Disclamer : Les personnages de Sekai Ichi Hatsukoi ne sont pas à moi (trop nul T_T), même si j'avoue que j'adore les embêter !

Petit mot de l'auteure : *fière de sa bêtise* Voici un o.s qui a finit en two-shot et dont je vous donne la première partie avec grand plaisir ! En espérant que cela vous plaira et que vous me laisserez des reviews qui m'encourageront à écrire la seconde partie ! En tout cas, bonne lecture à vous mes yaoistes adorés et interdit aux homophobes !

Résumé : Deux pays en guerre constante. Un jour, Takano et Ritsu se rencontrent alors qu'ils sont encore ados et 10 ans plus tard, un traité est signé entre les deux pays. Ce traité implique que Ritsu doit aller dans le pays rival et y vivre en compagnie du nouveau roi, qui se trouve être Takano. Ce dernier est un souverain dur et froid y compris avec Ritsu au début. D'ailleurs, il l'enferme dans sa chambre dès qu'il arrive et le force à l'épouser, le lendemain. Et s'en suis un jeu de drague trop bizarre.


Roi cruel et Prince Rebel

Moi : Il était une fois…

Ritsu : Non mais arrête de te la jouer conteuse, tu crains là ! Surtout que cette histoire n'a rien d'un conte de fées !

Moi : Ah bon ? Moi, je trouve que si pourtant.

Takano : Ritsu, laisse tomber. Au vu de son sourire diabolique et nul doute digne d'une yaoiste, elle t'écoutera pas quoi que tu lui dises…

Moi : Bref au lieu de m'interrompre, laissez-moi raconter l'histoire, bande de gamins dégénérés ! Dixit celle qui se marre comme une folle en écrivant ses fictions. Je reprends donc !

RxMxRxMxRxMxRxMxRxMxRxM

Il était une fois, dans des temps anciens oubliés de nos jours, étaient de fiers royaumes. Ces deux royaumes voisins ne s'entendaient plus et se faisait la guerre depuis de nombreuses années. Nul ne se souvenait plus de la raison ayant déclenché pareille hostilité. Le peuple ne supportait plus cette situation où le sang coulait à flot comme le vin dont les soldats s'enivraient en rentrant des combats pour en oublier les horreurs. Le roi de chaque royaume finit par se ranger à l'avis de son peuple et ils se réunirent donc pour convenir d'un traité. La conversation fut plutôt houleuse. Tous deux campaient sur leurs positions et ne voulait en aucun cas lâché le morceau. Les heures défilaient et l'accord tardait à être signé. Les sujets angoissaient et nombreux étaient ceux qui échafaudaient diverses théories sur l'enjeu de ce traité. Car il faudrait bien un gage de bonne foi de l'un des deux royaumes envers l'autre ! Du tribu en or ou en richesse à celui d'esclave, tout y passa. Mais aucun de ces spéculateurs ne vit juste dans ce que leur roi allait devoir offrir à son frère royal bien plus jeune que lui et dont les prunelles brunes étaient plus acérées de la plus meurtrière des dagues.

- MAIS VOUS PLAISANTEZ ! S'écria le roi furieux en entendant la requête ou plutôt l'injonction du jeune roi aux cheveux bruns très foncés, presque noirs.

- Nullement. Rétorqua calmement, froidement même le jeune roi, les bras croisé sur sa poitrine.

Cette attitude nonchalante énerva d'avantage le vieux roi. Ce jeunot, pensait-il, était bien pire que les vautours planant en cercle au-dessus des champs de bataille jonchés de cadavres en putréfaction. Bien qu'il désire ardemment cette paix depuis des années qu'il ne comptait plus, il ne pouvait consentir à un tel sacrifice ! Ce rapace voulait son fils unique ! Le seul souvenir qui lui restait de sa tendre épouse défunte ! Ce même fils qu'il avait juré de ne jamais sacrifié pour cette maudite histoire de guerre !

Le vieux roi se rassit sur sa chaise, cachant son visage entre ses mains défraîchies par le temps et une trop longue existence remplie de moments couverts de sang aux petits bonheurs tellement peu présents. Le silence se faisait pesant et la porte de la salle s'ouvrit soudain à la volée, faisant sursauter les deux souverains.

- PERE !

