Bonjour à tous ! Voici ma première fanfiction pjo/hdo (en réalité, elle ne prend en compte que la première partie de la série, et ne mentionne pas du tout hdo, bien que les personnages soient plus âgés !) J'espère qu'elle vous plaira !
Le couple Pery/Nico (Percico) m'intéresse énormément, bien que je trouve également qu'Annabeth et notre héros soient absolument adorables ensemble ; je vais donc essayer d'allonger un peu la liste des fic françaises sur eux (ok, vu le nombre de fic anglaises je suis encore occupée), en espérant que ce premier chapitre soit à peu près potable.
Je prie pour que l'orthographe soit correcte, n'hésitez pas à vous plaindre si ça n'est pas le cas :) ! Toutes critiques, positives ou négatives, sont bien évidemment les bienvenues ! Bonne lecture !
Le truc, quand tu es un fils du Dieu des océans, et que tu peux sortir de l'eau sans être mouillé, c'est que ça peut faire bizarre au commun des mortels, c'est-à-dire à… À peu près tout le monde ? Bien sûr, Percy pouvait sortir de l'eau mouillé, dans la mesure du possible ; il était capable de rendre son corps perméable. Malheureusement (ou heureusement, dépendant du contexte), il fallait qu'il pense à supprimer la fine barrière qui protégeait son organisme, ce qui était loin d'être un automatisme pour lui. Le type était peut être un demi-dieu capable de contrôler n'importe quel liquide, avait battu Cronos et bon nombre de monstre depuis qu'il avait rejoint la colonie des Sang-Mêlé, mais penser à envoyer un message à son corps en mode « hey, est-ce que ça te dérangerait pas de me faire passer un un mec normal en évitant de faire paniquer toute la populace ? » à chaque fois était quelque chose dont Percy était bien incapable. Lorsqu'il se battait, le jeune homme trouvait ça assez cool. Sortir de l'eau glacée sans trembler à mort tout en évitant ce moment gênant où tu essayes de remuer les jambes avec un jean trempé, c'était pas plus mal, mais là, il n'y avait aucun monstre, Dieu, Titan ou quoique ce soit de potentiellement dangereux aux yeux de Percy. À part peut être le groupe d'ados qui s'agitait un peu plus loin dans la piscine, parmi lesquels une fille brune, assez petite, qui n'arrêtait pas de regarder Percy avec un sourire ridiculement niais et en battant des cils. Ce qui mettait le demi-dieu mal à l'aise, pas parce que la demoiselle l'attirait, loin de là, mais parce qu'il n'avait pas envie d'être prit en flagrant délit à sortir de l'eau sec. Au moins, ça lui rappelait de faire attention. Dès qu'il entendait son ses gloussements, il pensait « ah tiens, mettons-nous en mode humain normal » en se félicitant d'éviter une catastrophe.
En fait, Percy n'avait pas vraiment envie d'être là à barboter dans la piscine bondée d'un camping quatre étoiles, mais il ne pouvait y échapper. Quelques jours plus tôt, sa mère, Sally Jackson, était rentrée dans sa chambre avec un grand sourire, lui annonçant qu'ils se rendaient en Bretagne pour une semaine, parce qu'elle avait gagné une place dans un camping vraiment cool.
— Oh, génial, avait réagit l'adolescent. Attend, d'où il sort, ce camping ? Et puis la Grande Bretagne, je sais pas si-
— La Bretagne, l'avaient interrompu Sally et Annabeth (sa copine, qui était également là)
— Pardon ? Percy fronça les sourcils, avec son air m'agressez-pas-svp.
— C'est en France, avait continué Annabeth, en enroulant une des mèches blondes qui encadraient son visage autour de son index, Un endroit connu pour ses récits folklores. Je crois que c'est aussi réputé pour ses champs de menhirs…
Elle haussa les épaules, et Percy fut content qu'elle s'arrêta, parce qu'il avait un peu l'impression d'écouter la voix dans les pubs pour lieux touristiques, ce qui ne le passionnait pas vraiment. Sa mère avait immédiatement acquiescé.
— Oui oui, c'est vraiment un chouette endroit, tu verras. Et puis, on ne part pas longtemps, juste histoire de se prendre quelques vacances. J'ai gagné les places en allant au supermarché l'autre jour, apparement j'étais la dix-millième cliente à rentrer dans le magasin. Nous n'avons qu'un emplacement, mais c'est largement suffisant pour trois si Annabeth veut nous rejoindre, ajouta-t-elle.
