Aloha!

Eh oui, je suis toujours vivante! Je sais que j'exagère vraiment avec mon retard... Je n'ai pas publié depuis (refusederegarderladatedeladernièrepubli) très longtemps, et j'en suis la première attristée, sincèrement. Mais la vie au lycée n'est pas tous les jours facile à vrai dire!

Quand je me suis lancée dans ce two-shots, la St Valentin n'était pas encore passée alors je me suis dit "oh, voilà une occasion de retenter un petit lemon!" Mais bon bien sur, le temps de me mobiliser à le rédiger, il était déjà trop tard…

J'ai décidé d'écrire cette mini fic pour plusieurs raisons. D'abord, comme je l'ai dit, parce que je voulais retenter le lemon (qui sera dans la deuxième partie) . Je n'en ai écrit qu'un seul, dans Sexy Sex Coach, et je l'avais trouvé pourri. Et puis, on prend l'habitude en s'entrainant! Donc, je devais bien réessayer un jour ou l'autre.

Ensuite, Sexy Sex Coach a pas mal plu, et j'en ai été très fière. J'ai l'impression que la forme OS-TS me va mieux, parce que j'écris souvent suivant une soudaine inspiration, et si l'histoire traine trop en longueur, j'ai tendance à m'ennuyer rapidement de mon idée (ceci dit, je ne compte pas abandonner mes autres fics en cours)

Comme vous l'avez vu dans le titre, ce TS est inspiré de 50 Shades of Grey, que 1) je n'ai pas lu, et 2) je n'ai pas vu. Mais j'en ai entendu parler brièvement, et j'ai décidé de piquer l'idée du mec super sexy aux pratiques sexuelles osées. Par ailleurs, j'aime pas mal la chanson de cette chère Ellie, dont j'admire la voix si incroyable.

Bon, j'ai fini mon blabla. Je vous laisse découvrir la première partie de mon "oeuvre". La seconde sera postée sous 10 jours environ (j'ai une vague de devoirs à affronter entre temps).

Disclamer: L'univers de Harry Potter appartient à J.K Rowling, l'univers de 50 Shades of Grey à E.L. James.

PS: J'ai eu ENORMEMENT de mal à poster ce chapitre. Je ne sais pas si c'est le site ou si c'est mon ordi, mais le Doc Manager m'en a fait voir de toutes les couleurs!


Les flocons de neige tombaient lentement, formant un manteau blanc sur les pavés dehors. Le vent faisait tournoyer ces particules, qui semblaient danser entre les hauts sapins. Les rayons du soleil traversaient les nuages et faisaient briller la neige épurée. C'était une belle journée, paisible, qui reflétait le bonheur qui régnait dans le château quelques mois après la chute du Lord. Une nouvelle année scolaire avait commencé, les anciens étaient revenus, les héros étaient restés, le château avait été reconstruit. McGonagall dirigeait l'établissement d'une main de maître, et Hagrid, Alberforth Dumbledore, Molly Weasley et bien d'autres avaient choisi de rester enseigner la bonne magie aux futures générations. Tous les élèves qui avaient du interrompre leurs études à cause du Lord avaient pu revenir redoubler leur année. C'était le cas de nombreux Gryffondors, qui profitait pleinement de cette deuxième chance.

- Miss Granger, je sais que vous espérez qu'un prince en cheval blanc vienne vous chercher, mais en attendant, pouvez-vous reporter votre attention sur mon cours ?

La concernée sursauta et détacha ses yeux du paysage enneigé qu'elle admirait depuis plusieurs minutes, complètement déconnectée du monde réel. Elle rougit en voyant tous les regards braqués sur elle, et bafouilla une excuse, se tortillant les mains sous la table.

Le Professeur Chourave sembla s'en satisfaire et reprit ses explications sur les caractéristiques du cactus marocain et son utilisation dans les potions de soins.

- Tu pensais à quoi Hermione ?

Elle se tourna sur sa droite et découvrit deux prunelles emeraudes qui la scrutaient. Harry Potter avait laissé ses cheveux pousser, et sa mèche ébène couvrait à présent presque intégralement la fine cicatrice sur son front, un des nombreux souvenirs de la guerre. Il avait encore grandi pendant l'été, comme si il s'était abreuvé de la paix qui régnait à présent dans le Monde Magique. Il se gratta le cou, où Hermione remarqua une trace violet pâle, petite marque laissée par Ginny lors d'une soirée sans doute. Harry suivit son regard et rougit en comprenant pourquoi un rictus ornait ses lèvres roses.

- Rho c'est bon, fit-il en reportant son attention sur son cactus, les joues rouges

Hermione rit doucement et serra son épaule tendrement. Elle était très heureuse que l'histoire entre Ginny et Harry dure. Depuis des années, elle avait compris qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.

- Bon alors, à quoi tu pensais ?

Hermione perdit son sourire et baissa les yeux, les mains enserrant le pot de la plante.