Le susnommé releva la tête et ses yeux tombèrent sur de magnifiques prunelles vertes brillantes de détermination mêlée à une touche de rébellion enflammée. Le vieil homme n'eut pas à parler, il avait bien compris que le jeune homme avait tout entendu de la conversation qu'il venait d'avoir avec le souverain voisin. Et il avait pris sa décision… Une décision qu'en tant que prince héritier, il allait devoir tenir coute que coute.

- Ritsu, mon fils…

- J'irai, père. Il est hors de question que cette stupide guerre continue ! Si mon départ peut arranger les choses, alors je partirai avec cet homme.

En disant ces derniers mots, il avait posé ses yeux sur ce roi qui avait fait pareille demande à son père. Il se figea. Cet homme… lui était familier. Une drôle d'impression prit possession du jeune homme brun. Son cœur s'emballa et il sentit ses joues chauffer sous le regard intense que le souverain lui jetait. Bredouillant une vague excuse sur le fait qu'il devait se préparer pour le départ, Ritsu salua son père et quitta rapidement la salle, toujours prit d'un malaise qu'il ne parvenait pas à s'expliquer.

De son côté, le jeune roi resta impassible. Pourtant son cœur battait furieusement dans sa poitrine. Il l'avait enfin retrouvé ! Ce jeune homme aux belles prunelles vertes d'il y a 10 ans ! Il était toujours aussi beau et innocent… Mais un brin plus rebel qu'avant. Très intéressant… Il se lécha les lèvres en songeant à ce qu'il avait prévu pour lui. Le vieux roi eut un frisson en voyant le sourire mauvais de son égal. Son fils allait avoir du souci à se faire…

Le départ arriva très vite. Ritsu embrassa son père, lui promettant de lui écrire souvent. Puis il monta dans la calèche et s'assit, droit comme un piquet. Il angoissait. Le regard perçant du roi du pays voisin ne lui disait vraiment rien de bon, sans qu'il le ne sache pourquoi… Le dit roi n'était pas avec lui et il put se laisser aller à ses souvenirs tandis qu'il quittait son pays natal pour une durée indéterminée. Il se gava des paysages familiers l'ayant vus grandir. Connaissant le moindre de ses secrets, ayant abrités ses joies comme ses peines. Le bercement de la voiture le fit s'endormir sans qu'il ne s'en rende compte. Un sommeil paisible. Sûrement le dernier dont il allait pouvoir bénéficier avant longtemps bien qu'il ne le sache pas encore…

RxMxRxMxRxMxRxMxRxMxRxM

Ritsu se réveilla dans un grand lit, couvert de draps de la soie noire la plus douce qu'il n'ait jamais sentit sous sa main. Le soleil se couchait d'après ce qu'il pouvait voir des rideaux à moitié fermés de la chambre dans laquelle il se trouvait. Tout était luxueux sans l'être à outrance. La décoration était simple laissant la chambre presque nue. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, le jeune homme âgé de 25 ans s'étira un moment avant de se lever. Lorsqu'il posa ses pieds sur le carrelage il sursauta. Ses pieds étaient nus ! Il se regarda un peu mieux et s'aperçu qu'il avait été vêtu d'une tunique de nuit. Entourant son torse de ses bras, il se figea. Qui avait pu le changer ? A qui appartenait cette chambre où il avait été installé ? Ces questions l'angoissaient et il avait très bien saisit qu'il se trouvait dans le palais du royaume voisin, il n'était pas idiot tout de même !

Il s'avança vers la fenêtre et en écarta les rideaux. La fenêtre donnait sur la mer. Le soleil se couchait dans l'eau devenue sombre de l'océan, laissant quelqu' uns de ses rayons en caresser la surface. C'était un spectacle enchanteur. La sérénité gagnait le cœur du jeune homme bien malgré ses sens qui restèrent aux aguets. Il sursauta pourtant lorsque la porte de la chambre s'ouvrit. Mais il ne se retourna pas. C'était le roi aux yeux de braise, il le savait. Comment ? Aucune idée mais il savait que c'était cet homme qui venait de pénétré dans la pièce. Sans frapper en plus. Hein ? STOP ! Arrêt sur image et rembobinage… Entrer sans frapper… Le tilt se fit dans l'esprit du jeune homme qui se figea brusquement. Ça voulait dire qu'il se trouvait dans sa chambre à lui ?! La chambre de cet homme ?! Oh non, non , non , non , non, non, non, non, non !