Le demi-dieu sentit que la jeune fille avait envie d'accepter sa proposition, mais elle grimaça.
—J'ai promis à ma mère que je lui rendrait visite au camps cet été… Merci, j'aurais bien aimé mais… Enfin, peut être que je pourrais vous rejoindre après ? Finit-elle d'une petite voix.
— Tu devrais plutôt demander comment tu vas nous rejoindre après, répondit précipitamment Percy avec un grand sourire.
Elle le regarda en mordant sa lèvre inférieure, geste que le fils de Poséidon trouvait absolument adorable, et se pencha pour l'embrasser sur la joue. Percy crut l'entendre murmurer un « ça marche, cervelle d'algues », et il sentit son sourire contre sa peau. Sally hocha la tête.
— Bon, c'est réglé, dit-elle, enthousiaste, du coup on aura sûrement un mobile-home ! On sera que deux au départ mais Annabeth nous rejoindra après. Et puis, je pense qu'il y a cinq à six places, donc n'hésite pas à ramener tes amis du camp ! Dit-elle à Percy, qui secoua immédiatement la tête.
— On risquerait d'attirer des monstres, se justifia-t-il, dans un camping je pense que ça peut faire assez mauvais effet.
Sally lanca un petit « ok ! » et quitta la pièce, laissant les deux adolescents seuls à nouveau. Percy se rendit compte que sa mère venait de passer, lui imposer ses plans en quelques secondes, et repartir aussitôt sans lui demander son avis ; Annabeth devait penser la même chose, car elle le regarda en levant un sourcil interrogateur.
Il se demanda s'il ne valait pas mieux aller directement au camp. En même temps, sa mère avait besoin de se reposer. Percy en avait assez de la voir travailler sans arrêt ; elle dormait trop peu et même si elle se maquillait, il avait remarqué de dernièrement, de larges cernes se creusaient sous ses yeux. Annabeth le sortit de ses pensées en s'appuyant sur son épaule, comme si elle avait lu dans ses pensées.
— C'est bon, Percy, le camps peut bien se passer de toi pendant genre, une semaine, dit-elle en prenant un air faussement exaspéré.
Ce dernier réagit rapidement en roulant derrière elle, et en passant ses bras autour de la taille d'Annabeth, essayant de la chatouiller. Elle se courba en avant, essayant de se dégager. Son rire était discret mais joyeux ; Percy avait récemment constaté que sa petite amie ne avait un point faible, et ne se privait pas de l'embêter.
—Non, répondit-il, riant, Je ne pense pas que qui que se soit puisse se passer de moi pendant, genre, une semaine.
Puis il plaça sa tête au-dessus de celle d'Annabeth, qui se retourna dans ses bras. Ses yeux gris métal étaient pétillants et rieurs. Elle leva sa main, et avec ses doigts, frôla la peau du demi-dieu, redessinant la courbe de son visage, du front à son menton. Il se pencha et l'embrassa doucement, en glissant sa main dans le coup de la jeune fille, jouant avec ses cheveux. Les lèvres d'Annabeth avaient un goût d'amande, qui donna à Percy l'envie de l'embrasser à nouveau. Après leur second baiser, il lui pinça légèrement l'arrière du coup, et la fille d'Athéna se remis à rire.
—Envoie-moi l'adresse, et je te rejoins dès que j'ai terminé. Connaissant ma mère, si elle veut que je la voie, c'est que ça doit être important… Si jamais… Commença-t-elle.
— Si jamais il s'agit d'une quête ou quoique se soit, tu m'appelle, et je suis là, devina Percy. Pas question que tu te fourre dans le pétrin toute seule.
Et voilà. Quelques jours plus tard, ils avaient préparés leurs bagages et étaient partis. Percy était septique et début ; il semblait que les Français avaient un problème avec les Américains. Lorsqu'ils s'étaient arrêtés dans une station service, après avoir passé les frontières, et qu'il avait voulu payer l'essence, la femme du guichet lui avait lancé un regard méfiant et l'avait, en gros, traité de voleur, tout ça parce que Percy n'avait pas pu entendre clairement la somme à payer (ce qui était la faute de la dame, qui avait vaguement grommelé le montant dans un horrible Anglais). Mais à part ça, il eu l'impression de croiser des gens qui parlaient à peu près bien sa langue, et avait pu se faire comprendre aisément.