- A Ron, répondit-elle dans un murmure

Harry poussa un soupir et prit sa main dans la sienne. Ils n'avaient plus de nouvelles de Ron depuis plusieurs mois, depuis que Hermione lui avait annoncé qu'elle ne pensait pas l'aimer. Ron avait décidé de partir de Poudlard, ne pouvant supporter la présence de celle qu'il aimait. Il était allé dans une école en France, mais revenait souvent en Angleterre voir sa famille. Il envoyait quelques lettres à Harry de temps en temps, et avait décidé de revenir un peu plus tard dans l'année, quand il irait mieux.

Hermione s'en voulait de l'avoir fait souffrir, surtout après la guerre, et après la perte d'un des jumeaux Weasley, et de tant d'autres. Mais en restant avec lui, elle le faisait soufrir aussi, et elle n'avait pas eu envie de lui mentir.

- Il m'a écrit hier qu'il avait rencontré une française il y a deux semaines. Ils s'entendent très bien, et elle est mignonne. Et elle mange beaucoup.

La dernière phrase fit sourir la brune, qui s'imagina son ami dévorer des assiettes d'oeufs brouillés avec la française. Pas très romantique, selon elle, mais bon, que connaissait-elle du romantisme ?

- Je suis sur que dès qu'il ira mieux, il acceptera de te reparler. Et si son appétit vorace te manque, je peux tenter de le remplacer sur ce plan la.

Hermione remercia le Survivant de tout son cœur. Elle avait quand même bien de la chance de l'avoir pour ami.

La cloche sonna et elle put reposer le cactus et sortir de la verrière. Elle ressera son écharpe autour de son cou, et enfila ses gants. L'hiver était plutôt rude cette année, mais elle aimait tant cette saison que ça ne la dérangeait pas.

Elle traversa le parc eneigé pour rejoindre le château pour son cours de Runes, le dernier de la matinée. Elle admira quelques instants le lac gelé et les sapins entièrement recouverts. La cabane de Hagrid, enveloppée d'une couche de neige, était à peine visible au milieu de ce paradis blanc.

Alors qu'elle se détournait de sa contemplation, elle heurta une masse sombre qui remontait vers le château. Déséquilbrée, elle tomba sans bruit dans la neige, roula sur quelques mètres, et s'enfonça dans la poudreuse. Les jambes à la surface, elle tenta de se redresser, mais impossible de se relever. Voilà pourquoi elle aurait du travailler ses abdos un peu plus, comme Parvati et Lavande qui le faisaient chaque soir devant la glace du dortoir.

Hermione sentit le liquide froid s'infiltrer dans sa robe, et grelotta tout en poussant sur ses bras pour se relever. Mais rien à faire, ses fesses restaient ancrées au sol.

Elle commençait à angoisser. Cela faisait presque une minute qu'elle essayer de se mettre debout, et elle avait peur d'arriver en retard à son cours. En plus, elle était dans un endroit assez reculé du sentier, et presque aucun élève ne pensait à se balader par ici par ce temps. Après s'être traité d'idiote une bonne dizaine de fois, elle décida de pousser quelques cris pour alerter quelqu'un.

- J'ai besoin d'aide, s'il vous plait !

Elle cria autant qu'elle le put, jusqu'à ce qu'une forme se dessine dans le brouillard. La personne s'approcha, mais Hermione voulut s'enfoncer dans la masse de neige en reconnaissant une chevelure blonde caractéristique.

- Granger ? Qu'est ce que tu-

Drago Malefoy s'interrompit en remarquant la sorcière tombée. Il considéra quelques secondes la situation, puis éclata de rire.

Hermione bougonna une insulte alors que le Serpentard se tenait le ventre tellement il riait.

- Bon tu m'aides ou t'attends que Merlin arrive ?

Le blond reprit un air un peu plus sérieux, mais ne tendit aucune main à la jeune femme.

- A vrai dire, j'hésite à te laisser là.

Su-per, pensa Hermione. Sa seule chance de ne pas finir gelée venait de disparaître.

- Allez Malefoy, j'ai vraiment besoin d'aide.

- Non mais comprends-moi, c'est tentant, fit-il, un sourire aux lèvres. Un peu ridicule comme fin, non ?

- Malefoy arrête tes conneries et aide moi à me relever ! Je vais être en retard en cours ! Et le froid va finir par me geler les ovaires !

Le blond éclata de nouveau de rire devant l'énervement de la brune, qui gigotait dans tous les sens, déspéremment.

- Tu me donnes quoi en échange ?

- Malefoy ! Tu n'es pas sérieux ! Je vais congeler !

- Justement. Je te sauve la vie la, je sais pas si tu en as conscience. Il n'y a personne dans le parc à part nous deux. Je suis ta seule chance, Granger.

Hermione faillit se mettre à pleurer. Merlin n'avait-il aucune pitié pour elle?

