DISCLAIMER: l'ouvre d'Harry Potter ne m'appartient pas et reste la propriété exclusive de Jk Rowling. Seuls des personnages ou des situations fictives issus d'un autre contexte que les livres m'appartiennent. C'est une histoire écrite pour le plaisir et non pour de l'argent (FREE- NO PROFIT).
introduction:
Bonjour,
Pour ceux qui ont déjà lu mes fictions, vous savez que cette nouvelle fiction me trotte dans la tête depuis un moment. Certaines situations ressemblent à celles de la Pomme Tendue par le Serpent mais le pairing est totalement différent ici puisque le pairing principal est un Ron-Hermione et un Ron-Pansy secondaire plutôt basé sur l'amitié ou la relation patient-thérapeute. Donc il n'y aura pas d'amnésie sur une histoire précédente entre Ron et Pansy, ni de père caché pour Pansy par exemple ou d'enfants avec Ron et enfin Hermione n'est pas un monstre sans cœur non plus. Pour tous les autres qui n'ont jamais lu la Pomme Tendue par le Serpent, il n'est pas du tout nécessaire de lire cette fiction pour suivre celle-ci.
Après ces précisions, je voudrais parler des propos de Jk Rowling selon lesquels Ron et Hermione devraient voir un thérapeute s'ils sont encore mariés. Je partage sa vision car ce couple me semble plutôt fragile malgré la sincérité de leurs sentiments. En effet, j'imagine une Hermione dotée d'aspirations bien différentes de celles de Ron. Je n'ai pas dit que leur couple est une aberration ou autre mais une relation harmonieuse entre eux me semble difficile. Donc ils ont besoin d'un thérapeute pour résoudre leurs problèmes ou c'est le divorce assuré chez les moldus, voire, l'annulation de mariage auprès des sorciers. La fiction se basera donc sur des séances de thérapie mais pas seulement car j'aime aussi développer le contexte ainsi que d'autres histoires. De plus, je ne suis pas psy donc je ne peux pas assurer une thérapie cent pour cent correcte.
En fait cette thérapie dans la fiction permettra la reconstruction de deux couples et de leurs familles mais aussi la consolidation d'une amitié. Je tiens à préciser que les premiers chapitres ne concerneront pas la thérapie mais seront centrés sur le contexte de la fiction , l'arrivée de certains personnages en Grande-Bretagne ainsi que des flash-back sur le passé pour comprendre comment nos héros en sont arrivés là. Le rating est placé en M parce que mes personnages diront parfois des grossièretés ou pourraient faire certaines allusions durant la thérapie. Donc, je ne veux pas risquer la censure ou autre en indiquant T.
Voilà, je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que cette fiction vous plaira.
Un soir de décembre 2017, les sorciers affrontaient vaillamment le froid pour effectuer leurs achats de noël sur le chemin de Traverse. Les commerçants s'activaient afin de répondre aux attentes de leurs clients, néanmoins, les plus âgés ne pouvaient s'empêcher aux années fastes entre 1981 après la fin de la première guerre et 1996 où la population enfantine était plus nombreuse, ce qui incitait les parents à consommer d'avantage. Après la fin de la seconde guerre le 2 mai 1998, tout le monde s'était attendu à une nouvelle période prospère et applaudit la reprise d'une vie insouciante, néanmoins, le taux de naissance avait brutalement baissé tout comme celui des mariages à cause de deux événements inattendus : la diaspora des ex Serpentard qui quittèrent l'Angleterre en masse de peur des représailles et la malédiction lancée par Voldemort avant son décès sur tous les sorciers britanniques.
Ces derniers ne soupçonnèrent pas du tout ces actes pendant quelques années avant de tomber de haut lorsque les médicomages tirèrent une sonnette d'alarme sur le nombre de cas de stérilité enregistrée auprès des sorciers des deux sexes. Au bout d'un moment, les sorciers découvrirent avec horreur la malédiction lancée par Voldemort qui rendit toute la société stérile afin de provoquer la disparition des sorciers britanniques avec lui au moment de sa mort. Les jeunes gens abasourdis apprirent ensuite qu'ils pouvaient maintenant procréer seulement grâce à des potions Bébés qui ressemblaient un peu aux FIV moldues où on créait un embryon in vitro d'après Hermione. Toutefois, les potions Bébé était plus efficace puisque la femme ou l'homme dans certains cas tombait enceinte dés le moment de l'absorption de la potion Bébé.
