Coucou, content de vous revoir pour ce dernier chapitre du livre III. Il y aurait beaucoup à dire mais ce n'est pas très important alors autant voir ça en fin de chapitre. Ce qui est important par contre, ce sont vos review. Alors merci beaucoup à Hoshizora et Community7. Vos review sont très encourageante !

Et comme vous avez déjà reçu les réponses en PM, place au chapitre :

Celle qui occupe mes pensées

Ça faisait tout bizarre à la jeune fille, pour la première fois elle empruntait le Poudlard Express sans être avec les autres membres des big four. Le matin avait été utilisé par les professeurs pour récupérer les effets personnels de chacun, et après un repas copieux préparé par les beurkiens, tous les élèves de Poudlard avaient repassé le portail pour aller jusqu'au Poudlard Express. Seul quelques élèves, parmi les plus touché, comme Mérida, était resté à Beurk. Raiponce était maintenant affalé dans son siège, le regard perdu dans le paysage qui défilait à la fenêtre du wagon. Après tout ce qui s'était passé elle ne se sentait pas prête à être avec Harold et avec… Jack. Raiponce tournait et retournait ce qui s'était passé sans parvenir à comprendre comment les choses avait pu évoluer comme ça. Lorsqu'elle avait choisi de révéler le pouvoir de ses cheveux à Jack, c'était autant car elle refusait que son ami souffre par fierté en attendant les soins dont il avait besoin, que dans un souci d'équité. Si Harold et Merida avait connaissance de son secret, le cacher à Jack n'aurait plus aucun sens. Pourtant Raiponce avait longtemps hésité, Harold avait déjà l'expérience de garder des secrets, ayant déjà dû dissimuler un dragon de plusieurs centaines de kilos pendant les 3 dernières années, quant à Merida, elle était la personne la plus loyal que Raiponce puisse imaginer. Mais Jack était... spécial. Raiponce n'aurait jamais su comment le définir vraiment. Avec Jack tout semblait possible et c'était généralement l'improbable qui se produisait. En cours, sur un terrain de Quidditch ou dans la vie de tous les jours, le jeune serpentard faisait tout à sa manière sans jamais être surpris ou déstabilisé par quoi que ce soit. Jack était vraiment…

-Hé ho, blondie ! Tu vas faire la tête encore longtemps ?

Raiponce sortit brutalement de ses pensées et tourna la tête vers son interlocutrice.

-Désolé Wendy, je pensais à… hier.

-Tu m'étonnes, renchéri son amie. Une attaque de dragon ! Non mais sérieusement. Heureusement que les profs étaient bien préparés et ont ouvert ce passage vers cette île de viking. Je n'imagine même pas tous les problèmes qu'il y aurait pu avoir. Mais quand même ils auraient pu nous donner des explications, là ils ne se sont même pas donné la peine de nous parler…

Raiponce adressa un sourire à la jeune fille. Le matin même, elle avait retrouvé sa meilleure amie de Serdaigle pour qu'elle prenne le train ensemble. Wendy avait joyeusement accepté, et Jefferson s'était incrusté dans le wagon, soudoyant les jeunes filles avec des dragées surprises. Raiponce était heureuse d'être avec des personnes qui la considéraient encore comme quelqu'un de normale. Malgré sa préoccupation elle avait ri de bon cœur lors Jefferson avait donné des petites pattes à sa théière pour lui permettre de servir le thé tout seul.

-Même s'ils ne nous ont rien dit, ils finiront par le dire dans le journal. Dit Jefferson, avec une logique qui ne lui était pas coutumière. Des dragons en plein milieu de la Grande-Bretagne, ça va être difficile de croire qu'ils sont tombés du ciel.

-On n'a pas accès à la Gazette du sorcier dans le monde moldue, dit Wendy avec une grimace, mais peut être que je peux la commander. Même si ce n'est pas le Time, mon père sera content de me voir lire un vrai journal.

-La gazette du Sorcier ?! Répéta Jefferson. Ils vont encore déformer la vérité pour mettre le ministère en valeur, mais ne t'inquiète pas je t'enverrai un exemplaire du Chicaneur pour te tenir au courant.

