Titre : After the Hangover

Genres : Fluff, Romance.

Rating : K.

Disclamer : Tadatoshi Fujimaki-sensei est le propriétaire de ce merveilleux manga qu'est Kuroko no Basket ainsi que des sex-symbols en puissance que sont tous ses personnages. /pan/

Warning : Présence de Boy's love.

Note de l'auteure : Bonjour, bonsoir à tous !

Voilà le premier one-shot que j'avais prévu de faire à la suite de Hangover pour approfondir les couples qui y étaient très survolés.

Pour commencer, je tiens à remercier du fond du coeur les personnes qui ont prit le temps de laisser une review. Cela m'a réellement fait plaisir. je ne pensais pas que ce trèèèèèès long OS recevrait un si bon accueil, alors encore une fois : merci infiniment !

Ceci est donc le premier de quatre one-shots qui traiteront chacun d'un couple évoqué dans Hangover : Le KagaKuro, le MidoTaka, le MuraHimu et le KiKasa.

Celui-ci est sur le MuraHimu. A la base, je pensais commencer par le KagaKuro que j'avais commencé à écrire dès la fin de Hangover parce que j'étais grave inspirée, et puis en fait, j'ai été encore plus inspirée par le MidoTaka et le MuraHimu, alors ce sont ceux qui arrivent en premier ! ^^

J'avais d'abord pensé à les poster sur une autre "histoire" et puis ensuite, je me suis dit que ce serait plus simple que je les mette à la suite, comme ils vont avec Hangover.

Je m'étais dit que j'écrirais un truc d'environ 2000 mots, mais encore une fois, je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire plus et je me retrouve avec un OS qui fait presque le double ! xD

Bon, c'est du fluff, je préviens tout de suite ! x) A vrai dire, je ne me pensais même pas capable d'écrire un truc aussi niais, alors je décline dès maintenant toute responsabilité si vous vous mettez à vomir des arc-en-ciel pendant la lecture ! ~

Je tiens à m'excuser platement pour les fautes d'orthographe et de grammaire qui parsèment probablement ce texte. J'essaye toujours d'en corriger un maximum en me relisant plusieurs fois et avec le correcteur automatique du site, mais il en reste toujours échappant à ma vigilance... (une honte pour quelqu'un en première littéraire, n'est-ce pas ?) Enfin bref, désolé, j'espère que ça ne vous piquera pas trop les yeux !

Bonne lecture ! ~

AFTER THE HANGOVER

Le dimanche suivant la soirée chez Kagami était une journée déprimante et maussade. Le ciel bleu était obstrué d'un épais voile de nuages noirs qui assombrissaient les rues comme si la nuit tombait déjà, quand bien même il n'était que quatorze heures passées à peine. On entendait l'orage gronder de temps en temps au loin, et même s'il ne pleuvait pas encore, l'air sentait le goudron humide et une averse menaçait de se déclarer à n'importe quel instant.

Comme il n'y avait pas grand chose à faire par un temps pareil, et qu'une période d'examens allait bientôt avoir lieu au lycée Yōsen, Tatsuya avait proposé à Atsushi de passer chez lui pour qu'ils révisent ensemble.

Evidemment, cela n'avait pas étonné le plus âgé de voir sa proposition refusée par le géant qui, fidèle à son naturel paresseuse, n'était pas motivé du tout pour travailler, et encore moins un dimanche.

Cependant, Himuro avait su le convaincre avec la promesse de friandises, et même de gâteaux qu'il avait fait lui-même dans la matinée. Force avait été de constater que les arguments convainquirent rapidement le violet qui était devant la porte de son ami en moins de temps que ce dernier pensait qu'il lui en faudrait pour arriver.

L'appel de la malbouffe était visiblement absolu.

Ils s'étaient donc installés dans la chambre du brun, assis en tailleur sur le tapis, des cahiers et livres divers étalés sur la table basse qui trônait au centre de la pièce. Enfin... Tatsuya était assis. Murasakibara, lui, était plutôt affalé sur le sol, dévorant un paquet de chips en regardant par la fenêtre d'un air distrait.

