Bonsoir à tous,

Comme je l'ai dis, le chapitre 6 était court car la suite arriverait rapidement. Et bien c'est chose faite.

Merci Charlotte, c'est un honneur que de t'avoir donner le sourire. J'espère que ce chapitre ne te sapera pas trop le moral... Mais non ne t'inquiète pas, je n'ai pas été trop méchante avec Felicity ;)

Bonne lecture.


John et Felicity étaient seuls dans le sous-sol du Verdant.

— J'y vais, déclara Dig en prenant sa veste. Tu pars avec moi ?

— Non, je vais désactiver les alertes concernant Oliver, annonça Felicity d'une voix plate.

— Tu veux que je reste avec toi ? demanda inquiet John.

— Non c'est bon, j'ai besoin d'être seule pour le faire.

John la prit dans ses bras. Il savait à quel point cela était difficile pour elle. Cela faisait deux mois maintenant que Malcolm était venu annoncer la mauvaise nouvelle. Mais pourtant, elle n'avait pas renoncé une seule seconde, elle cherchait jour et nuit sur toutes les bases de données, les satellites et les réseaux sociaux du monde entier à l'affut d'une trace de vie d'Oliver mais en vain.

Il lui avait demandé à de multiples fois de stopper les alertes, car il avait à de trop nombreuses reprises dû la ramasser à la petite cuillère après une fausse alerte.

— Tu veux passer à la maison après ? Sara serait contente de voir tatie Felicity.

Felicity lui sourit.

— Pas ce soir, je ne suis pas sûre d'être d'assez bonne compagnie. Mais demain soir, je serais ravie de voir ma petite merveille.

— D'accord, je préviens Lyla pour demain soir alors.

Felicity hocha la tête.

— A demain.

— A demain John.

Il la laissa seule, non sans jeter un dernier regard inquiet derrière son épaule.

Une fois qu'elle fut sûre que Dig était bien parti, elle prit une minute pour faire le vide dans sa tête et commença à désactiver une à une les alertes.

Une fois fini, elle ne sentit aucun soulagement ou satisfaction de l'avoir fait mais plutôt un immense vide qui emplissait sa poitrine.

Elle éteignit les ordinateurs et avant d'en faire de même avec les lumières, elle s'arrêta devant la vitrine où était toujours exposait le costume d'Arrow d'Oliver. Il avait été hors de question de bouger le costume de place. Quand le manque d'Oliver était trop grand, lorsqu'elle se retrouvait seule dans la Arrow Cave, il lui arrivait d'éteindre les lumières et de se retrouver face à la vitrine, dans la pénombre, il était plus facile de s'imaginer qu'Oliver était toujours au dessous de cette capuche.

C'était malsain, elle le savait, pourtant Oliver lui manquait trop pour réfléchir aux conséquences sur sa santé mentale.

Elle replaça machinalement la capuche bien en place sur le mannequin, alors qu'elle n'avait pas bougé d'un millimètre depuis la dernière fois.

— Tu en as pris soin, déclara une voix qui arrivait par la porte de derrière.

Felicity fit volte face aussitôt.

Sa respiration se coupa à la vue de cette silhouette face à elle.

Prise de panique, elle recula vivement et se heurta contre une table.

Ce n'est pas possible, se répétait-elle intérieurement. Je suis folle, je vis un véritable cauchemar !

Sa vue se brouilla.

Non je ne veux plus pleurer ! Je ne veux plus souffrir ! Pourquoi viens-tu me hanter ?

— Felicity c'est moi, souffla d'une voix douce Oliver en avançant vers elle.

Acculée, ne pouvant plus faire un pas de plus, elle secoua frénétiquement la tête de droite à gauche, toujours muette. Elle ferma les yeux, pour ne plus le voir. Se boucha les oreilles pour ne plus l'entendre.

Non, je ne parlerais pas à un fantôme, ce n'est pas possible. Tu es mort, MORT !

En rouvrant les yeux, elle constata que la silhouette d'Oliver s'approchait toujours. Il n'était plus qu'à un mètre d'elle.

Il leva la main, doucement vers elle, pour ne pas qu'elle prenne peur. Comme pour l'apaiser.

— Je t'assure que c'est moi, supplia Oliver en lui offrant sa main.

Felicity regarda la main, puis de nouveau le visage d'Oliver et encore la main. Elle ne savait pas quoi faire, elle était pétrifiée. Si elle commençait à avoir des hallucinations, ce n'était vraiment pas bon signe. Mais d'un autre côté c'était tellement bon de revoir Oliver, de le savoir à deux pas d'elle. Elle avait envie de se jeter dans cette folie sans un regard en arrière.