Malgré l'existence de cette possibilité, beaucoup de jeunes sorciers finirent par renoncer à procréer ou même à se marier car les célibataires n'étaient pas très nombreux depuis l'exil de nombreux Serpentards. Avant la découverte de la malédiction, de nombreuses personnes avaient salué le départ des Verts-et-Argent par des moqueries ou encore des affirmations selon laquelle les rats quittaient le navire, ce qui leur permettrait de reconstruire leur société sans ces tarés. Toutefois, les sorciers abasourdis réalisèrent ensuite la perte de nombreux célibataires puis les mariages se firent de moins en moins nombreux tout comme les naissances.
Ron chassa ses pensées puis attendit la fermeture pour faire les comptes avec Georges après la fermeture de leur boutique. Après plusieurs calculs, les deux sorciers furent très satisfaits par le montant de leur chiffre d'affaires. Georges prit ensuite la parole :
« _ Ton idée était tout simplement géniale Ron : nous avons enfin pu augmenter notre chiffre d'affaires grâce à l'exportation de nos produits en Irlande.
- Merci. Je pense qu'on pourra faire mieux l'année prochaine en exportant nos produits en Europe puis les Etats-Unis et l'Australie. Affirma Ron.
- Oui : c'est notre seule solution vu la baisse de notre clientèle dans notre propre pays. Affirma Georges avant de pousser un soupir.
- Tes premiers clients étaient des adolescents Georges et maintenant ce sont des adultes comme nous.
- C'est clair : je n'ai pas vu beaucoup de gosses ces dernières années. Dit Georges.
- Les gens n'ont pas envie de procréer par Potions Bébé. Je reconnais que c'est frustrant mais bon je ne regrette pas mes deux enfants. Répondit Ron.
- En fait, ce n'est pas la potion Bébé qui pose le plus de problèmes mais l'absence de célibataires selon moi. Toi et moi sommes mariés mais beaucoup de sorciers ne trouvent pas de personnes qui leur plaisent depuis le départ des Serpents.
- On ne peut pas reprocher leur départ aux Serpentards après le climat de méfiance générale crée à leur encontre. Modéra Ron.
- C'est vrai : j'ai même applaudi le départ de nombreux Serpentards comme un idiot sans me rendre compte que la perte de tous ces gens nous causerait du tort. Reconnut Georges contrit.
- Les Serpentards n'étaient pas tous des saints mais la plupart ne méritaient pas du tout le traitement infligé après la guerre, ni le comportement revanchard de nos camarades car ils étaient restés prudemment en-dehors du conflit même s'il s'agissait d'une attitude honteuse, voire, opportuniste. Dit Ron.
- Je regrette vraiment mon attitude mais c'est vrai que tout le monde leur en voulait et moi aussi car je les tenais responsables de la mort de Fred. Avoua Georges mal à l'aise.
- J'étais comme toi moi aussi avant de les côtoyer durant leur emprisonnement ainsi que leurs procès. La plupart de ces pauvres bougres étaient seulement des opportunistes qui ne méritaient pas de se retrouver à Azkaban donc je comprends très bien leur désir de s'exiler pour ceux dont les procès se sont conclus par des non-lieux ou de ne pas refaire leur septième année à Poudlard après la réouverture de l'école. Renchérit Ron.
- C'est vrai que tu as fait partie des jeunes apprentis aurors chargés de les surveiller durant les procès puis les deux années suivantes pour ceux qui sont restés ici. Se souvint Georges.
- Oui et ensuite, j'ai quitté les aurors pour travailler avec toi car le métier d'auror n'est pas du tout fait pour moi. Rappela Ron._ »
Georges acquiesça puis se souvint des vagues de procès pour tous tous les Serpentards hormis les Malefoy. D'ailleurs, Draco Malefoy était bien heureux de l'intervention d'Harry qui rappela au Magenmagot le geste de Narcissa et leur évita ainsi un procès contrairement aux autres. Ron hocha la tête puis affirma que ce n'était pas ce fait qui l'avait marqué mais le procès de Pansy Parkinson. Les deux hommes se turent cependant à la vue du patronus d'Angelina qui demanda à son mari de ne pas rentrer trop tard car le repas serait bientôt prêt.
Ron lança un Tempus et affirma aller chercher son fils au Terrier puisque sa femme l'avait averti de son retard ce soir. Georges le salua puis affirma fermer la boutique avant de laisser son frère partir. Une minute plus tard, Ronald apparut au Terrier où Hugo se précipita sur lui. Le sorcier fit tournoyer son fils quelques secondes avant de saluer sa mère pour la remercier. Molly affirma garder volontiers ses petits-enfants, néanmoins, elle critiqua son énième retard ou celui d'Hermione. Ron rétorqua que sa femme travaillait sur un dossier important puis entraîna son fils avec lui afin d'utiliser la poudre de cheminette pour rentrer chez eux.
