Disclaimer : Les personnages de Reborn ne sont pas les miens, ils sont la propriété d'Akira Amano.

Fandom : Katekyo Hitman Reborn !

Auteur : Efirg

Genre : Drama & Hurt/Comfort

Rating : T

Personnages : H. Gokudera ; K. Hibari & Mukuro R.

Pairing : Surpirse !

Résumé : Si le rouge lui va bien, alors il n'y a que lui qui puisse le teindre en rouge. Les autres les regretteront. Ou sinon, les gardiens de la Dixième génération sont envoyés à leur première mission officielle mais les choses ne se passent pas comme prévu. Gokudera est kidnappé, Mukuro n'aime pas cette idée, Hibari… non plus et Tsuna et Yamamoto ne comprennent pas.

Bon... Euh...

...

... Comment dire ça ? ... Désolée pour ce retard... Extrêmement long...

Je m'excuse vraiment pour ce long retard mais le manque d'inspiration et la flemme ont eu raison de moi. De plus, comme j'étais en vacances, je n'ai pas eu l'ordi souvent, ect... Mais vous vous en foutez un peu. Donc, je suis encore désolée.

Sinon, ce chapitre est beaucoup plus court que les premiers. Mais c'est un choix de ma part pour pouvoir poster un chapitre avant la rentrée où le temps que je pourrai consacrer aux fanfictions sera considérablement réduit bien que j'essayerais d'écrire un peu. Du coup, les prochain chapitres seront surement aussi courts. Espérant que ça ne vous gênera pas.

A part ça...

Je tiens à vraiment remercier Titachiin, parce que ton premier commentaire m'a vraiment reboostée pour continuer ma fic, sans compter les suivants, alors merci sincèrement. Je suis contente que ma fic te plaise, tu vas pouvoir enfin lire le chapitre 4 en espérant qu'il ne te déçoive pas. Ouais, c'est vrai que j'ai inclus Yamamoto. Au début qu'il n'était pas censé apparaître comme ça, mais comme j'ai décidé de rallonger ma fic, il va surement avoir une place un peu plus important (comme Tsuna), mais comme ami. J'ai déjà du mal avec Hibari et Mukuro, alors... Donc voilà la suite.

Et merci aussi à Himutsu-chan. Ta review aussi était encourageante.

Voilà, sur ce, bonne lecture. Et j'espère que les réactions d'Hibari, Mukuro et Gokudera ne vont pas vous déplaire.

Et encore une fois, si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à m'en faire part, je les corrigerai.


"Je peux savoir ce qu'il se passe exactement ?"

Gokudera écarquilla les yeux au son de la voix et se remit à se débattre. Mukuro mit finalement fin au baiser et se tourna vers l'intrus, un sourire présent sur le visage bien qu'un peu ennuyé d'avoir été interrompu. Mais ce sentiment disparut rapidement en voyant la tête que faisait l'autre. Hibari était entouré d'une aura meurtrière. Hayato, encore piégé par l'illusionniste, fixait le corbeau d'un air surpris. Il sentit malgré lui quelques sueurs froides face à l'aura du Gardien des Nuages. Tout le contraire de Mukuro qui était plutôt amusé.

"Il se passe exactement ce que tu penses qu'il se passe, ma chère alouette." Le sourire sur son visage et le ton n'aidèrent pas à détendre l'atmosphère. Et Gokudera avait l'impression d'étouffer. Les deux étaient sur le pied de guerre. Un mouvement de travers et ils se sauteraient dessus. Et lui ne pouvait grand-chose pas faire dans son état. Sans oublier que la prise qu'exerçait Mukuro s'était resserrée. Il tenait fermement son poignet, indisposé à le lâcher. Ce qui ne plaisait pas à Hibari, clairement sur le point d'attraper ses armes.

"Relâche-le !"

"En quel honneur ?"

