Petit mot de l'auteur:
Hey! Tout d'abord un grand merci pour avoir cliquer sur le lien magique de cette fic, vous avez le droit à une crème glacée au four par tirage au sort pour 0,60€ le SMS :D! Je suis vraiment désolée pour les fautes à suivre, la direction s'en excuse et prendra les plaintes (de toutes façon, c'est pas comme si j'avais le choix!). Breeef. Tout d'abord je tiens à dire que ce prologue a été ré-écrit, donc il y aura peut-être quelques incohérences avec la suite, mais bon, je finirais bien par arranger tout ça ^ ^. Pour ceux qui suivaient déjà, voici le prologue que je vous ai promis il y a quatre mois :D! *se prends des pierres*. C'est la troisième fois que je réécris le prologue de cette fanfiction, c'est l'une de mes premières, je dois l'avoir inventer i ans environ. Trop d'émotions en moi.
Je tiens à m'excuser encore, ô, toi visiteur innocent et ignorant de la folle que je suis, mais je suis au regret de t'informer que je ne poste pas du tout régulièrement, à mon grand regret. Question d'inspi, de réécriture, de correction en plus de ma rentrée prochaine en première...L. Vive la philo, je crois que je suis maso (belle rime sempaï! :D)
Encore merci à toi, je ne poursuivrai pas jusqu'en enfer si tu ne postes pas de review, j'écris avant tout pour moi, même si c'est encourageant de savoir que son travail est lut et apprécié ;-)
Enjoy!
Warning! Cette fic est assez glauque! Et il y a pleins de métaphores incompréhensibles! J'essayerais d'apporter un peu d'humour comme même...
La tueuse à gages
Prologue : Celle dont on ignore le nom
Estare. Petite île perdue au beau milieu du nouveau monde. La froideur des hivers y est fatale et la chaleur des étés insupportable. Seules les côtes sont considérées comme endroits habités et habitables, parce qu' à l'intérieur des terres, ce n'est plus qu'épaves et carcasses d'usines envahies par la végétation qui as pris le contrôle au fil du temps. Estare,une décharge flottante, ce qui fut un jour le rêve creux d'un homme avide d'argent et de connaissances. Aujourd'hui c'est le repère de tous ceux qui fuient l'autorité. « personne n'y est blanc comme neige » dit-on lorsque l'on parle de ses habitants . Tout les hommes ayant posé un jour le pied à terre ont du sang sur les mains. Les femmes n'y ont pas leurs places. Celles qui n'ont pas pu partir sont condamnées à faire les métiers que leur donnent la gente masculine, en espérant un jour pouvoir quitter l'endroit.
C'était peut-être l'une des raisons pour laquelle on la considérait comme une exception. Au cœur des ragots, on parlait d'une étrangère, qui était arrivée comme si de rien était quelques années plus tôt, «comme une fleur» disaient certaines avec dédain, sûrement jalouses de sa liberté. Pas de nom, un visage floue pour les rares témoins qui l'avaient aperçue. Un vrai mystère qui avait un jour débarqué et qui était allé s'enfermer dans l'une des baraques miteuses du port pour ne plus ressortir au grand jour. On ne l'avait plus revue depuis. Ni dans un bar en tant que serveuse ou autre, ni dans les rues à voler. Comment faisait-elle pour manger ? Des rumeurs disaient qu'elle était morte à son arrivée, et que dans son habitation reposait encore son cadavre en décomposition.
Ce qu'on pouvait qualifier d'avantage (ou pas d'ailleurs tout dépendait du point de vue) à Estare, c'était l'absence d'autorité dont la population s'était habituée. Un homme mourrait tout les soirs, là-bas, et les gens passaient le lendemain près de sa dépouille sans un regard pour lui. Il n'y avait que les proches du défunt pour s'intéresser à l'identité de son tueur. Mais avec toutes les bagarres en ville et les règlements de comptes des gangs, on abandonnait bien vite.
Seuls les gens de l'ombre savaient, que la plupart de ces morts étaient dût à une seule et même personne. Ils y faisaient d'ailleurs souvent appel, à cette étrangère qui en échange de quelques billets, faisait le sale boulot à leur place. Dans le milieu, on la prénommait « l'oiseau de nuit », faute de nom. Et les jours passaient, avec les nuits aussi. De disparitions en disparitions, de meurtres en meurtres, de cadavres en cadavres. Une comptine presque infernale qui ne cessait de fredonner le même refrain mais dont elle n'avait jamais essayé de se défaire. Jusqu'à ce soir-là.
