Bonjour à tout le monde ! Le voilà, le dernier chapitre de ma toute première fanfiction. Je crois que je n'aurai jamais assez de mots pour vous remercier, vous lectrices z'et lecteurs qui avaient pris le temps de mettre un petit commentaire. j'ai dépassé les 70 reviews quel honneur vous me faites. Merci de m'avoir accompagné et rassuré sur ma capacité à écrire une histoire.
C'est le moment où je verse ma larmichette car c'est le dernier chapitre que j'envoi à Shukrat et Garfieldown qui ont assuré grave. J'espère pouvoir signer avec eux pour ma prochaine fanfiction.
Merci aux Guests qui ont laissé une review.
Allez, zou je vous laisse lire. On se retrouve après, j'espère.
Chapitre 8
Six mois plus tard, Hermione s'était remise de son effroyable soirée. Elle s'était jurée de ne plus jamais boire autant. Même si elle était désespérée, seule, sans ami. Non elle se contenterait d'un petit kir, ou d'un punch, ou d'un jus de fruit. Elle avait 30 ans et des poussières, il était temps qu'elle grandisse.
La vie de notre frisée avait repris son cours. Elle travaillait, beaucoup et voyait ses ami(e)s, de temps en temps. Bref plus aucune raison de se soucier de la dernière phrase qu'avait lancé l'espèce d'enfoiré graisseux avant de partir : « Cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec ». Et pourtant, que voulait-il dire ? Est-ce qu'il allait la forcer à le regarder détrousser une prostituée sur son pauvre canapé pour lui prouver qu'il n'était pas impuissant ?
« Eurk ! Pensa Hermione. Je préfèrerais m'arracher les yeux avec un poil de barbe d'Hagrid plutôt que d'assister à ça ».
Est-ce qu'il allait lui envoyer des photos de son bidule en pleine vigueur ? Cette pensée fit rire la Gryffondor, elle imaginait très bien Severus avec une perche à selfie. Un sourire aux lèvres, sourcils levés façon acteur porno, son sexe fièrement dressé prenant la pause.
Il ne ferait rien de tout ça, il était parti en colère car elle l'avait percé à jour. Il était mou. Une fois son secret découvert il avait tout fait pour l'humilier et il y était arrivé le bougre. Pendant un mois Hermione s'était sentie comme une vieille chaussette orpheline sale, oubliée au fond du panier. Et puis elle avait croisé Ferghus, un homme de son âge qui travaillait au même endroit dans un service différent. Il l'avait invitée au restaurant. Ils s'étaient quittés au petit matin après une nuit de sexe et un petit déjeuner copieux. Après cette nuit, Hermione comprit qu'au final celui qui avait un problème était bel et bien Severus et que de son côté, tout allait bien vu la vivacité de Ferghus.
Même si la jeune femme était rassurée de ce côté-là, elle aurait vraiment aimé ne plus penser ne serait-ce qu'une seconde au sombre bâtard la dernière phrase qu'il lui avait lancée ne cessait de la hanter : « Cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec ». Sa voix lui revenait en tête comme une litanie, cette phrase s'incrustait même dans ses rêves. Même dans ceux qui n'avaient aucun sens. Notamment celui où elle rêvait qu'elle dansait le tango avec un lama, et tout se passait bien jusqu'à ce que le camélidé plante son regard noir dans le sien et lui dise d'un ton grave, à peine plus haut qu'un murmure :
« Cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec ».
Cette phrase ne la quittait plus. Même pendant ses heures de travail les mots de l'olibrius graisseux revenaient sans cesse.
« Cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec, cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec, cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec, cette soirée est un échec Hermione, et je ne reste jamais sur un échec ».
« AAaAaaaaaaaaaarrrrgh ! »Pesta Hermione en se tapant la tête contre les parois de la douche de sa salle de bain. Elle n'en pouvait plus de cette phrase. Elle fit la seule chose qui lui sembla judicieux pour que ces satanés mots la quittent, elle se mit à la chanter. Toute la journée. Puis tout le reste de la semaine. Puis tout le weekend. Elle était foutue. Elle était au bord de la crise de nerfs.
Jusqu'à cette nuit où elle entendit gratter à la fenêtre de sa chambre dans laquelle elle était gentiment allongée dans son lit, en espérant arriver à lire ce magazine qui prônait les bienfaits d'herbes de Nouvelle Calédonie comme antirides.
