Salut mes p'tits loups !

J'en vois déjà venir en mode "C'est un oiseau ? C'est un avion ? C'EST UN MIRAAAAAAACLE !". Ouais. Une semaine d'intervalle entre deux chapitres. Une touuuuuuute petite semaine, de ma part c'est cadeau XD

Et tout ça à cause de vos reviews. Je devais bosser aujourd'hui mais tous vos message (19 au total, je vous aiiiiime) m'ont extrêmement motivée ! Et ça pourrait bien continuer si vous continuez de votre côté :3 Donc merci à tous, je ne sais pas comment vous le dire, mais merci beaucoup !

Robin m'a très gentiment fait remarquer que le comportement des garçons correspond plus à ceux d'adolescents que ceux d'hommes de 22 ans (ce n'est que l'âge de Newt, mais quand même) et c'est totalement justifié. Je suis désolée si ça a pu en gêner, je ne peux pas rattraper mais je vais essayer de limiter les dégâts ! Merci, Robin !


Réponse aux reviews anonymes ! :

gwen : Merci beaucoup, bisou à toi aussi, en espérant que la suite te plaira !

Gymp : Ton commentaire m'a beaucoup fait rire ! Ah ah, mais il va falloir s'habituer à ce schéma avec moi, tout n'est jamais rose, et encore moins pour Newt ;) J'essaiiiiiie d'ajouter des descriptions, je promets ! J'espère que tu aimeras ce chapitre aussi, et merci d'être toujours fidèle au poste ! :)

Blabla : Merci beaucoup ! Pour ce qu'il va advenir de Sonya, je te laisse lire ;) En espérant que tu apprécieras !

Eviljokercat : Voilà la discussion, et Newt reste toujours sur ses gardes, ne t'en fais pas ! Je ne raccourcirai pas cette fiction ;) Merci encore à toi en espérant que tu aimeras la suite !

Et merci évidemment à Eclat d'Etoile, Naws-you, Hayato-sama, Didou614, Little-Katsu, Romi-Inu, marimina, Tite Lena, tablearepasser, MarionMF, Robin no Hood, ABeautifulMyth, Melli-Mello, AdWynn et Rosaliepanda !


- Salut, Sonya ! Ça fait longtemps !

Le sourire de Newt fondit aussi vite qu'une glace placée dans un four à cent quatre-vingt degrés. Thomas n'avait pas perdu le sien, et faisait de grands signes. Aucun doute que si quelqu'un était passé par là à cette heure tardive, il aurait été effrayé par un comportement si enfantin. Le blond se retourna à moitié alors que Thomas s'avançait pour saluer Sonya. La Sonya qui venait de casser avec Newt. Cette Sonya-là, pas une autre.

- Newt, je te présen...

- On se connaît, cracha-t-il en pivotant complètement sur lui-même, faisant face à l'intruse.

- Newt ! Quel heureux hasard ! s'exclama-t-elle, la mine radieuse.

Il ne répondit rien, gardant une attitude renfrognée et pouvant paraître terriblement agressive. Newt soutenait son regard, d'un air qui faisait clairement comprendre qu'elle dérangeait. Thomas en fut assez choqué.

- Ah... C'est cool. Comment vous vous connaissez ? demanda le brun.

Sonya allait visiblement répondre quelque chose, avant que Newt ne lui coupe brutalement l'herbe sous le pied.

- C'est une longue histoire. Très longue, railla-t-il.

Sonya le fixa, un questionnement visible dans le regard, n'ayant pas l'air de comprendre sa réaction. À vrai dire, jusqu'à la fois où Newt l'avait remballée devant les casiers, elle l'avait rarement vu en colère. Elle avait toujours su se faire pardonner. Mais cette fois, la lueur folle qui dansait dans ses yeux noisette lui donnait purement et simplement envie de fuir le plus loin possible.

- Sonya, tout va bien ? interrogea Thomas.