Le soir dont je vais vous parler devait être une nuit sans lune. La chaleur étouffante et l'humidité pesaient sur la place principale où les lumières orangées des pubs éclairaient à peine les ruelles aux odeurs nauséabondes. A l'écart de tout cela, près d'une des usines désaffectée, se trouvait les ruines d'un vieux manoir qui tenait à peine debout . Une sorte de grande maison dont le bois pourrissait à vue d'œil, aux fenêtres barricadées recouvertes de végétation. Un endroit que bizarrement, la population de l'île -même les gangs- évitait comme la peste. Minuit et demi sonnait, et dans les sous-sols de la bâtisse en ruine, une ampoule électrique éclairait une table de forme ovale où trente hommes étaient attablés. Ils étaient tous là, cartes en mains, cigares aux becs, revêtus de costards et de cravates, le même signe gravé sur une bague portée à leurs annuaires. Certains étaient debout, un verre de pastice à la main, conversant bruyamment entre eux de paries sur la partie de poker en court. L'odeur de la cigarette et de l'alcool qui flottait dans l'air rendait la température de la pièce tout simplement insupportable. Quelques femmes, éventail à la main, étaient accoudées contre le siège des joueurs en guise d'encouragements, se trémoussant dans des robes aux prix exorbitants. L'une d'elle, restée à l'écart, entraina un homme dans une pièce voisine. A peine furent-ils entrés dedans que la belle créature referma la porte et se rapprocha d'une démarche féline du mafieux qui lui tournait le dos.
- C'est une nuit magnifique, n'est-ce pas ? Fit-il, sans se retourner, Miss... comment, déjà ?
- Héra, monsieur.
- Tout à fait. Après tout, je connais bien votre père. Comment allez-vous depuis la dernière fois ?
- Mieux.
-Je vois cela. J'étais inquiet, voyez-vous, quand on vous a retrouvée i peine une heure, la gorge tranchée, vous étiez d'une pâleur... cadavérique.
A ces mots, Le trentenaire habillé de blanc dégaina un pistolet de sa poche et tira vers l'usurpatrice... qui avait disparue. La morsure d'une lame lui déchira le dos et il fit volte-face dans un cris de douleur, envoyant une rafale de balles dans le mur, sans faire mouche. Seul, face au vide de la pièce, il se laissa glisser contre la paroi du mur, le marquant d'une longue traînée écarlate.
- T'es faite, ma petite ! Je ne sais par quel miracle tu as put prendre l'apparence de la fille Héra, mais assures-toi au moins qu'on ai pas appris sa mort avant de te présenter sous ses traits ! Amatrice, va ! Allez ! Qui t'envoie ? C'est la Donquixotte ?Ca, ça leur ressemble ! Ces lâches ne sont même pas capables de...
Ses paroles se noyèrent dans des hurlements étranglés. Une dague venait de se loger dans son ventre, sans qu'il n'eut le temps de voir sa propriétaire. La bougie qui éclairait la pièce fut soufflée et un courant d'air passa. Un nouveau coup de feux retentit, suivi d'un son de verre brisé. Les autres, alertés par les fusillades, terminèrent d'enfoncer la porte bloquée. Ils retrouvèrent leur collègue, mort, la poitrine transpercée par un long couteau effilé. Le vent qui s'engouffrait par la fenêtre cassée donnait un aspect encore plus romanesque à cette scène macabre. L'un des invités retira l'arme du cadavre et l'examina avant de souffler, pâle comme la mort.
-C'est l'oiseau de nuit !
1 heure du matin
A moins d'un kilomètre du manoir, quelque part dans les dédales des ruelles sombres et à peine éclairées, se traînait une ombre difforme, à la respiration saccadée. Revêtue d'une robe noire, « Héra » se tenait là, les mains encore poisseuses du sang de sa victime.L'oiseau de nuit rentrait au nid, les bras pendants, progressant difficilement contre le mur d'une liquide inquiétant y achevait sa chute, fluide comme l'encre,sombre comme le plumage d'un corbeau,brûlant comme la braise. Dévalant par grosses gouttes la peau de la blessée beaucoup trop blanche et déjà souillée de pourpre comme la lave qui découlesur les pentes d'un volcan. Le cratère d'où surgissait cette sinistre solution, se trouvait être un impacte de balle, dont la trace béante semblait avoir engloutit la chaire dont elle avait pris la place.
