Coucou!

Petite histoire que je m'amuse à écrire en cours (Oui, c'est pas bien...). Elle n'a aucun rapport avec le manga, le contexte est totalement moderne, voir légèrement futuriste si je m'en tiens à ce que j'ai imaginé pour l'instant. Donc pas de spoilers, normalement (si vous en voyez, prévenez moi, mais ça m'étonnerais XD), même si je m'inspire toutefois du manga pour les personnages. Si vous êtes des âmes sensibles, baaah... Lisez pas xD Non, ça va, c'est sensé être cool. Au début.

Ceci est le prologue, c'est pour ça qu'il est aussi court. J'essaierai de faire plus long la prochaine fois. Sachant que j'ai pas encore fini le 1er chapitre, je sais pas quand je le posterais, mais je ferais au plus vite...

J'aimerais énormément remercier une amie qui m'a aider pour le titre! Elle ne peut pas lire ça parce qu'elle est danoise, mais je traduirais pour elle! (If you saw this, Thanks you again! =D)

De toutes façon, je pense que je reposterais cette fiction réécrite en anglais, quand ce sera fait ! ^^

Bref bref...

Bonne lecture!


La musique du coeur

Prologue

« Aujourd'hui, je suis allé au cimetière. Tu sais pourquoi, n'est-ce pas ? C'est le jour qui m'a anéantit. Qui nous a anéantit. Tu t'en souviens, n'est-ce pas ? Après tout, suis-je bête, comment aurais-tu pu oublier ? Nous avons vécu à la fois les plus beaux, et les plus horribles jours de notre vie.

Et ça a laissé tellement de séquelles. Ces deux années ont été à la fois magiques et marquantes. Marquantes dans les deux sens. Mais tu sais, je n'ai jamais oublié. Même pas après ce qui s'est passé. Même pas après la souffrance, la terreur, le traumatisme, les cauchemars… Non, je n'ai jamais oublié. D'un côté, je crois que je n'ai jamais voulu oublier. Même après les larmes, même après le sang. Je crois que je voulais garder tout cela en mémoire, au fond. Tout comme toi.

Et aujourd'hui je…. Il faut que tu saches que… que je… »

Eren ne termina pas sa phrase. Les larmes coulaient sur ses joues, en silence. Il souffrait. Il souffrait horriblement. C'est comme s'il ne pouvait tout simplement plus vivre, tellement la souffrance était vive. Il se retenait d'éclater en sanglots, créant ainsi un nœud dans sa gorge qui l'empêchait presque de respirer correctement, bloquant ses mots, ne laissant qu'un faible son sortir de sa bouche. Il renifla, émettant un gémissement plaintif, se retenant toujours de pleurer à chaudes larmes, par pur respect. Il aurait aimé lui prendre la main, d'un geste délicat. Sa douce main, blanche, fine et délicate comme de la porcelaine. Il s'imaginait très bien ce qu'il aurait fait s'il avait pu. Il aurait serré cette douce main, et se serait couché sur son torse, laissant ses larmes couler, écoutant son cœur battre. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas faire ce qu'il s'imaginait, ce qu'il désirait tant de faire. Il pouvait juste se le représenter dans son esprit, et se consoler comme ça. Après tout, il savait très bien qu'il parlait à un mur. Que la personne ne lui répondrait probablement jamais. Il savait qu'il se faisait de faux espoirs. Mais il voulait tout de même y croire. Croire que la personne l'écoutait et pouvait l'entendre. Croire qu'elle pouvait lui répondre.

Il soupira, passa de nouvelle fois l'image qu'il s'imaginait dans son esprit, la renforçant comme s'il le faisait à l'instant même, et laissa une nouvelle larme couler sur sa joue, avant d'avaler le nœud de sanglots qui lui barrait la gorge.

« Il faut que tu saches que…. Que je…. »