- Ou... Oui, bien sûr. Vraiment très longue histoire.

La brunette se reprit dans la seconde. Elle connaissait assez Newt pour savoir qu'elle avait fait quelque chose qui l'avait contrarié. Et, vu la tête d'assassin qu'il tirait, sacrément contrarié même. Plus que quelques touffes de cheveux en moins, certains membres arrachés et la peau pourrie recouverte de sang avant d'en faire un zombie. Quoique non, ses yeux s'occupaient largement de compenser le reste.

- Newt, quelque chose ne... s'inquiéta Thomas avant que celui-ci ne lui coupe la parole.

- Ça va. J'ai juste promis à ma mère de l'aider quand je rentrerai, mentit-il. J'y vais, à plus.

Le brun n'eut pas le temps de protester que Newt s'était frayé un chemin entre eux deux et repartait d'un pas bien trop rapide pour être naturel. Qu'est-ce qu'il lui prenait, tout à coup ? Il n'avait pas l'air si pressé auparavant. Sonya avait l'air heureuse de le revoir et lui, lui avait lancé un regard... Comment pouvait-il le qualifier ? Si Thomas avait été un peu plus parano, il aurait juré que si le blond avait disposé d'un revolver ou d'une quelconque arme, il se serait fait un plaisir de l'utiliser contre elle.

Définitivement, Thomas, arrête de regarder toutes les séries qui te passent sous la main, pour ton propre bien, s'ordonna le brun à lui-même.

- Dis, tu sais ce qu'il lui arrive ? demanda Thomas, fixant toujours la direction dans laquelle était parti le blond.

Lorsqu'il se tourna vers elle, il fut étonné de la voir regarder au même endroit que lui auparavant, les lèvres étirées au possible. À croire qu'elle n'avait pas fait attention à la manière dont il l'avait toisée un peu plus tôt. À croire qu'elle était... heureuse de sa réaction ? Thomas se promit fermement d'enterrer tous ses DVDs dès qu'il serait rentré chez lui. Il se faisait trop d'idées.

- Pas vraiment, fit-elle sur un ton joyeux. Tu ne voudrais pas qu'on lui demande à la fin des cours, lundi ?


Newt démarra en trombe, faisant crisser les pneus de sa voiture. En temps normal, il se serait directement arrêté et serait descendu vérifier l'état des roues, mais là, à ce moment, il n'en avait strictement rien à faire. Alors il accéléra, déviant par autant de petites rues possibles afin de ne pas tomber sur un feu rouge, et arriva chez lui en moins de temps qu'il ne lui en aurait fallu pour le penser. Il se gara lamentablement dans l'allée de chez lui, manquant de rouler sur les fleurs que sa mère entretenait si bien.

Il arracha presque les clefs du contact avant de descendre du véhicule en claquant la portière derrière lui. Débarquer comme ça, alors que tout allait si bien, il n'y avait que Sonya pour tout gâcher. Dieu qu'il avait eu envie de la frapper. Mais il ne le ferait pas, quoiqu'il arrive, il se canaliserait et ne le ferait pas. Parce que même si son estime de lui-même était basse, il n'irait pas jusqu'à se rabaisser à ce niveau. Il allait vraiment falloir qu'il trouve un exutoire. Peut-être qu'il devrait investir dans un sac de frappe.

Il marmonna quelque chose en passant le seuil de la maison, afin de faire savoir à sa mère qu'il était rentré. Il ne s'attendait pas à la voir se précipiter dans le couloir avant qu'il ne monte les escaliers.

- Newt ! Attends, ton...

- Newt, il faut qu'on parle, grogna une voix de l'autre côté de la porte.

Et si l'esprit de son poisson rouge décédé ne s'alliait pas au diable pour créer ce genre de situation, Newt ne jurerait plus de rien.

- Je lui ai pourtant dit que tu reviendrai tard, chéri, mais il a voulu t'attendre, expliqua sa mère.