La douleur en était insoutenable, et la jeune femme peinait à ne pas perdre conscience pour s'effondrer sur les pavés sales qui bordaient sa porte. Cette dernière, après un coup brutal de sa propriétaire s'ouvrit dans un grincement, avant d'engloutir le volatile dans l'obscurité de sa propre antre.
Quelques instants plus tard, la douce lueur d'une flamme venait chasser les ténèbres qui siégeaient .Un corps tremblant s'affaissa sur un divan miteux et humide, traversé de frissons incontrôlables. Des sueurs froides lui coulaient le long de la colonne vertébral, lui apportant des nausées et des vestiges.
Ravalant un haut-le-cœur, elle se redressa et, dans un hoquet étouffé, palpa de ses doigts tremblants sa blessure, avant de les y plonger, initiative qui fut bientôt suivit par des hurlements de douleurs.
Un balle avec un réservoir de poison. Elle aurait dut s'en douter, la douleur était bien trop grande pour qu'il s'agisse d'une balle commune. Un poison loin d'être inoffensif, en plus, et pas d'antidote puisqu'elle n'en connaissait pas la nature. Mais son expertise lui permettait de confirmer qu'il devait lui rester moins de quarante-huit heures à vivre. Trop épuisée pour digérer cette info, elle retomba contre le tissu du canapé pour sombrer dans les bras de Morphée.
Le matin du deuxième jour, une brume inquiétante s'était levée sur le port. Les rues étaient désertes, les habitants étaient terrés chez eux, trop inquiets pour sortir. Un règlement de compte avait eu lieu la veille entre deux clan mafieux, transformant le conflit en véritablement bain de sang. Les rues de la partie nord de l'île – celles qui aboutissaient sur la forêt- étaient remplies de cadavres, une odeur de mort portée par le vent du large emplissait désormais l'archipel entière, accompagnée d'un amas de corbeaux, qui planaient depuis le petit matin, tournoyant dans une danse macabre au-dessus des toits. Le premier réflexe des gens avait été de se barricader chez eux, sitôt que des hommes étaient descendus dans les ruelles vingt-quatre heures plus tôt en criant « Le daron Cascio y est passé ! Le daron Cascio y est passé ! » Tous avaient sut à quoi ressembleraient les prochains jours à venir.
Coupée de cela, ignorante de ce qu'il se tramait dehors, et absente pour contempler les fruits de son œuvre, la semeuse de troubles était toujours sur le canapé, attendant patiemment la venue de la grand faucheuse. Mais c'était sans compter le brasier douloureux qui grandissait en elle, semblant détruire une à ne ses cellules, lui assurant une mort horriblement lente.
Ce fut donc treize heures avant ce qu'elle avait calculé comme l'heure de son trépas qu'un faible bruit brisa le silence qui régnait depuis la veille. Elle ne bougea pas de son siège, et ne prit pas la peine d'ouvrir les paupières. Persuadée qu'il s'agissait de curieux venus pour vérifier la rumeur qui circuler à propos de sa demeure, elle ignorait alors que personne n'errait dans les rues, attendant que la folie du sang soit apaisée chez les hommes de trafic. Mais les coups reprirent contre sa porte, et la future macchabée entendit une voix caverneuse l'interpeller.
-Je sais que vous êtes là, je viens pour une proposition.
Seul le souffle du vent lui répondit*, alors que la jeune femme à l'intérieur se faisait muette, souhaitant juste qu'on la laisse dépérir en paix.
-Vous n'êtes pas encore morte. Il vous reste une demi-journée, je le sais. Cependant, cela doit être horriblement douloureux, je suis même surpris de ne pas vous entendre pleurer sous la douleur. Vous êtes décidément un drôle de spécimen.
