Voilà enfin ces fichus POV ! ^^'

J'ai cru que je n'arriverais jamais à les finir avec les vacances, le mémoire avant, tout…

Je pense que j'en posterai un dernier plus tard (peut-être l'épilogue entier revu du point de vue de Newt) mais ça c'est méga long, donc on verra ça pour une autre fois *-*

D'ici là, considérons que la SAISON 1 est BOUCLEE !

Je veux encore vous remercier du fond du cœur de l'avoir suivie. Au total, c'est près de 300 reviews, une 60 ène de followers réguliers et environ 18 000 visites pour la seule Fiction. Je ne vous remercierai JAMAIS assez !

Avant d'attaquer la SAISON 2, je veux savoir si ça vous intéresse encore ? J'ai une baisse de fréquentation en ce moment, donc simple interrogation (:

En fait je constate même que beaucoup de lecteurs ont disparu, ne laissent plus de reviews ou je ne sais pas... j'avoue ne pas trop savoir quoi faire.

Si oui, le premier chapitre/prologue sera posté MERCREDI prochain, dans un nouveau doc FF. Mais vous pouvez suivre tout ça sur Twitter comme d'habitude (Robin_noHood_)

En attendant, je vous rappelle que le chapitre 3 de « Glade Park » et le chapitre 19 de « Je t'écrirais des poèmes » seront postés MARDI prochain.

Pendant cette petite semaine, je serai en vacances, et ne posterai que quelques drabble surement.

Merci encore à tous. Vous avez été formidables, fidèles et d'un soutien magique et j'espère vous retrouver en nombre pour la SAISON 2 ou sur les autres fics.

Robin, qui vous aime.

Bonne lecture.

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Minho the Plague

Dire que Newt voulait étrangler Minho était un euphémisme des plus doux. Il ne savait pas à quoi jouait son meilleur ami mais sa stratégie était plus que bidon. Il lui avait pourtant dit qu'il voulait l'aider à se rapprocher de Thomas, et même si Newt voulait se débrouiller seul, il savait qu'il ne pourrait pas empêcher le major d'athlétisme. Mais COMMENT – bordel – Minho voulait qu'ils se rapprochent s'il se foutait dans leurs pattes dès qu'ils avaient un moment à partager à deux.

C'est donc en pensant à ces non-sens, et presque fulminant, que Newt aperçut Thomas devant la grille du lycée. Son cœur se mit à battre un peu plus fort mais dès qu'il se souvint de la présence de Minho, la déception remplaça tout le reste.

Il s'éclaircit donc la gorge et tenta en vain de cacher sa déception lorsqu'il dit :

- Bon bah… on n'a qu'à y aller.

Ensuite, Newt croisa les bras, l'air plus qu'exaspéré, et Minho se posta à côté de lui, les mains dans les poches, tout sourire.

Cet idiot avait l'air ravi.

- Minho, reprit Newt et on pouvait sentir à quel point il faisait un effort pour rester calme, n'a pas de déguisement non plus et m'a trouvé pendant que je remontais dans les dortoirs alors il voulait nous accompagner. Est-ce que t'es d'accord avec ça ?

Minho avait toujours l'air aussi content, malgré que le blondinet ait clairement appuyé son ennui et Newt essaya de déchiffrer l'expression perplexe du brun. Génial. Il n'allait jamais avoir Thomas. Jamais. C'était fichu.

- Oh, alleeeez ! Je suis sûre que Tommy est d'accord ! Je resterai en arrière, vous serez tranquilles pour…

La mâchoire de Newt faillit se décrocher quand Minho reprit le surnom et il s'empressa de l'interrompre, tout en le fusillant du regard :

- Oui bon… Ok, on a compris, allons-y !

Puis il passa devant son « meilleur ami » sans un regard et c'était avec un air désolé qu'il fit signe à Thomas de le suivre.

C'est en ruminant, et en silence qu'ils arrivèrent donc devant la première boutique qui les intéressait, dans laquelle Minho fonça avec tant d'enthousiasme que Newt fut obligé de retrouver un semblant de bonne humeur. Enfin…

Il était toujours furieux après lui mais de nouveau optimiste quant à ses chances. Et, en tout cas, il était déterminé à tout tenter. C'est surement la raison pour laquelle il se sentit assez audacieux pour attraper Thomas par la main afin d'entrer dans la boutique.

Ça, et le petit sourire du brun.

Brun qui déglutit adorablement et Newt sourit enfin véritablement :

- Allez vient Tommy, sinon Minho va faire un putain de caprice.

Et quand Thomas serra sa main en retour, le blondinet sentit qu'il explosait de joie intérieurement. Ce n'était pas le moment, toutefois, alors il se contenta de l'entrainer un peu plus, le cœur léger et plaisanta même :

- Et puis avec un peu de chance, on trouve de quoi l'étrangler là-bas. Ou on pourrait l'embrocher sur un de ces sabre-lasers et abandonner son corps dans un coin !