L'air s'alourdit encore plus, si c'était possible. S'il pouvait, Hayato se serait laissé tomber sur son oreiller. Les deux plus puissants gardiens de sa génération étaient dans sa chambre d'hôpital, SA chambre, prêts à s'égorger. Et lui, même si ça commençait à le démanger, ne pouvait rien faire. De un, parce qu'il n'avait pas d'armes. De deux, parce qu'il était blessé. Et de trois, parce que s'interposer entre les deux équivalait à un suicide. Sauf qu'il n'existait qu'une personne capable de s'interposer malgré les risques. Et Hayato se surprit à espérer qu'il soit là. Il se gifla mentalement. La morphine et la fatigue. C'était elles les responsables. Le baseballeur était bien où il était. Probablement à l'hôtel qui était probablement près de l'hôpital. La voix d'Hibari le ramena à la réalité.

"… te mordre à mort."

Il regarda alors les deux intrus qui n'avaient toujours pas bougé mais se fixaient en chien de faïence. Bon sang, qu'est-ce qu'il avait fait ? Tout ce qu'il voulait, c'était être tranquille. Mais non, pas moyen. Il avait deux gardiens dans sa chambre qui n'allaient pas partir de sitôt. Et comment ils surveillaient les couloirs dans cet hôpital ? Ce n'était pas la fin d'horaires de visite ? Il se gifla intérieurement à cette pensée. Entre Mukuro qui pouvait disparaître et Hibari que personne n'osait contrarier, évidement les deux pouvaient se balader comme ils l'entendaient… et donc venir de sa chambre. Il ferma les yeux dans une tentative de se calmer. Parce que oui, il commençait à être agacé. Et généralement, après l'agacement venait la colère et se mettre en colère contre les deux-là pouvait soit rallonger son séjour à l'hôpital – dans le meilleur des cas –, soit précipiter sa mort. Et non merci, il ne souhaitait ni rester à l'hôpital plus longtemps que nécessaire, ni mourir. Autant auparavant ça lui aurait été égal, mais maintenant… Deuxième gifle imaginaire. Pas le moment. Surtout s'il souhaitait se calmer. Donc il inspira. Profondément. Et expira. Profondément aussi.

La tension était toujours aussi lourde, mais plus facile à supporter maintenant qu'il avait repris un tant soit peu ses esprits. En même temps, Mukuro l'avait embrassé. Trois fois. Enfin quatre si on comptait la dernière fois… Et… Troisième gifle imaginaire. C'est qu'il commençait à les collectionner. De toute façon, c'était de la faute aux deux types dans sa chambre. Qui ne faisaient nullement attention à lui. Même Mukuro, qui pourtant le tenait encore. Et plus fort qu'avant. Ce qui n'était pas très agréable, compte tenu de ses blessures. Mais il n'allait pas se plaindre. Et puis quoi encore. Comme si sa fierté n'en avait pas assez pris. Donc il continua de respirer calmement et lentement.

"Mais dis-moi, ma chère alouette, pourquoi est-ce que cela t'irrite à ce point ?"

Et Mukuro ne voyait pas que l'autre gardien était sur le point de lui sauter dessus et de, par conséquent, tout détruire. Quoique si, il le voyait, mais ne s'en souciait pas. Et après ça serait le Judaïme qui payerait. Et ça il en était hors de question. D'accord, une autre inspiration. Rester calme. Ne pas s'énerver. Mais quand il sentit l'aura d'Hibari devenir encore plus agressive – d'ailleurs, le fait qu'ils ne se soient pas encore jetés dessus restait encore un mystère, qu'Hayato mit de côté pour le moment –, il craqua. Mais il n'explosa pas comme il l'aurait fait d'ordinaire.

"Mukuro, Hibari," commença-t-il alors froidement, attirant l'attention des deux gardiens. "Pourquoi est-ce que vous avez décidé de vous battre dans ma chambre ?"

"Je ne suis pas sûr de comprendre," répondit Mukuro, un soupçon de sourire sur les lèvres – un jour, il lui ferait avaler son sourire à cet ananas –. "On ne se bat pas."

Gokudera le foudroya du regard avec une intensité qui surprit l'illusionniste.

"Non c'est vrai, vous ne vous battez pas. Ou pas encore. Puisque tu t'amuses à provoquer ce fou du combat. Alors maintenant si vous voulez bien, sortez de ma chambre." Sauf qu'aucun des deux ne bougea. Evidemment, il aurait dû s'en douter, pourquoi est-ce qu'ils l'écouteraient ? Mais maintenant qu'il avait ouvert le bouchon, toutes la frustration et la colère qu'il avait embouteillées jusque-là voulaient sortir et il n'avait ni la force, ni l'envie de les retenir.