« Tac tac tac » faisait le petit bec du hibou en tapant contre la fenêtre de la rouge et or.
Hermione leva la tête. Elle sortit du lit en apercevant l'oiseau qui tapotait sur son carreau. Elle ouvrit la fenêtre. Le piaf s'engouffra dans sa chambre hululant joyeusement, il ressemblait à Coq. Il était minuscule, mignon, rigolo et avait une voix aiguë assez désagréable. Le hibou avait un paquet accroché à sa patte. Il se posa sur le chevet de la demoiselle et d'un air fier, tendit sa patte pour que la brune échevelée prenne son chargement.
Hermione était persuadée que c'était Ron, son hibou ressemblait à ça. Elle ne se méfia pas, ils avaient rompu mais étaient restés en bon terme. Elle décrocha le petit paquet du mini hibou qui s'envola vers la fenêtre poussant tout plein d'autres hululements stridents.
Elle examina le colis sur lequel était inscrit : « Chambre d'Hermione Granger » d'une petite écriture fine en pattes de mouche. Oh elle se rappelait parfaitement cette écriture. Elle l'avait assez vu sur ces copies impeccablement réalisées quand il les annotait. Oui c'était l'écriture de Snape.
« Et si c'était une bombe ? » Elle porta le paquet à son oreille, mais aucun tic-tac ne se fit entendre.
Elle jeta des sorts de détections de magie noire afin d'être sure qu'elle ne risquait rien. Elle fut rassurée et doucement, ouvrit le paquet.
Le colis contenait une fiole de potion jaune et une petite note sur laquelle était écrit « Hermione, ceci est une potion anti-ivresse. Buvez-la j'arrive dans deux heures. Ps : Peignez-vous ».
Hermione avala sa saliv, ses mains devinrent moites.
OOooOOooOO
Quand Severus était arrivé chez lui après cette soirée mouvementée, la première chose qu'il fit ce fut de prendre une douche et de vérifier que tout allait bien pour son vier. A la vue de son sexe tendu il soupira de soulagement. C'est qu'elle lui avait mis le doute cette tendron aux cheveux fous. Pour récompenser son kiki qui était fièrement dressé il se fit jouir sous l'eau. Puis dans son fauteuil avant de lire son journal, et encore une fois dans son lit avant de s'endormir. Non mais évidemment qu'il n'était pas impuissant ! Il faillit même sauter de joie lorsque le lendemain matin il se réveilla avec une belle érection. Ouf ! Tout marchait parfaitement.
Maintenant il fallait juste qu'il prouve à cette péronnelle embroussaillée qu'il n'était pas « flasque » pour reprendre ses mots.
Snape réfléchissait aux meilleurs moyens de le faire. Une photo ? Non, il n'était pas photogénique et était bien trop pudique pour se prendre en photo la kékette à l'air. En plus cette folle serait capable de l'accuser d'avoir fait un montage. Une vidéo ? Idem. Il prit le temps de réfléchir. Il réfléchit longtemps.
Six mois plus tard il arriva à la conclusion que, non il n'y échapperait pas, il allait être obligé de donner de sa personne. Il allait devoir mettre Granger dans son lit. Enfin pas dans son lit à lui. Non il allait devoir entrer dans le lit de Granger. Ou dans le canapé. Bref, il allait devoir coucher avec Hermione.
Pas que l'idée lui déplaise, il l'avait vu nue et si ses souvenirs étaient bons, la brune était assez attirante dans son genre. Severus n'avait jamais était très regardant de toute façon.
Bon il allait donc devoir s'envoyer en l'air avec cette femme à la chevelure décomplexée. Arf cette chevelure qui gâchait tout. Par Salazar il fallait qu'il trouve une solution. Lui couper les cheveux ? Non, elle risquait de pas bien le vivre et de refuser qu'il la touche. En plus il n'aimait pas les femmes aux cheveux courts. D'ailleurs il n'aimait pas les hommes aux cheveux courts non plus. Lui il les portait long et il trouvait ça assez classe. Mystérieux, énigmatique. Severus adorait ses cheveux. Il aimait même le côté graisseux de sa chevelure. C'était la seule chose qu'il trouvait potable chez lui. Ses cheveux et son zizi. Oh il avait conscience qu'il n'était pas monté comme un centaure (Merlin merci) mais il n'avait pas à rougir pour autant. Il était parfaitement dans la moyenne avec son 17 cm en érection, voire 17,5 cm selon son excitation. Surtout, Severus était sûr et certain qu'il était un bon coup. Mais s'envoyer en l'air avec une ancienne élève ne faisait pas parti de ses plans. Jamais.