Cette fois, il avait un grand sourire, sa bonne humeur de retour.

Run, Greenie, Run

Newt, les mains sur les genoux, essayait de se remettre tant bien que mal de son fou-rire et de leur course. Il se sentait ivre de joie, et pourtant ils n'avaient fait que courir comme deux idiots à travers le centre commercial.

Mais il était enfin seul avec Thomas et ce dernier avait l'air de s'amuser autant que lui. Newt sentait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne se sente de faire le premier pas.

- Ta cheville, ça va ? Interrogea soudain le brun, concerné.

Newt ne put s'empêcher de sourire en se redressant. Le souvenir de l'escalier lui revint en tête. Peut-être qu'il allait pouvoir taquiner Thomas un peu. Le pousser dans ses retranchements jusqu'à ce qu'il comprenne pour de bon.

- Pourquoi ? T'as encore espoir de me jeter sur ton épaule et me trimbaler quelque part ?

Il était sur de faire rougir Thomas ou de décrocher une de ses réactions adorables et ne fut pas déçu de la réaction du brun. Surpris, en revanche, et agréablement :

- Je sais pas, qu'est-ce que tu penses d'un coin sombre et reculé ?

Mais l'air soudain mortifié de jeune fille effarouchée que pris Thomas suffit à le faire éclater de rire. A croire qu'il avait peur que Newt le bouffe.

Et peut-être qu'il avait raison d'avoir peur après tout, parce que ça n'aurait clairement pas dérangé Newt. Il ne put d'ailleurs pas s'empêcher de se mordre la lèvre et répondit :

- Est-ce que je peux savoir ce qui est arrivé au bleu tout timide ?

Thomas grogna. Newt eut un peu plus chaud qu'après avoir couru et ce fut pire que tout quand Thomas prit cette moue boudeuse à tomber :

- Moque-toi encore et c'est ton cadavre que j'abandonne dans un coin sombre…

Merde… ils étaient totalement en train de flirter comme deux idiots, ça crevait les yeux mais Newt ne voulait rien brusquer. Et puis, il s'amusait à voir Thomas se démener avec lui-même alors qu'il lui menait la vie dure avec ses sous-entendus :

- Faudra me passer sur le corps pour ça. Tu le sais?

Là-dessus, il lui tourna le dos, ravi de son petit effet, et s'enfuit dans le magasin. Newt était sur d'avoir les joues rouges. Mais pas de honte. Plutôt parce que leur petit jeu commençait sérieusement à l'échauffer. Et si Thomas ne faisait pas le premier pas bientôt, il allait le faire lui.

Kiss me! Please, Tommy, please.

Newt trouva sa chance à peine entra-t-il dans l'allée des déguisements et quand Thomas l'y eut rejoint, il lui proposa l'idée du duo Deadpool/Spiderman. C'était si simple de se taquiner sur la proximité des deux personnages et de se chercher encore. Jusqu'à ce que Thomas ne s'empare d'un costume et remarque dans un souffle :

- Elasthanne.

EVIDEMMENT IDIOT, voulut aussitôt crier Newt. Comme s'il allait choisir un déguisement de Chewbacca alors qu'il pouvait avoir Thomas dans une combinaison moulante !

Bordel ! Newt s'était fait cramé par le bloc entier avec ses sous-entendus douteux mais c'était à croire que Thomas était juste complètement aveugle.

- Quoi ? T'es allergique ? Interrogea alors le blondinet.

Et il voulait avoir l'air moqueur mais il venait de croiser le regard de Thomas et perdit le fil de ses pensées. Cet idiot le troublait beaucoup trop. Machinalement, ou pour cacher son changement d'attitude, il leva le masque et l'approcha du visage du brun. Merci, merci, sa main ne tremblait pas.

Thomas hocha la tête mais Newt ne fit même pas attention, focalisé sur le visage blessé de l'autre garçon. Merde, il était beaucoup trop sexy. Le blondinet ne put s'empêcher de l'effleurer du bout des doigts.

De toute façon, ils ne jouaient plus, pas vrai ?

- Ça t'irait bien, en plus t'as déjà le cocard du justicier masqué, fit-il juste remarquer.

Et sa voix était trop rauque à son gout.

Newt sentit son corps avancer ton seul vers Thomas. Au point que, lorsqu'il parla à nouveau, leurs lèvres auraient pu se toucher. Le blondinet n'était juste plus maitre de lui, il obéissait seulement à son désir, presque hypnotisé.

- C'est même plutôt sexy.

Cette fois, Newt était certain que sa voix avait tremblé et il était à une seconde de se pencher et de dire « merde » ! à tout, et d'embrasser ce garçon dont il avait envie depuis la première seconde où il avait posé les yeux sur lui.

Seulement, Thomas fut le premier à bouger, pour une fois et prit la main de Newt dont le dos fut parcourut d'un violent frisson qui le figea sur place.