Wendy fit discrètement un sourire moqueur à Raiponce. Il n'était pas difficile de deviner ce qu'une personne aussi pragmatique que Wendy pouvait penser d'un journal aussi inhabituel que le Chicaneur. Mais les propos de Wendy avaient suffi à provoquer de l'inquiétude chez Raiponce. Tout comme Raiponce, sa mère ne lisait pratiquement jamais le journal. Elles ne le recevaient pas et lorsque sa mère parlait d'un journal, c'était systématiquement "Potions et maléfices", un journal qui ne parlait jamais d'actualité. Et pourtant… Était-il possible que sa mère découvre ce qui s'était passé à Poudlard ? Raiponce ne savait plus comment agir avec sa mère. Depuis qu'elle était venu à Poudlard, elle avait pu voir à quel point le monde différait des descriptions qu'en avait fait sa mère. Le monde était rempli de dangers, et Raiponce avait plusieurs fois crut en mourir, mais elle y avait aussi rencontré tellement de personnes, gentilles, attentionnées, courageuse. Au cours des trois dernières années, Raiponce avait compris que sa mère était juste inquiète pour elle, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle-même n'osait même pas imaginer sa tristesse si sa mère venait à disparaître. Mais elle devait absolument en parler. Depuis que la serdaigle avait quitté leur tour, sa mère s'était peu à peu renfermée sur son travail. Raiponce ne s'était jamais formalisée du caractère solitaire de sa mère. Ne connaissant le concept d'amitié qu'au travers de quelques romans d'aventure, elle n'avait jamais posé la question si Gothel avait des amis. Lorsqu'elle s'était posé la question, après son retour des vacances d'hiver, elle s'était sentit coupable. Si sa mère était aussi peu sociale, c'était sans aucun doute à cause de la protection qu'avait reçu Raiponce dans son enfance. Difficile de lier des liens d'amitié quand sa fille unique nécessitait autant d'attention et de sortilèges de défense. Impossible d'inviter un ami à faire un pique-nique ou aller dans un bar après une journée de travail, sa mère avait dû rentrer pour s'occuper d'elle à chaque fois. Mais maintenant tout pouvait changer, lorsque Merida serait rétablie, les deux jeunes filles pourraient se voir, et organiser des rencontres entre leurs parents. Aux dires de Mr Slughorn, la mère de son amie avait été une brillante élève de potion, aussi les deux femmes aurait un sujet de conversation. Gothel n'accepterait probablement pas d'inviter quelqu'un dans leur tour, mais une rencontre tranquille dans un lieu publique et sans danger devrait lui convenir. Et après qu'ils aient fait connaissance, sa mère lui permettrait peut-être d'aller voir Merida pendant les vacances, et après ses autres amis… Raiponce se détendit un petit peu et reprit le fil de la conversation.

-... la malédiction du loup-garou se transmet par la morsure avec un humain, mais imagine un lapin-garous, si il mord un loup garous qui n'est pas transformé, cela fera loup-lapin garou garou, mais si il est sous forme de loup, alors on peut dire que ce sera un loup garous lapin, mais imagine alors que le lapin ait été mordu par un loup garous avant (donc un lapin garous loup) alors si il mord un loup garous non transformé ça fera un loup lapin garou garou lapin garou.

-Et alors… ?

-Je me disais que ça ferait un super slogan pour un t-shirt.

Bon Raiponce avait encore une fois manqué le moment où la conversation avait quitté le domaine rationnel, mais en même temps avec Jefferson ce n'était pas compliqué. Raiponce allait intervenir pour proposer de réaliser une illustration de loup-lapin garou garou, mais elle fut coupée dans son élan par l'ouverture de la porte du compartiment, laissant entrer un poufsouffle à l'air sympathique.

-Bonjour, j'ai un message pour Raiponce Tower… On m'a dit qu'elle se trouvait dans ce compartiment.

-Oui c'est moi, confirma la jeune fille en récupérant le papier qu'il lui tendait.

Le poufsouffle leur souhaita de bonnes vacances avant de se retirer, pendant que Raiponce dépliait la lettre et la lu rapidement. C'était le professeur Slughorn qui lui demandait de venir dans son wagon pour une petite collation. La jeune fille en fut surprise et même un peu mal à l'aise. Le professeur de potion avait l'habitude d'inviter quelques-uns des éléments les plus prometteurs ou prestigieux de l'école au cours de ses soirées, mais elle n'avait encore jamais vu une de ces réunions se dérouler lors du voyage de retour dans le Poudlard Express. Cet événement était-il exceptionnel en raison de l'attaque des dragons lors de la fin d'année, ou était-ce une simple coïncidence ?

-Tu vas y aller ? Demanda Wendy qui avait lu par-dessus son épaule. Il paraît que les réunions de Slughorn sont indispensables pour connaître tous les ragots…

-Je ne sais pas, avoua Raiponce, il y a trop de monde que je ne connais pas dans ces soirées… Tu pourrais venir avec moi ?

Ce que la blonde préférait ne pas dire c'était qu'elle ne voulait pas se retrouver seul à seul avec Jack et Harold, qui avaient sans doute été invité aussi.

-Ça ne risque pas, répondit Wendy en faisant la moue. Slughorn ne m'a jamais invité et quand j'avais accompagné une amie une fois, il m'a courtoisement refusé d'entrer. Je suppose qu'être légèrement au-dessus de la moyenne n'est pas suffisant quand on est née de parents moldus.

-Un instant, dit Jefferson en prenant la lettre des mains de Raiponce. C'est bizarre mais ça ne ressemble pas à une invitation de Slughorn. D'habitude, ses messages sont plus longs et pompeux, mais surtout c'est toujours les mêmes, ça commence toujours par "..." et fini par "...", parce qu'il utilise des lettres d'invitation automatique.