Quelques secondes plus tard, la petite famille sortit de la cheminée d'une coquette maison londonienne en brique rouge. Ron ne put s'empêcher d'observer avec orgueil son salon décoré par sa femme puis laissa Hugo allumer la télévision pendant qu'il préparait rapidement le diner. Ensuite, le sorcier lui fit mettre la table avant de manger ensemble. En l'absence d'Hermione, Ron permit à Hugo de laisser la télévision allumée afin de regarder des dessins animés débiles d'après le sorcier mais qui plaisait au jeune garçon. Toutefois, le rouquin n'était pas inquiet car Hugo démontrait déjà une grande intelligence héritée de sa mère tout comme sa sœur Rose même si elle était à Serpentard…
Le choix du Choipeau avait d'abord plongé Ron dans une immense stupeur puis une colère noire au point de transplaner à Poudlard afin d'exiger de la directrice le retour de Rose sous ce vieux bout de tissu crasseux afin de l'envoyer à Gryffondor sans se soucier des regards scandalisés de l'équipe enseignante. Une fois avertie de la situation, Hermione honteuse avait du employer toute sa force de persuasion pour le convaincre de rentrer chez eux après avoir rassuré Rose sur le fait que cela ne changeait rien entre eux. Une fois rentré au domicile, le couple entama l'énième dispute sous le regard inquiet d'Hugo blotti dans les escaliers pour les écouter. Durant l'altercation, Hermione réfuta les lamentations de son mari sur la répartition de Rose en affirmant qu'elle avait probablement atterri à Serpentard à cause de leur contexte familial difficile…
En effet, ce n'était pas la première dispute du couple qui ne cessait de battre de l'aile depuis plus de cinq ans. Ron et Hermione avaient bien eu des prises de becs à plusieurs reprises auparavant, néanmoins, elles n'avaient aucune importance. Toutefois, cela finit par changer au point que les conflits devinrent de plus en plus houleux et répétitifs malgré quelques tentatives ratées de séance de thérapie conjugale auprès de spécialistes moldus. A présent, le rouquin ne se souvenait même pas de la raison leur première véritable crise, ni Hermione. Ensuite, la répartition de Rose à Serpentard fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase cette année car la jeune femme finit par jeter Ron hors de leur chambre à coucher. Depuis le 2 septembre, le sorcier dormait donc dans la chambre d'amis tout en s'efforçant de rassurer son fils.
Il écrivit aussi à Rose afin de la rassurer sur le fait qu'il l'aimait toujours et restait son papa même si elle était maintenant à Serpentard. Le rouquin avait même tenté de remédier à sa bourde auprès de sa fille en vantant les mérites de sa nouvelle Maison connue pour sa ruse ainsi que son intelligence. De plus, elle démontrerait aux sorciers sangs purs qu'une sang-mêlée pouvait briller même parmi eux. Apaisée par ses nombreuses lettres mais aussi ses paquets emplis de rubans pour ses cheveux ainsi que de bonbons, Rose finit par s'épanouir au sein de sa Maison sans se douter de l'aggravation des problèmes de ses parents ni du fait qu'ils faisaient maintenant chambre à part. De toute façon, Hugo et elle ne risquaient pas non plus de se douter du manque de désir de leurs parents depuis près de cinq ans maintenant.
Hermione était une excellente mère dévouée à ses enfants mais consacrait de moins en moins de temps à son mari au point de travailler d'avantage. Ronald en faisait de même pour ne pas songer à leurs problèmes de couple ou encore éviter les conflits lorsque tous deux se retrouvaient seuls le soir. Ensuite, il chassa ses pensées à la vue du retour de sa femme à vingt-et-une heure trente. Hermione sourit à son fils puis le cajola un moment avant de saluer son mari. La sorcière écouta ensuite le récit d'Hugo sur sa journée avant de noter la télé allumée ou encore la vaisselle laissée sur la table. Elle fronça les sourcils mais Hugo sauva son père en affirmant avoir insisté pour continuer de regarder les dessins-animés. Il poursuivit ainsi sur sa lancée :
« _ On a laissé la table car nous attendions ton retour.
- Vous n'auriez pas du m'attendre mon chéri : tu dois avoir faim. S'inquiéta la jeune femme.