- S'il te plait, supplia-t-elle, essayant vainement de remuer ses orteils probablement déjà bleus

- Si je t'aide, tu m'expliques le cours d'Histoire de la Magie demain soir à la bibliothèque.

Elle écarquilla les yeux. Avait-elle bien entendu ?

- Depuis quand as-tu perdu la perversité et la méchanceté qui te caractérisent ?

- Je ne sais pas trop à quoi tu t'attendais, mais je te considère comme un dictionnaire sur pattes. Et je n'ai rien compris aux textes latins des gobelins, donc voilà en quoi tu pourrais m'être utile.

« Il y a anguille sous roche », pensa la brune.

- Je crois que ton doigt va bientôt tomber. Si j'étais toi...

- Ok, ok ! J'accepte ! Tire moi de là !

Le blond sourit et attrapa le bras de la lionne, et d'un mouvement rapide mais délicat, l'aida à se relever.

- Ca m'écorche la langue de te le dire, mais merci, souffla-t-elle en époussetant son manteau.

- Ne me remercie pas. Tu es en retard à ton cours.

Hermione poussa un cri et se mit à courir en direction du château, les cheveux ébouriffés, le manteau trempé et les chaussures remplies de neige.

Drago Malefoy ricana, et après avoir réajusté son gant en cuir de dragon, remonta lui aussi le sentier en direction de sa salle commune bien chauffée.


Hermione déboula comme une furie dans la Grande Salle pour le repas. Non seulement elle était arrivée en retard à son cours, mais toute la classe, le professeur inclus, s'étaient tordus de rire devant son état, car pressée comme elle l'était, elle n'avait pas pensé à se jeter un sort de séchage instantanné.

Elle se laissa tomber sur le banc en bois, entre Neville et Ginny, et se servit une portion de purée tout en maudissant Malefoy, qui avait bien pris son temps pour la sortir de son pétrin.

- Tu as entendu les nouvelles sur Malefoy ? C'est vraiment incroyable ce qu'il a fait...

Hermione lâcha brusquement sa fourchette qui tomba lourdement dans son assiette. Pourquoi parlaient-ils de cet idiot ? Etaient-ils au courant qu'il l'avait aidée... ?

- Tu ne penses pas qu'il a fait ça pour être bien vu ? Demanda Neville, sceptique

Tu sais à quel point je le déteste, répliqua Ginny, rejetant sa chevelure rousse sur ses épaules. Mais le Chicaneur a déclaré qu'il a livré ses souvenirs dans une Pensine et qu'il a même apporté des lettres de son père au procès. Je pense qu'il était sincère, du moins pour cette fois.

- Mais de quoi vous parlez ?

Ils se tournèrent vers Hermione, qui avait les sourcils froncés comme jamais. Apparemment, ils ne parlaient pas du tout de l'incident de ce matin, mais de quelque chose de totalement différent.

- Du procès de Lucius Malefoy. Il a eu la semaine dernière, et le verdict a enfin été annoncé. Grâce au témoignage de Drago Malefoy, Lucius a écopé de trente ans de prison ferme, fit Ginny à voix basse.

La brune écarquilla les yeux. La seule idée qui lui venait à l'esprit était «quel courage ! » Mais cela était plus qu'inaproprié pour qualifier le fils Malefoy...non ?

- En tout cas, j'ai bien vu un certain changement dans son comportement. Certes, ça n'est toujours pas un ange, mais il ne terrifie plus les premières années ni les nés moldus, et il semble travailler un peu plus en cours, signala Neville. Enfin, ça ne veut pas dire que je compte en faire mon meilleur ami, ajouta-t-il en riant

Ginny étouffa un ricanement, mais Hermione resta silencieuse, pensive. Pourquoi n'avait-elle pas remarqué cela avant ? Elle qui adorait observer les gens...

La cloche retentit et la lionne réalisa que, pour une fois, elle n'était pas présente dans la classe avant le début du cours. Laissant ses amis en plan, elle ramassa rapidement son sac et courut vers la classe de Potions pour un cours commun avec les Serpentards. Et voilà comment se coltiner Drago Malefoy physiquement et mentalement pendant une journée entière.


- (…) et c'est donc la présence de potassium qui apporte au lys d'Asie ces propriétés appaisantes. Il faut savoir que cette plante est très utilisée dans la confection de potions pour Sainte Mangouste, car le risque d'allergie est très faible. C'est d'ailleurs ainsi que l'on peut (…)

Hermione reposa sa plume, se rendant à l'évidence : elle n'arrivait pas à suivre le cours. Ses yeux étaient fixés sur la nuque d'un certain blond qui se trouvait deux rang devant elle, sur la diagonale. Un rayon de soleil traversait la vitre et se reflétait dans ses cheveux dorés, lui donnant ironiquement un air presque angélique. Il griffonait quelques notes sur son parchemin parfaitement propre et lisse, et tenait sa plume très bas, comme s'il avait peur de la lâcher. Souvent, il suspendait son mouvement, comme pour enregistrer ce que disait le professeur, puis recommençait à écrire, les yeux toujours rivés sur sa page. Ses mains blanches étaient agiles, mais gracieuses, et chaque mot semblait sortir de sa plume avec délicatesse. Le col de sa chemise soigneusement repassé sortait de son pull, ses cheveux parfaitement taillés étaient légèrement ébourriffés devant ses yeux aciers qui semblaient transpercer la table de bois. De temps en temps, il relevait sa manche, passait sa main dans ses mèches blondes ou replongeait la mine de sa plume dans l'encre en se mordant la lèvre inférieure, comme réfléchissant intensémenent à son geste.