-Euh… tu crois ? Demanda Raiponce en récupérant la lettre.

-Hélas j'en suis sûr, confirma Jefferson. C'est comme les cours de Mr Binns, c'est chiant mais c'est tellement répétitif qu'on finit par apprendre.

-Comment ça répétitif ? Demanda Wendy. Il y a Slughorn qui t'invites à ses soirées ? Comment ça se fait alors que tu es nul en potion ?

-Oui, environs une fois par mois, répondit Jefferson d'un air détaché. C'est sans doute à cause de mon père…

-Mais alors ça veut dire que j'y vais ou pas ? L'interrompit Raiponce avant que la discussion ne dérape encore.

-On va y aller ensemble, décida Wendy. Comme ça on verra ce qui se passe et on pourra aviser.

-Allez-y. Approuva Jefferson. Je m'occupe de garder le compartiment et les valises.

Raiponce accepta et les deux serdaigles sortir pour se diriger vers le wagon du professeur de potion. Profitant que Jefferson ne soit pas présent, Wendy en profita pour raconter à son amie tout ce qu'elle avait fait et avait pensé depuis la veille. Et le nom de Peter revenait fréquemment. Elles arrivèrent finalement devant la porte avec l'inscription "wagon de Slug". Un petit plaisantin ayant effacé la fin du nom il y a bien longtemps. Raiponce hésita un instant, surprise de ne pas entendre les bruits de discussions et de verres entrechoqués qui s'élevaient d'habitude de la pièce. Les deux jeunes filles échangèrent un regard perplexe puis la blonde toqua à la porte. Elle n'eut pas le temps de frapper une seconde fois car une voix précipitée s'éleva aussitôt de l'intérieur de la pièce.

-Entrez !

Raiponce ouvrit la porte pour découvrir le professeur de potion, assis dans son siège habituel, mais sans aucun élève ni mets délicats qui l'entouraient lors de ses petites soirées. Il n'y avait sur la table qu'une étrange toupie de verre, en équilibre sur sa pointe, et qui tournait lentement.

-Bonsoir, mademoiselle Tower. L'accueillit Slughorns dont le sourire ne parvenait pas à cacher l'empressement. Asseyez-vous, j'aimerais vous parlez. Vous pouvez nous laissez mademoiselle Darling.

-Et de quoi allez-vous parler ? Demanda Wendy avec méfiance. Vous n'êtes pas notre professeur principal et...

-Je veux discuter avec Mademoiselle Tower de quelques-unes de ses réalisations au cours de l'année et de certains événements qui auront lieu l'année prochaine et qui pourraient la concerner. Deux sujets qui ne vous concernent pas.

Slughorns était resté cordial mais l'impatience dans sa voix n'en était pas moins palpable. Wendy voulu répliquer mais Raiponce ne lui en laissa pas le temps.

-Ça va aller. Dit-elle avec un sourire rassurant. Retournes à notre compartiment et je te rejoins.

-D'accord, céda Wendy. Mais ne tardes pas trop.

Wendy adressa un dernier regard soupçonneux au professeur de potion puis retourna dans le couloir en fermant la porte. Raiponce prit finalement une chaise, mais à une bonne distance de Slughorn.

-Tout d'abord, commença le vieil homme, laissez-moi vous dire que je suis très content que vous n'ayez rien malgré le... ce qui s'est passé la nuit dernière.

-Euh… merci. Répondit Raiponce, un peu décontenancé.

-Non vraiment je suis content que vous n'ayez pas été blessée hier. Insista le professeur de potion. J'avoue vous avoir cherché après avoir passé le portail… mais sans succès.

La voix de Slughorn était redevenue calme et avenante mais Raiponce n'en était pas plus rassuré, à présent persuadée qu'il ne l'avait pas fait venir pour discuter de banals résultats scolaires. Slughorn marqua une pause, probablement dans l'espoir que Raiponce prenne la parole mais cette dernière garda obstinément le silence, obligeant le professeur à continuer.

-Vous êtes une jeune fille avec un grand avenir. Reprit-il. Et ne croyez pas que je dirais ça à n'importe qui, vous êtes jeune, intelligente, jolie et vous avez su gagner l'amitié de beaucoup d'autres élèves. Vous êtes vraiment quelqu'un de… quelqu'un de spécial.

Slughorn marqua une nouvelle pause, mais cette fois pour souligner l'impact de ses paroles. Raiponce était de plus en plus perdue et de plus en plus mal à l'aise.

-Tous ces éloges que je vous fais ne sont pas anodin, car au-delà de vos notes, excellentes d'ailleurs, vous avez beaucoup de gens qui vous apprécie et qui peuvent s'inquiéter pour vous. Vous le comprenez n'est-ce pas ?

Raiponce hocha la tête, n'osant pas prendre le risque de parler.

-Alors vous comprenez qu'il est important de faire attention à vous, autant pour protéger votre potentiel, que pour protéger ceux qui veulent vous protéger.