Le camping était assez grand, et, au désespoir de Percy, familial et plein. Ce qui voulait dire : pleins de gosses bruyants qui couraient partout, l'empêchant de profiter du moment. Leur mobile-home était minuscule, comparé aux caravanes qu'il avait pu voir aux Etats-Unis, mais cela semblait être la taille normale ici, en plus, il y avait bien assez de place pour trois ou quatre. La chambre de Percy ne ressemblait pas vraiment à celle d'un palace, mais au moins, il pouvait dormir tranquille, et fermer les stores jusqu'au bout. Il y avait deux lits absolument trop petits pour lui, qu'il avait rapproché pour dormir convenablement. Ce qui revenait au final à la taille d'un lit simple normal.
Comment, se demanda-t-il, est-ce que les gens font pour dormir sur ses demi-lits sans tomber ?
Sally avait eu le droit au lit double, et il était cool avec ça. Elle avait gagné l'emplacement, donc logiquement, elle choisissait son lit. En plus, Percy se dit que même si c'était lui qui l'avait gagné, il l'aurait laissé choisir en première. Il songea qu'il était vraiment un type sympa pour penser ça, et se félicita intérieurement.
Sally avait l'air d'apprécier le séjour, et Percy n'en demandait pas plus. Il était trop heureux d'avoir sa mère pour lui tout seul (même s'il n'avait aucun problème avec Paul, son beau-père) ; et surtout de la voir gaie. Le matin, ils prenaient leur petit déjeuner sur la terrasse, sur une table bancale mais potable, ornée d'une nappe représentant un champs de tournesol, bercés (d'après sa mère, car Percy trouvait cela tout sauf agréable) par les rires des enfants qui jouaient un peu plus loin. Sally allait acheter des croissants frais quand elle pouvait, ils étaient parfois un peu secs mais le jeune homme les dévorait sans retenue. C'était cliché, mais suffisamment attrayant pour eux.
Le mobile-home voisin appartenait à un couple Australien qui passait tous leurs étés ici. Ils avaient deux petites filles qui ne devaient pas avoir plus de six-sept ans, et qui au grand bonheur de Percy, semblaient relativement discrètes et calmes. Sally avait eu l'occasion de parler avec eux, et notamment avec la femme, Anna. Cette dernière était du genre assez enveloppée, mais à l'aise dans sa peau ; et grande gueule. Parlant Anglais, elle savait que la plupart des enfants et personnes âgées ne la comprenaient pas, aussi elle passait son temps à les insulter ou à sortir des conneries dans leur dos. Percy la trouvait sympas, mais seulement durant un certain temps. Il aurait très bien pu avoir une jauge « Anna », qui indiquait en fonction de la discussion « potable », « insupportable », « envie de suicide », etc…
Mais il était, comme il se le complimentait, un chic type, et pouvait supporter Anna pour Sally. Il avait même accepté de garder les deux petites, Cathy et Carrie (il n'avait pas vraiment pigé le délire des noms mais bon), pendant la journée, alors que Sally, Anna et son mec partaient en ville faire du shopping. Vraiment super sympa.
Et c'est là où nous en étions : Percy, dans la piscine bondée d'un camping quatre étoile, surveillant deux gosses de six ans, tout en évitant les « charmantes demoiselles » à l'autre bout de la piscine.
Il y avait deux bassins : un à extérieur, et un à l'intérieur, chauffé. Dehors, un toboggan géant peint d'un jaune vieillot, qui ne semblait pas hyper résistant. Les fillettes avaient voulus l'essayer, Percy avait décidés que ses deux princesses avaient le droit d'aller plus vite que tout le monde, et s'était arrangé pour contrôler l'eau qui les faisait glisser pour rendre leur descente plus rapide et spectaculaire. Il s'amusait comme il pouvait.
Alors que l'une d'elle redemandait un tour, l'autre, Cathy, restait près du jeune homme. Elle était blonde, et le demi-dieu estimait qu'elle était assez studieuse. Avec un pincement au coeur, il pensa à Annabeth, qui ne lui avait pas donné de nouvelles depuis son arrivée au camp. Il s'interrogeait sur les motivations de sa mère, espérant qu'il ne s'agisse pas encore d'un plan foireux de la part des Dieux, parce qu'ils avaient eu leur dose il n'y a pas si longtemps. L'idée de savoir que sa copine puisse être au centre des manigances des Olympiens lui glaça le sang. Il frissonna légèrement et se laissa entièrement glisser sous l'eau, là où il n'entendais que le brouhaha du monde. Lorsqu'il remonta, Cathy le regardait avec des yeux écarquillés.