Il sursauta manquant de grimper aux rideaux lorsque deux grandes mains puissantes s'abattre sans douceur sur ses frêles épaules. Le dos raide, il se força à ne plus bouger bien que ses membres étaient encore secoués de tremblements. Il attendit. L'homme qui se tenait derrière son dos ne parlait toujours pas. Sans doute attendait-il qu'il prenne lui-même la parole, pour qu'il ait l'opportunité de le rabaisser à tous les coups. Un souffle chaud sur sa nuque le fit frissonner davantage. Le parfum viril et musqué de l'homme l'étourdissait mais il s'efforça de garder contenance.

- Bien dormi ?

Cette voix… ! Ritsu sentit ses joues chauffer mais se mordit la lèvre inférieure jusqu'au sang. La douleur de la petite plaie le fit reprendre ses esprits.

- Très bien merci.

Intérieurement il sauta de joie ! Il avait réussi à répondre sans laisser voir son trouble ! Un petit ricanement le refroidit aussitôt qu'il cria victoire en son for intérieur. Il se retourna violemment, se dégageant par la même occasion de l'emprise de l'homme sur ses épaules et fusilla se dernier de ses prunelles vertes. Cet homme était réellement d'une beauté stupéfiante, il l'admit mais il ne se démonta pas. La réputation de son vis-à-vis n'avait pas mis long pour arriver à ses oreilles. Ce Takano Masamune était capable de tout et n'importe quoi pour arriver à ses fins même à user des méthodes les plus abjectes qui soient. Voilà pourquoi Ritsu se méfiait de lui. Et cette méfiance n'était pas prêter de disparaitre s'il en jugeait par le sourire suffisant que le fameux Takano arborait en cet instant en le regardant droit dans les yeux.

- Tu n'as pas changé en dix ans…

Hein ? Mais quoi parlait-il ?

- Pardon ?

L'air complètement à l'ouest du plus jeune fit davantage agrandir le sourire du roi qui se retient fermement afin de ne pas éclater de rire. Ainsi, le gamin avait oublié ? Tient donc !

- Voilà une mémoire bien sélective dis-moi. Mais soit. Je suis Takano Masamune, le roi de ce pays, jeune Ritsu Onodera.

- Ravi de faire votre connaissance, Sire Takano… Siffla le jeune homme aux prunelles vertes, les yeux plissés.

- Masamune, Ritsu… Il posa ses mains sur la vitre de part et d'autre du visage du plus jeune, lui coupant ainsi toute possibilité de fuite. Je compte bien te faire gémir mon prénom dans peu de temps, petit chaton effrayé…

- Comment osez-vous ! S'indigna le jeune homme cherchant à se soustraire autant au regard perçant du plus âgé mais aussi à son emprise.

Masamune ne put se retenir cette fois et il éclata de rire. D'une main ferme, il força sa belle proie à le regarder droit dans les yeux. De son autre main, qu'il posa sur la hanche fine du prince, il attira ce dernier contre son corps et happa ses lèvres pour l'entrainer dans un baiser sulfureux. Ritsu gémit douloureusement ce qui offrit au roi la possibilité d'approfondir l'échange. Et il ne s'en priva pas, forçant la bouche délicate du plus jeune pour que sa langue retrouve sa jumelle qu'elle entraina dans un ballet sensuel des plus déstabilisants. D'abord, le prince se débattit, posant ses mains sur le torse puissant pour le repousser mais très vite, il abandonna. L'homme était bien trop fort pour lui et il le tenait à sa merci. Alors il attendit. Les bras ballants, que ce baiser forcé cesse. Le manque d'air se fit sentir et Masamune s'écarta sans quitter sa proie de ses prunelles brunes. Il était beau ce prince qui s'était emparé de son cœur au premier regard dix années plus tôt. Lorsque le père de ce dernier lui avait proposé un tribu en gage de bonne foi afin de stopper cette guerre stupide entre leurs royaumes, il n'avait pas hésité et avait sauté sur cette occasion qui lui était donné de s'approprié cet être innocent et pur. Et voyant les joues écarlates du jeune homme, il ne put s'empêcher de le provoquer.

