« Sage est le père qui connaît son enfant » - William Shakespeares-
Le temps passe, lentement...Rapidement. Laissant derrière lui le passé que les souvenirs s'empresse de ramener. Le temps passe, lentement...Rapidement. Et Rivaille se surprend à regarder Eren grandir avec tendresse et envie. Il a envie de le voir grandir. Mais il a également envie qu'il reste à jamais un enfant qu'il peut prendre dans ses bras, consoler. Le temps passe, lentement...Rapidement. Rythmé par les tumultes de la vie. Eren grandit, mais au fond, rien ne change. Il est toujours aussi silencieux à la maison, ne parlant que lorsqu'il faut ; Il boit toujours son chocolat au lait pour le petit déjeuné ; Il réclame toujours des câlins en se levant ; Il ne formule que la fin de ses phrases lorsqu'il se réveille le matin. Mais il grandit, mûrit. Et cela effraie Rivaille, comme ça le rassure. Après tout, tout êtres qui naît, doit grandir, apprendre, vivre, et mourir. C'est ainsi. Le cycle de la vie. Rivaille se souvient alors, le jour où son fils et Hanji, cette folle à lunette qui était venu chez lui pour rencontrer Eren, ce sont vu pour la première fois. Ce fut la première fois que Rivaille riait ainsi. Son fils avait couru vers lui pour sauter dans ses bras en hurlant : « Au secours Papa ! Il y a une sorcière dans la maison ! ».
Le temps passe, lentement...Rapidement. Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Eren. Il fête ses six ans. C'est aussi son dernier jour à la maternelle. Pour fêter cela, Petra a décidé d'organiser une journée pour pique-niquer à la plage. Rivaille avait trouvé que c'était une bonne idée. Alors il est là, devant l'école, son fils lui tenant la main, qu'il lâche peu après pour courir vers une petit fille aux cheveux noirs, et avec une écharpe rouge autour du cou, qui tiens la main de Petra. C'était Mikasa, une jeune fille qui parle peu, mais qui possède une force énorme, et un instinct de protection envers Eren. Rivaille avait ris lorsque son fils lui avait raconté, un jour où il rentrait de l'école, que Mikasa le protégeait à l'école lorsqu'il avait des ennuies. Souriant, il voit un garçon, petit et frêle, les cheveux blonds et les yeux bleu, s'avancer vers eux en souriant. Lui, c'est Armin. Un enfant chétif, qui ne sait pas se battre ( Il est toujours défendu par Eren et Mikasa ), mais à l'intelligence époustouflante ! Rivaille en avait été surpris la première fois qu'il avait invité le garçon à la maison. Revenant sur la terre ferme, tout en chassant ses pensées d'un geste de la tête, il regarde tendrement Eren jouer avec ses amis. Lorsqu'il est l'heure de partir, Eren court vers lui. Rivaille s'accroupit alors, et le réceptionne dans ses bras pour un gros câlin. Puis le petit retourne avec ses amis, et il monte dans le bus qu'il le conduira sur les lieux du pique-nique. Rivaille reste jusqu'à ce que le bus démarre et ne soit plus dans son champ de vision. Il remonte alors dans sa voiture, et part pour le travaille.
Arrivé sur son lieu de travaille, Rivaille entre dans le bâtiment, monte à son étage, et il n'a même pas le temps de faire un pas hors de l'ascenseur, qu'il est assaillit par Henji, qui lui hurle dans son oreille. Autant Eren a le don de le radoucir, autant Henji, elle, c'est tout le contraire.
« Putain Henji mes oreilles ! Ta gueule un peu !
-Rabat joie. »
Rivaille la fusille du regard, alors qu'il entame sa route jusqu'à son bureau, sa collègue sur les talons, qui le harcèle de question. « Il est où ton fils ? Quant-est-ce qu'on pourra le voire ? ». Et Erwin qui vient à son tour à sa rencontre pour en rajouter une couche.