—Comment tu as fais ça ? demanda-t-elle, abasourdie.
—Euh… Je suis assez fort en apnée, tenta le fils des océans, se voulant d'être resté un peu plus longtemps qu'une personne normale.
— Même !
Elle fronça les sourcils et croisa les bras sur son petit maillot de bain bleu ciel. Ses cheveux étaient relevés en une queue de cheval haute ; ses yeux foncés ne quittaient pas Percy.
—Tu aurais pu mourir ! Intervint sa soeur, qui avait finit sa glissade, Maman dit toujours qu'essayer de rester le plus longtemps dans l'eau c'est trèèèès dangereux !
— Et elle a raison ! S'exclama Percy, Vous voyez, le truc, c'est que je fais partie du championnat d'apnée d'Amérique. Je suis dans le top, parmi les meilleurs du monde. Donc pas de risques !
Carrie eu l'air émerveillée, et essaya de s'agripper au demi-dieu, alors que Cathy haussa les épaules. Elles n'avait pas l'air convaincue (pas bête, la petite), mais décida que la discussion n'était plus assez intéressante pour elle et se mit à flotter sur le dos quelques mètres plus loin. Percy tenta de garder un oeil sur elle tout en empêchant l'autre petite de le couler.
La fin d'après midi arrivait, avec ses gros nuages gris menaçant, engloutissant les quelques rayons de soleil qui restaient. On dirait qu'il va pleuvoir, pensa Percy. Ce fût le cas. Quelques gouttes commencèrent à tomber ; mais l'eau était suffisamment chaude et ils étaient mieux dedans que dehors. La plupart des personnes étaient déjà rentrées chez elles, aussi il décida de préparer mentalement les filles à se préparer à partir, malheureusement Carrie secoua immédiatement la tête.
— Mais c'est le meilleur moment ! S'écria-t-elle, Les autres sont partis et la piscine est encore ouverte ! S'il te plaît Percy, on peut rester encore jusqu'à ce que la piscine ferme, s'il te plaît allez !
Cette gamine est insupportable. Et moi qui pensait qu'elle serait aussi sage que sa soeur.
Il grimaça et donna son accord. Cathy attrapa soudainement son bras ; elle était pâle et regardait un point fixe quelques mètres plus loin. Ses lèvres tremblaient.
— P-Percy, regarde là-bas… commença-t-elle.
Oh non, pria le jeune homme, pitié, pas de monstre. Il avait au moins l'avantage d'être dans l'eau, mais le moment n'était pas idéal. Il tenta de suivre le regard de la fillette, mais il ne pu voir qu'une forme colorée, qui semblait appartenir à une petite créature trapue et sombre. Seulement, il ne ressentait aucune présence, comme s'il ne s'agissait que d'un mirage. Il s'avança, tendit la main en l'agitant, et la forme disparut. Les deux soeurs retenaient leur respiration.
—Euh, lança Percy, vous voyez ? C'était rien, un petit mirage ! Il reste plus rien maintenant !
—C'était pas un mirage, s'énerva Cathy, les mirages n'arrivent pas dans les piscines !
Il haussa les épaules.
—Tu vois une autre solution ? rétorqua Percy, faisant preuve de la mauvaise fois la plus totale.
—Un korrigan ! S'exclama alors Carrie, les yeux brillants. Papa et maman disent qu'il y en a plein en Bretagne !
—Allons, Carrie, ça n'était pas un korrigan, interrompit sa soeur, énervée. Les korrigans ne vont pas dans l'eau !
—Non, je pense que la réponse de Percy est plus proche de la vérité que la votre. En revanche, c'était bien une imitation de korrigan.
Percy fit volte face. Il se retrouva face à face avec un individu légèrement plus petit que lui, maigrichon et pâle, accroupis au bord de la piscine. Ses cheveux demandaient certainement à être coupés, et retombaient sur ses épaules et son front, cachant presque ses yeux sombres. Le jeune demi-dieu faillit s'étrangler en reconnaissant le jeune homme.
—Nico ? C'est toi, mec ?
L'autre haussa un sourcil et soupira. Il fixa Percy quelques secondes et regarda le sol.
