Jusqu'à maintenant j'écrivais pour mon plaisir mais des amies mon suggérer de publier alors voici ma première Fiction.

C'est une SwanQueen car je suis fan du couple qui n'existe pas à mon plus grand regret.

Par contre, âme sensible, s'abstenir. Je préciserai mais certains passage font référence à de la torture, violence,…

Je ne vous cache pas que je me suis inspirée de films et d'autres fics et il se peut donc que certains passages vous rappellent des souvenirs.

Elle n'est pas terminée, j'ai écrit seulement une partie, donc si certains ont des remarques ou souhaitent me faire part d'idées à inclure dedans, je suis preneuse et je peux modifier l'histoire à tout moment de la version initialement prévue.

Par contre, il risque d'y avoir encore des fautes car je ne suis pas très douée.

Évidement les personnages appartiennent aux créateurs et scénaristes de "Once Upon a Time"

J'espère que vous aimerez, n'hésitez pas à laisser des reviews! C'est sympa pour moi de savoir si je continue à publier ou non.

Bonne lecture et merci du temps que vous accorderez à la lire.


Ville désaffectée

Je me retrouvais errante au milieu d'une ville désaffecté. De temps à autre, je croisais des groupes de squatteurs. Je suivais une boule lumineuse au travers de ce décale de rue. Elle me conduisit jusqu'à une ancienne usine en ruine, identique au reste de la ville. Devant se trouvait pleins de gens, de tous les horizons : policiers, hommes d'affaires, squatteurs, et des gens que je qualifierais de normaux. L'un deux s'approcha de moi.

-Attention, si tu entres là-dedans, respecte bien le marché et fais attention, tu risques de dépenser tout ce que tu as tellement c'est addictif.

Je me dirigeai vers l'entrée du bâtiment, enfin ce qu'il en rester, où un guichet était présent pour mon plus grand étonnement.

-Pour toi ma belle, l'entrée est gratuite, ce n'est pas tous les jours que l'on voit une femme faire affaire ici.

Vraiment bizarre comme endroit, mais je ne m'en formalisai pas. Tout ce qui m'importait était de la retrouver. Je traversai une salle où le toit s'est effondré au milieu, j'ai dû enjamber les décombres avant de passer la porte en face menant au sous-sol. Une main sans cesse sur le révolver sous mon tee-shirt, cela me rassure.

L'endroit est sombre, froid, humide, totalement bétonné, pas chaleureux, on entend des gens qui crient. Des lampes sont disposées de part et d'autre du couloir pour voir où l'on met les pieds. Des bouteilles de bière jonchent le sol, tout comme des morceaux de carrelages, de carreaux cassés,…

Je commence à m'avancer dans ce couloir, peu rassurer par l'endroit et les bruits que j'entends. Le couloir tourne subitement à angle droit sur la gauche. Des portes, ouvertes ou fermées, sont alignées de part et d'autre. Je m'hasardais en direction de la première porte, qui celle-ci est ouverte avant de jeter un coup d'œil. Mon sang se glace, je retiens un cri, mon estomac se contracte et je ne peux empêchais la bile de remonter. Un homme se tient au-dessus du cadavre d'un autre homme, la cage thoracique ouverte alors qu'il trifouille à l'intérieur du corps. Celui-ci relève la tête pour voir qui se tient devant la porte.

-Tu es nouvelle toi. Ne t'inquiète pas, moi aussi la première fois j'étais dans cet état. Cependant on y prend vite gout. Regarde le long du couloir, ta victime doit t'attendre dans une des pièces.

-Merci.

Pourquoi je l'ai remercié ? Surement pour rester polie et ne pas me faire démasquer. Je continue à avancer tout en suivant son conseil, je regarde à travers l'œil-de-bœuf de chaque porte. Dans l'une on tabasse une personne, dans une autre on émascule, une autre est en train d'être nettoyer de tout le sang,… Autant de sévisse qu'il y a de porte, cela me répugne. Comment peut-on agir ainsi ? Pourquoi mes recherches et ma magie m'ont-elles amené ici ? Est-ce vraiment dans ce endroit que je vais la retrouver ? Si oui, dans quel état ? Morte ? Vivante ? Autant de questions qui me traversent l'esprit alors que je continue d'inspecter les pièces qui se trouvent sur ma route.

