Comme vous me l'avez réclamé, voici la suite de "La face cachée du Geek" o/

Si vous n'avez pas lu cette fic, allez-y, sinon vous comprendrez pas grand chose à ce qui va suivre XD

Enjoy o/


Il était encerclé par des hommes plus musclés les uns que les autres. L'un d'eux cracha :

- Cette fois, t'es mort Patron !

Expirant doucement la fumée de sa cigarette, il sentit un rire mauvais s'échapper des ses lèvres.

- ça tombe bien…

Il sortit son pistolet, puis tira un premier coup.

-…je ne suis pas le Patron !

Et il commença le carnage.

Le Geek se réveilla, en sueur.

Décidément, il tuait jusque dans ses rêves.

Il s'étira, et observa la femme à ses côtés.

Grande, rousse, grosse poitrine, visage trop maquillé…quel était son nom déjà ?

« Un truc finissant en "a"…mais bon, ici, elles portent toutes un prénom en "a" ».

Il se trouvait dans l'un des nombreux bordels qu'il devait surveiller.

Car depuis que le plus grand criminel sexuel avait découvert son secret, ils étaient devenus "associés".

Contre son silence, le gamer veillait à ce qu'il n'arrive rien de fâcheux dans les maisons-closes, et à l'occasion, régler le compte de quelques individus.

ça faisait 2 mois que ça dure, et le nerd était plus que ravi par cette nouvelle vie.

« En plus, je peux profiter des plus belles filles de la planète. Les fangirls, c'est toujours sympa, mais rien ne vaut des femmes d'expérience ».

Encore tout courbaturé de sa nuit de plaisir, il attrapa sa montre.

Il faillit s'étrangler à la vue des positions des aiguilles.

Il était 7h53, dans moins de 10 minutes, Mathieu allait se lever.

« Et si ce crétin, en voulant me réveiller, vois ma chambre vide, je suis pas dans la merde ! ».

D'un bond, il quitta l'immense lit aux draps roses, s'habilla rapidement de ses vêtements noirs d'encre, et quitta la pièce en courant.

Ne répondant ni aux salutations, ni aux clins d'œils aguicheurs, il prit la sortie de l'établissement, et courut dans les rues.

« Je peux le faire, je peux le faire, je peux le faire, je peux… ».

Ses jambes le faisaient souffrir, ainsi que d'autres parties de son corps, plus incongrues.

Il atteignit rapidement l'appartement des Sommet.

Reprenant son souffle, il ouvrit la porte aussi doucement que possible.

Sans un bruit, il se faufila dans l'entrée, ne remarquant aucun être éveillé dans les parages.

Mais une voix l'arrêta dans son ascension des escaliers.

- Salut Patron.

« Et merde ».

Se retournant, il vit son créateur sortir de la cuisine, en jean, torse nu, un café à la main.

« C'est parti pour la comédie ! ».

- Salut gamin. Mais dis-moi, à te promener comme ça, c'est que tu tiens vraiment à ce que je défonce ton joli petit cul.

Soupir venant du schizophrène.

- Pitié, pas dès le matin, et va plutôt réveiller le Geek.

- Je vais d'abord passer par ma piaule, sauf si tu veux que j'explique au gamin quelles sont les trucs visqueux sur mon froc.

- Alors vas te changer !

- Si tu veux contempler le strip-tease, t'as qu'à me suivre, gamin.

Nouveau soupir, mais cette fois, sans commentaire.

L'usurpateur monta les marches, et entra dans la chambre du pervers.

- Bah alors, gamin ? T'as pas réussi à quitter les bras de mes magnifiques catins ? Je la ferme pas pour que tu baises H24.

Devant lui se tenait le célèbre obsédé, pédophile, zoophile, et Dieu ne sait quoi.

- Alors t'as qu'à leur dire de pas me faire d'avances. Je résiste à tout, sauf à la tentation.

La personnalité la plus sombre se leva, et s'approcha de son double.

- Et moi, je te tente, gamin ?

- Non. Bon, si tu veux faire ton dégueulasse, ramènes-toi, il faut me "réveiller".

Ils quittèrent la pièce qui avait sans doute accueilli tous les vices de la Terre, et se dirigèrent vers l'antre du gamer.

Une fois à l'intérieur, le propriétaire des lieux se déshabilla, et revêtit sa panoplie de victime, avant de monter su son lit.

- On fait comme d'hab, je hurle, tu pars, je pleure, Math' débarque, et on improvise.

- Et si je te violais vraiment pour une fois, gamin ? Ce serait plus réaliste.

- Hum…nan.

Sur ces mots, l'adolescent se mit à crier de sa voix aiguë.

Le criminel quitta la chambre, au moment où le présentateur de SLG arriva pour savoir d'où venait le problème.

- Putain, Patron ? Qu'est-ce que t'as encore fait ?

- Maaaaathieeeeeeu, le Patron m'a fait sentir un truc bizarre, et pis, il me l'a mis sur le visage !

- Allons, gamin, me fais pas croire que t'aimes pas cette odeur.

Le Geek fut envoyé prendre une douche, tandis que le vidéaste engueulait le pervers.

Le nerd se dirigea vers la salle de bain, croisant au passage d'autres personnalités, qui lui caressaient la tête pour le réconforter.

Une fois enfermé dans la petite salle d'eau, il se débarrassa de son air d'ange, et se dévêtit.

Il se glissa dans la cabine, et laissa l'eau brûlante coulait, les gouttes formant les courbe de ses épaules, de ses bras, de son torse, de ses hanches et de ses jambes.

Il se laissa aller à la caresse du torrent qui le purifiait des traces de luxure de la nuit dernière.

Pas qu'il ne les aimait pas, ces odeurs corporelles, mais il aimait avoir son corps propre, pour mieux le sentir être souillé.

Il posa sa tête contre la paroi embuée de la porte de la douche.

Quelque chose le tracassait, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

« Il y a un truc qui va pas, mais quoi ? ».

Il se remémora sa journée, qui n'avait pas débutée depuis longtemps, essayant de savoir ce qui l'embêtait. Mais rien ne lui paraissait inquiétant ou étrange, au contraire, c'était une matinée tout ce qu'il y a de plus banal.

« Je dois encore être à cran à cause de mon rêve ».

Il arrêta l'eau, sortit de la cabine, et se sécha avec la première serviette qu'il trouva.

Tout en frottant sa chevelure avec le morceau de tissu, il jeta un regard à son reflet dans le miroir.

Et il trouva ce qu'il cherchait.

Car cet air soucieux qu'il avait, avec les sourcils froncés et le léger pincement de lèvres, il l'avait vu ce matin.

Mais pas sur lui, non.

Sur un homme où cette inquiétude ne laissait rien présager de bon.

- Bah alors, gamin ?

Mais alors, vraiment rien de bon.

- T'as pas réussi à quitter les bras de mes magnifiques catins ?

Le Patron.

« Et merde ! ».


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