- Eh bien, si un simple baiser te met dans un tel état, je n'ose même pas imaginer la suite…

La flamme de la rébellion que Takano aimait tant voir dans ce beau regard vert s'alluma immédiatement et tel un chat en colère, le jeune homme feula sur un ton méprisant.

- Une suite ? Mais avez-vous perdu ce qu'il vous restait de raison, Majesté ?!

- Ne m'appelle pas ainsi, Ritsu !

- Je fais ce qui me chante ! D'ailleurs, il est hors de question que je reste une minute de plus avec un homme aussi abjecte que vous ! Ramenez-moi auprès de mon père ! Vociféra le brunet en se débattant dans les bras de l'homme.

Le dit homme fronça les sourcils et resserra violemment son étreinte autour de la taille du plus jeune qui lâcha un petit cri de douleur. La colère lui montait au nez. Bien qu'il soit fortement éprit de ce gamin effarouché… Il détestait qu'on se rebelle contre sa volonté et ce petit imprudent n'allait pas tarder à le découvrir…

- Oh ne rêve pas, chaton… Il accentua bien le surnom voulant montrer au prince qu'il était faible face à lui. Dès l'instant où tu as franchi la frontière de mon royaume, tu es devenu ma chose et il est absolument hors de question que je te laisse me filer entre les doigts.

- Je ne suis pas un objet mais une personne et je n'appartiens à personne ! Rétorqua Ritsu, ses yeux fusillant des éclairs de colère.

- Oh que si, tu m'appartiendras dès demain et plus jamais tu ne partiras de ce palais, crois-moi, Ritsu !

- Q-Quoi ?! Comment ça « dès demain » ?!

Takano eut un sourire matois. Il avait tout prévu et son conseiller, Yokozawa lui avait assuré que tous les préparatifs étaient terminés. Le souverain put donc répondre à son futur époux et amant.

- Notre mariage se fera demain et tu ne pourras pas y échappé, beau prince !

Sur ces mots, il quitta la pièce dont il ferma la porte à clé en ricanant, fier de lui laissant un Ritsu aux prunelles écarquillées et sous le choc de cette entrevue pour le moins explosive. Mais lorsqu'il entendit le bruit de la clé que l'on tourne dans la serrure, le jeune homme sembla se réveillé de sa léthargie relative et se jeta sur la porte en bois en hurlant comme un forcené. Mais il ne fut ni entendu, ni écouté. Au bout d'un long moment à s'époumoné, le brunet abandonna et alla péniblement s'allonger sur le lit, le visage ravagé par les larmes, ses épaules tressautant sous ses sanglots. Il était piégé. Condamné à rester entre les griffes de cet homme manipulateur pour le restant de ses jours… Quelle belle perspective d'avenir ! Ne put-t-il s'empêcher ironiquement de penser. Il était venu pour maintenir la paix entre les deux royaumes et il allait se retrouver marié à un homme qui semblait le connaitre mais dont il ne se rappelait rien, cet homme étant le roi et aussi un être tout à fait contrairement à ce qu'il se faisait d'un bon souverain…

Le soleil était déjà couché lorsqu'il osa un regard vers la fenêtre et une servante était venu apporter sa tenue de marié ainsi qu'un repas auquel il ne toucha pas, bien trop mal pour cela. Morphée ne tarda pas à le prendre dans ses bras alors qu'il ne s'était même pas changé, n'ayant nullement bougé du lit depuis qu'il y avait pris place. C'en était fini de sa vie douce et rempli de bonheurs, le jeune homme sentait bien qu'il n'allait plus arriver à sourire avant longtemps…

RxMxRxMxRxMxRxMxRxMxRxM

Ritsu ne garda qu'un souvenir flou de la journée du lendemain. Enfin, de la matinée ainsi que de la cérémonie du mariage. Une servante l'avait aidé à se vêtir d'une longue tunique et d'un pantalon blanc sur lesquels étaient brodés perles fines et dentelles argentés. Il s'était laissé faire comme une marionnette, sans réagir. Comme anesthésié. Puis, il s'était fait conduire dans la salle du trône où tous l'attendaient, fébriles. Personne n'avait pas été mis au courant du futur mariage de leur roi. Ritsu avait été mené à l'autel par un garde dont il ne se rappelait ni le nom ni le visage. Seul le sourire narquois du roi s'était gravé au fer rouge dans son esprit légèrement aux abonnés absents.