Hermione se rendait compte qu'elle ne l'avait jamais vraiment regardé. Certes, elle avait déjà vu son rictus moqueur, ses yeux si particuliers et froids, elle avait déjà entendu son rire glacial, et ses insultes humiliantes. Mais jamais elle n'avait pensé à regarder, ou même admirer, le tout, l'ensemble. Elle comprenait presque le véritable culte que lui vouait Lavande, et bien d'autres jeunes filles aux hormones affolés. Ce qu'elle pouvait dire c'est que Narcissa Malefoy avait du être fière de son fils, tant son physique était avantageux.

Mais après le physique, derrière l'apparence venaient les actes, les mots, le cœur. Qu'avait pensé Narcissa en entendant son fils parler contre son propre géniteur, celui qui lui avait donné la vie ? Qu'avaient pensé ses amis en le voyant revenir à Poudlard et quittant les Mangemorts ?

Hermione sentit presque un élan de compassion pour ce jeune homme qui, si jeune, avait du traverser tant d'épreuves. Se battre pour le bien était certes fort compliqué, mais renier ses origines et perdre sa famille ne devait pas être bien plus facile. Après tout, personne ne choisit sa famille, son entourage. Elle était née parmi les « bons », les gentils, les héros, mais qu'aurait-elle fait si elle avait été une Sang Pure, dont le père aurait été le bras droit du pire tyrant de tous les temps ?

- Hermione, je pense que Malefoy et moi même on commence à s'inquiéter pour ta santé mentale.

Elle cligna des yeux plusieurs fois puis prit une seconde pour se souvenir qui elle était, ce qu'elle faisait, où elle se trouvait. Ah oui, le cours de Potions. Ah oui, elle avait le regard fixé sur Drago Malefoy, son supposé ennemi de toujours, depuis une dizaine de minutes.

Ce dernier l'observait avec un regard mi amusé mi moqueur, et elle se sentit rougir et attrapa sa plume rapidement pour se redonner contenance.

- Tu m'expliques pourquoi tu dévisageais Malefoy comme ça ? Lui souffla Harry, une ride inquiète barrant son front. Son amie était assez pensive depuis quelques temps.

- Rien, je pense que je viens de comprendre quelque chose.

Oui, elle avait peut être compris une chose nouvelle. Elle ne savait peut être rien sur le lys d'Asie, mais elle avait l'impression d'en savoir plus sur le monde qui l'entourait. Tout n'était pas forcément blanc ou noir. En fait, presque tout était gris.


- Je savais depuis longtemps que tu fantasmais sur mon corps, Granger.

Sa plume tomba au sol dans un bruit discret, et elle se pencha vivement pour la ramasser, se cognant la tête contre son bureau en se relevant. La main sur le sommet de son crâne, elle voulut s'enfoncer sous terre pour éviter les prunelles moqueuses de son interlocuteur.

- Je ne fantasmais pas sur toi, idiot.

- Pour ça que tu ne m'as pas lâché du regard, fit Malefoy avec un clin d'oeil

- A vrai dire je-

Hermione réalisa seulement alors qu'ils étaient seuls dans la classe. La cloche avait sonné et les élèves s'étaient empressés de partir, heureux d'avoir terminé cette journée.

- Tu perds même tes mots devant ma beauté, ajouta-t-il, fier de son effet

- Tu ne cours pas au diner?

- Je ne m'appelle pas Weasley.

C'est seulement en voyant les prunelles de la brune s'assombrir qu'il comprit qu'il avait fait une gaffe. Il n'avait jamais vraiment compris pourquoi ces deux là ne vivaient pas une histoire d'amour palpitante, ni pourquoi ils n'avaient pas déjà trois enfants roux aux dents longues. Le destin était parfois curieux.

- Je ne prends plus mes repas dans la Grande Salle, ajouta-t-il, histoire de changer de sujet

- Pourquoi ? Fit-elle, surprise.

- Disons que l'effectif de Serpentards de septième année est relativement faible. Et Zabini est malade depuis le début de la semaine dernière.

- Mais il y a d'autres élèves de septième année, non ?

