Clarke dessinait sur le sol de sa cellule, avec un des morceaux de charbons que sa mère, Aby, arrivait à lui glisser en cachette. Clarke représentait la Terre, les courbes de ses montagnes,les vagues de ces mers et de ces océans, les animaux qui pouvaient si trouver et qu'elle avait étudier en biologie et à travers les livres, triste à l'idée de ne jamais rendre ces images réelles, ni même de pouvoir fourrer sa main dans la fourrure d'un chien ou d'un chat. Alors qu'elle était assise par terre, Clarke entendit le verrou de la porte de sa cellule coulisser. Elle ne se retourna même pas, s'attendant à ce que le garde dépose son repas, puis reparte sans même lui prêter attention.

-Clarke? Fit une voie derrière elle.

Elle se figea, son morceau de charbon lui glissa des mains et son sang ne fit qu'un tour. Cela faisait quatre mois, mais elle reconnaissait cette voix comme si elle l'avait entendue hier. Clarke se releva, puis elle se retourna face au garde, nerveuse mais ravie. Elle croyait qu'il l'avait oublié.

-Bellamy...Elle murmura en réponse.

4 mois plus tôt

Les alarmes résonnaient contre les parois d'acier de l'Arche. Chaque station pouvait les entendre, qu'importe leur localisation. L'ensemble de la garde de l'Arche était à l'affût depuis que quelqu'un s'était introduit dans la salle de contrôle, s'y était enfermé, et menaçait de divulguer des informations hautement confidentielles, selon le chancelier Jaha. Bellamy était devenu un garde depuis quelques semaines seulement, mais il n'avait aucune peine à exercer son métier. Ou presque pas. Faire appliquer aux autres des lois que lui-même désapprouvait lui pesait quelques problèmes sur la conscience. Si bien qu'il avait déjà laissé partir un garçon qui avait volé une pomme, épargnant sa vie à l'emprisonnement jusqu'à ses dix-huit ans, puis à l'éjection dans l'espace. Il n'allait pas laisser ça arriver à une autre personne que sa sœur, Octavia, qui avait un peu plus d'un an avant d'avoir dix-huit suivait de près les autres gardes, les suivant à la trace jusqu'au lieu de crise. Il avait de la chance, le briefing venait seulement de commencer.

-Clarke Griffin, dix-sept ans, fille du membre du conseil Abigail Griffin et de Jake Griffin, qui était son mari jusqu'à ce qu'il se fasse éjecter dans l'espace il y à quelques semaines pour tentative de divulgation d'informations confidentielles. Clarke s'est introduite dans la salle de contrôle alors qu'elle était vide, tôt ce matin.

Maintenant elle menace d'exposer des documents tenus secrets et qui pourraient mettre à feu et à sang la population de l'Arche. Elle a aussi affirmer qu'elle n'hésiterait pas à vider les réserves d'oxygène du vaisseau si quiconque étant armé tenterait de s'introduire dans la pièce...

«Une vraie bad-ass» à pensé Bellamy,l'ombre d'un sourire se dessinant sur ses lèvres.

-Nous sommes à cours d'options: si nous utilisons un bélier pour pénétrer de force dans la salle, elle aura le temps de vider au moins un quart de nos réserves d'oxygène et nous ne sommes pas équipés pour gérer ce genre de crise. Nous n'avons aucune caméra que la suspecte n'a pas mis hors d'usage à notre service, ni aucune personne suffisamment qualifiée en psychologie ou criminologie à envoyé là-bas, dit le commandant en chef des gardes de l'Arche.

Tous ce regardaient nerveusement, inquiet à l'idée de mourir car une gamine de dix-sept ans aurait eu la stupide idée de vider les réserves d'oxygène.

-La seule possibilité à envisagée serrait de la laisser là-bas et attendre une semaine. Comme elle ne pourra pas survivre à plus de sept jours sans manger ou s'hydrater, nous pourront rentrer de force dans la salle et arrêter toute son opération sans même qu'elle y oppose une résistance.