Il fallait dire aussi que tout, même le ciel grisonnant, était plus intéressant que le cours d'histoire. Et puis qu'est ce qu'il pouvait bien en avoir à faire de l'histoire ? Toutes ces choses s'étaient passées il y a tellement longtemps, ça ne lui servirait jamais à rien de le savoir.

Remarque typique des enfants ennuyés qui ne veulent pas faire leurs devoirs.

L'autre ne s'en formalisait pas vraiment. Il prenait des notes sur un calepin, tournait les pages d'un livre ou d'un autre, et de temps en temps, posait une question au pivot de l'équipe de basket, pour voir s'il était tout de même un tout petit peu concentré, mais il répondait soit à coté de la plaque, soit d'un simple « 'sais pas. ».

Tatsuya soupira lourdement en tournant la tête vers le violet, les sourcils froncés et les yeux légèrement plissés dans une expression qui flanchait entre l'agacement et le désespoir.

« Atsushi, tu pourrais te concentrer un peu tout de même, Le sermonna-t-il, Qu'est-ce que tu vas faire pendant l'épreuve d'histoire si tu ne sais pas ça ! »

Le garçon haussa les épaules d'un geste désinvolte, froissant le sachet de chips qu'il venait de finir avant de l'envoyer dans la poubelle avec précision.

« Ça m'ennuie de devoir apprendre tout ça, Dit-il en baillant, Et puis je suis fatigué. »

Un nouveau soupire traversa les lèvres du numéro douze alors qu'un léger sourire venait relever le coin de ses lèvres. Il reposa négligemment son critérium sur un cahier et se laissa aller en arrière. Son dos rencontra le bord de son lit et sa tête se posa sur le bout du matelas. Il coula un regard en coin vers son camarade qui avait attrapé un umaibō et qui était occupé à le déballer.

« Tu as réussi à te remettre de la soirée de vendredi ? »

- Oui, mais ça a été dur d'expliquer à mes parents pourquoi mes vêtements sentaient l'alcool..., Marmonna l'autre, une grimace à l'appui. »

Cela arracha un léger rire à Himuro ; Rire qui lui valut un regard noir de la part de son homologue.

« C'est pas drôle, Muro-chin ! Grogna le plus grand, Tu as de la chance toi, tu vis seul, il n'y a personne pour se prendre pour la police quand tu rentres ! »

Cette remarque fit immédiatement disparaître le fin sourire qui décorait les lèvres du noiraud, et son expression se fit songeuse, un peu triste, un peu nostalgique. Bien sûr que vivre seul avait des aspects positifs, et c'était le rêve de nombreux jeunes de son âge. Evidemment, à l'adolescence, cette promesse d'indépendance et de liberté avait de quoi attirer, mais en réalité, Tatsuya voyait beaucoup d'aspects négatifs à cette vie. A commencer par la solitude.

Pas que cela le dérangeait d'être seul parfois. Il pouvait trouver ça agréable, comme tout le monde. Mais il y avait ces fois où son coeur se serrait un peu quand il rentrait et n'avait personne pour l'accueillir. Ni le sourire chaleureux, ni la voix chaude et affectueuse d'un être cher qui lui souhaiterait bon retour.

Il n'y avait que le silence et l'obscurité de l'appartement qui avait été déserté de toute présence pendant près de 12 heures qui l'accueillait quand il rentrait après les cours et l'entraînement.

C'était fatiguant, à force, cette solitude. Et c'est la raison, entre autre, pour laquelle il aimait tellement les visites de Murasakibara.

« Tu as sans doute raison..., Finit-il par admettre dans un souffle en dessinant un nouveau léger sourire.

- Nee, Muro-chin, Demanda alors le violet en changeant de sujet, Qu'est-ce qu'il s'est passé, pendant cette soirée ? »

Froncement de sourcils. Surpris de la soudaine question, Himuro lança un regard interrogateur à son équipier.

« C'est à dire ?

- Tu te souviens de tout ce qu'il s'est passé, non ? D'après ce que j'ai cru comprendre, pas mal d'entre nous se sont tournés en ridicule. Est-ce que moi aussi ? »

Comprenant, le brun sourit, franchement amusé.

« Est-ce que tu te préoccupes de ton image à ce point ? Demanda-t-il, un peu moqueur.