- Naïve Granger, lâcha-t-il dans un soupir. Je n'ai pas vraiment envie de créer une deuxième guerre en m'assayant à côté d'un Poufsouffle que j'aurais sûrement insulté une dizaine fois dans sa vie, ni à côté d'une Serdaigle que j'aurais utilisé comme objet sexuel, et encore moins à côté d'un Gryffondor. Il ne me reste pas énormément de choix.

La brune sentit ses mains trembler. Même s'il employait un ton railleur, elle pouvait perçevoir sa douleur.

- Tu peux toujours essayer. Beaucoup croient à la deuxième chance, tu sais.

- A part les espèces rares comme Hermione Granger, les gens ne sont pas si bons. Enfin, qui suis-je donc pour juger, ricana-t-il amèrement

- Je suis sûre que tu serais finalement accepté. Les gens ne restent pas fixés sur une première impression, ne sont pas toujours ancrés dans leurs préjugés, ils essayent de voir au délà.

Il lui lança un regard perçant en haussant les sourcils et elle comprit. Lui qui avait toujours été ainsi ne pouvait demander aux autres de le traiter différement.

- Bon, assez parlé. Tu me rends bavard Granger.

Elle ne sut jamais si c'était là un compliment qu'il lui faisait. Il réajusta sa cape et mit son sac sur son épaule après avoir hoché de la tête en guise de salut. Alors qu'il sortait de la salle, Hermione se souvint comment bouger ses membres et fourra ses affaires en vrac dans son sac à dos puis courut le rattraper.

- Attends ! Cria-t-elle en le rattrapant, les joues roses et le souffle court.

- Non, Granger, répondit-il tout en avançant, les mains dans les poches, sans lui accorder un regard.

- Mais comment … ?! fit-elle, déboussolée.

Il s'arrêta et sourit en se tournant vers elle.

- Il faut croire que je te connais presque par cœur.

- Mais tu ne sais même pas-

- C'est non Granger. Il n'y a que toi dans cette école qui aurait eu assez de gentillesse et de courage pour proposer ce que tu allais proposer. Mais c'est non.

- Mais pourquoi... ?

Il haussa les épaules.

- Je ne pense pas mériter de diner avec une héroïne, c'est tout.

Il se détourna finalement et continua sa marche vers sa Salle Commune, laissant une Hermione perdue comme jamais devant l'être complexe qu'elle venait de découvrir après sept ans seulement. C'est lorsqu'elle repensa à leur échange qu'elle réalisa que pour la première fois, il ne l'avait pas insultée, mais au contraire, lui avait fait plusieurs compliments. Etait-il comme ça depuis la fin de la guerre seulement ? Ou n'avait-elle jamais cherché à comprendre qui il était vraiment ?


Le lendemain, Hermione n'avait aucun cours en commun avec les Serpents. Pourtant, son regard vagabondait dans les salles de classe, cherchant une chevelure blonde. Lors des repas, elle laissa sa fourchette posée et se tortilla les mains sous la table, ses yeux flottant parmi les visages de la Grande Salle.

Sa torture sembla se terminer au dîner, lorsqu'enfin elle aperçut le jeune Malefoy, en compagnie d'un Blaise Zabini les yeux enflés et le nez rouge, qui mangeait une soupe avec peu d'appétit. Ils étaient tous les deux installés en bout de table, isolés, face à face, et semblait discuter avec bonne humeur. Quand Malefoy éclata de rire, dévoilant ses dents blanches comme l'ivoire, Hermione sentit son cœur se pincer.

- Hermione, tu ne manges rien.

Elle leva les yeux vers Harry, qui la regardait d'un air mécontent. Il pointa sa fourchette du doigt et elle la prit, obéissant à l'Elu.

- Je peux savoir ce qu'il t'arrive en ce moment ? Et n'essaye pas de me dire que tu stresses déjà pour les examens de Juin. De un, parce que je sais que tu es en avance sur le programme. Et de deux, parce que je sais pertinnement que ton attitude bizarre a un lien avec Malefoy.

Hermione eut un rire nerveux devant le visage fermé de son ami, qui lui rappelait Mme Weasley la grondant de ne pas avoir fini son assiette.

- Tu sais...Si tu me disais qu'il parvient à te faire oublier Ron, je l'accepterai sans grand problème.

Elle mit du temps à réaliser tout ce que cette phrase sous entendait. Et dès qu'une ampoule s'alluma dans son esprit, elle poussa un couinement.

- Ah non, Harry ! Ce n'est pas ça du tout !

- C'est quoi alors ? Demanda-t-il, plus doucement

Hermione se mordit la lèvre et lui expliqua comment, encore une fois, elle se sentait fautive de ne pas avoir su juger correctement, de ne pas avoir agi quand il le fallait, et même de ne pas avoir sauvé cet enfant. Harry se retint de lever les yeux au ciel : elle ne changerait jamais, toujours prête à défendre la cause des plus faibles. Il retint un éclat de rire en imaginant la tête du Serpent s'il apprenait qu'il le comparait presque à un Elfe de Maison.