- Non, non Maman car Papa et moi avons dîné mais nous attendions ton retour pour te faire compagnie à table. Révéla Hugo.
- Oh c'est très gentil mon chéri mais vous n'auriez pas du car j'ai mangé un sandwich au bureau. Répondit sa mère souriante.
- Ah. Répondit seulement Hugo déçu.
- Bon je vais tout ranger dans ce cas. Intervint Ron vexé d'être ainsi délaissé.
- Oh… Oui merci Ron. Répondit sa femme avant de s'installer auprès de son fils sur le canapé après avoir éteint la télévision._ »
Ronald utilisa sa baguette pour faire léviter la vaisselle jusqu'en cuisine avant de la mettre dans le lave-vaisselle acheté par sa femme comme tout le reste de l'électroménager moldu. Le sorcier entendit son fils et la maman discuter avec animation puis envia son fils capable de faire rire Hermione. En revanche, Ron ne se rappelait même plus de la dernière fois où tous deux avaient plaisanté ensemble. Il poussa un soupir puis retourna au salon où Hermione l'accueillit gentiment afin de passer un moment en famille pour le plus grand plaisir d'Hugo.
Malgré leurs nombreux désaccords, le couple tentait de maintenir une ambiance familiale sereine pour leur fils. Ce dernier ravi conversa donc un moment avec ses parents qui finirent même par le border ensemble. Une fois l'enfant couché, Hermione voulut se retirer dans sa propre chambre mais Ron tenta de la retenir :
« _ Tu veux regarder la télé avec moi ?
- Non Ron, je suis fatiguée.
- Je peux te faire une tisane si tu veux puis je te l'apporte. Tenta son mari.
- Non merci, je suis vraiment crevée et j'ai une longue journée qui m'attend demain.
- Tu travaille toujours sur ta fameuse loi au sujet des elfes ? Demanda Ron pour lui montrer qu'il s'intéressait à ses activités.
- Oui et ne t'avise pas de me dire que c'est du temps perdu car elle va finir par passer enfin cette fois-ci. Se défendit aussitôt Hermione sur la défensive.
- Je suis certain qu'elle va passer car tu as travaillé dur. Affirma aussitôt Ron.
- Parce que je n'avais pas assez travaillé les autres fois ? Mes échecs sont dus à mon laxisme selon toi ? Répliqua Hermione vexée.
- Mais non : je voulais seulement dire qu'elle ne peut que passer auprès du Magenmagot puisque tu as soigné ta présentation. Se défendit Ron.
- Oui tu as raison, merci pour tes encouragements. Se reprit Hermione adoucie.
- C'est quand que tu vas proposer la nouvelle loi au Magenmagot ?
- Dans deux jours et si tout va bien, les sorciers ne pourront plus acheter d'elfes de maison sur le marché, ni garder à leur service les enfants nés de leurs elfes. Ces derniers deviendront enfin totalement libres. S'enthousiasma Hermione.
- Mais est-ce qu'ils le veulent vraiment ? Demanda Ron dans un lapsus.
- Bien entendu qu'ils le veulent ! _ S'énerva Hermione. _ Ce sont des sorciers aussi obtus que toi et attachés à leurs traditions qui m'empêchent de délivrer complètement les elfes ! Ron quand vas-tu enfin grandir ? S'insurgea sa femme.
- Je ne suis pas contre la liberté totale des elfes mais je me demande s'ils ont vraiment envie d'être libres. Tes précédentes lois leur ont permis d'obtenir de bien meilleurs traitement ainsi que des salaires. Toutefois, je n'ai vu aucun elfe demander son autonomie donc je me demande s'ils le désirent vraiment. Se défendit Ron.
- Ron : des elfes nés au sein d'une maison ne devraient pas automatiquement être attachés au service du propriétaire de la demeure. Enfin, nul elfe de maison ne devrait être acheté au marché comme les esclaves moldus jusqu'en 1860 car ce ne sont pas des objets. Les elfes devraient donc pouvoir élever leurs enfants tranquillement et proposer eux-mêmes leurs services aux sorciers. Insista Hermione.
- Tu as raison sur tous les points mais je ne sais pas s'ils interprètent tes propos comme tu l'entends. Tenta Ron qui estimait que sa femme n'avait pas encore saisi toutes les nuances de leur monde fort différent des moldus.