—Ouais, c'est moi, répondit-il. Ça fait un bail, pas vrai ?
Percy songea qu'il aurait pu avoir l'air un peu plus heureux de le revoir. Il ouvrit la bouche pour parler, encore sous le choc, mais se fit interrompre.
—T'es qui ? Lança une des fillettes, Est-ce que t'es un punk ? Comment tu sais que c'était pas un vrai korrigan ?
—Déjà, non. Je suis pas un punk, railla Nico. Puis en captant le regard de Percy qui semblait dire hey mec, sois sympa, se rattrapa. Je euh… J'ai étudié les créatures du pays, donc je m'y connais. C'est tout. Percy aussi, d'ailleurs.
—Bah non, Percy savait même pas que c'était comme un korrigan.
Percy ne savait même pas du tout ce qu'était un korrigan, mais se garda bien de demander. Nico lui lança un regard gêné.
—C'est parce qu'il n'apprend pas bien ses leçons, continua-t-il.
Cathy hocha la tête, comme pour approuver ce que disait le fils du Dieu des enfers. Elle devait aussi penser que Percy était un idiot. Ce dernier mit un certain temps à comprendre qu'il était insulté.
—Hey ! s'exclama-t-il.
—Désolé, mec, répondit le brun en un souffle.
Percy comprit qu'il ne s'excusait peut être pas seulement pour la scène précédente. Il n'avait pas donné de nouvelles depuis des années ! Un été, le jeune garçon avait soudainement disparut sous terre et personne ne l'avait revu depuis, à la colonie des Sang-mêlé. Percy avait alors seize ans. Maintenant, il en avait presque dix-neuf. Trois ans, pensa-t-il. Il aurait tout aussi bien pu mourir, je ne l'aurais même pas su.
Il grimaça.
—Ouais, faut qu'on parle. Puis, se retourna vers les deux soeurs, Allez, on y va maintenant ! À ancien ami à moi est venu et-
Pourquoi est-ce que Nico est là ? Le jeune homme blêmit, Par les Dieux faites que ça ne soit pas encore une prophétie impliquant tout le camps et… Si ça avait un rapport avec la rencontre entre Annabeth et sa mère ?
Voyant qu'il paniquait, Nico tenta de lui lancer un regard apaisant. Bien sûr, ça n'était absolument pas naturel pour lui, aussi Percy eu plus l'impression d'être l'objet d'une malédiction du fils d'Hadès. Il fut prit de frissons, et s'appréta a questionner Nico lorsque ce dernier, gêné de sa tentative ratée, formula silencieusement un « c'est bon ». Enfin, Percy n'était pas exactement sûr de pouvoir lire sur ses lèvres, mais il avait la quasi-certitude que le message était plutôt positif.
—Bon, on se prépare et on y va, ok ? dit-il aux deux petites têtes blondes.
Elles hochèrent la tête. Percy nota qu'elles n'avaient pas vraiment l'air traumatisées. Il se rappela d'aller leur parler plus tard et de leur poser des questions sur ces fameux korrigans. Pour le moment, le plus important était l'objet de la présence de Nico di Angelo.
Carrie était rentrée dans une cabine pour se changer, et sifflotait joyeusement. L'air disait vaguement quelque chose à Percy, peut être l'un des disques de musique française que sa mère, Anna, passait de temps à autres. Elle sortit de sa cabine en première, toute fière, puis suivie par sa soeur. Carrie s'agrippa à son bras en gloussant, et elles se dirigèrent ainsi vers les casiers pour récupérer leurs chaussures. Percy entendit Cathy chuchoter « Y'a quoi de drôle, là ? T'es vraiment nulle, comme grande soeur ! », et prit un air troublé. Il avait toujours pensé que les gamines étaient jumelles.
—Attendez, s'exclama-t-il, Carrie, tu es plus grande que Cathy ?
La petite roula des yeux.
—Bah oui ! J'ai sept ans et Cathy en a que six !
Cette dernière regarda Percy, l'air de dire « ouais, je sais, pas possible de ce gros bébé soit plus âgé que moi… ». Puis elles enfilèrent leur chaussures, et elle grommela que le garçon brun (« le punk », approuva Carrie) n'avait même pas enlevé ses chaussures avant d'entrer, et que c'était interdit.
Percy faillit sursauter lorsque Nico apparut derrière lui.
—Allons-y, lança-t-il, Annabeth est peut être déjà arrivée à votre emplacement.