Il attrapa alors un des bras de Mukuro qui le retenait encore et le serra jusqu'à lui faire lâcher prise. Puis il se dégagea et gratifia les deux intrus d'un regard noir. Il ne cilla pas au retour de celui d'Hibari, trop pris dans sa colère. Certe il n'avait peut-être pas le charisme de Mukuro, la présence d'Hibari ou l'aura du Judaïme, mais il savait comment faire connaître son avis, même face à ces deux types. La colère, la frustration, la fatigue et la douleur n'étaient pas un bon mélange.

"Vous. Sortez. Maintenant. De. Ma. Chambre. Ou je trouve un moyen de détruire cette chambre et celles autour et on verra qui de nous trois Tsuna croira." Bon il n'était pas du genre à faire des coups comme ça et l'idée de mentir à Tsuna ne lui plaisait absolument pas mais il commençait à en avoir marre. Il venait de se faire torturer pendant trois jours et ne s'était reposé que quelques heures. Alors hein, tant pis si ça pouvait paraître bas ou non, il s'en fichait.

Les deux gardiens qui s'étaient lâchés du regard dès que l'argenté avait parlé se fixèrent une nouvelle fois avant de regarder le blessé. Et celui-ci avait l'air décidé à faire ce qu'il fallait pour les faire sortir. Sans compter que le Gardien de la Tempête avait aussi tendance à détruire des choses quand il se battait. Bien que Mukuro doutait de comment il ferait sans ses explosifs. Quoiqu'avec sa flamme, on ne pouvait pas savoir. La Flamme de la Tempête portait bien son nom.

Il soupira. L'argenté avait raison. Tsuna croirait surement son Gardien de la Tempête plutôt qu'eux. Vu leur talent naturel pour le combat et la destruction. Il se leva donc et marcha vers la porte. Il constata avec amusement qu'Hibari se tendit quand il passa près de lui. Une fois devant la porte, il se tourna vers les deux autres, ou plus précisément vers l'argenté.

"Tu sais, je n'ai toujours pas eu ma réponse. Quand tu seras prêt, tu pourras me la donner." Et il sortit. Comme ça. Et maintenant il était seul avec Hibari qui se tourna vers lui, une lueur dangereuse dans les yeux.

"De quoi il parle ?"

"En quoi ça te concerne ?" répliqua immédiatement l'argenté. "Non, en quoi ça t'intéresse ? Tu t'es transformé en défenseur d'herbivore récemment ?"

Hibari haussa un sourcil à la dernière question du métis. Mais ne s'en soucia pas plus longtemps. En puis l'herbivore avait raison, qu'est-ce qu'il en avait à faire ? Cependant il ne pouvait pas se débarrasser de ce sentiment. Il ne pouvait pas laisser le Gardien de la Brume près de celui de la Tempête. Et il avait toujours fait confiance à son instinct. Même s'il ne le comprenait pas toujours.

"Donc ?"

Gokudera écarquilla les yeux. "Mais t'es pas croyable ! Je te dis que ça ne te regarde…" Il ne finit pas sa phrase puisqu'Hibari s'était maintenant approché et était un peu trop proche de lui à son goût. Il se recula instinctivement. "Qu'est-ce que tu fous ?"

Il laissa échapper un bruit de surprise quand les doigts d'Hibari finirent sur sa joue avant de descendre vers son cou, effleurant doucement les bandages jusqu'à arriver à la base du cou où se trouvait sa morsure. Hibari fronça les sourcils. Alors c'était ce que Mukuro voulait dire. Puis il retira sa main, non sans effleurer la lèvre inférieure de l'argenté, ou plus précisément la marque sur la lèvre. Celle qui avait libéré la folie de Mukuro dans l'entrepôt. Il se releva finalement sans faire attention à l'expression de l'argenté. Il se retourna et se dirigea vers la porte. Mais, comme Mukuro, il regarda une dernière fois le blessé.