Les vœux furent échangés puis les alliances encerclèrent leurs annuaires et le baiser qui s'en suivit ne laissa qu'un goût amer dans la bouche du plus jeune qui tentait de retenir des larmes qui menaçaient de rouleur sur ses joues déjà marquées par le manque de sommeil et la fatigue. La fête ? Il n'en garda qu'une vague floue de sons, d'odeurs variées et de lumières. Une main puissante s'était emparée de la sienne atrocement fine et le jeune épousé s'était senti entrainé quelque part, loin des invités qui festoyaient en l'honneur du nouveau jeune couple.

RxMxRxMxRxMxRxMxRxMxRxM

Ritsu : *feule comme un chat en colère* Tu parles d'un jeune couple ! J'ai été forcé d'épouser ce teme !

Moi : Ou là ! Notre chaton est très remonté contre moi, dis donc !

Ritsu : *veine de colère sur la tempe* Comment tu m'as appelé là ?! Grrrrrrrrrrrrrrrrr !

Moi : Mais c'est qu'il grogne en plus !

Takano : Et toi, tu te marre comme une attardée mentale… Es-tu devenue folle ou seulement incroyablement stupide ?

Moi : Les deux, mon cher, les deux… Quoi que je pense que la folie est davantage poussée chez moi !

Takano et Ritsu : Ca on avait remarqué !

XXXXXXXXXXXX

Nous disions donc… Ah oui ! Notre couple de jeunes mariés avait fini par arrivé dans la chambre du dominant du couple… *toussotements couvrant à peine les hurlements d'un certain brunet*. Le dit dominant ne perdit d'ailleurs pas de temps, il renversa son jeune époux sur son grand lit dont les rideaux avaient été tirés. Puis il le regarda. Ses yeux sombres brûlaient le plus jeune qui n'osait faire un geste, son esprit venait de se réveiller brutalement. Alors que Ritsu cherchait à se calmer et à réfléchir à la situation dans laquelle il se trouvait, Takano entreprit de défaire sa tenue de cérémonie. Ritsu ne bougea pas, laissant le contrôle total à l'autre homme pensant ainsi que cette torture passera rapidement.

Pour ce qui fut du déshabillage, effectivement cela passa rapidement. Très rapidement même. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les deux hommes se retrouvèrent aussi nus que le jour de leur naissance. Le regard brun brillait d'un désir violemment contenu et le roi ne put s'empêcher de passer sa langue sur ses lèvres devant le spectacle que le jeune prince lui donnait, alangui sur le lit conjugal. Un sourire pervers se dessina sur les lèvres du souverain qui murmura d'une voix rauque, basse et hyper sensuelle à l'oreille de son jeune époux.

- Pauvre petite proie tombée dans les filets du chasseur… Tu ne peux pas fuir ni m'échapper. Tu es à moi et je compte bien en profiter, ma jolie poupée fragile…

Ces mots firent mal. Ritsu fusilla le roi du regard et ouvrit ses lèvres pour balancer toutes ses protestations qu'il gardait depuis le début de cette nuit de noces. Protestations que le plus vieux fit taire. Ses lèvres happèrent celles de son amour pour une danse sensuelle. L'atmosphère devient rapidement lourde, chargée de désir. Les mains pâles exploraient le torse déjà nu de Ritsu, cherchant le moindre point sensible de ce dernier. Un gémissement étouffé par le baiser excita davantage le plus âgé qui cassa le baiser brulant lorsque le manque d'oxygène se fit sentir. Haletant Ritsu avait les yeux clos et les joues rougies. Sa poitrine se soulevait de façon hachée et totalement irrégulière. Pourtant, le jeune prince reniait encore le plaisir que ce simple échange lui avait apporté, cela Masamune le savait très bien. Ritsu se débattait comme il le pouvait. Cependant, Masamune ne lui en laissa pas l'occasion bien longtemps. D'une poigne de fer, il immobilisa le plus jeune qui poussa un gémissement douloureux. Takano sentit son cœur se serrer à la vue de la souffrance présente sur le visage de son bien-aimé. Mais il était déterminé à le faire sombrer dans une folie douce qui le rendrait totalement dépendant de lui. Alors il ne s'arrêta pas. De plus s'il voulait que le mariage soit valide, il fallait le consommer. Ce qu'il entreprit de faire faisant fi de ses remords.

