The Charm of Dress


Bonjour, voilà encore un Two-Shot sur le ZoNa, en espérant qu'il vous plaira et que vous passerez un bon moment à le lire.

Bonne lecture !

Disclaimer : L'univers de One Piece ainsi que les personnages appartiennent à Eiichiro Oda.


Première partie


Lui dire qu'elle avait besoin de lui pour porter ses sacs, le traîner dans cette boutique, le menacer d'augmenter -encore- sa dette...

Tout n'était qu'un prétexte.

Elle savait très bien que cacher ses vraies intentions derrière de petits mensonges n'était pas correct.

Mais elle s'en foutait de la morale, après tout elle était bien une manipulatrice, non ?

Le tintement de la clochette retentit lorsqu'elle passa la porte suivie du bretteur. Il était plus que bougon avec ses sourcils constamment froncés, mais elle était bien décidée à le rendre un peu plus enthousiaste.

La vendeuse les accueillit d'un sourire purement hypocrite, les jaugeant l'un après l'autre du regard. Zoro grogna, il détestait ce genre de femme, il détestait ce genre d'endroit et il détestait regarder les fringues de fille. Luffy avait le droit d'aller chercher sa viande avec le cuistot. Robin pouvait flâner dans les librairies accompagnée de Chopper et de Brook. Le cyborg devait racheter du matériel et Ussop l'aidait.

Alors pourquoi devait-il se coltiner la rouquine ?

Celle-ci donnait déjà des ordres à la vendeuse pour qu'elle lui ramène tout ce qui lui faisait envie. Elle se posta devant un grand miroir juste à côté d'une cabine d'essayage, Zoro s'installa un peu plus loin, sur une espèce de mini-banquette. Il s'ennuyait, en plus il était surement interdit de boire ici et pis il n'avait pas pris son rhum ... Il aurait voulu faire une sieste mais le regard assassin de la navigatrice l'en dissuada rapidement.

Nami contemplait son reflet de haut en bas, tournant sur elle-même puis arrangeant sa chevelure. Elle prenait des poses et semblait réfléchir.

Il soupira, certes elle pouvait se permettre tout ça. Bien foutue comme elle était, avec sa plastique parfaite et ses ondulations auburn. Absolument rien à envier aux autres, ce corps servait justement à les narguer, les aguicher, les attirer... pour ensuite les plumer jusqu'à l'os. Nami n'était pas ce genre de fille sublime et complètement naïve, non, elle était calculatrice, fourbe et sournoise. Cela ne faisait que la rendre encore plus attrayante, plus inquiétante, plus ensorcelante, lui-même la trouvait captivante. Mais ça ne voulait toujours pas dire que c'était à lui de supporter ce stupide shopping !

Les vêtements arrivèrent et la navigatrice s'en empara rapidement pour s'enfermer dans la cabine. La vendeuse l'attendait à la porte comme un chien aurait pu le faire.

Elle essaya d'abord une robe puis une autre, puis changea encore d'avis, opta pour une jupe, enfila successivement une série de maillot et de haut de bikini. Et enfin elle réessaya une robe. Jusque là Zoro n'avait fait que regarder distraitement Nami, sans réelle attention. Son regard se perdait trop souvent dans le vide.

Mais quand elle sortie, toute pimpante dans sa nouvelle tenue, il dû cligner plusieurs fois des yeux.

Cette robe cintrée mettait sa fine taille en valeur, elle était d'un joli bordeaux et le décolleté était composé de dentelle noire. Soulignant sa silhouette tout en flattant sa poitrine, elle lui arrivait un peu au-dessus des genoux, ce qui ne faisait que ressortir davantage la blancheur de ses jambes.

Sexy, sublime, élégante... les mots ne manquaient pas mais il ne franchiraient jamais le bord de ses lèvres. Ce n'était tout simplement pas dans le genre de Zoro de faire des compliments et encore moins à cette saleté de sorcière cupide.

Cependant, il ne pouvait s'empêcher de l'étudier du regard. Le charme de la rousse était comme décuplé et il était impossible de lutter contre cet ensorcèlement. Son imagination devenant de plus en plus fertile, il commença à s'interroger sur les différentes façons dont cette robe pouvait s'enlever, si une manipulation habile de ses doigts suffirait ou bien, si un geste brusque serait plus adéquat pour la dégrafer ou encore si la déchirer ne serait pas d'autant plus efficace et rapide. Il s'imaginait la texture du tissu quand il le toucherait, quel bruit il ferait lorsqu'il le jetterait au sol et quelle réaction il verrait dans les yeux de Nami à ce moment. Et aussi qu'est-ce que son corps presque entièrement mis à nu lui procurerait, si sa peau se révèlerait plus douce que sa robe...

Il prit brutalement conscience qu'il était littéralement en train de fantasmer sur elle. Il se prit la tête entre les mains mais les images qu'il s'était inventées avaient du mal à se dissiper.

Maintenant il avait associé cette robe de malheur à un désir érotique, ça devenait bizarre. Il voulait se casser avant que cela ne dégénère parce que...

Là.

Tout de suite.

Il avait envie de Nami.

Il ne voulait pas qu'elle le remarque, ni sa gêne, ni sa frustration, ni tout ce qu'il pouvait ressentir à ce moment.

Il réprima la panique qui l'assaillit lorsqu'elle vint le voir pour lui montrer d'encore plus près sa tenue de soirée et savoir ce qu'il en pensait. Physiquement il restait de marbre mais intérieurement... des tas de choses se chamboulaient. Peut-être qu'il hallucinait mais il aurait juré que le sourire taquin de la rousse était des plus suggestifs, surtout lorsqu'elle passa sa langue sur ses lèvres.

