Bonjour, bonsoir,

Ceci est ma toute première fiction sur le fandom de KnB. C'est aussi la toute première fois que ce pairing existe. J'espère que vous l'apprécierez. N'hésitez pas à me le faire savoir par commentaires !

Disclamair : Tadatoshi Fujimaki

Rating : T

Pairing : HaiKasa

Notes : Attention ! Bien que la saison 3 de KnB soit sortie, il y a risque de spoils. Je vous aurais mit en garde. Sur ce, bonne lecture.


Chapitre 1

Il y avait toujours des secrets que l'on cachait aux autres, même à ses amis. Yukio Kasamatsu n'échappait pas à la règle. Comme tous les autres adolescents, il couvait son plus noir secret, en tentant que personne ne le découvre. Tout le monde y arrive, il ne fit pas exception. Cependant, ce qu'il cachait n'était pas à la même échelle que les autres lycéens de son âge. Il n'avait pas besoin de se scarifier, ou de tomber dans un tout autre piège pour arriver à supporter ce "lourd fardeau", comme l'aimait appeler les auteurs des livres de psychologie. Non, il vivait tout simplement avec. Il avait apprit à le surmonter et à voir bien plus loin que ce que ça lui offrait. La preuve, il était aujourd'hui capitaine de son club de basket du lycée, Kaijô. Il était même classé comme un meneur de niveau national. Il se complaisait de sa vie, alors il en profitait, avant qu'un élément ne vienne la perturber. Ce qui pouvait se produire du jour au lendemain. Une seule phrase, et il pouvait perdre son titre de capitaine. Il serait renié de ses coéquipiers et de ses amis ; il finirait ses années de lycée seul, relégué en cas social. Mais il ne le voulait pas. Il voulait juste rester avec ses amis, à rire et à jouer, à gagner. Il souhaitait juste une vie simple, loin de tous conflits.

Il avait, jusqu'à présent, toujours réussi à ce que personne ne découvre son secret. Il le faisait depuis maintenant dix ans. Au début, cela l'avait grandement handicapé, mais il s'y était fait, et avait trouvé des solutions. Il utilisait ses autre sens, et, au collège, comptait sur son meilleur ami. Malheureusement, ce dernier l'avait trahi, en dévoilant ce qu'il cachait à plus de la moitié de l'école. Tous les collégiens s'étaient moqués de lui, l'avaient insulté d'infirme, et l'avaient rejeté. Il en avait pleuré toutes les larmes de son corps, et avait quitté l'école pour le reste de l'année. Lors de la rentrée scolaire, il avait changé de collège, un qui était très éloigné, ce qui l'avait obligé à prendre le train. Là bas, il s'était fait de nouveaux amis, mais il ne s'en était pas rapproché davantage. Il avait bien trop peur de s'attacher une nouvelle fois, d'être trahi par la suite.

La peur, l'angoisse, voilà les sentiments qui régissaient désormais sa vie, jusqu'à maintenant, en troisième année au lycée. Bien sûr, Moriyama, son ami d'enfance, comptait beaucoup pour lui, mais il s'efforçait que les personnes qu'il côtoyait en sache le moins sur lui. Les seuls personnes qui connaissaient son secret étaient sa mère, son frère et sa soeur aînés. Il avait perdu son père dans un accident de la route. Il avait fait son deuil très douloureusement, car il s'entendait pour le mieux avec son géniteur. Il aurait juste souhaité qu'ils ne se soient pas disputés juste avant qu'il meure. Mais le temps des regrets n'avaient pas lieu d'être. Il n'aurait jamais lieu d'être.


Kasamatsu leva une main, arma son poing et frappa son réveil qui partit valser à l'autre bout de la chambre. Il ouvrit difficilement les yeux, la lumière filtrant dans la pièce l'aveuglant. Il fit tomber sa couette par terre et se laissa glisser du lit dessus. Il avait simplement oublié que ce qui lui servait de lit était une mezzanine. Il fit une chute de moins de deux mètres. Heureusement que sa couverture amortissait le choc.

"Aïe ! C'est pas vrai !" jura t-il, en se frottant le front.