- Non, je m'en fiche, Répondit l'autre en haussant les épaules, Je veux juste savoir. »

Tatsuya fit mine de réfléchir, fermant les yeux et penchant un peu la tête sur le coté dans une expression concentrée. Non, pour autant qu'il s'en rappelle, il n'avait pas eu de comportement ridicule. Ni même gênant. A part peut-être... quand ils avaient joué à ce fameux jeu... Mais là, finalement, c'était plutôt lui qui avait été ridicule, à rougir comme une vierge effarouchée.

Alors que ce n'était qu'un jeu.

Juste un jeu.

Ouais, c'était sans doute le plus risible.

Il finit par rouvrir les yeux pour reposer son regard sur son ami qui le fixait, attendant sa réponse en mâchonnant des biscuits.

« Non, tu n'as rien fait de ridicule, Déclara-t-il.

- A quoi est-ce que j'ai passé la soirée alors ? »

Trop curieux, c'est ce que pensa immédiatement le plus vieux. Ce n'était pas commun de voir l'ancien membre de la Kiseki no Sedai poser tant de questions. Se faisant cette réflexion, une légère paranoïa commença à s'emparer du joueur. Et si il avait été mit au courant par Taiga de leur partie de "jeu du pocky" ? Peut-être que son but avec toutes ces questions, c'était de le forcer à en arriver là.

C'était ça ! Il voulait lui faire avouer qu'ils avaient joué à ce jeu débile !

Pourquoi ? Pour se moquer de lui parce qu'il avait viré au rouge pivoine ? Non, ce n'était pas vraiment son genre.

Une raison plus profonde alors ? Non, il ne se serait pas embêté à réfléchir à une raison plus profonde.

Pourquoi alors... ?

Il blêmit.

Peut-être qu'il voulait lui faire avouer la raison pour laquelle il avait rougit ! Mais si c'était ça... il était fichu ! Il ne pourrait jamais lui dire, cela impliquerait bien trop de choses...

Que faire ?

« Et bien... tu... as mangé des snacks, tu as bu des cocktails que Momoi avait préparé, tu as joué avec tout le monde aux jeux à boire qu'Aomine avait lancés... et voilà. »

Continuer à éviter le sujet autant que possible, c'est la stratégie qu'il avait décidé d'adopter. Une goutte de sueur traça son sillon sur sa tempe alors qu'il regardait son interlocuteur, gardant l'air normal.

Atsushi le regarda un moment sans rien dire, comme s'il cherchait à déceler le mensonge dans ses paroles, mais en réalité, il n'en était rien. Il avait juste remarqué comment le corps du numéro douze s'était crispé malgré son expression neutre, ce qu'il trouvait étrange.

« Tu me caches quelque chose, Muro-chin ? »

Grillé.

« Pas du tout, pourquoi tu me demande ça ? Ricana-t-il nerveusement. »

Il se trouvait ridicule. Un vrai gamin. Non, une vraie gamine effarouchée. C'était pitoyable pour un garçon comme lui, de son âge et de son caractère, de se conduire de la sorte.

Mais qu'y pouvait-il ? L'amour rend bête, c'est bien connu.

« Tu es sûr ? Insista le violet en se redressant, appuyé sur les paumes de ses mains, les bras tendus un peu en arrière. »

Il ne comptait pas lâcher l'affaire, le bougre ! Décidément, soit il le connaissait vraiment trop bien et avait su lire en lui qu'il ne lui disait pas tout, soit Taiga avait vraiment vendu la mèche, et là, il entendrait parler de lui !

Himuro se mit à mordiller sa lèvre inférieure par à-coups, fixant un point invisible sur le sol, réfléchissant à toute allure à ce qu'il devrait répondre.

Lui dire ?

Ne pas lui dire ?

Lui dire ?

Ne pas lui dire ?

Lui dire ?

Ne pas lui dire... ?

Lui dire.

C'était ce qu'il y avait de plus simple à faire, puisque de toute façon, apparemment, il ne laisserait pas tomber avant d'avoir entendu ce qu'il voulait entendre.

