Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas.

Note : la fin est un peu bâclé, désolé. Je voyais celle-là depuis le début. Je ne suis pas encore habitué aux fins.


Kanda fermait les yeux et lâchait un soupir las. Depuis qu'il était avec Allen, il s'était habitué à certaines choses. La première était de manger plus, mais toujours équilibré. La seconde était la musique, jamais il ne l'avait autant pratiqué qu'en étant avec son secrétaire. La troisième est qu'un bureau peut servir de lit, très pratique pour faire des galipettes durant les pauses quand le besoin se faisait sentir. Et la dernière, c'est que leur ami se demandait toujours comment ils faisait pour tenir. Ils se chamaillaient beaucoup. Ce n'était que pour mieux se retrouver le soir. Le travail était toujours fait, bien que l'homme d'affaires prenait désormais des congés. Ce qui changeait un peu son attitude avec ses employés. Leur accordant certaines choses qu'en temps normal, il aurait purement et simplement refusé. Le dernier coup de son amoureux expliquait sa présence dans un bureau d'un dame en compagnie de son amoureux. Ce dernier voulait avoir un enfant, comme ils étaient deux hommes, ils leur étaient impossibles de procréer. Il savait qu'il devrait un bon père pour un gamin ou une gamine. Il avait promis à son âme sœur qu'il ne serait jamais comme Cross, mais plutôt comme son père adoptif à lui. Tiedoll. Ce qui rassurait grandement le secrétaire, qui n'avait pas changé e post, vu qu'il était déjà le sien avant leur mise en couple. Il roulait des yeux en voyant le coup cœur de sa tendre moitié. Il avait l'air si sale. Il grimaçait. Depuis un an, Cross avait perdu la vie. Lavi était toujours avec la policière. C'était sûrement dû à la présence trop régulière du frère de cette dernière qui faisait tout pour qu'elle soit heureuse. Son ami découvrait la fidélité. Il était acteur dans un petit théâtre. Il avait un petit succès. Il était content de cette évolution. Le fleuriste et la femme de l'entrée de son entreprise étaient ensemble. Ils semblaient heureux avec un petit chien qu'il chouchoutait à défaut d'avoir des enfants. Il fixait son amoureux. Il allait l'entendre celui-là.

La seconde était la musique, jamais il ne l'avait autant pratiqué qu'en étant avec son secrétaire.
-Je trouve qu'il te ressemble, si on oublie qu'il est crado. Il est fier et ne mâche pas ses mots. Surtout, il a tes yeux. Je le trouve adorable.
-Tu dis que ce petit me ressemble, tu as de la bouse à la place de tes yeux. Jamais moi et ce gosse aurons en commun. En plus, il a dix ans. Dix ans, ça sera bientôt un ado. Je ne veux pas supporter son sale caractère.
-Tu ne supportes donc pas ton propre caractère.
-Je n'ai pas dit ça.
-Tu l'insinues.
-Je n'ai pas envie d'être dans les couches. Trop jeune, je pense que je n'aurai pas la patience et pas le temps.
-C'est pour ça qu'on avait dit six et plus Allen, pas dix.
-S'il te plaît, tu pourras faire ce dont tu rêves le plus avec moi.
-Voilà qui est tentant... S'il devient un délinquant, je te jure que je me fâche sur lui et sur toi.
-Voilà madame, on a décidé, on prend Carmickel. »

Kanda voyait la dame se lever et le fixait un moment avant de fermer le bureau pour revenir avec le gamin qui semblait toujours aussi revêche. Il raclait sa gorge comme pour dire qu'il prévenait Allen sur ces idées. Il voyait ce dernier se lever et poser une main sur l'épaule du gamin qui tentait timidement de se dégager en grognant. Il se levait à son tour et prenait doucement la place de sa moitié ce qui faisait un peu rire le gosse qui décidément était bien trop chiant pour lui. Mais c'était le choix de sa moitié. Il prenait une légère respiration avant de le fixer, faisant un duel de regard avec le jeune garçon, qui abandonnait au plus grand plaisir de l'homme d'affaires.

« Tu vas m'écouter, je ne te veux aucun mal, si tu as autant de caractère que moi, dans quelques années, tu prendras ma place. Tu dois me prouver que tu ne lâches rien. Il prenait une légère respiration avant de le fixer, faisant un duel de regard avec le jeune garçon, qui abandonnait au plus grand plaisir de l'homme d'affaires.
-Vous n'êtes pas mon chef.
-Si je te disais que si, tu veux montrer que tu es plus fort que moi, prouve-le. Essaye d'avoir un peu de sentiment aussi. Sinon les gens te diront sans-cœur, il y a bien une chose que tu aimes. Dis-moi tout.
-J'aime danser et calculer.
-Tu auras ta place chez nous.
-Je ne suis pas gay parce que je danse.
-Je vais te dire un secret, approche... »

Kanda laissait approcher le gosse près de lui. Ce dernier semblait fier de savoir quelque chose que l'autre homme pouvait ignorer. Mais ce n'était pas le cas de cette confession, il ferait semblant pour se faire aimer et aussi pour ennuyer un peu son amoureux. Sinon les gens te diront sans-cœur, il y a bien une chose que tu aimes. Il voyait le sourire du gamin s'élargir et sentait ce dernier le serrer.

« Pour un grand, vous êtes cool monsieur.
-Appelle-moi Yuu en privé et Kanda ailleurs.
-Pas papa ?
-Je pense que c'est toi qui décideras si tu le feras ou non. »

Il sentait les bras l'entourer. Il roulait des yeux et frottait les cheveux crasseux du jeune garçon. Il lui ressemblait bien plus qu'il ne le croyait au départ. Il ne se souvenait pas de sa propre adoption, Tiedoll était patient que leur deux. Il attendait que le gamin revienne en soupirant et prenait la main de son amoureux.

« Merci.
-Ce soir, tu va le payer très cher.
-Attends que le jeune soit couché.
-Je n'ai pas isolé les murs pour rien, il n'entendra rien. »

Kanda tenait parole, il conduisait le jeune garçon à sa chambre où il avait simplement un lit et un commode pour mettre ses affaires. L'homme d'affaire voyant en ce gamin un sévère concurrent disait que s'il voulait qu'il change fallait leur faire plaisir et avoir des bonnes notes à l'école. Le gosse le fixait d'un air mauvais avant de lui serrer la main. L'homme d'affaire voyant en ce gamin un sévère concurrent disait que s'il voulait qu'il change fallait leur faire plaisir et avoir des bonnes notes à l'école. Le voici avec un enfant. Il soupirait en donnant sa punition à son amoureux toute la nuit. Il le faisait hurler de plaisir tant et si bien que l'insonorisation risquait d'être rapidement moins effective. Toutes les saint-valentin, les trois garçons portant des robes et riaient des autres qui croisaient leur chemin.