Bonjour~

Je ne vous ai pas oubliés, rassurez-vous, c'est pourquoi voici la VDM de la semaine !

Bonne lecture~


Lorsque la faim nous prend

Rating : K

Personnage(s) : Gilbert Beilschmidt (Prusse) / Lovino Vargas (Italie du Sud)

Disclaimer : Hetalia est la propriété d'Hidekaz Himaruya. Quant à elle, la VDM est celle de son auteur, et du site "viedemerde. fr"


Aujourd'hui, la géniale personne que je suis a faim. Comme si cela ne me suffisait pas d'avoir faim en permanence, maintenant il faut qu'il y ait des moments où j'ai encore plus faim que faim. Premier réflexe, aller vérifier dans le frigo. Évidemment, étant donné que j'habite en colocation avec deux potes à moi dont vous aurez deviné le nom, il est rempli à ras-bord de tomates et de fromage puant à n'en plus finir. Rien de bien ragoûtant pour un allemand, à-vrai-dire. Mais… j'y pense.. Où est passé le stock de bière que je conservais bien au frais dans une partie du spéciale frigo aménagée par mes soins ?

"FRANNY ! TONIO !, je m'égosille, et tant pis si les voisins viennent se plaindre, ce n'est pas ma principale occupation. OÙ. EST. MA. BIÈRE ?!"

Ne constatant aucune réponse immédiate, je réitère l'opération. Deux fois. Puis trois. Puis quatre. Et ainsi de suite, jusqu'à arriver à une dizaine, pas besoin de vous faire un schéma, j'imagine. Évidemment, des multitudes de coups de balais résonnent au plafond, mais je n'y prête pas attention, trop outré par la trahison de mes deux meilleurs amis. Et encore, mon estomac qui fait des siennes, me rappelant la dure vérité : cela fait exactement trois heures et vingt-quatre minutes que je n'ai pas touché à quelque nourriture que ce soit, pas même une chope de bière, pas même un bout de Wurst. Et ça, c'est pas awesome. Pas du tout.

Me rappelant soudainement que mes deux amis sont tout deux allés passés la soirée avec leurs familles respectives, ce que je sais à présent être un mensonge pour ne pas être frappé par ma divine colère de plein fouet après qu'ils aient dévalisé mon stock personnel, je m'affale lourdement sur le canapé tombant en lambeaux, le ventre désespérément vide. Pas le choix, hors de question de s'approcher de la cuisinière depuis qu'un ami de Francis -un certain Arthur, britannique jusqu'au bout des doigts- ait décidé de nous préparer sa spécialité, du bacon carbonisé plus ou moins délicatement posé sur un œuf à peine cuit. Enfin, apparemment, c'était censé être un simple petit-déjeuner à l'anglaise, à l'origine, mais je ne le crois pas. Impossible de rater une recette à ce point. Peu importe. Tout ça pour dire que la cuisinière fait à présent des étincelles dès qu'on la met en route, et qu'elle menace d'exploser si une tierce personne à l'audace de mettre un plat sur le feu. Autant dire que pour cuisiner un truc, c'est pas gagné. Merci Arthur.

Donc, résigné à dépenser quelques euros dans l'espoir de ne pas mourir de faim, je compose le numéro de mon restaurant italien de prédilection, m'attendant à tomber sur l'habituel gérant, le petit Feliciano, qui m'aurait sûrement gentiment fait une petite ristourne tout en s'excusant que ses prix soient aussi chers. Mais, au lieu de ça, une voix plus bourrue et agressive me violente les oreilles. J'devrais porter plainte.

"Vous voulez quoi, putain ?!"

Surpris, mon premier réflexe est de raccrocher. Peut-être un faux numéro, qui sait. Déçu, je décide de retenter ma chance, mais mon appel continue de sonner dans le vide, et personne ne daigne répondre, pas même au bout de la cinquième fois. Visiblement, la voix au bout du fil a dû être profondément vexée que j'ai osé lui raccrocher au nez. Je hausse les épaules. Pas grave, il me suffit de commander par Internet. Aussitôt dit, aussitôt fait, et en plus, je n'ai même pas oublié de préciser que notre appartement est situé en sous-sol comme j'en ai l'habitude. Wow, awesome.

Ne reste plus qu'à s'affaler dans le canapé devant un match de football, et à attendre que ma pizza vienne jusqu'à moi. Je jette un œil à l'écran de la box, affichant l'heure. Dans dix minutes, je pourrai me régaler.

.

Il y a trente-cinq minutes, j'aurais pu me régaler. Mais cela en fait à présent quarante-cinq que je suis affalé dans mon canapé, regardant d'un œil distrait le match de foot dont la mi-temps vient à présent d'être annoncée, et ma pizza n'a toujours pas daigné pointer ne serait-ce que le bout de son nez. Je souffre à présent atrocement. Mon ventre se crispe douloureusement, mon estomac hurle de désespoir, j'en suis presque réduit à manger la serviette en papier que j'ai attaché autour de mon cou en prévision du bon repas que j'étais censé avaler. Puis, lorsque la sonnette retentit, je n'y crois plus. Je me précipite à la porte, et l'ouvre brusquement, révélant… personne. Pas même un petit carton de pizza. Et puis, la sonnerie continue de m'agresser douloureusement les tympans.

Ah. Autant pour moi, ce n'est que le téléphone. J'y réponds, ayant à présent perdu tout espoir d'entrevoir ma chère pizza tant désirée.

"Mm ?

- Z'avez pas commandé une pizza, connard ?"

À l'entente de cette voix, mon esprit se fige, et il me faut quelques secondes de léthargie avant de pouvoir répliquer quoi que ce soit.

".. Si, pourquoi ?

- J'vous l'ai amenée à domicile, figurez-vous.

- Et ?, je réplique en haussant un sourcil, à présent particulièrement intéressé par le fabuleux périple de ma pizza, n'étant finalement jamais arrivée à destination.

- Comment dire… j'suis allé à votre putain de cave, m'voyez ? Mais en fait, j'suis reparti après avoir lutté une paires de minutes. I-Il faisait.. tout noir, et j'ai eu… peur des fantômes…. Bastardo…" VDM


Je ne vais pas vous retenir longtemps avec mon blabla incessant, juste le temps de préciser que je suis toujours ouvertes aux requêtes, bien évidemment !

Au passage, je remercie tous les lecteurs, que ce soit les reviewers, les folllowers, ou les favoriteurs~

Merci de suivre ce recueil ! *s'incline respectueusement*

Fumei

VDM originale, par 'ororus' :

Aujourd'hui, j'ai commandé une pizza par Internet et j'ai donné à titre d'information que j'habitais en sous-sol. Le livreur m'a téléphoné 45 minutes plus tard. "Je suis allé à la cave, mais je suis reparti, il faisait tout noir.. et j'ai eu peur des fantômes." VDM