- Hermione, fit-il, arrêtant son flot de paroles.

Elle avait les larmes aux yeux. Elle savait qu'elle s'emportait toujours trop, qu'elle exagérait. Mais c'était sa nature, elle ne pouvait s'en empêcher. Et quand elle avait appris la veille que la mère de Malefoy l'avait déshérité, qu'il n'avait plus de toit ni de famille, elle avait senti ses yeux s'humidifier.

- Ecoute, tu ne pourras pas toujours sauver tout le monde. Tu as déjà fait beaucoup pour le Monde Sorcier, Hermione. Malefoy est un cas spécial. C'est un gamin paumé que personne n'a pu ou voulu sortir de son pétrin. Un gamin arrogant qui n'a pas compris ce qu'il faisait. Un gamin apeuré, qui a suivi les ordres de son père. Sois contente qu'il ait enfin ouvert les yeux, et arrête donc de t'apitoyer sur les sorts de tous. Il est heureux aujourd'hui, j'en suis sur.

Et comme pour soutenir ces paroles, le blond lâcha un éclat de rire de l'autre bout de la salle.


Le soir même, alors que Hermione remplissait à toute vitesse son parchemin d'Histoire de la Magie, la chaise sur sa droite racla le sol. Elle termina sa phrase, mais l'esprit déjà ailleurs, se demandant qui osait venir la déranger alors qu'elle travaillait, et alors qu'il y avait des dizaines de places libres à la bibliothèque.

- Ne me dis pas que tu as oublié, Granger.

Hermione lança un regard perplexe au blond, les sourcils levés. De quoi parlait-il ?

- Tu me déçois, fit-il, son regard amusé contredisant ses paroles

- Si tu pouvais m'expliquer de quoi tu parles-

- Notre rendez-vous ! La contrepartie de ton « sauvetage ».

Hermione inspira un grand coup, ses souvenirs lui revenant. Ah oui, c'était vrai.

- Bon bah assieds-toi, et commençons, dit-elle, d'un air gêné

- Je suis totalement dans la bouse de Sombral pour la dissert, j'ai vraiment rien capté aux gobelins du Moyen Age.

La brune passa donc deux heures à lui expliquer le cours, et à l'aider à trouver des idées pour commencer son travail. Bizarrement, elle ne s'enerva pas, elle ne soupira pas, elle ne leva pas les yeux, comme elle le faisait d'habitude avec Ron ou Harry. Malefoy était cultivé, il savait énormément de choses, et c'est quand il la corrigea sur une date, qu'elle se rendit compte qu'elle avait vraiment été aveugle pendant très longtemps.


Une sorte d'accord tacite se mit en place entre les deux : chaque soir, Malefoy venait à la bibliothèque et s'asseyait à côté de la lionne, et soit ils travaillaient chacun de leur côté, se jettant quelques sourires par dessus leurs parchemins, soit elle lui expliquait le cours de la journée. Souvent, ils poursuivaient leurs discussions même après la fermeture de la bibliothèque, et se séparaient seulement au bout du couloir, rentrant chacun dans leur dortoir.

On était vendredi soir, ils avaient terminé de travailler un peu plus tôt, et le blond rangeait déjà ses affaires. Mais alors qu'il rangeait son manuel de potions, le coin du livre le griffa sur l'avant bras. Il lâcha le bouquin, qui tomba au sol et serra les dents, se tenant le bras droit, les larmes aux yeux.

Le bruit du livre avait alerté la brune qui leva les yeux de son parchemin et poussa un petit cri en voyant du sang ruisseler sur la table.

- Malefoy ! Qu'est ce que- ?!

Il souleva sa chemise bleue pour découvrir la Marque des Tenèbres, d'un noir profond, qui saignait, bien que la griffure ne soit que superficielle.

- Comment est ce possible ?! S'exclama-t-elle, tentant d'eponger le sang qui recouvrait les vêtements du Serpentard

- Elle est toujours active. Et dès qu'on la touche un peu brusquement, elle réagit, pensant qu'on aimerait la faire disparaître, souffla-t-il.

- Allons à l'infirmerie ! Cria Hermione, affolée. Elle ne savait pas si cette magie noire pouvait le vider de son sang.

- Non ! Je ne veux pas ! J'ai de quoi me soigner dans ma chambre, je vais y aller.

- Tu n'y arriveras pas, fit-elle, enervée. Il te faut de l'aide.

Il ne répondit pas, mais attrappa son sac d'une main et courut vers la sortie, Hermione sur ses talons.

- Je viens avec toi, que tu le veuilles ou non !


Hermione pénétra dans la Salle Commune des Serpents et retint un frisson. L'ambiance était glaciale. La salle était vide, sombre, froide. Les murs étaient noirs, les fauteuils étaient noirs, les rideaux étaient verts, et même les tableaux représentaient des scènes de guerre et étaient éclaboussés de tâches vermeilles.