Raiponce hocha à nouveau la tête.

-Mais pour les protéger, et surtout les rassurer, il faut parfois cacher la vérité à ceux qui nous sont le plus cher. Pas vraiment mentir, juste oublier ce qui pourrait nuire à sa relation avec la personne en question.

-Je suis désolé monsieur, dit Raiponce qui n'appréciait pas vraiment la direction que prenait la conversation, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

-Je veux juste vous éviter de faire les mêmes erreurs que moi. Répondit Slughorns en abandonnant son ton jovial. La vérité n'est pas omniprésente ici. Notre monde est rempli de secrets, d'approximations et si on ne contrôle pas nos mots, alors ce sont eux qui nous contrôlent. Et c'est pour ça que je voudrais vous donner des cours.

-Vous voulez me donner des cours. Répéta Raiponce. Un cours… de mensonge ?

-Non, pas du tout, rectifia Slughorn, Je veux vous donner un cours de vérités. J'ai beaucoup réfléchi et maintenant je pense que vous avez suffisamment d'expérience et de maturité pour que je vous donne ce cours.

-Vous voulez dire tout de suite ?! Dit Raiponce, prise au dépourvu.

-Non, ne vous inquiétez pas, la rassura Slughorn. Nous ne commencerons pas avant l'année prochaine. Du moins si vous êtes d'accord.

Raiponce ne savait pas du tout quoi répondre, principalement parce qu'elle ne comprenait pas bien ce que voulait lui apprendre Slughorn. "Un cours de vérités"... Mais que pouvait elle apprendre dans un tel cours ? Slughorn allait-il lui apprendre à préparer du veritaserum, le puissant philtre de vérité ? Une autre potion capable de faire prendre conscience de quelque chose ? Ou une autre branche de la magie qu'elle ignorait encore ? Elle avait déjà entendu parler de certains cours particuliers qu'un enseignant offrait à une poignée d'élèves. Si ces cours étaient souvent des cours de rattrapage pour ceux n'ayant pas un niveau suffisant, d'autres servaient au contraire pour les professeurs à apprendre aux élèves les plus méritants des choses allant au-delà du programme habituellement de leur cours.

-D'accord, répondit finalement Raiponce. Aurais-je besoin d'acheter du matériel ?

-Non, je vous fournirais tout ce qu'il faudra. En revanche je vais vous donner un premier devoir.

Raiponce en fut presque rassuré que Slughorn utilise un terme scolaire.

-Pour maîtriser une conversation, il faut qu'elle ne prenne pas un sujet qui vous désavantage ou que vous ne pouvez pas contrôler, et pour cela le plus simple c'est de proposer à l'interlocuteur que des sujets auquel vous pourrez répondre. Eviter tous les sujets que vous ne comprenez pas. Aussi lorsque vous rentrerez chez vous, je veux que vous passiez tout l'été sans aborder le sujet de l'attaque des dragons. Ce qui s'est passé hier ne s'est jamais passé.

Raiponce hocha la tête. C'était un devoir assez étrange mais la jeune fille prévoyait déjà de ne pas raconter à sa mère ce qui s'était passé. Le plus compliqué consisterait alors à protéger ses souvenir lors de l'inévitable sortilège de legilimancie que lui infligerait sa mère.

-Parfait ! Se réjouit Slughorn. Alors je ne retiens pas plus longtemps ma chère. Profitez bien de vos vacances et nous nous reverrons à la rentrée.

-Merci monsieur. Répondit Raiponce avec un sourire. Bonnes vacances à vous aussi.

La serdaigle sortit rapidement du wagon, l'esprit encore encombrer de tout ce qui venait de se passer. L'intervention de Slughorn lui avait donné à réfléchir. C'était vraie qu'il y avait beaucoup de chose qu'elle ne comprenait pas. Une fois sortie de ses livres, elle avait vu que le monde était beaucoup plus compliqué qu'elle ne l'avait imaginé jusqu'alors. Les gens et les événements pouvaient se montrer si imprévisible. Dans les livres, toute les rencontres étaient explicables et utiles au scénario, alors que dans la vraie vie, on pouvait vraiment tomber sur n'importe qui.

-Raiponce ? Je ne m'attendais pas à te voir ici.

La jeune fille fut arrachée de ses réflexions et se sentie rougir en voyant celui dans qui elle avait failli rentrer dedans.

-S...salut Flynn, bégaya-t-elle en essayant de reprendre contenance. J'étais en train de... Euh, excuses moi, je ne regardais pas ou j'allais.

-Pas de problème, blondie. Répondit Flynn Rider, car c'était lui, avec son plus beau sourire. En fait je suis plutôt content de te voir. Je me suis un peu inquiété pour toi hier soir.