Elle était juste devant lui, moins d'un pas les séparait, il était toujours assis et pour une fois elle en profita pour le surplomber de sa hauteur. Elle posa l'une de ses mains sur sa hanche et lui offrit son air le plus charmeur.

-"Alors, qu'est-ce que tu en penses ?" Même sa voix possédait un soupçon de sensualité, en réaction des poils se hérissèrent sur le bas de sa nuque. Il avait l'impression que du plus profond de son être quelque chose ne demandait qu'à être libéré. La violence de cette pulsion lui fit froid dans le dos, il ne savait pas exactement combien de temps il garderait son self-control. Il se voyait déjà la plaquer contre un mur ou n'importe où ailleurs.

-"J'm'en fout de tes fringues." répondit-il sur un ton blasé, même si son flegme habituel n'y était pas, ce qui, espérait-il ne se remarquerait pas. Il ne voulait pas engager de conversation avec elle sinon il aurait encore cette saloperie de robe devant les yeux.

Elle haussa un sourcil, sceptique, mais pas le moins surprise du monde par la fausse répartie dont il faisait preuve.

-"Ah oui ? Pourtant je croyais qu'elle te... plaisais." Elle avait fait exprès d'accentuer les deux syllabes du dernier mot, il en était plus que certain. Et cette intonation aguichante et aussi cette façon de tortiller les mèches de ses cheveux. Elle le cherchait. Elle le provoquait. Il n'y avait pas d'autres explications, ça se voyait à sa façon de sourire.

Il prit une lourde inspiration, était-ce normal que Nami passe de Nakama à... potentielle amante aussi rapidement ? Etonnement, il n'avait pas laissé beaucoup de place à l'hésitation dans son esprit. Ce désir s'était déclaré de lui-même, naturellement, et il avait vite fait de se transformer en besoin...

En plus, tout indiquait chez elle que cela ne la dérangeait pas, c'était une invitation flagrante.

Energiquement il se redressa d'un bond sur ses deux pieds et la toisa du regard. Les grands yeux bruns aux reflets dorés de la rousse le questionnèrent, sondant sournoisement tout ce qu'ils pouvaient soutirer à leur interlocuteur et sa bouche garda un air aguicheur. Irrémédiablement il sentit comme un puissant magnétisme l'attirer à elle, il avait conscience qu'ils n'étaient pas seuls. Il y avait toujours cette stupide vendeuse et quelques clients par-ci par-là.

Ça commençait à le brûler, à le démanger de l'intérieur. Quelque chose grondait en lui. Il ne pouvait plus résister, la regardait ne suffisait plus, il devait la toucher. Et vite.

-"Ça va ?" demanda-t-elle même si c'était juste une question pour meubler le silence entre eux. Elle recula doucement pour le regarder de façon plus globale. Intérieurement, elle frémissait de contaster qu'elle lui faisait autant d'effet. Rien de clairement explicite annonçait qu'il avait envie d'elle, mais Nami savait déceler ce genre de chose chez un homme, et même si le bretteur était l'un des plus inexpressif de ce côté, elle voyait bien ce qu'elle provoquait en lui.

C'est ce qu'elle cherchait depuis le début.

-"Achète cette robe et on se casse d'ici." C'était un ordre qui ne suggérait pas la désobéissance, prononcé d'un ton froid pressant.

Elle sourit franchement, absolument consciente de ce que cela promettait. Une excitation toute nouvelle déferla en elle et dérégla le rythme de son cœur. C'était sans doute la première fois qu'elle avait autant envie de sortir d'une boutique de vêtements.

Mais elle devait lui tenir tête juste pour lui montrer qu'elle n'était pas une de ces filles faciles.

-"Et si je n'ai pas envie de partir ?" Il voyait bien l'étincelle qui pétillait dans ses yeux.

Un sourire d'excitation fit se relever les lèvres de Zoro dévoilant ainsi ses dents.

-"Je te ferai rapidement changer d'avis... peu importe de quelles manières". Accompagnant le geste à la parole, il passa sa main dans le dos de la rousse et colla son corps au sien. Enfin il la touchait. Enfin ses doigts frôlaient cette peau qui l'alléchait. Cela ne fit qu'accroître son désir pour elle.

Alors il l'embrassa.

Longtemps.

Et comme elle avait tenu à lui prouver, elle ne se laissa pas dominer. Elle ne resta pas passive. Elle emprisonna de ses longs doigts fins la nuque du bretteur pour approfondir davantage leur échange, ses ongles râpaient doucement la peau de Zoro avant de se glisser dans la verdure de ses cheveux. Elle lui mordilla même la lèvre dans son élan de passion. Il la trouva entreprenante, en même temps c'est de Nami qu'il s'agissait.

Après l'avoir relâchée il se sentit légèrement apaisé mais loin d'être repu. La respiration de Nami commença à devenir irrégulière, depuis combien de temps déjà attendait t-elle qu'il ne la remarque ? Puis subitement, elle reprit conscience de l'endroit où ils étaient et des quelques personnes qui les dévisageaient. Elle en avait cure, elle se sentait revigorée par la fierté de détenir l'attention de l'épéiste et même plus encore...


Alors ?

J'espère que vous avez aimé et que vous lirez la suite. Laissez-moi votre avis, quel qu'il soit c'est important, ça compte pour moi -beaucoup-.

En tout cas, merci d'avoir lu !

PS : Je suis vraiment désolée s'il y a des fautes d'orthographes, il est possible que certaines m'échappent.

La deuxième partie arrivera la semaine qui vient ou celle d'après... C'est selon le temps que j'aurais.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée !