Titre : Sémantique
Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit ^^)
Disclaimer : Supernatural appartient à ses créateurs.
Pairing : Destiel
Prompt : Nous sommes entrain de jouer avec le feu.
Note : Spoils début 9
Castiel ne saurait dire si ça avait été un accident ou si ça avait été voulu. Si c'était parce que tout à coup tout était devenu brûlant et électrique, ou parce que de toute façon tout était déjà brûlant et électrique quand ils étaient l'un avec l'autre. Sam était absent, voilà pourquoi c'était arrivé. Ce ne serait jamais arrivé si Sam avait été là. Mais il n'était pas là, et Cas discutait avec Dean, ils se regardaient, ou il ne savait quoi. Ce qu'ils faisaient d'habitude quand ils étaient ensemble. Puis ça avait mal tourné. Bien tourné.
Cas ne savait pas qu'une chemise pouvait s'enlever si vite. Ni même qu'on pouvait éprouver tant de sensations différentes et paradoxales. Le froid et le chaud en même temps.
Sa première fois, il s'en rappelait, ça s'était fait un peu sans calcul. Un moment de désespoir et de solitude. Une fille présente et douce. Mais ça n'avait pas été pareil, pas du tout. Ca avait été lent, maladroit, bien comme la découverte du sucre, mauvais comme la découverte du citron. Ca avait surtout été un mensonge.
Avec Dean c'était réel, c'était vrai. C'était doux et fort à la fois, c'était ses dents sur peau et ses caresses dans son dos. Cas ne s'était pas sentit lourd, ni empâté, il avait suivit le mouvement comme pour une danse, il avait su où poser ses lèvres, où mettre ses mains, il avait compris comment donner son amour et comment prendre celui de Dean. Cas connaissait ça, ce qu'il s'était passé, il y avait des mots et des phénomènes pour l'expliquer. Ouragan. Orage. Tremblement de terre. Tsunami.
La bouche de Dean sur la sienne, c'était donc ça que les humains appelaient « respirer ». Et c'était parce que c'était Dean, parce que c'était lui, que tout était parfait comme une mélodie. Aucune fausse note, la beauté à l'état pur.
Cas aurait voulu que ce soit éternel, que ça ne s'arrête jamais, rester contre Dean jusqu'à ce que les étoiles s'éteignent et que l'Enfer se consument. Mais ce n'était pas possible, ce n'était pas possible. La séparation fut comme l'écartèlement et remettre des habits fut comme s'arracher l'épiderme, la sensation désagréable du tissu sur son corps le gênait, surtout depuis qu'il avait connu la peau de Dean.
C'est aussi ce qu'il apprit de Dean, que le seul plaisir à s'habiller c'était de sentir Dean le déshabiller.
Parce qu'il y eut d'autres accidents, d'autres séismes. Et mieux encore. La main de Dean dans la sienne, des baisers échangés sans y penser tout a fait, l'amour dans un seul regard. C'était jouer avec le feu sans avoir peur de se brûler. Rester près d'un volcan en éruption. Un simple câlin et le cœur qui bat comme un fou.
Faire semblant de dormir pour rester plus longtemps dans ses bras.
C'était l'aimer. Tout simplement.
Fin.
L'autatrice : un petit truc comme ça, l'air de rien.