Sauf une fois. Mais cette pauvre fille se prostituait et il ne l'avait pas reconnue sous sa tonne de maquillage. Pour être honnête, il avait été bien trop occupé à reluquer cette paire de seins qu'elle lui avait exhibée et à s'imaginer jouir entre eux pour se rendre compte de son erreur. Résultat quand il eut fini sa petite affaire, la cocotte lui avait dit que ça lui faisait plaisir de le revoir. Par les poils de jambes de Salazar, elle avait été à Serpentard en plus. Il n'avait jamais eu aussi honte. Honte qui fut vite zappée après un Oubliette bien placé sur la pauvre prostituée.
Donc coucher avec Hermione. Hermione et ses cheveux. Il ne savait pas s'il pouvait y arriver. Oh il avait bien pensé à prendre une potion bleue pour se donner un coup de main. Mais il ne pouvait pas. Il devait y arriver tout seul. Mais comment ? Avec cette broussaille ? Et si elle l'étouffait avec pendant l'acte ? Severus frissonna d'effroi, il allait être obligé d'improviser.
Il se dirigea vers sa réserve. Il y entra pour en ressortir presque aussitôt puisque il savait par cœur où tout était rangé. Il pourrait tout trouver les yeux fermés. Le serpentard aux cheveux gras avait récupéré une fiole de potion anti-ivresse. Il soupçonnait Hermione d'être plus ou moins alcoolique et il ne voulait pas qu'elle soit ivre pendant qu'il serait obligé de lui monter dessus. La potion en mains, il se dirigea vers son secrétaire, prit un parchemin, se saisit de sa plume. Il finit son petit mot en lui demandant de se peigner. Peut-être que si elle faisait un effort ce serait plus facile.
Severus se dirigea ensuite vers la volière, il appela son petit hibou que lui avait offert Hagrid en guise de cadeau d'excuses. En effet, lors d'un bal de Noël à Poudlard, le bucheron géant s'était assis sur le professeur de potions pour lui faire avouer qu'il avait bien empoisonné ses scroutts à pétards. Après cet épisode fâcheux Snape avait été obligé de porter une minerve pendant un mois. La chauve-souris était arrivée à prouver son innocence grâce au témoignage de Trelawney qui jurait que Severus et elle étaient sortis ensemble le soir du méfait. Hagrid tout penaud était allé acheter ce petit hibou dans la foulée. Ce qu'il ignorait alors c'était que Severus était bien coupable. Les sales bestioles avaient uriné sur ses plantations d'Hellébore, indispensables dans beaucoup de potions. Il leur avait « accidentellement » donné à boire du thé. Boisson qui s'était avérée mortelle pour les pauvres bestioles. Snape avait été obligé d'ensorceler Sybille. Pas l'impérium, il ne voulait pas se retrouver à Azkaban pour si peu. Il avait créé son propre sort qui remplaçait parfaitement celui interdit et qui n'était pas répertorié. Bref, Severus se retrouvait donc propriétaire du plus petit hibou du monde magique du Royaume-Uni. Il ne lui avait même pas donné de nom, il l'appelait juste Petit Hibou. Il attacha son paquet à la patte de Petit Hibou. L'oiseau s'envola en poussant des cris joyeux.
Severus avait accompli la première étape de son plan : prévenir Hermione de son arrivée imminente. Notre homme rentra dans ses cachots pour se préparer un minimum. Il se rasa, prit une douche, s'habilla comme il l'était lorsqu'il avait fini chez Hermione. Seule exception : sa boucle de ceinture était argentée. Il sortit en direction du bureau de Minerva pour la prévenir qu'il ne serait pas là du week-end et qu'elle trouve donc quelqu'un d'autre pour ses rondes de nuits.
Le vert et argent se dirigea enfin vers la sortie de Poudlard. Il prit une grande inspiration, pensa très fortement à l'endroit où il voulait aller et transplana. Il atterrit à quelques rues de chez Hermione, le pied droit dans une crotte de chien. Cette soirée commençait mal. Après s'être récurvité le pied, Severus marcha à grands pas vers l'appartement de la brune. Il reconnut la bâtisse de briques rouges. Évidemment il fallait un code ou appuyer sur un bouton pour appeler l'habitant. Severus n'aimait pas ces machins. Il sortit sa baguette et ouvrit la porte d'un Alohomora discret et entra dans l'immeuble.