C'était loin d'être la première personne qui lui disait cela aujourd'hui, mais Raiponce en rougit encore plus. Les paroles de Slughorn lui revinrent en mémoire : Vous avez beaucoup de gens qui vous apprécie et qui peuvent s'inquiéter pour vous. Sur le moment elle ne l'avait pas vraiment compris, mais elle était très contente que ce soit le cas. Toute ces personnes qui s'inquiétait pour elle, c'était ses amis, autant de personnes pour qui elle s'inquiétait aussi.

-En plus tu ne m'as toujours pas répondu, ajouta Flynn

Devant le visage d'incompréhension de Raiponce, il se hâta de préciser :

-Pour ma proposition. Tu sais, de me rejoindre à Boston pour les vacances. Pas longtemps, juste une journée…

Raiponce mit plusieurs secondes avant de se rappeler de quoi parlait le jeune serpentard. Il lui avait effectivement proposé cela, et avait également eu une discussion avec sa mère à ce propos mais qu'avait elle dit déjà () ? Elle avait beau se creuser la cervelle, elle ne parvenait pas à se souvenir.

-Non, je comprends, dit finalement Flynn, interprétant le silence de Raiponce comme un refus. Je suis désolé d'avoir été aussi insistant, et je suis bien conscient que tu dois avoir des choses autrement plus importantes que moi.

Il lui fit un dernier sourire et se retourna pour retourner dans son compartiment.

-Non, attend ! S'écria Raiponce sans pouvoir se retenir. Je… c'est d'accord.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça. C'était peut-être cette témérité qui s'était réveillée en elle durant la bataille d'hier soir, ou peut-être était-ce le sourire de Flynn qui était encore une fois parvenu à la convaincre.

-Vraiment ? S'exclama Flynn dont le sourire était immédiatement revenu. Enfin je veux dire super. Quand est-ce que tu viendras ?

-Je… je ne sais pas. Avoua Raiponce. Mais je promets de t'écrire pour te le dire. Tu as une adresse que je pourrais montrer à notre chouette pour qu'elle te retrouve ?

Flynn sortit un petit morceau de parchemin et écrit quelques lignes dessus d'une plume maladroite, avant de le remettre à Raiponce.

-SunnySide. Lu Raiponce à haute voix. C'est quoi SunnySide ?

-C'est le nom de… de ma maison.

Après cette réponse hésitante, le sourire de Flynn disparu pendant une fraction de seconde avant de revenir aussi vite qu'il avait disparu. La jeune fille sentit qu'il valait mieux ne pas insister. Les deux adolescents restèrent sans bouger pendant quelques secondes, chacun ne sachant s'il devait parler.

-Bon et bien on se verra cet été. Dit finalement Flynn pour briser ce silence gênant.

-Oui… Répondit tristement Raiponce. Et Flynn…

Pendant un instant, la serdaigle voulu l'inviter dans son wagon. Avec Wendy et Jefferson, ils avaient toujours une place de libre, comme ça elle pourrait rester avec Flynn un petit peu plus longtemps. Cette simple pensée suffit à faire monter le rouge aux joues de la jeune fille, ainsi qu'une irrésistible bouffé de chaleur.

-Et Flynn, l'interpella un serpentard en sortant la tête de son compartiment. Tu viens ? C'est à toi de jouer.

-Laisses moi une minute, répondit Flynn avant de se tourner à nouveau vers Raiponce. Qu'est-ce que tu voulais me dire ?

-Juste bonne vacances. Dit Raiponce. Je t'écrirais, promis.

Flynn vint poser délicat baiser sur la joue de la jeune fille, et lui fit un dernier clin d'œil avant de rentrer dans son compartiment.

-A bientôt blondie.

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Jack paya les deux patacitrouilles au chariot de friandise et en donna un à Peter, assis juste en face de lui, le son du Poudlard Express les berçant calmement. Les deux attrapeurs avaient réussi à se réserver un wagon pour eux tous seul, principalement grâce aux nombreux élèves qui étaient rentrés chez eux par feu de cheminée plutôt que par le chemin de fer. Jack était surpris que North ne soit pas venu les chercher mais d'après Sandy, le vieil homme avait une affaire à régler à Londres aujourd'hui et préférait donc les récupérer à KingCross. Une situation qui était loin de déplaire à Jack car elle lui permettait de discuter une dernière fois avec Peter, et d'éviter de ressasser ses problèmes. Sans que le gryffondor ne lui ait vraiment demandé, Jack s'était mis à raconter la folle soirée qu'il avait vécu, dissimulant maladroitement sous des mensonges la présence de Krokmou.

Il allait aborder sa rencontre avec Mr Thatch et Anna quand le bruit de quelqu'un marchant dans le couloir du train le fit soudainement s'interrompre. Jack avait volontairement choisi un wagon avec peu de compartiment et d'élèves pour éviter d'être déranger, car il ne tenait vraiment pas à ce que l'histoire de ce qui s'était passé s'ébruite trop. Un instant plus tard, une jeune fille à la douce chevelure brune passa devant leur compartiment.

-Wendy, la salua instinctivement Peter avec un grand signe de la main.