Néanmoins, il se releva et partit se doucher. Il entra dans la cabine de douche et ouvrit le jet. Il tourna la molette vers le point bleu, il préférait l'eau froide. Lorsque le liquide entra en contact avec sa peau, il frissonna, mais cela eu pour mérite de bien le réveiller. Il attrapa la bouteille de gel douche et en versa dans sa main. Il se frotta tout le corps avec et se rinça. Il prit une serviette et sécha avant de s'habiller avec l'uniforme du lycée. Il se brossa rapidement les dents, prit ses sac de cours et de sport, son portable et ses clefs. Dans l'entrée, il mit clipsa des roulettes sur des baskets spéciales, ses mocassins de cours étant soigneusement rangés dans son casier au gymnase. Il sortit de chez lui, dans l'air froid de l'hiver. Il était 6 heures 42. Il se dépêcha, bien qu'il aille plus vite en rollers qu'à pieds. Il fut sur le terrain de basket, habillé, échauffé, à 7 heures 24. Kobori était déjà arrivé, ainsi que Moriyama. Ne manquait plus qu'Hayakawa et Kise. Ces deux derniers ne tardèrent pas à arriver. Le blond entra, tout guilleret et voulut sauter sur Kasamatsu, dans le but de lui faire un câlin. Il se prit le pied de son capitaine, sous les regards blasés de ses senpais, qui commentaient la scène en baillant.

"Il n'apprendra jamais ? fit Moriyama, en lorgnant son ami d'enfance crier sur un blond en larmes.

- Je ne crois pas, non..., répondit Kobori.

- Ah ! Capitaine ! Laissez-moi vous aider ! s'exclama le Power Forward (1), en voyant Kasamatsu se faire étouffer dans l'étreinte poulpesque du mannequin.

- Lui non plus..., soupira le n°5, en secouant la tête.

- ..."

Ils regardèrent donc le trio faire sa scène de ménage, qui finit par s'arrêter par des coups de pieds bien placés du capitaine des Elites Bleus sur ses deux kôhais. L'entrainement matinal put enfin commencer, étant donné que le lendemain, ils jouaient les quarts de finals de la WinterCup. Leur "séance de torture" prit fin lorsque le plus petit des joueurs sonna leur délivrance. Les entrainements sous les directives du n°4 étaient éreintantes, et les joueurs soupirèrent de soulagement. Kise et Kasamatsu semblaient être les deux encore à peu près frais.

"Ok, ça sera tout pour ce matin. On remet ça ce soir ! Aucun retard ne sera admis, je me suis bien fait comprendre, Kise ? dit Kasamatsu, en plantant ses orbes vides gris acier dans celles ambrés de l'As.

- Oui senpai...

- Bien."

Ils sortirent tous du gymnase, chacun se dirigeant vers leurs cours respectifs. La journée se déroula sans encombres, sauf pour le brun, qui sentait un mal de tête arriver. Au fur et à mesure des minutes, sa migraine augmentait. Il tint bon jusqu'à la pause de midi, où là, il fut obligé de se rendre à l'infirmerie. L'infirmière lui donna un cachet, et le força à se coucher dans un lit. Plus le temps passait, plus l'angoisse augmentait. Ainsi que la peur. Il savait parfaitement d'où venait ces sentiments, qu'il traînait depuis sa plus tendre enfance. Il s'était toujours débrouillé pour jouer au basket, à un assez haut niveau. Seulement, le match de demain, il n'en connaissait pas l'issue. Tout du moins pour lui. Il savait que l'académie Fukuda Sôgô était réputé pour son style de jeu très particulier. Cependant, ce n'était pas ça qui l'inquiétait le plus, c'était de savoir s'il réussirait à garder le rythme. Il secoua la tête. Bien sûr qu'il pouvait le faire ! Pourquoi s'être donné tant de peine à mener son équipe au plus haut, si c'était pour baisser les bras quand la difficulté pointait son nez ? Il avait eu peur de la réaction de Kise, lorsqu'il avait dit reconnaître un ancien coéquipier de Teikô. Etait-il si fort que ça ? Au point d'en d'en inquiéter Kise ? Il se mordit la langue. Pourquoi avait-il des pensées si négatives ? Et ce, la veille d'un match. Quel mauvais capitaine il faisait ! C'était une habitude chez lui : il devenait pessimiste juste avant un match. Il respira un bon coup. Il aurait le dessus sur ses sentiments. Il imagina son équipe, première de la WinterCup, depuis la première fois. S'étant ragaillardi, il sortit du lit blanc, remercia l'infirmière et quitta la salle, le sourire aux lèvres, confiant sur le match opposant Kaijô à Fukuda Sôgô.


Avez-vous aimé ? Donnez-moi vos avis ! Le prochain chapitre décrira le match opposant Kaijô à Fukuda Sôgô. Il sera aussi beaucoup plus long. Et pardonnez les fautes. A bientôt.

(1) Je ne l'ai pas traduit, mais c'est le joueur qui s'occupe des rebonds, je crois. Si ce n'est pas ça, dîtes le moi s'il vous plait.