Dans un premier temps Hermione avait paniqué. Quoi ? Snape ? Chez elle ? Dans deux heures ? Elle avait regardé l'état de son appartement. Elle avait re-paniqué. Il était dans un état de bordel avancé. Des livres étaient étalés dans toute la pièce principale. Son lit était défait. Sa salle de bain n'avait pas vu une éponge depuis quinze jours. Elle s'était toujours refusée d'utiliser la magie alors qu'elle vivait dans le Londres moldu mais c'était un cas de force majeure. Elle n'avait pas le choix. Elle brandit sa baguette et en deux minutes tout fut rangé, nettoyé, balayé, astiqué. Hermione n'aimait pas recevoir à l'improviste. Elle aimait que les choses soient un minimum planifiées. Severus la prenait au dépourvu et elle savait très bien que ça ne servirait à rien d'essayer de le dissuader de venir.
La Gryffondor se souvint de la requête de son ancien professeur : « Peignez-vous ». De quoi il voulait parler ? Quel était le problème avec sa coiffure actuelle ? Elle se planta devant le miroir de sa chambre, s'examina la chevelure attentivement et n'y trouva rien à redire. Par contre il fallait qu'elle fasse quelque chose pour ses vêtements. Elle ne voulait pas spécialement faire un effort pour Severus mais sa mère lui avait appris à être toujours présentable pour recevoir du monde, et la salopette offerte par sa grand-mère et son pull vert caca d'oie ne faisaient pas partie des vêtements présentables selon les critères de la frisée. Elle échangea son tas de fringues contre une robe vert d'eau et des chaussures blanches.
Granger s'assit sur son canapé en attendant que le bâtard se pointe. S'il venait pour l'insulter encore une fois elle ne se laisserait pas faire. La dernière fois elle avait la gueule de bois, mais aujourd'hui elle frapperait directement dans son grand nez graisseux.
« Toc toc toc » fit la porte d'entrée d'Hermione.
Voilà, il était là. Qu'allait-il se passer ? Est-ce qu'il allait la violer ? Elle réfuta immédiatement cette pensée, Severus était beaucoup de choses mais pas un violeur. Elle serra sa baguette dans sa main et de l'autre ouvrit la porte.
« Voui ? » Demanda la moutonnée du cheveu.
« Bonjour Hermione. » Répondit le graisseux du bulbe.
« Euh oui bonjour Severus. Que puis-je faire pour vous ?
-Me laisser entrer serait un bon début je pense.
-Ah oui bien sûr. Entrez. » Hermione s'écarta pour faire passer Snape.
Severus se retourna pour examiner la rouge et or. Elle n'avait pas changé, sa robe lui allait bien, Severus la trouva même jolie dans ses vêtements. Il remonta sur ses cheveux et là l'horreur le saisit.
« Vous ne m'avez pas écouté Hermione. Je vous avais demandé de vous coiffer.
-Mais de quoi vous parlez Severus ? Je ne vois pas ce que je peux faire de plus. Et puis mes cheveux me conviennent très bien comme ça. Si vous n'aimez pas, ne regardez pas et c'est tout. »
Bon ça commençait vraiment mal, la crotte de chien, ensuite Granger qui l'engueulait. Il allait devoir trouver quelque chose qui les mettrait à l'aise tous les deux.
« Je suis là pour finir ce que nous avons à peine commencé la dernière fois.
-Hein ?
-Ne jouez pas l'ignorante Hermione.
-Vous êtes vraiment là pour me prouver que vous êtes capable d'avoir une érection ?
-C'est exact » Répondit Severus en bombant le torse.
« Non mais c'est bon je vous crois, pas la peine de vous défroquer.
-Les choses ne sont pas aussi simples Hermione. Vous vous êtes bien amusée en hurlant à tout l'immeuble que j'étais impuissant et en insinuant que je n'étais pas capable de satisfaire une femme. Je dois donc vous démontrer que je ne suis ni impuissant ni un pauvre puceau effarouché. Comment procédons-nous ?
-Comment ça comment procédons-nous ? Parce que vous pensez vraiment que je vais vous laisser me toucher ? Après toutes les horreurs que vous m'avez dites ?