La serdaigle sursauta brusquement en entendant son prénom avant de rougir tout aussi rapidement en voyant celui qui venait de l'interpeller. En sembla hésiter un instant avant d'ouvrir la porte du compartiment des deux attrapeurs.

-Bonjour Peter, et bonjour Jack, dit la jeune fille. Je... je ne m'attendais pas à vous voir ici. En fait je voulais prendre quelque chose au chariot de sucrerie mais on est sorti avec Raiponce, puis on s'est séparé, puis je me suis arrêté au wagon de Rafiki et on a un peu parlé de nos examens alors quand je suis arrivé à notre compartiment, le chariot était déjà passé, alors c'est vrai que Jefferson nous avait pris des choses sauf qu'il avait oublié de prendre des chocogrenouilles. C'est dingue le nombre de trucs qu'il oublie, c'est à se demander comment il a passé ses exams. Enfin bref, je suis parti à la poursuite de la vendeuse pour acheter des chocogrenouille, mais je ne l'ai pas encore trouvée.

-Tu ne devrais pas tarder à la rattraper. Lui indiqua Jack alors que Peter levait les yeux au plafond. Elle était dans notre compartiment il y a encore 5 minutes.

-Plutôt 10 minutes, corrigea Peter, alors tu ferais mieux de te dépêcher.

-Ah euh... d'accord, dit la jeune fille en s'empourprant. Vous voulez que je vous ramène quelque chose ?

-Non merci, c'est inutile. Répondit le gryffondor du tac au tac.

-Bon alors, bonne vacances Jack, et bonne vacances Peter. Conclut la serdaigle. Je t'enverrais une carte postale.

Elle sortit du compartiment à reculons avant de continuer son chemin.

-Comment est-ce qu'elle a eu ton adresse ? S'étonna Jack.

-Elle me l'a demandé juste avant le banquet de fin d'année, expliqua son ami en croquant dans sa patacitrouille. Je n'ai pas bien compris l'intérêt, les hiboux sont quand même suffisamment intelligents pour ne pas avoir besoin d'un lieu.

-Je te rappel que Wendy vit dans une famille moldue. Dit Jack avec raison. Elle n'a sûrement pas de hiboux chez elle, alors elle doit utiliser le truc des moldus pour distribuer le courrier.

-C'est vrai qu'ils sont bêtes ces moldus de confier leur courrier à des types à casquettes plutôt qu'à des oiseaux.

-Et... tu vas lui répondre ? Demanda le serpentard, sa curiosité dépassant son respect pour la vie privée de son ami.

-Non. A quoi ça servirait ?

Jack resta un instant silencieux, se demandant si le gryffondor était sérieux. Le serpentard réalisa qu'il n'avait encore jamais vu son rival seul à seul avec une fille. Évidemment ils n'étaient pas dans la même année, ni dans la même maison, alors il ne se voyait au final qu'assez peu, mais la chose ne l'avait jamais frappé avant aujourd'hui. Peter était d'un an son aîné, et son habilité au quidditch l'avait rendu très populaire, au point que plus d'une fille se retournait discrètement lorsqu'il passait dans les couloirs. C'était un sujet que les deux attrapeurs n'avaient jamais abordé, mais ce n'était pas une chose dont Jack savait parler aisément.

-Dit Peter, osa finalement Jack après avoir tourné 42 fois sa langue dans sa bouche, tu as déjà... embrassé quelqu'un ?

-Sur la bouche tu veux dire ? Répondit-il. Non, je n'ai jamais eu envie.

-Mais il n'y a pas quelqu'un... une fille que tu trouves jolie, gentille et drôle... enfin tu vois quoi.

-Non vraiment pas, dit le gryffondor. Pourquoi tu me parles de ça ?

A nouveau, Jack hésita. Il n'avait pas encore parlé de ce qui s'était passé entre lui et Raiponce, ni à Peter, ni à personne d'autre. Jack savait qu'il pouvait avoir une confiance absolue dans le gryffondor. Entre serpentard, c'était une chose qu'il valait mieux ne pas aborder, il s'en trouvait toujours un pour exploiter l'information, ou simplement s'en moquer. Avec les autres membres des big four, ce n'était pas moins dur, Merida se serait moquée et Harold était trop différents de lui et de nombreux sujets restaient incompatibles pour les deux adolescents. C'était un problème qu'il n'avait eu avec Peter. Le gryffondor et lui étaient si complices, si semblables, qu'aucun sujet ne lui avait paru déplacé avec lui. Ils auraient pu parler de tout... De tout, sauf de ça.

-Oh, pour rien. Répondit finalement le jeune serpentard.

Les deux adolescents restèrent un moment dans un silence gêné, aucun des deux n'osant relancer la conversation. Peter finit par détourner le regard pour observer les nuages qui défilaient à la fenêtre. Jack passa en revu divers sujets sans risque qu'ils pouvaient aborder, mais en définitif, il n'y avait qu'une chose dont y avait vraiment envie de parler. N'y tenant plus, posa la question.