A la fin du couloir, je jette un œil à la salle sur la gauche, un ascenseur se trouvant sur la droite. Les cadavres de pauvres innocents jonchent le sol en attente d'être découper et bruler dans le four immense se trouvant au fond de la pièce. Cet endroit me rappelle les images des camps de concentration nazis vue durant les reportages télévisés. Je sors précipitamment de la pièce pour prendre l'ascenseur sans avoir au préalable vomi une fois de plus. Apparemment l'immeuble comporte un sous-sol, le rez de chaussée et un premier étage. Malgré l'appréhension qui me prend de savoir que vais-je encore découvrir, j'appuie sur le bouton du rez de chaussée. Celui-ci est seulement une pièce immense, divisé en box pour plus d'intimité, comportant un vestiaire et douche. Des gens de la haute société, d'après leurs tenue, discute au milieu de la pièce ou sur les bancs présent. Dans un des box, j'enfile par-dessus mes vêtements, le pantalon de smoking et la veste que je trouve après m'être débarbouillé la figure de mes restes de rejets. Au moins, je passerai pour l'un d'entre eux. Cet étage n'a rien d'autre de transcendant, d'après ce que j'ai pu voir, aucune autre porte ne permettant d'aller ailleurs. Dans la poche de la veste, je tombe sur une carte de visite.

Sur le dos, elle comporte des tarifs selon la nationalité et le sexe de la personne. Où suis-je tombée ? En la retournant, je su que j'étais au bon endroit. Le nom de la société et le logo s'y trouvant sont très explicite : CruelMal entouré sur les côtés et le bas par des tentacules, surmonté par un médaillon.

-Oh putain, c'est pas vrai, c'est pas possible.

Tellement absorber par mes pensées, je ne remarque pas que quelqu'un se trouve en face de moi. Il porte des bottes noires par-dessus un pantalon orange, haut orange, couvert par un tablier en cuir noir tombant jusqu'à s'est genoux, un masque de protection respiratoire sur le visage.

-Vous en pensez quoi, hein, de quoi j'ai l'air. J'ai l'impression d'être un boucher ou un chirurgien ou je ne sais pas quoi. Je trouve qu'elle est drôlement ridicule leur tenue mais il va falloir faire avec.

Ne voulant pas faire de gaffe comme j'en ai l'habitude, je m'orientais vers la sortie du box.

-Oh, Oh, deux secondes, comment c'était ?

Je fus prise au dépourvu, je me mis rapidement dans la peau d'un de ses gars avant de répondre du mieux possible sans laisser transparaitre mon malaise.

-C'était bien.

-Putain, j'espère, avec le fric qu'on leur donne pour assouvir nos plaisirs. T'as choisi quoi ? Rapide ou tu as pris ton temps ?

Quelqu'un frappa à la porte en pour dire que la personne était prête, alors il sortit de la pièce sans attendre la réponse, trop exciter par ce qu'il allait faire. J'en fus soulagé, ne sachant quoi répondre. Je me rendis donc à nouveau dans l'ascenseur pour explorer le dernier étage.

Lorsque les portes s'ouvrirent, cette étage ne ressembler en rien aux autres. Je fus heurté par la beauté du lieu. C'était une pièce circulaire où au milieu trôner une fontaine, lumineuse de par sa verrière. Plusieurs portes indiquer les services : accueil, gestionnaire, responsable,… toutefois une en particulier attira mon attention : infirmerie. C'était ma dernière chance de la trouver dans cette pagaille. Cette dernière ne comporte pas beaucoup de pièce. Un bloc, une salle de réanimation et quatre chambres où le nom de la personne est marqué dessus. Les deux premières sont vides, c'est sur la troisième que je vois sont nom de marqué. Je l'ai enfin trouvé. Je prends de profondes inspirations pour me calmer avant de rentrer dans la pièce sans faire de bruit après avoir vérifié qu'il n'y a personne.

Mon cœur s'arrête de battre quand je la voie.

Elle est là, allongée, des machines qui bipent reliée à elle. De ce que je peux voir de son apparence c'est des plus déconcertantes. Elle est amaigrie, recouverte de bleu, de cicatrices et de bandage. Elle a perdu ses cheveux qui était si magnifique, toute sa prestance et elle est pâle. La forme sous le drap est bizarre et me fais penser que ses jambes son fortement endommagé.

Tout en me demandant comment je vais la sortir de là, je m'approche doucement d'elle avant de lui caresser doucement la joue, seul endroit de son corps à ne pas avoir été traumatisé du calvaire qu'elle a dû endurer.

- Regina ? Regina, si tu m'entends il faut que tu te réveilles ?

Je continue à l'appeler un petit moment avant qu'elle esquive un léger mouvement de tête.

- C'est ça, revient tranquillement à toi.

Lui susurrais je tout en lui caressant le crane maintenant chauve ce qui donne une sensation bizarre.

Regina ouvris péniblement les yeux, et se tourna vers la voix qui l'appelle.

- Em…ma ? Me regardant avec des yeux dans le vague, une lueur de peur mais aussi d'espoir.

- Chut, c'est bien moi, ne t'inquiète pas, je suis avec toi et je te quitte plus.

