Traduction de Aloha Oe de ballistics belle, disponible dans mes favoris.

Cette histoire a été publiée en 2010 et l'auteur est absente depuis 2013 mais j'ai tout de même fait une demande pour la traduction. Si elle me répond par la négative, je supprimerais cette histoire.

Excellente histoire, donc, dont je suis tombée amoureuse. Hawaii 5-0 est ma série préférée mais comme tous mes amis sont de fervents SuperWhoLockians (et moi aussi) je ne partage pas beaucoup ma passion pour elle. J'ai récemment convertie une amie et c'est à elle que je dédicace cette histoire. Plume-now, ceci est pour toi chérie. Je t'apporte les DVD de la suite demain, ne m'égorge pas. Aucun spoil, en plus.

Note de l'auteur : Aloha Oe est aussi connue comme la chanson d'adieu hawaïenne. J'ai pensé que ça correspondrait. Relation Steve/Danny établie.

One fond embrace ere I depart, Until we meet again~ Aloha Oe (Hawaiian Farewell Song)

Une étreinte sincère avant mon départ, jusqu'à ce que nous nous revoyions~ Aloha Oe (Chanson d'Adieu Hawaïenne)


« Non.

– Comment ça, « non » ? Ce n'était pas une question. » Steve regarda Danny, ahuri par la réponse de son partenaire.

« Je m'en fous, ma réponse est non, tu n'y vas pas, dit Danny fermement.

– Danny, ce n'est pas une demande- c'est un ordre.

– Je me fiche que ce soit un putain d'appel de Dieu. Il n'y a pas moyen que tu retournes là-bas. » Danny devenait de plus en plus en colère, ce qui voulait dire que Steve perdait lentement la bataille d'un essai de conversation rationnelle à ce propos.

« Ça a toujours été une possibilité tant que nous sommes en guerre. Ils ont rappelé en activité mon unité SEAL. Je dois y aller, dit Steve.

– Quoi ? Est-ce que vous êtes la seule unité de SEAL du monde ? Il doit y avoir d'autres personnes qualifiées pour y aller. Tu as déjà servi longtemps, avec foi et honorablement. Ce n'est pas juste de leur part de te rappeler maintenant. » La main de Danny trancha l'air dans un geste violent. « Et pourquoi ont-ils besoin d'une unité de SEAL de toute façon ? C'est un putain de désert ! » Il était maintenant d'une humeur complètement massacrante.

« Je dois y aller, répéta doucement Steve et un peu de colère quitta l'autre homme.

– Alors j'irais avec toi, déclara Danny. » Steve baissa la tête. Cela commençait à sonner davantage comme une dispute avec Grace.

« Tu sais que c'est impossible.

– Ah ouais ? Très bien, alors qui va te protéger, putain, quand tu iras et essayeras d'être un stupide abruti héroïque et te mettras en danger sans renforts ? dit le détective presque accusateur.

– J'ai une équipe entière avec moi.

– Mais ils ne sont pas moi, asséna simplement Danny. » Soudain, cette exagération d'émotions paraissait plus vraisemblable. Après le nombre de situations de vie ou de mort dans lesquelles Steve les avait tous les deux poussé et sorti (parfois) indemnes, Danny ne faisait confiance à personne d'autre que lui-même (et l'équipe) pour « être le renfort ».

« Ce sont des hommes biens, dit Steve, mais son partenaire n'était pas rassuré.

– Comme Taylor était un homme bien ? accusa-t-il

– Danny…

– Peu importe. Je ne suis clairement pas important dans cette situation. Je suis juste ton partenaire et le mec de qui tu es supposé être amoureux, cracha Danny en retour. » Un regard blessé traversa le visage de Steve mais il ne resta pas assez longtemps pour le voir alors qu'il sortait furieux de la chambre.

Il savait que ce n'était pas juste de dire ça à Steve. Il savait bien ne pas avoir le choix dans ce cas. La Marine avait appelé juste après qu'ils soient rentrés à la maison pour « informer le Commandant McGarrett que son unité SEAL était déployée en Afghanistan à 0700 lundi matin » et ça avait juste fait jaillir quelque chose en Danny. Il avait vu le regard dans les yeux de Steve alors qu'il entendait les détails et quelque chose à ce propos lui avait dit qu'il allait bientôt avoir le cœur brisé – encore. Cette fois il allait se préparer pour ça. Il ne serrait pas aveuglé comme avec Rachel. Non, pas encore.

Danny tira sur sa cravate et la jeta en direction du bac à linge sale. Il aurait dû mieux choisir que de se donner à un militaire mais la vérité était qu'il pensait rarement à Steve en ces termes. Bien sûr, il aimait se moquer de lui étant un super SEAL mais c'était de la même façon que Steve le taquinait à propos du New Jersey. Ces deux sujets tombaient dans la catégorie des choses du passé. Apparemment, la carrière militaire de Steve n'était pas encore de l'imparfait cependant.

« Stupide Marine, stupide guerre, stupide désert.., marmonna-t-il alors qu'il balançait ses chaussures et les regarder atterrir près du placard. »

Il continua à cracher des obscénités qui feraient rougir un marin (stupide Marine maudite) alors qu'il terminait de se déshabiller pour enfiler un t-shirt et un survêtement.

