Disclaimer : Les personnages et lieux de cet univers ne m'appartiennent pas.


Bonjour à toutes et à tous.

Ce premier chapitre est en fait un OS qui a été écrit pour clôturer mon autre fiction (La vérité a un prix), on m'a demandé si une suite était envisageable et alors que j'avais d'abord répondu négativement, il se trouve que l'inspiration est venue mettre son grain de sel et me voilà en train de lui donner une suite. Donc pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le lire (ou qui souhaitent le redécouvrir) voici le premier chapitre.

J'espère que vous apprécierez.

On se revoit en bas.

Bonne lecture.


QUAND ME REVIENDRAS-TU ?

Cela faisait deux jours. Deux interminables journées sans aucune nouvelle de lui. Felicity n'avait pas quitté la 'Arrow Cave' depuis ses adieux avec Oliver. Elle ne voulait pas partir, elle ne voulait pas bouger.

Non !

Elle voulait être là quand il descendrait l'escalier, elle serait là pour l'accueillir, comme elle l'a toujours été.

Non, elle ne partirait pas.

Elle avait lancé des reconnaissances faciales sur tous les satellites qu'elle avait pu pirater, la NASA, ARGUS, et même des satellites espions, chose qu'elle n'avait jamais osée faire. Mais elle ne s'était pas donnée une minute de répit ces quarante-huit dernières heures. Malgré les conseils de John, qui lui demandait de rentrer se reposer chez elle ou même chez lui, elle se bornait à refuser toute proposition.

Non, elle ne partirait pas.

Roy revint de sa patrouille de contrôle vers cinq heures du matin et trouva Felicity endormie sur son bureau. Il voulut la porter pour la déposer sur le lit d'Oliver pour qu'enfin elle puisse se reposer. Mais à l'instant où il posa ses mains sur elle, elle se réveilla d'un bon en hurlant le nom d'Oliver. C'était comme lorsqu'elle s'était réveillée après leur premier rendez-vous, alors qu'elle était inconsciente sur la table du repère. Pourtant, cette fois-là, lorsqu'elle avait crié le nom d'Oliver, il avait été dans la seconde à ses côtés pour la rassurer. Aujourd'hui, il n'en était rien. Elle se tourna vers la vitrine qui contenait le costume vert, et elle constata qu'il n'avait pas bougé d'un centimètre.

Le cauchemar n'avait pas pris fin, Oliver n'était toujours pas revenu.

Elle sentit sa respiration se faire difficile, son rythme cardiaque s'accéléra, ses larmes se coincèrent dans sa gorge. Elle avait toujours plus de mal à respirer. Trop de choses se passaient dans sa tête. Elle prit de grande inspiration, malgré tout, plus elle faisait ça, plus elle avait l'impression d'étouffer. Elle savait exactement ce qui lui arrivait, elle faisait une crise d'angoisse. La seule qu'elle avait faite dans sa vie remontait au jour où on lui avait annoncé la mort de Cooper en prison, lorsque la peine, la culpabilité et la souffrance étaient devenues trop grandes à supporter.

Felicity s'accrocha fermement à son bureau pour tenter de se calmer. Roy voulut intervenir et s'approcha d'elle en posant une main sur son épaule.

— Ne me touche pas, s'emporta-t-elle en se levant d'un bond.

Puis elle s'avança un peu, voulant faire quelques pas, mais ses jambes ne supportèrent pas son poids bien longtemps, et elle s'écroula à genoux sur le sol gelé du repère.

Non, elle ne partirait pas.

— Il m'avait promis que je ne le perdrais pas, murmura Felicity haletante.

Elle enfouit la tête dans ses mains, et les larmes qui étaient coincées jusqu'alors dans sa gorge, commencèrent à couler sur ses joues.

Roy était désemparé, il ne l'avait jamais vu comme ça, même après la mort de Sara. Il ne savait pas quoi faire, alors il appela en urgence Diggle. Il s'avait que lui seul pourrait aider Felicity car même s'ils étaient devenus amis tous les deux, seul Diggle pouvait comprendre sa souffrance en cet instant.

Heureusement, ce dernier était déjà en route et ne tarda pas à arriver.

Quand elle entendit la porte du haut s'ouvrir, Felicity releva un instant la tête comme elle le faisait à chaque fois depuis deux jours, dans l'espoir de voir enfin Oliver revenir. Parce qu'elle s'attendait à le voir débarquer d'une minute à l'autre, et de pouvoir enfin recroiser ses yeux azurs qui lui manquaient tant. Pourtant, son regard se porta sur celui de John. Son inquiétude pour la jeune femme était lisible sur son visage. Une fois près d'elle, John s'accroupie pour être à sa hauteur.

— Il est mort, n'est-ce pas ? souffla Felicity d'une voix brisée.

— On n'en sait rien, répondit Diggle.

— S'il te plait John, dis-moi qu'il n'est pas mort, dis-moi qu'il a pu s'en sortir, dis-moi qu'il y a une raison valable au fait qu'il ne soit toujours pas revenu, je t'en supplie John, j'ai besoin de l'entendre.

— Tu sais bien que je ne peux rien te promettre de la sorte.

— John…, supplia presque Felicity.

La douleur de la jeune femme, plus sa propre peine, firent qu'il se rendit compte que contenir ses émotions devenait trop difficile. Ses yeux commençaient à s'embuer quand il rapprocha Felicity contre lui. Elle fondit de nouveau en larmes dans ses bras.

– Je n'ai même pas pu lui répondre, reprit Felicity entre ses sanglots. Je voulais le faire quand il reviendrait, mais je ne lui ai même pas répondu.

– Répondu à quoi ? demanda John.

– Avant de partir, il m'a dit qu'il m'aimait et je n'ai rien répondu, parce que dans sa voix j'ai senti toute la promesse que ses mots représentaient. C'était comme s'il me promettait qu'il allait revenir, et qu'on aurait enfin ce nouveau départ. Alors je n'ai rien répondu parce que je voulais que la première chose qu'il entende de moi à son retour soit ma réponse. Mais si je me suis trompée ? s'emporta Felicity. Et que ces mots étaient en fait ces adieux ? C'est vrai, il n'a jamais voulu me l'avouer, parce qu'il pensait que ça me mettrait en danger et qu'il ne pouvait pas être Oliver Queen et Arrow en même temps. Alors ça voudrait dire qu'il avait décidé d'avouer qu'il m'aimait pour être honnête avec moi avant de ne plus avoir l'occasion de le faire. Et je ne lui ai pas répondu, il est parti sans savoir que je l'aimais …

– Chut, il le sait Felicity, il le sait, la calma Diggle, ne pouvant se résoudre à utiliser le passé.

Non, elle ne partirait pas …

C'était lui qui était parti.


Voilà pour le premier chapitre, la suite ne va pas tarder à arriver.

Je remercie Peetniss qui sera encore ma beta pour cette nouvelle aventure.

N'hésitez pas à réagir, je serai ravie de discuter avec vous, comme toujours :D

A très vite pour la suite.