Elle monta l'escalier qui permettait d'accéder au dortoir de Malefoy, et découvrit la chambre du blond, qu'il partageait uniquement avec Zabinni. Les lits n'étaient pas faits, des centaines de chaussettes parsemaient le sol, des livres et des parchemins griffonés s'étalaient un peu partout dans la pièce. Bref, un vrai bordel.

- Sincèrement, je te pensais plus organisé.

Il ricana, mais son sourire disparu bien vite, tant la douleur était forte. Hermione sembla se souvenir pourquoi elle était là, et courut dans la salle de bain chercher la trousse de secours. Elle sortit une potion cicatrisante, un baume réparateur, ainsi que plusieurs compresses.

Concentrée, elle épongea le bras du Serpent, puis appliqua une crème. Elle massa longuement le bras, doucement.

- Je ne savais pas que j'étais venu au spa, fit-il railleur

- C'est pour que le produit pénètre, idiot, souffla-t-elle. Son souffle chaud attérit sur le bras du jeune homme, qui se tendit.

- Figure toi que j'aimerais bien faire pénetrer autre chose, moi.

Hermione rougit et lâcha le bras brusquement, alors qu'il éclatait de rire devant sa réaction si prude. Sacrée Granger, elle ne changerait jamais sur ce plan la...

Evitant soigneusement son regard, elle pansa le membre. Quelques minutes plus tard, c'était réglé.

- Je suppose que je devrais te remercier.

- De rien Malefoy, soupira-t-elle en levant les yeux au ciel

- En nature, ça te va ? Continua-t-il, comme s'il ne l'avait pas entendu

Elle leva à nouveau les yeux au ciel, les joues tout de même rouges.

- Allez, ne sois pas prude ! En plus, tu es déjà à l'endroit propice...

Elle remarqua qu'elle était assise sur son lit, et lui debout devant elle. Il suffisait qu'il...

- Je ne répondrai pas à ça, répliqua-t-elle, refusant à son esprit de vagabonder trop loin

Il lui lança un clin d'oeil aguicheur.

- Comme tu voudras. Tu permets, j'aimerais me changer.

Sans lui laisser le temps de répondre, ou même de réfléchir à une réponse cohérente, il déboutonnait déjà sa chemise tâchée. Quand Hermione aperçut le début de son torse, elle sut que son heure était venue.

Le néant. Plus rien. Elle ne pouvait penser à rien d'autre, ses yeux étaient fixés sur ce salaud de Malefoy qui faisait tout pour l'enquiquiner. Sa peau était si pâle, et semblait si douce... Et son torse était ferme et musclé. Hermione sentit ses hormones s'affoler, et une chaleur inconnue l'envahir. Oh mon dieu, qu'est ce qu'il lui arrivait ?

- Je dois...euh...je vais-

Elle sortit presque en courant de la pièce, sous les yeux moqueurs du Serpent. C'était quand même bien marrant de la provoquer.


Une fois à nouveau dans la Salle Commune, elle se permit de s'assoir quelques instants sur un canapé, sa tête lui tournant trop pour pouvoir continuer à marcher. Elle s'affala sur le sofa, et sentit un crissement sous son poids. Encore désorientée, elle parvint à saisir le morceau de parchemin sur lequel elle s'était assise. Ignorant s'il était à elle, elle le déplia.

Ses yeux s'écarquillèrent devant le papier. Elle reconnaissait parfaitement l'écriture de Malefoy, pour l'avoir vue plusieurs fois ces dernières semaines dans ses cahiers. Mais ce qu'elle avait du mal à comprendre était le dessin qu'elle avait sous les yeux. Cela ressemblait à une carte, à un plan. Dans le coin de la page seulement elle put y lire « septième étage ».

Elle sauta sur ses pieds, prête à comprendre ce que signifiait cette étrange feuille, et ne pensa pas une seule seconde à aller la lui rendre, tant elle était avide d'aventure. Elle sortit de la salle rapidement, et monta jusqu'au septième étage. Une croix était placée sur la feuille, et après avoir jeté un rapide coup d'oeil au couloir, elle en déduisit qu'elle était placée juste au niveau du portrait du Chevalier Trombone. Elle avança de quelques mètres et trouva la peinture en question, puis resta plantée bêtement devant.

Le Chevalier, qui semblait dormir, ouvrit en fait un œil et dévisagea la brune.

- Que puis-je faire pour vous, très chère ?

Hermione se demanda comment formuler sa demande, car après tout elle n'avait aucune idée de ce que cette croix représentait.

- Je...Drago Malefoy m'a envoyée ici. Il a dit que...c'est urgent.

Le Chevalier ouvrit ses deux yeux et soupira longuement.

- Ah, il a repris ses activités. Moi qui pensais... Enfin, qu'importe ! Soyez la bienvenue, jeune fille.