- Il fallait bien que ça arrive. Alors allons-y et qu'on en finisse. Je suis crevé, lâcha-t-il en se dirigeant vers le salon.

Son père l'attendait à la table, mais Newt préféra s'affaler sur le canapé. Après tout, au vu de sa fin de soirée, se tenir droit sur une chaise était la dernière chose dont il avait envie. En voyant son père rester immobile, il souffla alors en renversant sa tête en arrière dans un mouvement de lassitude :

- Tu trouves pas que se retrouver à table, avec juste le pot de fleurs au milieu, la lumière suspendue au plafond au dessus et un sujet super important, ça fait un peu trop formel, voire cliché ?

Il sentit légèrement le canapé s'affaisser lorsque sa mère vint s'installer à ses côtés. C'était sa manière de lui montrer son soutien, et il lui en était terriblement reconnaissant. À la réaction de sa femme, le père ne chercha pas à insister et s'installa dans le fauteuil en face, les deux mains croisées devant son visage.

D'après Newt, ça faisait toujours horriblement cliché.

- On va éviter de s'égarer dès le début, précisa Newt. Alors dis-moi ce que tu veux savoir.

- Dans l'immédiat, où étais-tu, avec qui, et pourquoi n'as-tu prévenu personne ?

Newt n'avait jamais été très proche de son père. Celui-ci travaillait énormément, peut-être trop pour son bien, et, quand il était petit et qu'il devait se coucher tôt, le blond avait rarement l'occasion de le voir dans la semaine. D'ailleurs, l'image qu'il lui renvoyait ne faisait que lui confirmer. C'était de lui que Newt avait hérité de ses cheveux au blond un peu cendré. Il ne s'était même pas rendu compte, ou tout du moins, n'avait pas fait attention que ceux de son père étaient devenus gris.

Deuxième coup de vieux dans la figure en moins de vingt-quatre heures.

- En boîte. Tu ne connais pas. J'avais mes raisons. C'est bon ? persifla-t-il.

Non, décidément, et malgré toutes ses bonnes résolutions, Newt n'avait pas envie de parler. Parce que contrairement à sa mère qui avait toujours été là pour s'occuper de lui, lui était absent. Il pensait énormément à sa propre personne, quitte à l'avoir blessé moralement lorsqu'il était jeune. Alors faire des efforts, il le pouvait, avec une certaine limite. Au fond, il savait que la nuit dernière, ses paroles avaient fait du mal à sa mère. Et pourtant, celle-ci avait su être compréhensive et l'accepter. Et elle n'avait pas été cherché plus loin que ce que lui avait expliqué Minho. En appelant, un peu plus tard, il avait d'ailleurs appris qu'il n'avait révélé que le strict minimum.

- Tu es allé en boîte seul ? s'étonna-t-il.

- Je disais à l'instant que tu ne connaissais pas la personne avec qui j'y suis allé.

- Newt, appela sa mère.

En se décalant, il put voir son regard rassurant. Le même qu'elle utilisait lorsqu'il tombait de vélo ou pendant une course. Il savait que son père ne le lâcherait pas avant qu'il lui ai au moins dit avec qui il était. Et même s'il ne voulait pas lui en parler, il n'y échapperait pas.

- J'ai rencontré quelqu'un, avoua Newt.

- Et Sonya ? s'insurgea son père.

Oui, Sonya. Encore et toujours Sonya.

- Ça fait un moment qu'on a rompu. Enfin, qu'elle a rompu et qu'elle essaie de se rattraper. Mais plutôt mourir, grinça-t-il.

- Et tu comptais m'en parler ? réprimanda son père.

- J'ai vingt-deux ans ! Ça te tuerait de me regarder ? Vingt-deux. D'accord ? T'as pas été fichu d'être là une partie de mon enfance et là tu demandes à être au courant de ma vie amoureuse ? Tu sais que tu...