« Rivaille, comment vas-tu ? Je voulais te demander, ce soir, on passe vers quel heure pour l'anniversaire du petit ? »
Respirant profondément, il se tourne vers eux une fois dans son bureau, et leur répond franchement :
« Vous rêvais ! Il est hors de question que vous veniez chez moi. Ce soir, je reste seule avec MON fils ! »
Et il leur referme violemment la porte au nez. Il va ensuite s'asseoir sur son fauteuil, soupirant, avant de commencer son travail. Vivement ce soir qu'il retrouve son fils.
15h48. Rivaille est assit derrière son bureau, et est à deux doigts de faire deux meurtres entre son patron et Henji qui ne font que faire des allers et venus dans son bureau, il n'est pas prêt d'avoir fini. Il se pince l'arrête du nez, respirant profondément, quant son téléphone sonne. Génial ! Qui c'est encore qui le fait chier ! Est-ce trop demandé que de pouvoir travailler en paix ?! Décrochant, il porte le téléphone à son oreille, et répondit d'un « Oui » dur et froid.
« Bonjour, Monsieur Akerman ? Je suis l'inspecteur Vans, je vous appelle car le cars scolaire qui conduisait votre fils à eu un accident sur le chemin du retour et- »
Il n'attend pas la suite. Se redressant d'un coup, il raccroche et part en courant hors de son bureau, sans prendre la peine de prendre ses affaires. Henji qui allait entrer, manque de tomber lorsque Rivaille passe à coter d'elle en courant tel une formule 1. Elle le regarde s'éloigner en fronçant les sourcils. Elle l'a vu. L'expression de panique qui déformait le visage de son ami. Alors sans réfléchir, elle va prévenir Erwin, tandis que Rivaille est déjà dans sa voiture, et il démarre pour partir aussitôt en furie.
Son cœur manque de s'arracher de sa poitrine à chaque battements effrénés qu'il produit. Ses mains posées sur le volant sont moites. Il tremble sans le vouloir, alors que son esprits augmente la peur et le stresse de Rivaille, en lui envoyant des scénarios tous plus horribles et effroyables les uns que les autres. Sur la route, il manque par trois fois de faire un accident, et ne respecte en rien les limitations de vitesse. Si bien qu'il se fait arrêter par une voiture de flic. Il pourrait ne pas s'arrêter, mais cela serais risquer. Rageant, il s'arrête sur le bas côté, et attend que l'agent de police ne vienne à lui. Bien sur, celui-ci prend tout son temps, ce qui énerve encore plus Rivaille qui est à deux doigts d'appuyer sur la pédale d'accélération, et de repartir pour ne laisser derrière lui qu'un nuage de fumé. Lorsque enfin l'homme est à sa fenêtre, qui elle, est baissée, il ne lui laisse pas le temps de parler, lui coupant la parole.
« Écoutez, j'ai vraiment pas le temps !
-Et bien il fallait partir plus tôt, en plus vous n'avez pas votre ceinture, et bien c'est du jolie.
-Mon fils était dans un cars qui vient d'avoir un accident, je ne sais même pas si il est encore en vie en cette instant, donc arrêtez avec votre cinéma à deux balles et laissez moi partir bordel de merde ! »
Le policier le regarde. Il n'y a pas besoins d'être devint pour voir que Rivaille ne ment pas. L'homme transpire à n'en plus finir, il tremble, et j'en passe. Reculant, l'agent lui fait signe de partir. Et Rivaille ne se fait pas prier, Appuyant sur le champignon, il repart en trombe sur la route en priant un Dieu en qui il ne croit pas, pour que son fils soit toujours en vie et qu'il ne lui soit rien arrivé.