Une quinte de toux résonna alors de l'intérieur, trahissant la présence jusqu'alors silencieuse. Satisfait de cette maigre réponse, l'homme se pencha à la porte et souffla :
-Je peux vous soigner. Accomplissez cette tâche et je vous guérirais. Après tout, c'est moi le concepteur du mal qui vous ronge. Oh, vous n'êtes pas du genre à fuir devant la mort, bien au contraire, vous êtes l'oiseau de nuit ! Vous l'affronterez les yeux dans les yeux lorsqu'elle viendra vous chercher mais il me semble hélas, que vous avez encore des choses à accomplir, et ce serait dommage de mourir sans ne rien savoir. Je ne vous demande qu'une chose. Tuer un homme, vous salir une fois de plus les mains. En échange de votre vie.
Un papier jaunâtre glissa sous le bois humide de la porte et atterrit à quelques mètres de la mourante dont la curiosité venait d'être attisée.
-Repensez-y.
Elle se leva d'un pas chancelant et posa ses mains noires de poison sur l'ordre d'exécution. Elle le déplia et le retourna entre ses doigts avant d'entrouvrir la porte pour y jeter un coup d'œil intrigué. L'inconnu avait disparu.
Tuer quelqu'un en soi, ne lui avait jamais posé de problème, et elle avait eu envie de rire lorsque son énigmatique client lui avait parlé de « se salir les mains ». Le fait était qu'on ne pouvait plus distinguer la couleur de sa peau sous les flots de sang qu'elle avait fait verser à l'aide de ses deux bras. Elle connaissait son métier, et l'éclat d'une lame qui siffle pour trancher était devenue la lueur macabre qui accompagnait ses jours et ses nuits. Elle connaissait tout des trafiquants , les familles, les conflits, les points de rendez-vous et les profits qu'ils en tiraient.
Les pirates étaient moins de son rayon.
Oh, tuer un homme restait tuer un homme, qu'il soit mafieux, paysans, pirate, chien du gouvernement ou bien fils de roi. Mais l'ignorance lui déplaisait, et, à son grand regret, elle devait bien avouer qu'elle n'avait aucune connaissances sur les hommes de la mer. Elle connaissait bien évidemment Barbe Blanche ou bien Gol D. Roger, mais concernant les événements qui se tramaient sur les océans, loin, loin de sa bicoque enfoncée dans sa ruelle, elle n'en savait rien.
Si bien qu'elle ignorait ce qu'elle risquait réellement en contemplant l'avis de recherche de Trafalgar Law.
Estare se remettait à peine des jours sanglants qui avaient souillés son petit bout de terre. Quelques hommes s'étaient risqués à sortir, et les bars reprenaient leurs services. Dans l'un d'eux, un groupe ne passait pas inaperçu. Des étrangers qui abordaient un inquiétant signe sur les combinaison qui leurs servaient de vêtements. Il y avait plus discret.
Ils étaient réunis autour d'une des tables, au bout, trônait un homme sans combinaison, avec un bonnet blanc tacheté enfoncé sur des mèches corbeaux. Un sourire se dessinait sur son visage à la peau basanée, dévoilant des dents éclatantes, et une lueur malicieuse dans ses iris froides comme l'acier, de quoi en faire tomber plus d'une. En parlant des « une », elles avaient toutes la tête tourné vers lui, le dévorant du regard sous l'ignorance feint du principal concerné et l'oeil presque jaloux des autres hommes, assis juste à ses côtés .
Le soir tombait, étendant son manteau nuit noire et avalant les lueurs du firmament. La vielle pendule du bar sonna son deuxième coup lorsque les cris commencèrent à Law se leva le premier, sa main serrant le fourreau d'un énorme katana. Il ne se pressa pas, pourtant, alors que ses hommes quittaient en courant l'établissement.
Le barman était derrière ses remparts de bois, nettoyant avec un tissu miteux un verre. Lorsque le pirate passa devant lui et que des pièces d'or tintèrent contre le meuble, il releva à peine la tête.
-Faites gaffe à l'oiseau de nuit, dit-il distraitement alors que la silhouette disparaissait dans l'embrasure de la porte.