Ritsu était totalement à la merci de Masamune, ses mains serrant avec force les draps blancs tandis que Masamune laissait une trainée de baisers brulants le long de son torse. La chaleur montait rapidement mais Onodera pinça les lèvres, voulant plus que tout taire les gémissements obscènes qui gravissaient sa gorge sans sa permission ! –Mais depuis quand ils ont besoin d'une permission franchement !- Son corps par contre ne cachait rien à son «amant» sur son état d'excitation, son membre était déjà à moitié dressé et Takano se lécha les lèvres lorsqu'il posa les yeux dessus. Mais voulant faire durer le plaisir, remonta capturer les lèvres de son futur amant. Amant qui grogna de frustration, mais le roi ne lui offrit pas ce qu'il voulait. Pourtant même si son corps réagissait à tous ces traitements, le jeune prince avait envie de pleurer de rage. Il ne désirait pas cet échange et des larmes menaçaient de perler à ses prunelles vertes voilées.

Toujours les yeux clos avec force, Ritsu laissa échapper un gémissement. Il était apparemment, très sensible à cet endroit… Constata Masamune avec un sourire pervers, il avait bien l'intention d'apprendre par cœur, le moindre recoin de ce corps tellement tentant. Un corps dont il ne pourrait au grand jamais se lasser. Leurs lèvres se retrouvèrent de nouveau et les mains tremblantes de désir de Ritsu retombèrent sur les draps abandonnant la lutte. Le plus âgé fut autant ravi que d'avantage excité. Enfin, Ritsu se laissait aller entre ses mains. Masamune descendit prendre l'un de ses tétons entre ses lèvres tandis que sa main continuait de torturer l'autre. Ritsu tournait à présent la tête de gauche à droite, se perdant dans toutes ces sensations définitivement. L'embrasement dans ses reins devenait de plus en plus fort, le jeune homme se consumait littéralement. Après un long moment de douce torture, Takano descendit enfin à l'endroit de tous les plaisirs, qu'il convoitait depuis qu'il avait posé les yeux dessus. Le brunet se rendit vite compte de ce qui passait par la tête du souverain et tenta de protester mais il ne fut pas entendu.

Takano se mit à lécher le membre complètement dur de Ritsu avant de le mordiller délicatement. Ritsu cria bien plus fort lorsque Masamune se décida enfin à prendre son membre entre ses lèvres, le caressant de façon à le mettre au supplice. Ce qui fonctionna à la perfection. Le roi faisait tournoyer sa langue sur la verge tantôt lentement tantôt rapidement, changeant brusquement de rythme au son des cris et gémissements du plus jeune qu'il voulait rendre dépendant de lui. Ritsu se maudit. Son corps aimait tellement ce que le roi lui faisait subir ! Le remarquant, Takano arrêta sa douce torture faisant gémir son jeune amant de frustration. Il arriva à son oreille et lui murmura innocemment- mais oui, on y croit !- d'une voix chaude et sensuelle.

- Tu aimes, ce que je te fais, Ritsu ?

Il avait accentué le prénom qu'il aimait tant de façon si érotique que comme possédé, le jeune homme bougea ses hanches de façon suggestive, il voulait que tout cela se termine ! Mais le côté sadique du souverain ne le voyait pas ainsi, il désirait encore davantage torturer sa jolie poupée…

- Réponds. Tu aimes, ça n'est-ce pas ?

Un râle échappa au plus jeune, la main de Masamune venait de saisir son membre, commençant à le masturber lentement remplaçant sa bouche et sa langue. La sensation fit immédiatement perdre la raison à Ritsu qui hocha la tête sans pouvoir répondre correctement. Il bougeait ses hanches au même rythme que la main du plus âgé sans pouvoir se contrôler, une larme perlait sur ses cils. La honte s'était emparée du jeune homme.

- Tu m'excite avec un tel visage… Lui murmura Takano de sa voix la plus rauque.

Le jeune homme frémit davantage quand le rythme de Masamune augmenta en vitesse. L'homme à la chevelure brune reprit sa caresse buccale là où il l'avait arrêté. Il passa sa langue tout le long de son pénis et Ritsu rejeta la tête en arrière en un cri inarticulé. Ses dents titillaient agréablement le gland légèrement rose et violacé de sa verge. Ses gémissements devenaient de plus en plus forts. Il céda finalement.