« Aussi, on a joué au "jeu du pocky"..., Admit-il, s'attendant déjà aux pires scénarios pour la suite.

- Le jeu du pocky... ? Répéta Murasakibara, l'air d'entendre ce nom pour la première fois.

- Oui, tu ne te souviens pas ? Questionna Himuro, retrouvant espoir qu'en réalité, il ne sache rien.

- Si. »

Crack ! Espoirs : brisés. Tatsuya déglutit avec peine, essayant un sourire forcé pour ne pas montrer à quel point il était à cran.

« A-ah, alors... tu te souviens de la soirée, finalement... ?

- Je me souviens que Mine-chin m'ait expliqué les règles..., Sembla réfléchir tout haut le plus jeune, Mais je ne me souvenais pas qu'on y ait joué... »

Le noiraud ne put retenir un soupire de soulagement, et tous ses muscles se détendirent d'un coup. Il ne se souvenait pas ! Mais cependant, il ne devait pas se réjouir tout de suite ! Il y avait toujours l'hypothèse selon laquelle Taiga lui aurait raconté. Quand bien même, à bien y réfléchir, il doutait que ces deux-là se soient parlé...

Occupé par ces pensées, il finit par capter du coin de l'œil que son camarade s'était encore redressé et s'approchait de lui. Il cligna des yeux pour reprendre contenance et tourna la tête vers lui. Il avisa le paquet de pocky au matcha dans ses mains.

« Jouons au jeu du pocky, Muro-chin ! »

Non ! Non, hors de questions ! C'est ce qu'il aurait dû répondre, ça aurait été le plus simple. Il ne voulait pas recommencer. C'était trop risqué, trop criminel de lui faire subir encore ce toucher léger comme une gaze de tissus, doux comme une plume d'ange, et malheureusement si court. Tellement, tellement court.

Cependant, devant le regard que lui offraient les yeux mauves de son ami, et face à la tentation si grande de pouvoir à nouveau sentir ses lèvres juste effleurer les siennes, il se retrouva à accepter.

A nouveau, comme un flash-back de la soirée chez Taiga, il sentit le gout sucré de la friandise sur sa bouche, il vit le visage de son vis-à-vis se rapprocher, il sentit son coeur s'emballer et ses joues chauffer. Mais cette fois, il ne réfléchissait pas. Il ne pensait pas à arrêter, parce qu'il avait trop envie de savourer encore une fraction de seconde cette douceur interdite des lèvres de son ami.

Il les effleura, un infime instant, et frémit de bonheur en retrouvant cette sensation si agréable. Mais il redescendit vite sur terre quand l'autre se recula, et l'embarras revint au triple galop. Ainsi que la culpabilité, encore, d'avoir apprécié ce contact qu'il pensait totalement innocent pour Murasakibara.

Il baissa légèrement la tête, ses cheveux noirs retombant sur son visage pour cacher les rougeurs à ses joues, et il s'éclaircit la gorge avant de proposer vivement :

« Et si on se remettait au travail ? Cette pause a assez duré, tu ne crois pas ! »

Il entreprit d'ouvrir un livre au hasard et parcourut rapidement du regard quelques lignes de texte, jusqu'à ce que la main du pivot ne vienne saisir son poignet.

Tout se déroula alors très vite.

Himuro tressaillit, lâchant le manuel sous la surprise alors qu'une autre main se plaquait sur sa hanche pour l'attirer, et que presque instantanément, des lèvres se collaient à nouveau aux siennes.

Ses yeux s'arrondirent, croisant les paupières closes de Murasakibara alors que ce dernier l'embrassait, franchement et directement cette fois. Les battements de son coeur redoublèrent encore d'intensité dans sa poitrine, si bien qu'on devait clairement l'entendre battre, et toutes ses pensées se mirent à se bousculer dans son esprit.

Il n'y croyait pas. Il ne pouvait pas y croire, ça ne pouvait pas être vrai ! Comment une telle chose pouvait-elle être vraiment en train de se dérouler ? C'était fou, illogique. Ce devait être un rêve, tout simplement. Et qu'y avait-il de mal à profiter d'un rêve..? Absolument rien. Alors il laissa ses yeux se fermer et il s'abandonna au moment encore plus doux que tout ce qu'il aurait pu imaginer.