"Tu ne lui appartiens pas." Et il sortit. Laissant un Gokudera abasourdi. Assis sur son lit. Encore en train d'essayer de comprendre ce qu'il venait de se passer. D'abord Mukuro l'embrassait. Et maintenant Hibari… lui… caressait le visage… Il cligna des yeux et secoua la tête. Comme pour tenter de revenir à la réalité. Mais c'était la réalité. Il pouvait encore sentir les doigts du corbeau sur sa peau. Ils étaient chauds. Plus chauds que ceux de Mukuro. Comme si Hibari voulait le… réconforter. Même si la pensée était étrange, elle semblait vraie.

Il sentit alors les larmes monter une seconde fois, mais cette fois-ci, il les retint. Difficilement. Parce qu'il n'était pas habitué à tant de douceur. Pas de puis ses trois ans. Ses trois premières avaient été les meilleurs de sa vie. Jusqu'à ce qu'il rencontre Tsuna et les autres. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à passer à travers la bulle qui l'entourait et l'isolait. Il se surprenait de plus en plus à vouloir les avoir près de lui. Comme pendant sa séquestration. Comme il y a quelques minutes. Comme maintenant. Parce que les larmes coulaient finalement. Et il ne voulait plus être seul.

A l'hôtel, Tsuna et Yamamoto étaient tous les deux assis sur leur lit. Aucun des deux ne voulait aller se coucher. Tsuna jouait distraitement avec Natsu tandis que Yamamoto nettoyait minutieusement sa lame.

"Dis voir Tsuna, Hibari et Mukuro, ils sont encore à l'hôpital ?"

Le plus petit tourna la tête vers son ami. "Euh… Je ne sais pas. En temps normal, j'aurais dit non mais d'un autre côté en temps normal, ils seraient déjà partis. Pourquoi ?"

Le baseballeur haussa les épaules. "Bah, comme ils y étaient encore quand on est parti, je me demandais ce qu'ils faisaient. En plus, j'ai l'impression qu'ils étaient plus… tendus."

Tsuna ne put qu'acquiescer. "J'espère que tout va bien se passer pour Gokudera-kun. Je ne suis pas sûr qu'il aille aussi bien qu'il le dit."

"C'est Gokudera. Il te dira qu'il va bien peu importe son état." Tsuna allait lui répondre mais il s'interrompit quand il remarqua la lueur triste qui passa dans les yeux caramel du sabreur.

"Yamamoto, comment est-ce que tu vas, toi ?" L'interpellé lui jeta un regard d'incompréhension qui se mua en surprise.

"Je vais bien Tsuna, pourquoi tu demandes ?"

"Parce que tu n'étais pas toi-même aujourd'hui, enfin depuis qu'on a découvert que l'autre groupe avait disparu. Tu étais trop calme ou trop agité à l'hôpital."

Yamamoto sourit. Mais son sourire attira un pincement au cœur de Tsuna. Il n'aimait pas ce sourire. Il n'aimait pas quand Yamamoto le faisait. "J'étais un peu inquiet, pour Lambo et Gokudera. Un peu moins pour Hibari parce que je sais qu'il peut se débrouiller par lui-même. Enfin, Gokudera aussi, mais ce n'est pas pareil. J'ai l'impression… qu'il… je ne sais pas, qu'il a besoin de nous mais qu'il ne veut pas nous demander de l'aide."

Tsuna hocha la tête. Il avait la même impression depuis quelques temps. Celle que Gokudera voulait l'appeler mais se retenait à la dernière seconde. Il avait vu comment par moment l'argenté le regardait. Ce regard n'avait rien à voir avec celui qu'il avait l'habitude de lui donner. Il soupira. Gokudera avait rarement eu des personnes sur qui compter véritablement. Si ce n'était jamais.

"Je sais, Yamamoto."

"Qu'est-ce que Reborn va faire à ce sujet ?"

"Ça, je ne sais pas. Comme Reborn l'a dit, il y a deux options. Et je n'aime aucune d'elles. Mais, ce qui m'inquiète, c'est que ces hommes se soient contentés de Gokudera-kun. Tu penses qu'il y a une raison ? Je veux dire, c'est vrai que Lambo ne leur aurait pas été d'une grande utilité s'ils voulaient des informations et qu'il y aurait eu peu de chance qu'Hibari se fasse prendre. Mais, je n'arrive pas à l'expliquer, c'est juste une pensée qui ne veut pas partir. Et si c'était Gokudera-kun qu'ils voulaient depuis le début ?"

