la tête que je l'aimais réellement.
- « Je suis un homme difficile à aimer »
- « Je relèverai le défi Tom! Donne-moi une chance… » murmurais-je, suppliant. « Laisse-moi te protéger… t'aimer… Je veux juste t'aimer Tom, comme tu le mérites » dis-je, tout bas, caressant sa joue alors qu'il fermait les yeux, semblant prisonnier d'un conflit intérieur. Je le serrais dans mes bras, le serrant aussi fort que mon corps me le permettait. « Tom, je ne te ferais jamais de mal, je ne te forcerais jamais de rien ni ne te ferais des choses que tu n'aimes pas… que tu ne veux pas » un bras entoura ma taille, faible. « Qu'est-ce qui nous es arrivé?... J'ai vu… je t'ai vu subir des horreurs Voldemort, de telles horreurs… j'intervenais, mais je n'étais jamais capable de les empêcher, juste… juste de les arrêter… » son corps se fit tremblant alors que la porte s'ouvrit à la volée, révélant mon enfant vampirique. « Severus… »
Rapidement, mon enfant fut à nos côtés, sa main caressa ma joue, puis le dos de Tom avec douceur, le soulagement était tellement visible dans ses yeux, la peur aussi.
- « Tu es enfin réveillé, vous êtes enfin réveillé… Harry… » il me caressa la joue et je fermais les yeux avant de réaliser que Tom s'était rendormit, ou avait perdu connaissance contre moi.
- « Severus… que s'est-il passé? »
- « Un maléfice très noir… il ne devait que toucher le Seigneur des Ténèbres, mais… mais tu as été piégé aussi, dans l'esprit du Lord Harry… Le… le maléfice avait pour but de le piéger dans les moments les plus difficiles et douloureux qu'il a connu, les plus traumatisants… Vous n'auriez jamais dû vous réveillez, ça aurait dû vous tuer »
- « Severus, je ne comprends rien » rigolais-je quand il s'allongea derrière moi, me serrant avec Tom dans ses bras comme pour le protéger lui aussi. « Comment… comment le maléfice est arrivé ici? »
- « Par ta chouette… Hedwige… Elle était ensorcelée, le maléfice était en elle. Elle est entré par la cheminée dans la chambre du Lord et là libéré en… mourant » murmura-t-il contre ma nuque, hésitant. « Reposes-toi, tu en a de besoin, je veille sur vous deux. Tu sais… Tu sais que le Lord va-t'en reparler, de ta révélation? »
- « Je sais… mais je l'aime et rien n'y changera, rien de son passé, de son présent ou de son futur… » murmurais-je à mon tour, sombrant lentement dans un sommeil où je retrouvais ce bébé, Tom dans cette petite enveloppe charnelle, que je berçais, que je protégeais… que j'aimais plus que tout.