Il aurait presque grogné de frustration quand l'échange se rompit, lui laissant un goût de pas-assez sur les lèvres. Il rouvrit les yeux et ses pupilles olivâtres accrochèrent le parme de celles qui leur faisaient face. Son camarade le regardait sans rien dire, et lui même ne parvenait à sortir un mot, encore trop soufflé par ce qui venait d'arriver.

Il cru apercevoir l'ébauche d'un sourire naître sur le visage de son homologue alors que ses yeux brillaient d'un éclat qu'il n'y avait encore jamais vu.

« Les lèvres de Muro-chin sont douces et sucrées comme de la barbe à papa. C'est bon.. »

Il approcha à nouveau son visage, mais cette fois-ci, un signal d'alerte se déclencha dans la tête du plus vieux qui l'empêcha d'aller plus loin en posant le plat de sa main contre le torse large du pivot.

« Non, Atsushi.., Souffla-t-il sans le regarder.

- Mais pourquoi ? Gémit l'autre, déçu.

- Ça... ça ne se fait pas... d'embrasser les gens comme ça...

- Mais si j'aime Muro-chin, c'est bon si je l'embrasse, non ? »

Choc. Himuro n'en revenait pas et refusait de croire ce qu'il venait d'entendre. Prudemment, il releva la tête avec une extrême lenteur, pour recroiser le regard de l'autre garçon. Il était empreint d'une inhabituelle douceur qui le fit frémir.

« Q-quoi... ? Fut tout ce qu'il parvint à dire.

- J'aime vraiment Muro-chin, Répéta l'ancien joueur de la Génération des Miracles. »

Le jeune homme resta bouche-bée et sans voix devant cette déclaration qu'il n'avait que trop de fois espéré. Tout était brouillon dans son esprit et il n'arrivait plus à aligner deux pensées cohérentes. Est-ce qu'il rêvait ? Est-ce qu'il se serait endormit pendant qu'il révisait, et serait actuellement dans une matérialisation psychique d'un de ses plus cher désir ?

Ou peut-être pas... Tout semblait si crédible qu'il venait à en douter.

Comme il ne réagissait absolument pas, Murasakibara passa une main devant ses yeux dans une tentative de le ramener à la réalité qui s'avéra peu fructueuse. Il se pencha alors à nouveau vers lui, si proche que leurs nez se frottèrent et que leurs souffles se mêlèrent.

« Est-ce que je peux encore embrasser Muro-chin ? Demanda-t-il, une moue tout ce qu'il y avait de plus adorable à l'appui. »

Tatsuya se vit hocher positivement la tête sans même vraiment s'en rendre compte, laissant parler les envies qu'il refoulait depuis trop longtemps. Le géant amorça un nouveau baiser, plus intense que le précédent. Plus fougueux.

Le brun frémit encore et entrouvrit les lèvres lorsque la langue de l'autre vint les caresser pour silencieusement demander accès à ce qui se trouvait derrière. Elle rencontra rapidement sa jumelle et les deux muscles roses s'enroulèrent, se caressèrent, et l'échange se fit plus ardent. Il avait un gout sucré de matcha, de chocolat. Délicieux.

Plus rien ne comptait autour. Ni les livres de cours posés sur la table, ni le son de l'orage qui se rapprochait. Ils étaient présentement enfermés dans une bulle, dans un bonheur que Tatsuya savourait pleinement. C'était si merveilleux qu'il aurait voulu rester comme ça pour toujours.

Il se sentit basculer et en un instant, son dos rencontra le sol et son équipier se retrouva sur lui, les jambes entourant son bassin et les coudes appuyés de chaque coté de sa tête. Un frisson d'anticipation le traversa, mais noyé dans son bien-être, il n'y fit pas vraiment attention.

Il glissa ses bras autour du cou du plus jeune, l'attirant plus près de lui, approfondissant encore le baiser qui n'avait pas cessé. Cependant, le manque d'air finit par se faire sentir et ils durent se séparer bon gré mal gré.