- Newt, geins sa mère.

Et il comprit. Il comprit qu'il allait refaire la même erreur que la nuit dernière. Qu'il allait encore s'énerver, et regretter, en plus de ça. Il s'enfonça un peu plus dans le sofa en enfouissant son menton dans sa veste et grognant des paroles inintelligibles.

- Comment s'appelle-t-elle ? interrogea-t-il.

- Thomas, grommela Newt.

Il eut quelques secondes de silence total, durant lesquelles Newt tenta d'imaginer la réaction. Il avait baissé les yeux avant sa réponse.

- Pardon ? questionna le père une nouvelle fois, un peu plus fort.

- Thomas ! T-H-O-M-A-S. Tho-mas. Thomas. C'est pas compliqué, si ?

Il releva la tête à ce moment, et eut le cœur brisé en voyant les yeux écarquillés, presque effrayant de son père. Sur le coup, cela lui parut bête de se rappeler seulement que le fait de se poser des questions sur son orientation sexuelle pouvait être mal vu.

- Papa, je...

- J'ai besoin de digérer. Bonne nuit, fils.

À ces mots, il se leva, laissant un Newt tremblant et sa femme dans le salon. Encore, que son père lui dise simplement qu'il devait "digérer l'information" ne l'aurait pas fait paniquer. Ce qui avait provoqué les tremblements de son corps restait le qualificatif employé.

Fils.

Jamais encore il ne l'avait appelé de la sorte. Newt connaissait certaines personnes, issues d'une famille plutôt aisée, dont les parents les appelaient de la sorte, mais à chaque fois qu'il entendait un père appeler son fils comme ça lui donnait des frissons. C'était froid, dénué de tout amour parental ou d'affection, tout simplement.

- Newt, il est juste... commença sa mère.

- Choqué.

- Surpris. Il ne s'y attendait pas.

- On verra ce qui en découle. Bonne nuit, maman.

Il la prit furtivement dans ses bras avant de monter en vitesse dans sa chambre, de fermer les volets et de s'affaler sur son lit. Il avait une furieuse envie de passer un coup de fil à Minho. Cependant, son ami devait être aussi éreinté que lui, alors il se résigna. Il se sentait vraiment comme le pire idiot de la planète à ne pas avoir envisagé cette réaction. Réaction qui lui semblait plus banale que celle de sa mère le matin-même.

- Qu'est-ce que j'ai pu faire pour mériter ça, sérieux ? sanglota-t-il, seul.

Il attrapa son téléphone - qu'il allait vraiment devoir recharger - et tendit le bras au-dessus de lui pour voir plus clairement l'écran. Idée stupide étant donné qu'il ne savait pas quoi en faire. Et comme le monde semblait s'acharner sur lui depuis que Sonya s'était pointée, la vibration du portable le fit sursauter et lâcher l'appareil qui lui tomba sur la figure.

Il grogna en se frottant son front douloureux, découvrant un message de Minho qui lui demandait s'il voulait passer demain ; puis un de Thomas, envoyé plus tôt, environ un quart d'heure avant, l'interrogeant sur ce qui n'allait pas. Parce que ça s'était vu, en plus de cela. Newt ignora royalement le texto du brun et répondit à son meilleur ami qu'il préférerait que lui passe. Comme ça, ils pourraient parler, et le blond aurait largement le temps de recopier un devoir sur feuille qu'il avait au préalable rédigé sur son ordinateur. Au début, lorsqu'il faisait ça en présence de Minho, celui-ci essayait au maximum de le déconcentrer, mais avait vite compris que Newt ne plaisantait pas avec ses études. Après avoir enlevé son haut, le blond s'allongea et s'endormit sans même s'en rendre compte.


- Quoi ? Genre elle est arrivée à ce moment ? Pile à ce moment ? Si ça se trouve elle te suivait, ça commence à devenir sacrément flippant ! s'exclama Minho.