Quelque part, ce petit jeu était particulièrement excitant, pensa Masamune. Ce dernier augmenta encore la cadence de sa caresse buccale une nouvelle fois, le menant au bord de la jouissance. Le plus jeune se mordit violemment les lèvres pour empêcher un cri de plaisir quitter sa bouche mais cela n'eut pour effet que d'en exciter davantage Takano qui augmenta encore le rythme de succion si érotique. Sa langue si perverse s'enroulait, remontait et descendait s'amusant avec son gland. Ses lèvres exerçaient une pression qui rendait Ritsu fou. Il n'en pouvait plus ! Ses lèvres exprimèrent alors ce que son corps voulait ardemment depuis le début de leur étreinte malgré la résistance qu'avait encore sa conscience. Il cria alors qu'il allait jouir.

Oh non… Pas toute suite ! pensa Masamune. Il voulait le voir jouir uniquement avec sa bouche avant de le prendre tout entier et il s'appliqua davantage à le rendre incapable de lui résister. Un autre va-et-vient et Ritsu se répandit dans la bouche du brun à grands cris et en longs jets dans la bouche gourmande de Masamune. Ce dernier remonta vers les lèvres de Ritsu et se les accapara de nouveau pour partager son propre goût. Le brunet ouvrit ses lèvres, lui offrant totalement sa bouche à explorer à sa guise. Leurs langues combattirent lentement, s'enroulant et se délaissant. Celle de Takano explora sa cavité buccale avec avidité. Ritsu lui laissait la dominance de l'échange sans protester, il était vidé.

Masamune jugea que la torture devait cesser lorsqu'il sentit le plus jeune se rendre totalement. Il arrêta le baiser et se lécha les doigts qu'il glissa jusqu'à l'intimité tant convoitée de son amour qui se tordait encore sous son touché. Avec douceur, il caressa l'intimité puis entra le premier doigt que Ritsu sentit pourtant mais le prince ne montra rien de sa souffrance, endurant en silence. Le second doigt fit grimacer le brunet aux prunelles vertes alors que le dernier le fit crier car il toucha directement la prostate. Après une longue préparation, Masamune pénétra doucement son amour qui cria de douleur. Le roi n'attendit pas qu'il s'habitue, le désir qu'il éprouvait étant devenu insupportable, il commença à le pilonner brutalement. Les cris déchirants du jeune homme aux yeux verts n'arrêtèrent en rien son tortionnaire d'époux. Il augmenta le rythme de ses coups de reins et gémit de plaisir que lui procurait l'antre chaude et étroite qui abritait son membre. Le plus jeune le suivit rapidement malgré une honte persistante au sein de la poitrine. Takano amena le plus jeune se laver puis le recoucha sans que Ritsu ne proteste. Le jeune prince tourna le dos au souverain et ferma ses prunelles vertes tentant désespérément de trouver le sommeil.

A Suivre...


Moi : *toute contente* Alors, vous en pensez quoi ?

Ritsu : *tout honteux* ...

Takano : *ricane avec un sourire pervers* Moi, j'adore et je veux la suite !

Moi : Merci Takano !

Ritsu : ...

Moi : *hausse un sourcil innocemment -tu parles* Bah, qu'est-ce qui t'arrive, Rit-chan ? T'as pas aimé ?

Ritsu : *hurle, tout rouge* SI j'AIME ?! NON MAIS T'ES PIRE QUE TAKANO, TOI ! MEME QUAND LUUNASTRA EST PAS DANS LES PARAGES, TU PARS EN VRILLE ! ESPECE DE PERVERSE DEPRAVEE !

Takano : *attrape Ritsu et le serre contre lui* Allons Ritsu calme-toi un peu, c'est mauvais pour toi de t'énerver comme ça. *lui mordille le cartilage de l'oreille de manière sensuelle et séductrice* Je peux te changer les idées si tu en as envie...

Ritsu : *se débat* PERVERS !

Takano : *emmène Ritsu dans sa chambre* Hai hai...

Moi : *se marre comme une folle* Bon, vu que nos amoureux sont partis se faire plaisir, je vous invite à laisser une review pour m'encourager dans l'écriture de la seconde et dernière partie de cette histoire courte ! Merci de votre coopération !