-Et ton match avec Hook, comment ça s'est passé ? Demanda Jack après avoir déballé son patacitrouilles.

-Comment ça ? Dit Peter en regardant à nouveau dans sa direction.

-Ce n'est pas évident ? Insista Jack. Qui a gagné bien sûr !

-Est ce que c'est vraiment important ? Répondit Peter avec une pointe de reproche dans la voix. Je croyais que tu ne voulais pas que ce match ait lieu.

-Tu m'en veux pour ça ? S'étonna Jack. Je t'ai dit qu'il fallait que j'aille chercher ma sœur.

-Que tu n'as même pas retrouvé au final...

-D'accord, je m'excuse, répondit Jack. J'ai peut-être réagi un peu vivement quand je vous ai vu. J'étais en train de chercher Vaneloppe, et quand j'ai vu que vous prépariez un duel ça m'a un peu perturbé. Mais c'est bon maintenant, on peut en discuter.

-Ça ne doit pas être facile d'être grand frère si tu ne peux pas participer à un match de Quidditch quand tu en as envie. Enfin bref, c'est moi qui aie gagné.

Jack attendit une dizaine de secondes pour laisser Peter détailler la chose, mais celui n'ajouta rien de plus et commença la dégustation de son patacitrouilles.

-D'accord tu as gagné, et pour moi c'était évident, reprit Jack en contenant son exaspération. Mais comment ça s'est passé ? C'était facile ? Dis-m'en plus s'il te plaît !

-C'était... extraordinaire. Répondit le roux avec un énorme sourire. Non vraiment, c'est que je n'ai pas trouvé de mot pour décrire. C'est complètement différent d'un match de Quidditch classique. Pas de terrain, pas de capitaine et encore moins de public. J'ai toujours pensé que Hook était un vieux rabat-joie, mais en fait il était vraiment fort. C'est vraiment dommage qu'il ne soit plus là l'année prochaine, on aurait pu se faire de sacrer match.

-Oui mais bon, il a quand même perdu, fit remarquer le serpentard. Alors que moi je t'ai déjà battu.

-Au bout du troisième essais, tempera Peter. Et ce n'était vraiment pas pareil.

Jack fit la moue. Il en venait à regretter d'avoir abordé le sujet. Les paroles de Peter avaient déclenché une foule de sentiments contradictoires, envie, doute, jalousie et regret.

-Au fait, enchaîna Peter, tu vas faire quelque chose pour les vacances ?

Leur conversation reprit de plus belle, et Jack parvint à oublier ses tracas jusqu'à ce qu'ils atteignent KingCross.

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Harold était de nouveau seul. La majorité des élèves de Poudlard avaient quitté l'île au petit matin pour prendre le train jusqu'à King Cross. Harold avait pu souhaiter de bonnes vacances à Jack, mais contrairement à ce qu'il pensait, le serpentard n'était pas avec Raiponce et il n'avait pas pu parler avec la serdaigle. Quant à Merida, il n'avait pas eu l'occasion de lui parler avant que sa mère ne vienne la chercher, comme tous ceux dont les parents, alerté par les gros titres de la gazette du sorcier, étaient venu récupérer leurs enfants par le réseau de feux de cheminette. Une nouvelle fois, la taille démesurée des cheminées beurkiennes avait un avantage. Malgré la tentative de Yensid pour contrôler l'information sur les événements d'hier soir, les journaux du monde magique n'avaient pas mit longtemps à apprendre ce qui c'était passé, et l'attaque de Drago avait fait les gros titres dans toute la grande Bretagne. À ce qu'il avait compris, Yensid devrait faire une déclaration publique, et aurait à s'expliquer devant le magenmagot pour tout ce qui s'était passé cette année. Mais les élèves n'étaient pas les seuls à avoir quitté l'ile. Avec la libération de la ruche de l'emprise de Drago, plusieurs dizaines de dragons s'était répandu dans tout le nord du Royaume-Uni, risquant de s'en prendre à des sorciers où d'être vu par des moldus. Afin de protéger ses administrés et le secret magique, le ministère avait missionné tous les Auror et tous les beurkiens disponibles pour qu'ils traquent et maîtrisent chacun des dragons qui avaient été relâché, tout particulièrement l'Iceburg qui restait toujours introuvable. Beaucoup de vikings avaient ainsi quitté Beurk avant le lever du soleil, dont Stoik, avec qui Harold n'avait même pas pu parler de tout ce qui s'était passé. Lorsqu'il avait traversé le village après le départ de ses camarades de classe, il n'avait croisé personne. Même les bruits quotidiens, comme ceux des pêcheurs Mulch et Baquet vantant la fraîcheur de leur marchandise, ou ceux de Gueulfort assouplissant le métal de son marteau, avaient disparu. Seul subsistait les hurlements des dragons, prisonnier des cellules de l'arène. Incapable de supporter les cris des reptiles, Harold sortit du village et parcouru la forêt jusqu'à arriver sur l'une des nombreuses falaises de Beurk. C'était l'un des endroits de l'île qu'il préférait, autant pour sa tranquillité que pour le magnifique panorama qu'il offrait. Depuis ce belvédère, il pouvait voir son village, mais aussi les champs où les moutons broutaient paisiblement, la crique des naufragés où gisait plusieurs générations de drakkars, et surtout la falaise des griffes où séjournait une grande partie de la population draconique de Beurk. Longtemps avant d'entrer à Poudlard, il s'était glissé dans l'une des grottes de la falaise et avait alors été terrifié du nombre de dragon qu'elle contenait. Il s'était recroquevillé dans un coin, priant pour que ces monstres ne le voient pas et avait attendu jusqu'à ce que le dernier dragon quitte la grotte. Aujourd'hui il savait que la famille de dragons vipère qu'il avait vu ce jour-là n'était qu'une goutte d'eau dans la mer des multiples dragons de toutes espèces qui parcourait le monde, mais surtout il savait que ce qu'il avait pris pour des monstres étaient beaucoup moins agressif qu'il ne l'avait cru, mais qu'ils n'étaient pas moins dangereux. La mer était relativement calme et l'air se réchauffait déjà à l'approche de l'été. Harold s'assit sur un gros rocher et porta son regard jusqu'à la ligne d'horizon. Il ferma les yeux et resta de longues minutes à savourer la brise marine. Les événements de la veille continuaient de le tourmenter. Malgré le son apaisant des vagues sur la plage, les images de la bataille continuaient de tourner dans son esprit. Le visage et le nom des beurkiens qui étaient mort ne cessaient d'apparaître dans son esprit. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'il voyait des beurkiens mourir en affrontant des dragons.