Yamamoto fronça les sourcils. "Mais Gokudera nous a dit qu'ils ne lui avaient demandé que des informations sur les Vongola."

Le brunet laissa échapper un gémissement de frustration. "Je sais Yamamoto, mais je te l'ai dit, c'est juste un sentiment que j'ai."

Le froncement de sourcil du sabreur s'approfondit. L'hyper-intuition de Tsuna faisait qu'il se trompait rarement. Il y avait cependant des moments où il espérait que c'était le cas. Comme maintenant. Parce que lui aussi avait ce sentiment persistant.

"Mais pour l'instant, Gokudera-kun va bien. Lambo aussi. Alors, on ferait mieux de se reposer. On retournera voir Gokudera-kun demain."

Yamamoto hocha la tête et reposa son sabre. Il s'allongea et éteint la lumière. Mais il ne put dormir. Parce qu'il était encore inquiet. Quelque chose n'allait pas dans cette histoire. Il était sûr que Tsuna le savait. Reborn aussi. Et il était prêt à parier que Gokudera le savait également.

Il ferma les yeux, espérant que le sommeil viendrait, même si ce n'était que pour somnoler. Mais rien n'y faisait. Il était trop inquiet pour Gokudera. Parce que ça aurait pu être plus grave. Parce que ce n'était peut-être pas encore fini. Parce que son ami n'allait pas bien déjà avant. Il avait vu les légers cernes sous ses yeux, sa tête qui se balançait en cours comme s'il voulait dormir. Il était moins énergique. Et plus maigre. Parfois Yamamoto se demandait si le métis mangeait bien. C'était pour ça qu'il lui apportait parfois des sushis préparés par son père. L'argenté acceptait toujours en rechignant mais Yamamoto savait qu'il aimait ça.

Il soupira. Tsuna lui avait dit qu'il n'était pas lui-même ces derniers jours. Mais comment pouvait-il l'être quand un de ses amis était kidnappé et retrouvé plus tard blessé gravement. Il se souvenait encore du soulagement mais aussi de l'effroi qui l'avaient envahi quand il avait vu l'argenté à l'extérieur de l'entrepôt. Ou en entrant dans la chambre. L'argenté avait l'air faible, entouré de bandages et de fils. Une silhouette trop mince dans ce lit trop grand. Il avait aussi vu la réaction de Tsuna. Son inquiétude. Il s'était tu. Il n'avait pas besoin d'accabler le plus petit avec ses propres émotions. Mais il n'avait pas pu non plus rester dans la chambre plus longtemps ou il aurait craqué devant ses amis. Alors il était sorti et avant d'aller chercher le médecin, il s'était dirigé vers les toilettes et avait vomi. Tout ce qu'il avait contenu. Tout. Son inquiétude et sa peur pour son ami, sa colère et son dégoût pour ceux qui avaient fait ça. Il s'était senti si inutile. Tout ce qu'il avait pu faire était d'attendre. Et fuir. C'en était presque pathétique. Après tout ce qu'il avait affronté, il fuyait quand son ami avait besoin d'aide. Mais il n'avait pas pu. Le monde de la mafia pouvait être cruel. Il pensait l'avoir compris. Or voir Gokudera dans cet état avait été trop. Voir Tsuna dans cet état avait était trop.

Un second soupir s'échappa et il tourna la tête vers Tsuna. Celui-ci semblait dormir. Mais Yamamoto savait que ce n'était pas le cas pour lui non plus. Il fermait juste les yeux, espérant s'endormir et oublier ce qu'il avait vu. Heureusement, Gokudera allait mieux. Du moins assez pour hurler sur Lambo et Ryohei comme quoi ils faisaient trop bruit. Mais là encore, Yamamoto n'était pas aveugle. Gokudera était épuisé. Physiquement. Et mentalement.


Alors, comment c'était ? Pas trop déçu j'espère ?