« Je ne veux pas y aller, dit Steve, apparaissant sur le pas de la porte. Je ne veux pas te quitter, ou l'équipe, ou Grace, ou aucun aspect de cette vie que j'ai ici. Je sais que vous avez besoin de moi... mais mon pays a besoin de moi aussi. C'est une part de ma vie que je ne peux pas changer – que je ne veux pas changer. Mais j'ai besoin de ton amour et de ton soutient si je dois traverser tout ça. » Danny baissa la tête, incapable de regarder les émotions crues sur le visage de son partenaire.

« Tu devais juste avoir une explication rationnelle, hein ? Tu sais parfaitement que je ne peux pas argumenter contre une explication rationnelle. » Steve rit et s'avança vers lui, enroulant ses bras autour de l'homme plus petit.

« Je promets-

– Qu'est-ce que je viens de dire à propos d'être rationnel ? N'ose même pas me promettre quoi que ce soit. Tu ne peux pas promettre de rester en sécurité ou que tu ne vas mourir alors ne le dit même pas, prévint Danny. » Steve plaça sa tête au dessus de la sienne.

« Est-ce que je peux te demander de me promettre quelque chose ? demanda Steve.

– Tout dépend de ce que c'est.

– Peux-tu me promettre de ne pas être davantage un misérable abruti que d'habitude ? Je ne veux pas entendre Chin et Kono vouloir t'étrangler parce que tu es insupportable. Et tu dois prendre soin de toi pour le bien de Grace. Ça va déjà être assez compliqué comme ça pour elle et elle n'a pas besoin de ton bagage émotionnel en plus, requit Steve. Ne me fais pas m'inquiéter pour toi.

– Pff, on soit tous les deux que je suis celui qui s'inquiète dans cette relation... mais je vais me débrouiller d'une manière ou d'une autre pour survivre sans toi, grogna Danny contre la poitrine de Steve. »

Ce dernier sourit tristement en embrassant le haut de sa tête. Il fit durer le moment autant que possible, ne sachant pas quand arriverait la prochaine fois.


Steve McGarrett n'allait pas pleurer.

Tout le monde était venu à l'aérodrome pour lui dire au revoir avant qu'il ne s'envole vers D.C. pour rencontrer le reste de son unité. Kono pleurait, Danny avait pleuré ce matin (même s'il l'avait démenti avec véhémence en disant que ses allergies faisaient des leurs et que sérieusement avaient-ils besoin d'autant de fleurs sur cette maudite île ?) et Chin commençait à avoir les yeux humides.

« Est-ce que je peux demander une faveur ?

– Bien sûr, mon frère, répondit Chin.

– Est-ce qu'au moins l'un d'entre vous peut faire semblant que vous allez me revoir de nouveau ? demanda-t-il. »

Chin et Kono rirent et Danny tenta un sourire. Steve regarda sa montre et réalisa qu'il était presque l'heure d'y aller. Kono le remarqua et s'avança pour lui faire un câlin.

« Porte-toi bien, Chef, dit-elle doucement. Ne me laisse pas tout seule avec ces deux-là trop longtemps, sourit-elle. » Chin fut le suivant à l'attirer dans une étreinte.

« Aloha Oe, dit-il en tapant le dos de l'autre homme.

– Aloha Oe, répondit Steve. » Il serra Chin contre lui une seconde de plus.

« Garde un œil sur Danny pour moi. Ne le laisse pas aller trop loin. Il n'est pas bien quand son esprit va dans les coins sombres, chuchota Steve à son ami. » Chin hocha la tête solennellement. La partie dure arrivait.

« Est-ce que c'est le moment où je dois me mettre à chouiner et déclarer mon amour éternel envers toi ? dit Danny, sans expression.

– Non, je pense que ça, c'est le moment où je te soulève dans mes bras et te gratifie d'un baiser empli d'émotions en te demandant de m'attendre, répondit Steve sans s'arrêter. » Danny renifla.

« Tu n'oserais pas me rouler une pelle en public... et je ne t'attendrais pas sans un énorme diamant clinquant, répliqua Danny.

– Désolé, pas de diamant, dit Steve en haussant les épaules. » Danny soupira dramatiquement.

« Tu es un petit-ami de seconde zone, dit-il en l'entourant de ses bras. » Chin et Kono se reculèrent pour leur laisser un moment. « Tu ne t'es même pas laissé faire avant de partir, se plaignit Danny.

– Je me laisserais faire quand je rentrerais, promis Steve avant de redevenir sérieux. Rappelle-toi de ce que tu m'as promis.

– Ouais, ouais, j'ai promis de ne pas être une serpillière émotionnelle tant que tu seras parti. Ce qui serait extrêmement utile serait que tu ne me donnes aucune raison de m'inquiéter. » Steve voulut faire une remarque pour lui retourner la demande mais changea d'avis. Il rapprocha l'homme plus petit de lui.

« Je t'aime, Danny, murmura-t-il dans les cheveux blonds. » Il entendit Danny marmonner quelque chose en retour. « Quoi ?

– J'ai dit Danno t'aime aussi, répéta-t-il de mauvaise grâce. »

Cela valait totalement le coup cependant, en voyant l'immense sourire sur le visage de Steve. C'était ce sourire qui lui ferait tenir les longues nuits qui l'attendaient.