Dans les dédales des ruelles d'Estare, un homme abordant une combinaison blanche était entre les serres d'une anonyme sans nom. Mais je vous laisse deviner de qui il s'agit. Elle attendait patiemment, la main contre la bouche qu'elle avait volontairement laissée crier quelques instants avant, l'autre pressant une lame contre la gorge du pauvre homme. Le dos contre le mur froid, les oreilles à l'écoute, elle regardait les ombres danser sur l'ombre en face d'elle. Bientôt des pas rythmés, lents et calmes résonnèrent dans le silence glacial. L'éclat d'une lame effleura ses doigts, ses muscles se tendirent, au fur et à mesure que la mélodie des pas se rapprochaient.
Il était là.
Mais alors qu'elle s'apprêtait à bondir, arme dans la main, ses jambes se dérobèrent et son souffle resta coincé dans sa gorge. Ses genoux rencontrèrent le sol, sa bouffe s'ouvrit et laissa s'échapper un flot noir comme l'encre. Il n'en fallut pas plus à l'homme qu'elle retenait prisonnier pour profiter de cet instant et s'éloigner en criant. Lorsque les faibles lueurs de la nuit lui dévoilèrent son aggresseur, il lâcha un hoquet de stupeur. Le terrible oiseau de nuit lui faisait face, à quatre pattes sur les pavés, vomissant ses entrailles sans pouvoir s'arrêter. Elle suffoquait, l'air lui semblait si douloureux à inspirer qu'on aurait dit qu'il lui déchirait la trachée, le poison brûlant lui dégoulinait sur lèvres et achevait sa chute entre ses doigts meurtris.
Le spectateur qui assistait à la scène de loin sortit de l'ombre, Ses iris grises impassible fixaient la scène, laissant paraître une lueur de fascination . Trafalgar Law s'avança d'un pas majestieux, et sans détacher son regard, il s'adressa à son homme de main.
Fouilles-la, Shachi.
Les tympans de la mourrante se mirent à siffler. Un froid l'envahie et son coeur manqua un battement. Elle eut juste le temps de tourner la tête avant qu'une lourde pression ne s'abbatte sur sa collonne vertébrale, entraînant sa chute contre la pierre qui tapissait le sol. Un autre jet brûlant s'achappa de sa bouche.
Il ne fallut pas cinq minutes pour que le dénommé "Shachi" ne finisse par extirper une boule de papier froissé des vêtement de sa popriétaire. Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Law qui, sans même vérifier la trouvaille, s'accoupit près du corps de la tueuse.
- Alors, qui t'envoie?
Le sang ne fit qu'un tour. Oubliant la douleur pourtant fulgurante, elle bondit sur ses pieds et arracha des mains de l'homme à la casquette l'ordre de mission
Tout d'un coup, elle fut entourée d'une bulle bleue, chaude et agréable. Une lame fendit l'air et elle tomba tout d'un coup. Sa respiation se fit sifflante, sa tête rencontra le sol avec violence.
-Tu m'a l'air dans un sale état. Sois gentille donne-moi ça.
Une lueur de malice illumina les prunelles de la tueuse à gages. Ce n'était pas la cause de la mission qui l'interressait. Il n'avait pas besoin de se creuser les méneinges, il le savait déjà. Pourtant il semblait y tenir à son manuscrit! Mais pourquoi? Parce que c'était une pièce à conviction.
Il voulait savoir l'identitée du commenditaire pour pouvoir éliminer toutes menaces et tentatives de lui mettre des bâtons dans les roues. Elle s'en fichait, cela ne la concernait plus, elle allait mourir. Un sourire naquit sur ses lèvres. Elle allait mourir mais elle mourrait d'envie de rire une dernière fois.
Elle attrapa le précieux bout de papier et d'un coup sec, en fit des lambeaux avant de les laisser tomber dans la flaque d'encre sortie de ses entrailles. Elle regarda sadiquement le visage de son adversaire se décomposer et ses traits laisser place à la fureur. Oui, la perspéctive de le voir se démener et galérer pour trouver ce qu'il cherchait sans plus aucune piste, cela la faisait mourir de rire rien que d'y pensser. Elle ne le remercirait jamais assez pour lui avoir procurer le plaisir de prendre de vitesse un ennemi qui semblait si près du but. Elle se ferait un délice de se foutre de lui en enfer. Avec le même sourire insuportable, elle ferma les yeux avant de recracher violament son dernier souffle de vie.
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