-Prouvez-moi le contraire Hermione. » Severus avait sorti sa plus belle voix. Il fallait que la frisée soit consentante, qu'elle le veuille. Sinon il repartirait encore une fois la queue entre les jambes et de ça il n'en était pas question.
« Alors le canapé ou le lit ? » renchérit-il.
« Hein ? » décidément Hermione ne comprenait rien.
« Vous avez bu ? Vous ne vous êtes pas peigné et en plus vous n'avez pas pris la potion que je vous ai envoyée. » Aboya le sombre professeur.
« Je n'ai pas bu, et pour la dernière fois arrêtez avec mes cheveux. Je ne dis rien sur les vôtres, laissez les miens tranquilles. » Répondit la Gryffondor.
« Bon et bien procédons. Toutefois avant de commencer, mettons les choses au clair. Vous aimez le cunnilingus ? Ça vous ennuie si on s'en tient seulement au missionnaire ? » Demanda Severus.
« Vous êtes vraiment en train de me demander si j'aime le cunnilingus ? Je ne sais pas quoi vous répondre Severus.
-Et bien c'est simple, oui ou non. Que je vous explique, je ne suis pas sûr d'arriver à vous faire jouir pendant euh, hum… « l'acte » pas que je ne pourrais pas, mais je n'ai pas envie de m'éterniser. Toutefois je ne suis pas une bête, j'aime que les euh, hum « femmes » avec qui je couche soient un minimum satisfaites. J'ai donc prévu de vous amener à l'orgasme avec un cunnilingus, ça évitera de longues minutes de préliminaires dont ni vous ni moi n'avons envie. Vous serez suffisamment euh, hum… « Prête » après et moi suffisamment euh, hum… excité pour euh… faire ce qu'on a à faire. » Severus n'avait pas prévu de devoir tout expliquer, il était affreusement gêné.
Gêne que ne manqua pas la brune frisottée, car, oui Severus avait rougi ! Hermione n'aurait jamais pensé voir ça de ses propres yeux.
Cependant la gêne était toute aussi présente chez Hermione. Snape qui lui disait qu'il allait la faire jouir avec sa bouche, sa langue… c'était carrément bizarre. Mais elle se souvint des baisers et des caresses qu'il avait consentis à lui donner lors de leur soirée de beuverie et ce n'était pas si mal. Elle était curieuse. Après tout quand elle était au collège, avec ses copines de chambrée elles s'étaient amusées à deviner comment était leurs professeurs sous leurs robes et si oui ou non ils étaient de bons coups. Elle prit donc sa décision non sans répondre à son partenaire :
« Pour le cunnilingus je ne saurais pas dire, ça va dépendre de vous. Je connais peu d'hommes capables de bien faire, peu d'hommes connaissent cette partie-là du corps féminin. Je peux vous laisser 5 minutes d'essai, si c'est concluant je ne vous arrêterais pas. Dans le cas contraire nous stopperons tout.
-Très bien, vous préférez le canapé ou le lit ?
-Mon lit sera plus confortable et la douche est plus proche de la chambre. Je suppose que vous aurez envie d'une douche avant de partir, et moi besoin d'une une fois fini. Vous mettrez un préservatif bien entendu.
-Vous supposez bien, toutefois je peux très bien prendre une douche chez moi. Pour le préservatif, bien évidemment que je vais en mettre un, vous me prenez pour qui ? D'autant plus que j'ignore qui vous est rentré dedans et combien il y en a eu.
-Charmant, vous me donnez pas hyper envie de mettre votre tête entre mes cuisses là de suite.
-Pardonnez-moi. Euh je reprends. Bien entendu Hermione j'ai même amené mes propres préservatifs.
-VOS préservatifs ? Parce que vous comptez remettre le couvert ?
- Pas du tout, c'est juste une précaution. Y allons-nous ? » S'impatienta Severus.
« Euh oui vous connaissez le chemin ».
Ils s'avancèrent vers la chambre comme on s'avance vers l'échafaud. Ils franchirent ensemble la porte et regardèrent tous deux le lit qui accueillerait leurs ébats. Ils prirent ensemble une inspiration sonore et se dirigèrent chacun d'un côté du lit.
« Bien, commença Severus. Déshabillez-vous.
-Et vous, vous comptez rester habillé ?
-Pour le moment c'est inutile que je sois dévêtu. Vous par contre si vous gardez vos vêtements la chose sera plus compliquée.