Peut-être que Newt n'aurait pas dû lui proposer de passer la journée avec lui. Parce qu'à force de pousser des cris dignes des hurlements de chatons quémandant de la nourriture, le blond avait l'impression que sa tête allait exploser. Les chats entretenaient une excellente relation avec ce qu'il y avait dans leurs assiettes, Minho n'allait donc pas tarder à ameuter le quartier.

- Ok, Min'. Je veux bien la détester, mais de là à dire qu'elle me suivait, c'est pas un peu trop ?

- Je t'assure que si c'est ça, je lui arrache les tripes pour en faire...

- Je ne veux pas le savoir ! gémit Newt en plaquant ses mains sur ses oreilles.

Parce que sincèrement, il n'avait aucune envie de connaître le destin des tripes de son ex si il s'avérait qu'elle l'avait bien suivi la veille et que son meilleur ami l'apprenait.

- Au fait, Newty, parenthèse à part. Tu sais que quand je t'envois des textos avec des smileys, tu peux en mettre en retour ? C'est déstabilisant, on dirait que tu me fais la gueule.

- J'en ai jamais été un adepte, et tu le sais, grogna-t-il.

- Non mais je vous jure ! Pauvre Tommy, il va avoir toute ton éducation à refaire quand vous serez ensemble !

- Tommy ? Et pourquoi "quand" et pas "si" ? grimaça-t-il.

- Parce que oui, vous allez finir ensemble. Je trouverai bien un moyen pour que ce soit le cas. Alors soit tu te débrouilles pour lui parler, réellement, j'entends, précisa-t-il. Soit je ferai en sorte que tu le fasses. Et "Tommy" c'est ta propriété ? ricana-t-il. Je peux me contenter de "Tom", fais pas cette tête !

- Ma tête a tout ce qu'il y a de plus normal, se renfrogna-t-il.

- J'avais jamais vu des marques de jalousie aussi forte entre deux gars qui ne sortent pas ensemble, taquina Minho.

- En parlant de deux gars, mon père a pas eu une très bonne réaction en entendant son nom hier.

Newt avait lancé ça d'un ton froid, faisant se perdre l'éclat de rire de Minho et son sourire. Celui-ci se releva du lit sur lequel il était allongé pour aller dernière Newt, installé à son bureau, le visage entre les mains.

- Comment ça, en entendant son nom ? risqua Minho.

- Disons qu'il s'attendait à des consonances plus... féminines ? Putain Minho, si ça se trouve, mon père est homophobe !

Le blond s'était vivement relevé, se cognant au torse de son ami.

- Newt, je veux pas faire le mec qui te raconte des conneries. Oui, c'est possible, mais tu sais qu'il est assez tolérant sur tout. Je veux dire, il te laisse plus de liberté que ta mère t'en laisse, et ça, depuis que t'es gosse. Si ça se trouve, comme la plupart des parents, il a besoin d'un peu de temps pour assimiler, le rassura-t-il, une main sur son épaule.

- Arrête, j'ai l'impression d'enten...

- D'entendre ta mère ? se moqua Minho. Je me doutais qu'elle devait t'avoir sorti un truc du style.

Ce fut presque par instinct que Newt se retourna et enfouit son visage dans l'épaule de son meilleur ami, laissant couler ses larmes. Cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Mais il n'avait pas honte, pas devant Minho. Parce qu'un meilleur ami sait se moquer quand les larmes n'ont pas de réelle force et coulent pour des raisons futiles ; mais il sait garder le silence et réconforter comme il peut lorsqu'elles ont une signification bien plus forte. Alors quand Newt avait besoin de décharger la pression, il n'était pas rare que Minho ne rôde dans les environs.