Il voulait les lèvres de Thomas et ça se lisait surement dans son regard brûlant car le brun l'attira soudain contre lui et Newt se laissa totalement guider. Il n'eut même pas conscience de son corps qui réagissait de toutes les façons possibles quand Thomas l'embrassa enfin car son cerveau sembla s'étendre pour de bon, pour seulement se focaliser sur le contact brulant de leurs bouches l'une contre l'autre.

Il aurait pu hurler « victoire » ou n'importe quoi si son cœur ne battait pas assez fort pour l'essouffler par ce simple petit geste. Parce que Thomas l'embrassait… L'embrassait ! Lui, selon sa propre envie !

A cette pensée, le blondinet sortit de sa transe pour ne plus penser qu'à une chose : rendre ce baiser.

Il pressa donc un peu plus ses lèvres sur celles de Thomas, voulant s'accrocher à son tee-shirt et…

- VOUS ! VOUS ÊTES MOR… OH… WOH !

Oh non. C'était Minho, l'homme mort.

Boyfriends now, Greenie

Newt n'en pouvait plus. Depuis le moment où il avait failli r'avoir Thomas pour lui, lorsque ce dernier avait débarqué dans son dortoir, il ne pensait plus qu'à ça. A ses lèvres au coin des siennes, à la promesse implicite du « plus tard » et la soirée, pourtant courte, lui avait paru absolument interminable. Sans parler de ces crétins qui passaient leur temps à embarrasser Thomas à propos de son ex. Ce dernier ne l'avait même plus regardé une seconde après avoir évoqué Teresa. Newt avait fait son possible pour ne pas avoir l'air déçu.

Heureusement, Minho, qui voulait probablement se rattraper de son interruption mortelle de l'après-midi, l'avait habilement aidé à dégager tout le monde du dortoir. Evidemment, il avait fallu envoyer des signaux plus que voyant à Thomas encore pour que ce dernier s'attarde et Newt se demandait sérieusement ce qu'il fallait de plus au brun. C'était à se demander s'il avait envie véritablement.

- Désolé pour ce soir, lâcha brusquement le brun alors qu'ils étaient là depuis quelques secondes.

Newt ne put s'empêcher de lui lancer un regard perplexe. De quoi parlait-il, maintenant ? Est-ce que c'était mauvais signe ?

- De quoi tu parles Tommy ?

Et là, Tommy s'énerva presque, prenant Newt par surprise. Le blondinet l'observa avec de grands yeux alors que le brun se lançait dans un discours haché et emporté, à la fois adorable et… complètement louffoque :

- Je sais pas ! Je sais pas… imaginons euh… Imaginons qu'un garçon te plait, mais vous ne vous vous connaissez pas, vous parlez pas, enfin pas vraiment. Et là, d'un coup, tu balances à tout va que t'embrasses des filles et… je sais pas, ces trucs ! Tout ce que le garçon en question va se dire c'est… oh, génial il est attiré par les filles ! Et pourtant ce garçon veut que tu récupères des sachets de bonbons VIDES. Ça n'a pas de sens… Qu'est-ce qu'il pense, ce garçon ? C'est ça que je me demande… tu comprends ?

Newt sentit ses yeux s'écarquiller malgré-lui alors que Thomas se taisait avant de marmonner, presque honteux :

- Et donc tu serais là, en soirée, à parler de ton ex, devant ce garçon, que tu as embrassé, comme si c'était normal. Et… non, c'est stupide. Tu comprends pas, pas vrai ?

Et bien sûr. Bien sûr que Newt avait compris. Du moins, il croyait et son cœur qui lui martelait les côtes, comme son cerveau court-circuité, espérait avoir bien comprit aussi. Thomas venait de lui dire à sa manière ce qu'il attendait d'entendre depuis plusieurs jours. Qu'il désespérait d'entendre depuis des heures.

Il le faisait juste comme il avait l'habitude de le faire : de la façon la plus adorable qui soit et Newt sourit comme un dément quand il répondit dans un souffle :

- Si. Je crois que je comprends, ouais.

Ce fut au tour de Thomas d'avoir l'air surpris et de bégayer un peu plus :

- Non. Non je suis à peu près cent pourcent complètement sûr que tu comprends pas. Moi-même j'ai du mal à…

BORDEL ! CE GARCON ETAIT IMPOSSIBLE, N'EST-CE PAS ?

C'est ce que le corps, l'esprit, de Newt tout entier, frustré, cria intérieurement avant que le blond ne trouve la meilleure façon de faire taire le brun.

En l'embrassant.

Un baiser peut-être un peu court mais où il ne manqua pas de faire passer toute son envie pour l'autre garçon, avant de simplement demander, après s'être détaché un court instant :

- Et là… J'ai toujours pas compris?

- Si, répondit Thomas de la voix brisée la plus sexy qui soit.

Et c'était tout ce dont le blond avait besoin pour savoir que Thomas serait désormais sien.