- Ils les comprennent. Bon je vais me coucher : bonne soirée si tu vas au pub. Décréta Hermione avant de retirer._ »
Ron poussa un soupir et finit par sortir pour ne pas affronter sa solitude. Quelques minutes plus tard, l'homme se retrouva au Chaudron Baveur avant de vider quelques pintes de bière en compagnie de Dean Thomas et Seamus Finnigan. Au bout d'un moment, Ron vit Harry apparaître sur le seuil puis se sentit soudainement coupable même s'il n'avait rien fait de particulier. En effet, le rouquin se contentait de quelques bières et ne rentrait jamais saoul chez lui, ni ne trompait sa femme, néanmoins, son beau-frère ne pouvait pas comprendre son besoin de sortir puisqu'il passait ses soirées avec Ginny quand tous deux n'étaient pas en déplacements professionnels.
Toutefois, Harry n'était pas venu pour chercher son beau-frère afin de le ramener au bercail mais lui parler. Il salua Dean Thomas avant de lui demander s'il pouvait lui emprunter Ronald. Ce dernier suivit donc Harry jusqu'à une table tranquille puis son ami lança un Assurdiato afin de parler en toute tranquillité à l'abri des oreilles indiscrètes. Ron tenta aussitôt de se justifier sur la raison de sa présence ici, néanmoins, le chef des aurors coupa court à ses justifications en déclarant avoir besoin de son aide. Son beau-frère surpris se mit aussitôt à sa disposition même s'il ne voyait pas comment il pourrait l'aider :
« _ Je suis prêt à t'aider mais franchement je ne vois pas comment un boutiquier pourrait être utile au chef des aurors. Avoua Ron surpris.
- Tu es toujours en contact avec Pansy Parkinson ?
- C'est Pansy Panshriij-Adiriig ou Adiriig tout court maintenant. Corrigea Ron par reflexe.
- Euh oui mais j'ai encore du mal à l'appeler comme ça au bout de vingt ans. Répliqua Harry penaud. Bon tu peux me donner son adresse ou pas ?
- Non, je suis désolé Harry mais je ne sais pas où elle habite depuis son départ pour la Mongolie. Répondit Ron.
- Pourtant vous étiez amis non ? S'étonna Harry.
- Pas vraiment car nous nous sommes fréquentés seulement durant son emprisonnement. Donc nous n'avons pas vraiment maintenu de contacts hormis pour une carte de vœux à Noël parce qu'elle a commencé à m'en envoyer. Ensuite, elle s'est mariée et est devenue psychomage avant de fonder sa famille. Toutefois, ça va bien faire quatre ans qu'on ne s'écrit même plus notre carte de vœu annuelle. Réalisa Ron songeur.
- C'est déjà mieux que rien, tu ne pourrais pas me donner l'une de ses cartes ? Je pourrais peut-être trouver un indice grâce à ça. Estima Harry.
- Pourquoi tu cherches cette femme ? S'étonna Ron.
- Eh bien, le Ministère veut tenter de convaincre les exilés de revenir ici. Or, je pense que Nott et Parkinson sont les plus influents parmi ces gens donc les Serpentards pourraient songer à rentrer si leurs deux amis le font. Avoua Harry.
- Bon courage alors parce que vous avez traité les Serpentards comme de la merde en 1998 donc Harry ne t'attends pas à recevoir un accueil chaleureux de leur part. S'esclaffa Ron.
- Ce n'est pas ma faute si le Ministère leur a infligé des procès injustes en mon absence. Se défendit Harry penaud.
- Non mais tu as seulement pris la défense des Malefoy donc les autres Serpentards ne l'ont probablement pas oublié.
- Tu es devenu le défenseur de ces gens Ron ? Demanda Harry surpris.
- Non mais n'oublie pas que j'ai vu ce qui est arrivé aux Serpentards placés en détention préventive contrairement à toi parti chasser les derniers Mangemorts encore en liberté. Aussi, j'ai fini par oublier le passé à la vue de leurs problèmes. Affirma Ron.
- Pourrais-tu m'en parler ? L'interrogea Harry curieux.
- D'accord._ »
Voilà, j'espère que ce premier chapitre vous a plu. Il me faut d'abord implanter tout doucement les décors ou le contexte pour pouvoir entamer la therapie de notre couple phare dans cette fiction.
Que pensez-vous du couple Ron et Hermione ou encore de leurs problèmes ?
Vous aimez le petit Hugo ?
Que pensez-vous du fait que Rose soit finie à Serpentard ?
Comment trouvez-vous la malédiction lancée par Voldemort ?
Que pensez-vous de la décision du Ministère de rappeler les personnes qui se sont exilées ?
Comment trouvez Hermione, Harry ou Ron ?