Il ne lui faut pas longtemps avant qu'il n'arrive enfin sur place où un périmètre de sécurité a été installé. Des camions d'ambulance sont présent, ainsi que la police. Pilant d'un coup, il sort de sa voiture, et la panique augmente lorsqu'il voit le bus en feu, qui est carrément sortit de la route, et qui est partit se fracasser en contre bas. Sans réfléchir, il fonce et passe la barrière de sécurité. Des policiers tentent de l'arrêter, mais il les repoussent, manquant de les faire tomber en leurs hurlants de le laisser passer. Les larmes menacent de dévaler ses joues alors que son regard cherche avec désespoir son fils, qu'il ne trouve pas. Il fini par s'arrêter, sa main dans ses cheveux, alors qu'une larme coule le long de sa joue. T que son autre main se pose sur sa bouche. C'est yeux sont grand ouvert, et sont corps tremble tel un patient atteint de Parkinson. Et c'est alors qu'il l'entend. Cette voix. Faisant volte face, il voit Eren courir vers lui, les larmes aux yeux, qui hurle des « Papa » à tout vas, les vêtements sales, et un peu de sang sur sa tempe. Laissant ses barrières voler en éclats, il tombe avec force sur ses genoux, et ouvre les bras avant de les refermer sur le corps d'Eren qui c'est jeté sur lui. Les larmes coulent à flots sur ses joues, alors qu'il murmure « Dieu merci tu n'as rien ». Il entend son fils pleurer, alors qu'il le sert à l'en étouffer contre lui.
« Papa !
-je suis là mon fils, je suis là.
-J'ai eu très peur !
-Je suis là, c'est fini, on va rentrer à la maison maintenant. »
Les larmes coulant toujours, il vit Petra accroupit près de lui, qui le rassurait. Et à cet instant, il se jura, que quoi qu'il arrive, il ne laisserait plus rien arriver à son fils, plus rien. Il le protégerait au péril de sa vie.
11 ans plus tard.
« Bons sang ! Eren debout ! Bouge ton cul ! » Hurla Rivaille, debout dans sa chambre, où le corps de son fils était enfuit sous la couette, et dont seule un bras dépassait.
« Hum...Dormir...
-Rien à foutre, tu te lèves, la prochaine fois tu ne resteras pas jusqu'à trois du matin sur l'odi', aller ! T'as deux seconde ! Je m'en fou, si tu n'es pas prêt à temps, je part au boulot et tu te démerde pour aller au lycée, et t'as intérêt à ne pas manquer de cours » Fini-t-il par lâcher en retournant dans la cuisine.
Soupirant, Eren émergea lentement de sous la couette, pour fixer la porte où Rivaille était il n'y que quelques secondes. Jurant, il prit son courage à deux mains, et se leva pour aller rejoindre son père dans la cuisine. Traînant des pieds, il baillât à s'en décrocher la mâchoire avant d'apparaître à la lumière. Sans réfléchir, il allât vers son père, et entoura ses épaules par derrière, tout en posant son front sur son épaule, le dépassant du bonne tête, et collant son torse à son dos.
Bien qu'Eren avait maintenant 17 ans, certaines habitudes n'avait pas changé. Il ne parlait pas beaucoup ; Il buvait un chocolat au lait le matin ; Il dormait avec Rivaille toute les nuits ( Cela c'était fait rapidement après l'accident, car il lui arrivait souvent de revivre l'accident, même maintenant, ce qui donnait lieu à de longues nuits. Rivaille avait donc transformé la chambre d'Eren en une chambre d'ami. ) ; et il réclamait toujours son câlin en se levant, tout comme il ne formulait que la fin de ses phrases.
Sans un mot, le plus vieux glissa sa main contre l'un des bras qui l'entourait, le caressant.
« Tu finis à quel heure aujourd'hui ?
-13.
-Tu rentreras tout seule alors, je finis plus tard.
-Fait chier Erwin »
Rivaille ricana, avant d'envoyer Eren se préparer, en lui tapant les fesses. Le plus jeune partit donc s'habiller d'un haut blanc, d'une veste noir, d'un jean foncé, de basket. Il passa par la salle de bain pour se brosser les dents, et essayer de coiffer sa tignasse dont quelques mèches retombaient sur son front, avant d'abandonner et de rejoindre Rivaille à l'entrée, partant pour le lycée.
Et voilà, c'est la fin de Papa Rivaille ! Mais sachez qu'il y aura une suite à cette histoire ! J'espère qu'elle vous à plus !