Ils se regardèrent, légèrement haletants, les yeux brillants. Un léger sourire étirait leurs lèvres à tous les deux, et sans un mot, ils partagèrent leur contentement. Les mots n'étaient alors pas nécessaires pour se comprendre.

Murasakibara fondit soudainement sur le cou du noiraud et il commença par y déposer quelques légers baisers papillons qui chacun firent frémir le garçon sous lui. Ils étaient tellement délicats, chastes, et délicieusement frustrants.

Progressivement, les baisers se transformèrent en suçons. La sensation de la peau fine de son cou qui se faisait sauvagement aspirer entre les lèvres de son plus grand fantasme était divine, et Himuro ne pu retenir un petit gémissement. Dès lors, il sentit naître un sourire sur la bouche du géant, et il rosit un peu. Mais il n'y avait pas de mal à se qu'il exprime à quel point il aimait ce que l'autre lui faisait, n'est-ce pas ?

Il cru alors entendre le tonnerre gronder tout près, et la pluie frapper à grosses gouttes contre les carreaux de la fenêtre, mais il n'y prêta pas grande attention. Toutes ses pensées étaient focalisées sur le corps chaud au dessus de lui, et la sensation délicieuse d'une langue mutine, d'une bouche vorace, jouant contre son cou.

Il se mordillait la lèvre, appréciant le délicieux traitement qu'on lui appliquait. Ses mains vinrent se perdre dans les mèches violettes et son souffle se fit de plus en plus irrégulier, de plus en plus erratique. Il était si doux de se laisser aller, d'autant plus que maintenant, il savait que ses sentiments étaient partagés.

Mais d'ailleurs... Murasakibara lui avait fait sa déclaration, mais lui... Il n'avait encore rien dit ! Réalisant sa maladresse, il tira légèrement sur les cheveux du géant pour le faire relever la tête. Le regard un peu surprit qu'il lui adressa le fit sourire. Doucement, il leva une main jusqu'à son visage et vint flatter sa joue de son pouce, lui offrant le regard le plus doux et le plus tendre qui soit.

« Je t'aime aussi, Atsushi... »

Le sus-nommé étira un sourire à son tour et revint embrasser amoureusement les lèvres de son désormais petit ami. C'était tellement agréable que Tatsuya pensa à cet instant qu'il ne s'en lasserait probablement jamais. Le bonheur qui lui retournait le coeur le rendait fébrile, et son sourire ne voulait pas quitter son visage.

Quelle connerie les jeux à boire d'Aomine. Quel jeu stupide, ce jeu du pocky. Mais en même temps, c'était ce qui lui avait permit d'en arriver ici. Alors... pour cette fois, il voulait bien reconnaître que ce n'était peut-être pas si mal...

Et voilà, j'espère que ça vous a plu ! N'oubliez pas de laisser une petite review pour me faire partager votre ressenti ! Même une toute petite de quelques mots fait toujours plaisir ! :3

Bref ! J'ai eu énormément de mal à mettre un point final à ce One-Shot, c'était horrible ! Je ne savais pas du tout comment conclure et le dernier paragraphe me parait complètement pas à sa place ! x) Mais bon, malgré ça, l'ensemble me plaît !

Et oui, pas de lemon dans celui-là, désolé pour celles qui voulaient en lire ! ~ Il y en aura un dans le MidoTaka normalement (et je dis bien normalement). Je ne suis pas une pro, je n'en ai écrit qu'un seul qui soit un yaoi pour l'instant, donc je verrai si je me sens le courage d'en mettre un. Mais dans tous les cas, ce sera le seul, puisque c'est le seul couple qui était déjà établi dans Hangover, donc les autres vont pas faire ça alors qu'ils viennent de se mettre en couple !

A un moment, je dis que les yeux de Tatsuya sont olivâtre, mais je ne suis pas sûre. Dans l'anime, ils ont cette couleur, mais sur certains fanarts, ils sont gris ou bleu-gris, du coup je sais pas... _ Mais bon, je suppose que ce n'est pas ce qu'il y a de plus important...

Bon, je crois que j'ai dis tout ce que j'avais à dire... Alors sur ce, je vais vous laisser vaquer à vos occupations ! ~ ^o^ J'espère vous retrouver pour le prochain OS !

A bientôt ! o/