- « … » Ce fut plus un grognement, je ne compris pas ce qu'elle essayait de me dire

-Tu iras mieux, je t'en fais la promesse, quand tu seras dehors, je vais te ramener à la maison où on va s'occuper de toi, Henry est à la maison, il …

Je ne pus finir ma phrase car pour une raison que j'ignore, il y avait comme de l'inquiétude dans sa voix, on aurait dit qu'elle voulait me donner un ordre et elle commença à s'agiter en répétant

- Non, pas Hen-ry

- Chut calme-toi, tout va bien, tu es entre de bonne main

Je continuai à lui murmurer des paroles réconfortant quelques minutes pendant que je cherchais un moyen de la sortir de là. Vu son état, il était impossible que je la fasse. Je savais que Hook s'était garé sur le parking en bas de l'immeuble suite au message que je lui avais envoyé. Je ne pourrai pas la porter non plus sans lui infliger d'autres douleurs. En retournant dans les salles attenantes à sa chambre, je récupérai un fauteuil roulant qui me serai fort utile.

-As-tu mal ?

-Partout, peu…. pour moment

- Regina, on va partir.

- Aller où ?

-A la maison, a Storybrooke, tu rentres chez toi. Mais je dois te prévenir, je risque de te faire mal en te soulevant, Ok

Ayant constaté une sortie de secours sur la droite de l'ascenseur au rez de chausée. Hook m'attendant avec la voiture à l'arrière du bâtiment où il n'y a personne, j'élaborai rapidement le temps d'estimation pour la sortir de là.

-Regina, il va falloir que je vous déplace. Je vais vous mettre dans ce fauteuil roulant. Ça va être douloureux mais c'est le seul moyen.

-Pas crier, douleur … pas crier

- Ce serait mieux si on veut partir d'ici, mais vu ton état ça risque d'être difficile, si tu as besoin, fais-le.

-Sortez…moi…de…là, me répondit-elle à moitié dans le coltard.

Je retirai le plus délicatement possible les aiguilles et les capteurs présents sur son corps. La machine bipant, il fallait que je sois rapide et précise. Je lui relevai le buste pour avoir une meilleure prise pour la porter alors qu'elle gémissait. Elle tanguait sans pouvoir se tenir. Entourer du drap pour ne pas voir l'étendue de ses blessures, je la déposais dans le fauteuil, j'avais l'impression de manipuler une poupée de chiffon. Elle n'avait plus aucun tonus musculaire, en regardant de plus près son dos est en sang. Je la poussa rapidement jusqu'à l'ascenseur en faisant bien attention de ne pas me faire, repérer. A mon plus grand soulagement, nous atteignions la porte de secours sans peine néanmoins c'est à ce moment-là que les ennuis ont commencé. Nous nous sommes fait repérer, en sortant nous avons déclenché l'alarme. Je me précipitais vers la voiture le plus rapidement possible que le fauteuil roulant le permette. Tandis que Hook démarrais la voiture, je chargeai Regina sur la banquette arrière. Je tirais sur nos poursuivant tout le temps que mis Hook à faire demi-tour et que je montais à l'arrière de la voiture.

-Hook, roule vers Storybrooke. Tenez bon Regina, nous partons de cet endroit.

Je n'étais pas sûre qu'elle m'entend mais cela me rassurer. Je me calais du mieux que je pouvais entre les siège avant et la banquette arrière pour éviter à Regina de trop bouger durant la course poursuite. Contrairement à ce l'on pourrait penser, Hook sema nos assaillant grâce à sa ruse en se cachant dans une petite ruelle.

-Comment va-t-elle ?

-Mal, il faut que l'on arrive le plus vite possible à Storybrooke. Elle a besoin de soin.

-Prends le volant, amour, tu es plus doué à manier cette engin.

Je partais à toute vitesse en direction de Storybrooke. On apercevait la ligne de l'entrée de la ville au loin. Avant de la franchir, une Panther De Ville noire et blanche nous percuta sur le flanc arrière droit.

Le choc était brutal, la voiture partit en tête à queue, je la maitrisai pour nous remettre dans l'axe de la route, enfonça la pédale de l'accélérateur pour franchir la ligne. Hook m'ayant informé que Regina n'étant pas attaché avait percuté violemment les sièges, une fois la ligne passé, je fis usage de ma magie pour nous téléporter à Storybrooke plus rapidement. Encore un peu sous le choc, je ne remarquai pas Whale venir vers nous.

- Emma, non mais ça ne va pas. Téléporter la voiture du shérif au milieu de l'accueil de l'hôpital.

-Désoler, je maitrise ma encore totalement ma magie dans les cas d'extrême urgence. Whale, Regina à l'arrière.

-Quoi

-Regina est à l'arrière et a besoin de soin, IMMEDIATEMENT.

Pendant que Whale demande un brancard, je sortais de la voiture pour lui ouvrir la portière arrière.

-Oh mon dieu, c'est arrivé comment ?

-On verra ça plus tard, occupez-vous en.

-C'est une boucherie. Je vous appelle quand j'ai du nouveau.

Je ne pus répliquer qu'il était déjà partit, emportant Regina avec lui sur un brancard.