-Je garde ma robe, je vais juste enlever ma culotte. Retournez-vous. »
Severus leva les yeux au ciel, mais se retourna. Il entendit Hermione bouger un peu. Le lit s'affaissa lorsqu'elle grimpa dessus. Il fut surpris quand il se retrouva d'un coup dans le noir.
« Qu'avez-vous fait ? » demanda-t-il.
« C'est dans le noir ou on ne fait rien. » Répondit Celle-qui-était-pudique-mais-qui-cédait-facilement.
Bon, il aurait préféré la voir, mais il ferait un effort d'imagination. En plus il pouvait très bien imaginer quelqu'un d'autre. Ça pourrait donc faciliter la chose.
« Bien vous êtes prête ? » Questionna le serpentard.
« On va dire que je le suis, n'oubliez pas Severus, cinq minutes. »
Snape acquiesça et monta sur le lit.
Vingt minutes plus tard Hermione gémit alors que son ventre se tendait de plaisir et ses cuisses serraient le visage de Snape sous l'orgasme. Quand elle lui repoussa gentiment la tête pour lui faire comprendre que c'était assez, Severus avait son rictus fétiche accroché au visage. Celui qui voulait dire « Alors heureuse ? »
« Vous avez besoin d'un peu de temps ou vous préférez enchaîner directement ? » Demanda Snape dans un murmure.
« On continue » Répondit Granger essoufflée.
Severus enleva son pantalon et son slip, enfila son préservatif et rampa sur Hermione. Il se dit que finalement il aurait aimé prendre plus son temps. Ne serait-ce que pour découvrir ses seins qu'il avait pris plaisir à observer six mois auparavant. Lécher Hermione s'était avéré bien plus excitant que ce qu'il avait pu imaginer. Il ne tiendrait pas très longtemps.
La rouge et or entoura ses jambes autour des hanches du vert et argent l'incitant à accélérer les choses. Severus abaissa sa main sur son sexe et le guida à l'entrée d'Hermione. D'un coup de reins il la pénétra.
Trois minutes plus tard Severus jouit la bouche ouverte en un cri silencieux, les yeux fermés, plissés. Il roula sur le côté et doucement essaya de reprendre une respiration normale quand une voix féminine vint interrompre son bonheur post-coïtal.
« Heureusement que vous m'avez prévenue sur le fait que vous ne me feriez pas jouir comme ça. »
Severus souffla. Il fallait qu'elle gâche tout. Il était bien lui. Il ne voyait pas où était le problème.
« Non seulement je vous ai prévenue mais il me semble que l'orgasme que j'ai pris la peine de vous offrir était loin de vous déplaire. Alors oui l'après fut rapide, mais je vous avais dit que je ne voulais pas m'attarder. Ne soyez donc pas surprise » Severus avait dit ça tout en se levant et se rhabillant. Le moment était passé. Il voulait rentrer chez lui et faire comme si tout ça n'avait jamais eu lieu. Il se dirigea vers la porte de la chambre quand il fut retenu par la voix d'Hermione qui lui dit :
« Je vous dis ça parce que, si vous aviez pris la peine de vous retenir un peu plus longtemps, j'aurais eu droit à jouir une seconde fois et ça ne m'aurait pas déplu. Vous partez comme un voleur après vous être vidé. Vous êtes décidément très charmant.
-Je ne vous dois rien Hermione. C'était bien. On a eu chacun notre orgasme. Nous avons tous deux prouvé que l'autre mentait. Bonne soirée Hermione. Au revoir ».
C'est ainsi que Severus quitta les appartements d'Hermione sans un regard en arrière bien décidé à reprendre sa vie comme avant. Cette jeune babillarde lui avait d'abord mis les nerfs à vifs pour ensuite le soulager et le vider de toute son énergie. Il était satisfait de sa soirée. Il rentra à Poudlard pour reprendre ses cours.
Hermione de son côté s'endormit avec l'odeur de Severus qui trainait encore sur elle. Elle était bien décidée à effacer tout signe de cette soirée dès les premières heures de la matinée avant de reprendre sa vie, son boulot, ses amis.
Six mois plus tard, alors qu'elle rentrait de son travail, un courrier l'attendait devant sa porte. L'enveloppe contenait un parchemin sur lequel s'étalait une écriture fine en pattes de mouche : « Peignez-vous Hermione, j'arrive dans deux heures ».
OOooOOooOO
Voilààààà c'est finiiiii. A bientôt !