Sur ce, il pivota, laissant apparaître un couloir sombre. Hermione avança, le cœur battant à cent à l'heure. Par Merlin, sur quoi allait-elle tomber ? Comme elle était inconsciente ! Si c'était dangereux ? Peut etre une créature des Forces du Mal l'attendait au bout du corridor ?

Les jambes tremblantes elle avança, et sortit sa baguette. Après avoir lancé un Lumos, elle regarda les environs.

Il n'y avait rien, à part une porte en métal, juste devant son nez. Ouvrir la porte nécessitait une clé, mais Hermione lança plusieurs sorts et réussit à dévérouiller la serrure. Elle poussa la porte, retenant son souffle.

La salle qui s'étalait devant ses yeux était à peine éclairée par quelques bougies disposées un peu partout. Un grand lit trônait au centre, et beaucoup d'étagères étaient disposées autour.

Hermione se dirigea vers le lit, qui semblait fort confortable. Les draps rouges étaient en soie, les oreillers blancs étaient larges. Le lit lui même était immense et elevé, et elle se demanda à quoi il servait, et qui venait y dormir.

Elle regarda les étagères. Il y en avait quatre, et elles formaient la lettre M. Deux d'entre elles étaient remplies de livres, et les deux autres de divers grigris et objets. Fidèle à sa réputation, elle s'avança vers les livres, curieuse. Elle en choisit un au hasard, dont la couverture était pourpre, et l'ouvrit.

Ses yeux faillirent sortir de leur orbite tant elle les écarquilla en lisant le titre : « Le cunnilingus, ou le plaisir du sexe oral. » Le souffle court, elle tourna quelques pages, et tomba sur de nombreux passages qui lui donnèrent de véritables bouffées de chaleur. Nom d'une baguette, qu'est ce que cela voulait dire ?!

Elle regarda le reste des livres, hésitante, et en prit un deuxième, qui confirma ses doutes, puisqu'il s'intitulait « La levrette, position de sensations ».

Des millions de questions tournaient dans sa tête, et elle en avait presque la nausée. Afin de mieux comprendre où elle se trouvait, et de trouver une explication logique à ces lectures peu catholiques, elle se dirigea vers les autres étagères qui, a priori, contenait divers objets.

Hermione sentit clairement ses mains trembler lorsqu'elle posa la main sur une paire de menottes, des foulards de soie, des godemichets de toutes tailles, et bien d'autres objets dont elle ignorait même le nom et l'utilité.

Elle retourna au centre de la pièce et s'assit sur le lit, eberluée. Quel était cet endroit ? Et comment, par Merlin, Malefoy le connaissait-il ? Elle s'allongea sur le dos, et sentit quelque chose se froisser dans le drap de soie. Elle se releva et ramassa un morceau de parchemin, abandonné sur le couvre lit.

Merci Drago pour cette merveilleuse nuit, je n'avais jamais rien experimenté de tel. A une prochaine fois j'espère,

Padma.

Elle faillit clairement sévanouir lorsque les rouages de son cerveau se mirent à fonctionner, et lorsqu'elle comprit le sens de cette lettre, datée environ de trois mois avant le début de la guerre. Cette salle était donc bien connue de Malefoy, et lui appartenait d'ailleurs surement. Et c'était là qu'il semblait emmener ses conquêtes pour leur faire découvrir 1001 plaisirs...

Mon dieu, elle qui n'avait jamais voulu entendre les rumeurs à propos du Dieu du Sexe de Poudlard ! Voilà qu'elle avait la preuve que ses performances n'étaient pas un mythe, loin de là. Prenant conscience de l'endroit où elle se trouvait, c'est à dire le lit où le blond avait surement couché avec la moitié de la gente féminine de l'établissmenent, elle se releva brusquement et epousseta sa robe, comme pour enlever toutes les traces qui auraient pu y rester. Elle n'était pas contre le sexe, mais elle devait avouer que cela l'angoissait, et que c'était pour elle quelque chose de mystérieux.

L'horloge, placée au dessus du fameux lit, sonna huit coups, et elle se rendit compte qu'elle allait être en retard au dîner. Elle vérifia qu'elle n'avait laissé aucune trace et sortit rapidement par le portrait. Heureusement pour elle, le Chevalier était parti manger dans une autre toile, et elle n'eut pas à lui rendre de compte. La situation était déjà assez gênante comme ça.

Une fois dans la Grande Salle, elle s'assit à côté de Harry et se servit à manger, les yeux baissés vers son assiette et les mains tremblantes de ce qu'elle venait de découvrir. Et alors que son regard croisait celui d'un certain Serpentard, elle se dit qu'elle ne pourrait probablement plus jamais lui adresser la parole sans rougir.


Merci de laisser une review pour donner votre avis!

Le début est assez lent, mais ce TS est censé rester "réaliste" donc j'avais besoin d'un peu d'échange entre les deux personnages avant qu'ils ne se sautent dessus.

Merci d'avoir lu et à bientôt pour la suite,

Pencilcase.03