L'asiatique ne passa pas son bras autour du blond. Pas par dégoût ou quoi que ce soit d'autre, simplement parce que la seule fois où il avait fait ça, Newt l'avait repoussé en reniflant qu'il n'était quand même pas une fille. Depuis, il se contentait de placer une main à la base de ses cheveux, couvrant sa nuque, et l'autre sur son épaule. Et il attendait que la crise de larmes ne passe. Il n'avait jamais compris pourquoi toutes les personnes s'évertuaient à murmurer des paroles réconfortantes. De un, ce n'était absolument pas son genre, et de deux, il était plus en position d'ancre à laquelle se ratachait Newt. Il était là pour le soutenir simplement. Il ne parlait qu'une fois que le blond était capable d'engager à nouveau la conversation.

- Ça va mieux ? demanda-t-il doucement alors que Newt se reculait.

Le blond prit une profonde inspiration, tentant de calmer les soubresauts de son corps. À défaut de pouvoir parler sans être entrecoupé par un hoquet, il hocha simplement la tête positivement. À son âge, beaucoup lui diraient qu'il devrait avoir honte de se laisser aller de la sorte. Mais avec Minho, comme quand il se retrouvait avec Thomas, il se sentait encore adolescent. Il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose mais il n'arrivait pas à contrôler ses réactions. Minho passa encore un moment à lui parler de tout et de rien, évitant au possible les sujets qui faisaient mal, et le laissant recopier tranquillement ses notes quand il en avait besoin. Et quand il fut rentré chez lui, Newt reçu un message :

Dis-moi si ça va toujours, sans ma présence capable de remonter le moral d'un cadavre dépressif :3

Il s'empressa de répondre :

Nickel, merci pour cet après-midi.

Et avant d'avoir pu reposer son portable, un sourire orna son visage et il rajouta un autre texto à la suite :

;)


Newt aimait beaucoup les études dans lesquelles il s'était lancé. Les sujets le passionnaient. Les horaires, un peu moins. Il se rendit compte le lendemain, alors que la dernière sonnerie retentissait, que son marathon du week-end l'avait presque autant fatigué qu'une journée à chercher des liens scientifiques et prendre des notes. Il se releva du banc, complètement exténué, et entreprit de sortir du bâtiment rapidement. Il avait passé la majorité de la journée avec Jeff et Clint, deux de ses amis, voulant éviter que Sonya ne vienne le déranger. Et étrangement, il ne l'avait pas croisée de la journée. Après tout, peut-être que le regard qu'il lui avait jeté l'avait vraiment liquéfiée sur place comme il le désirait. Ou qu'elle avait laissé tombé, ce qui était un excellent choix également.

Là, tout ce qu'il voulait, c'était rentrer, se poser, prendre une douche brûlante, bosser un peu parce qu'il le devait, et dormir. Et grignoter quelque chose, éventuellement. Une éventualité très éventuellement réalisable si vous voulez l'avis de son ventre qui se mit à grogner. Et ce programme lui plaisait bien. Un message à Minho pour le rassurer, et il serait tranquille. Pas de mauvaise nouvelle, fini les mauvaises nouvelles ! Ce fut ce qu'il cru.

Avant de voir, devant le portail, Sonya empoigner Thomas par la nuque et l'embrasser comme si sa vie en dépendait.


Cliff, LE RETOUR XDD

Alors qu'on soit clair. Cette fois, aucune tomate, aucun couteau, aucun PIANO NOM DE DIEU ne sera toléré, sous peine de... de... je réfléchis !

Alors oui, je suis terriblement cruelle, désolée XD

Voyez l'effet de vos reviews ! Ce serait super sympa d'en laisser :3

D'ailleurs, certains me demandent des précisions sur l'enfance de Newt, Minho ou même de comment Thomas et Sonya se connaissent. Ça ferait trop pour cette fic. Je peux, éventuellement, refaire une mini-fic à côté ou un recueil d'OS pour expliquer tout ça. Avec une petite trame ou des tranches de vie qui vous intriguent. Dites-moi si ça vous intéresse dans les reviews ;)