-C'est stupide, avait murmuré Bellamy, sans se rendre compte qu'il avait parler à voix-haute.

-Excusez-moi?avait répliqué le commandant.

-Permission d'exprimer mon opinion?

-Accordé.

-Et bien, je pense que c'est stupide, répétait Bellamy sûr de lui. Une personne, aussi bête soit-elle, ne se lancerait pas dans un plan comme ça sans avoir une issue de secours. Cette Clarke n'a probablement pas agit sur un coup de tête.

-Et qu'est-ce-qui vous permet d'affirmer ça, monsieur..?

-Blake. Il y à plusieurs endroits d'où on pourrait divulguer des informations confidentielles; sur le réseau de la cafétéria, de l'infirmerie...Non, moi je pense que si elle à voulut diffuser ces informations depuis la salle de contrôle, c'est parce qu'elle savait que c'était le seul endroit où il est possible de diffuser un message ou des images sur tous les réseau en même temps, tout en restant inaccessible à l'emprise des gardes. Sa mère fait partit du conseil de l'Arche, et nous savons tous que parfois, le conseil se réunit dans cette salle, impossible d'accès à quelqu'un qui ne s'y trouve pas et totalement insonore. Cette pièce, c'est le donjon de son château-fort.

-Venez-en au point, monsieur Blake.

-Pourquoi elle n'a pas encore diffuser les informations? Elle à tout ce qu'il lui faut, et pourtant, aucun «scoop» n'est sortit de cette ?

Tout le monde se taisaient et personne n'osait se regardé dans les yeux. Ils avaient tous compris où Bellamy voulait en venir.

-Je pense que vous avez, d'une manière ou d'une autre, réussit à brouillé la fréquence des ondes sur lesquelles elle avait prévue de divulguée ces informations et que c'est la raison pour laquelle elle menace de vider nos réserves d'oxygène, si elle n'a pas déjà commencé. Et je suis prêt à parier cent dollars qu'elle sait qu'elle peut contrôler les quantités d'oxygène de n'importe qu'elle endroit, et même pire.

Le commandant-en-chef le dévisageait, des pieds à la tête, se demandant pourquoi un gamin aussi intelligent n'était pas avec les ingénieurs, en train de chercher une solution à leur problème d'oxygène. Il avait fait un signe de tête au garde qui gardait la porte devant eux, et ce dernier l'avait ouverte.

-Suivez-moi, garde, il avait ordonné à Bellamy.

Ils avaient passé la porte pour se retrouvés dans une toute petit salle adjacente à la salle de contrôle. Il n'y avait personne d'autre qu'eux dans cette pièce.

-Blake, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Non, je sais, que ce n'est pas une bonne idée, mais je me sens d'humeur joueuse…

-Vous voulez sauver vos fesses, vous voulez dire.

-Ne m'adresser plus jamais la parole sur un ton comme celui-là.

-C'est bon, je veux sauver les miennes aussi.

-Comme je disais, mon humeur joueuse s'interroge sur vos capacités.

-Quelles sortes de capacités? Bellamy avait demander incertain.

-Vous semblez jeune, vous êtes plutôt beau, vous êtes un garde ce qui est un symbole de force. Qu'est-ce-qu'une adolescente rêve de plus?

-Sans vouloir vous offenser, je ne pense pas que cette fille…

-Je me fiche de savoir ce que vous en penser. Maintenant, rendez-moi votre arme. Si vous êtes chanceux, peut-être que je pourrais vous attribuer un poste à la prison des moins de dix-huit ans. Là où est votre sœur. Je suis sûr que son frère lui manque.

Bellamy avait abandonner sa matraque électrique à son commandant, en serrant les dents puis en se préparant mentalement à rentrer dans la salle de contrôle.

«C'est là que le fun commence»pensait-il, dés lors qu'il déverrouillait la porte qui mènerait soit à la perte de l'Arche, soit à sa promotion.