D'un geste non assuré, elle tendit à son tour sa main vers celle d'Oliver toujours en suspend. Puis elle la prit dans la sienne. Ce contact était tiède, comme réel. Elle remonta lentement sa main sur son torse. Elle s'avança d'un pas, pour n'être qu'à quelques centimètres de lui. Sous ses doigts, la respiration d'Oliver se faisait plus forte, plus intense. Elle laissa glisser ses mains dans le dos d'Oliver et colla sa tête tout contre son torse. L'oreille appuyée contre son corps, elle entendait chaque battement de son cœur, qui tambourinait à un rythme effréné dans sa poitrine.

A la différence de son rêve de la nuit précédente, elle sentait la chaleur de son corps, son souffle dans ses cheveux, les battements de son cœur contre sa peau.

C'était lui, il était de retour. Le soulagement qu'elle ressentit était tel qu'elle fut prise de vertige, ses jambes commençait à ne plus la porter et elles cédèrent sous le poids de son corps.

Oliver s'en rendit compte et la souleva aussitôt, comme si elle n'était qu'une plume.

Elle s'agrippait à son T-shirt comme si sa vie en dépendait. Oliver s'assit sur le lit, et déposa Felicity juste à côté de lui. Elle ne voulait pas le lâcher, comme si dès l'instant où elle le ferait il s'envolerait à jamais.

Elle le regardait avec des grands yeux pleins de surprises et d'émotions. Une multitude de questions se bousculaient dans sa tête. Comment était-il revenu ? Pourquoi était-il toujours en vie ? Où avait-il passé les deux derniers mois ? Quand était-il rentré à Starling ? Mais aucun de ces questions ne franchir ses lèvres, seule une chose lui paraissait essentielle à dire à cette instant.

— Moi aussi je t'aime, confessa Felicity.

Elle avait tellement rêvé pouvoir lui répondre. S'il devait repartir dans l'instant, il devait au moins savoir ça.

— J'espérais que tu dises ça, déclara-t-il en s'approchant lentement de son visage lui laissant le temps de comprendre ce qui allait se passer.

Leurs visages restèrent quelques secondes en suspend, à quelques centimètres l'un de l'autre. Puis ils se rapprochèrent et leurs lèvres se scellèrent dans un baiser doux et délicat. Il ne reflétait pas l'urgence que tous deux ressentaient à l'intérieur mais leur relation avait été trop chaotique pour ne pas profiter de chaque seconde qu'ils allaient pouvoir passer ensemble désormais.

Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il appuya son front contre le sien, puis s'éloigna pour pouvoir la regarder.

— Je dois avoir une mine affreuse, murmura Felicity en baissant les yeux sous le regard trop intense d'Oliver.

— Pas quand je vois ce sourire et ces yeux qui brillent, avoua Oliver.

— Il y a cinq minutes, j'avais une mine affreuse, corrigea Felicity en lui souriant.

— C'est du passé, n'en parlons plus, la tranquillisa Oliver, comme s'il ne parlait pas d'il y a cinq minutes mais plutôt des deux mois de son absence.

Felicity resta dans ses bras, à écouter les battements de son cœur. Oliver posa sa tête sur la sienne, en la serrant encore plus contre lui.

— Il faut le dire à John, signala Felicity la voix étouffée pas l'étreinte d'Oliver. Et à Roy, et à Thea.

Oliver se raidit à l'annonce du nom à sa sœur, elle aussi était au courant. Beaucoup de chose avait changé durant son absence. Il avait des choses à rattraper.

— On a le temps, indiqua Oliver. Profitons juste de cet instant pour tous les deux. Juste toi et moi. Je ne veux pas qu'on me prenne cet instant.

— D'accord juste toi et moi, souffla Felicity en fermant les yeux contre son torse.

Les prochains jours allaient peut-être être difficiles. Des inquiétudes et des angoisses allaient probablement ressurgir. Des questions allaient devoir trouver leurs réponses. Le combat n'était certainement pas fini. Ils allaient tous les deux devoir se battre, contre les autres et contre eux-mêmes pour faire perdurer cet instant.

Mais à cet instant justement, rien n'avait d'importance.

Son retour. Mon rêve devenu réalité, songea Felicity dans les bras de l'homme qu'elle aimait.


Comme vous l'aurez peut-être remarqué, la dernière pensée de Felicity est l'exact opposée du titre de cette fic', il n'y a plus d'absence, ni de cauchemar donc la boucle est bouclée. C'est donc la fin de cette fiction. Elle aura, je l'espère remplie son rôle, qui était de vous faire supporter cet interminable hiatus.

Je dois dire que c'est ma deuxième fiction sur Arrow et je constate que j'adore écrire et utiliser ces personnages mais j'adore aussi écrire pour vous.

Merci à tous, ( à Charlotte et Anne-Laure parce que je ne pourrai pas vous répondre, merci de votre soutien). C'était un plaisir d'écrire cette fiction pour vous tous, tous mes gentils petits lecteurs dans le monde entier.

Et le dernier merci est pour Peetniss qui a le courage et la gentillesse de me corriger et d'être toujours de bon conseil.

Pensez aux mouchoir pour le nouvel épisode, je pense qu'il va être terrible.

A bientôt.