-C'est un joli coin que tu as trouvé là, Harold. Dit une voix juste à côté de lui.

Elle l'avait à nouveau surpris mais cette fois il ne sursauta pas. Lentement il ouvrit les yeux et regarda Astrid qui s'était silencieusement assise à côté de lui. La jeune fille avait déjà échangé son uniforme de Poudlard contre ses vêtements beurkiens, plus pratique et qui mettaient en valeur sa silhouette athlétique. À cet instant, Harold se rendit compte qu'il n'avait pas pu parler à Astrid depuis qu'ils étaient rentré sur Beurk.

-Merci.

-Merci pour quoi ? Demanda la jeune fille.

-Pour tout ce que tu as fait hier soir. Précisa le petit viking. Contre Drago, l'Alpha et tout ça.

-A ça. Ce n'était pas grand-chose. Et puis c'est grâce à toi que Drago a perdu le contrôle de l'Alpha. Je suis même étonné que Stoik n'en ait pas parlé au village, depuis le temps qu'il souhaite que tu chasses les dragons.

-A ceci près que si j'ai pu faire tout ça, c'est grâce à Krokmou. Mon père ne pouvait pas expliquer au village qu'un furie nocturne était responsable de leur victoire. Sans oublier que sans toi on n'aurait même pas pu m'approcher de Drago. J'aurais probablement été abattu dès ma première tentative. Tu as même réussi à trouver la solution au contrôle mental de l'Alpha.

-Uniquement grâce à tes cours dragons. Un peu à Varek aussi. Sans toi…

-Sans moi rien de tout ça ne serait arrivé.

Harold ne savait pas pourquoi il avait parlé d'une voix aussi dure. Sans doute parce qu'il était enfin parvenu à comprendre pourquoi la bataille l'avait autant perturbé. Pourquoi il se sentait aussi coupable.

-Sans moi, Drago n'aurait pas pu atteindre la grotte de l'Alpha. Je lui ai ouvert la dernière porte. Il avait tout prévu sauf ça, et je lui ai stupidement révéler la clé. Sans moi, Poudlard serait encore intact et tous les beurkiens qui sont mort seraient encore en vie. Je vous ais tous mis en danger. J'aurais pu tout arrêter avant même que ça ne commence, mais je n'ai pas pu.

-Et je serais morte. Compléta Astrid.

Le regard de la jeune fille était dur mais sa voix était douce. Avec délicatesse, elle décocha une pichenette sur le front de Harold.

- Je crois que tu oublis que j'étais là moi aussi. Et surtout tu oublis pourquoi tu as ouvert cette porte, tu l'as fait pour nous sauver, moi mais aussi Merida, Jack et Raiponce. Et en plus tu as réussi. Je suis sûr que personne d'autre sur Beurk ne l'aurait fait. En fait je suis sûr que personne n'aurait même essayé. Oui des personnes sont mortes hier soir, et oui c'était en partie de ta faute, et c'est aussi de la mienne mais avant tout c'est celle de Drago. Et ne va surtout pas croire que tu as fait quelque chose de mal en essayant de sauver tout le monde. Et tu n'as pas intérêt à commencer ta prochaine phrase par un "mais", sinon je te colle une baffe.

Harold voulut dire quelque chose, ouvrit la bouche, mais ne trouva rien à dire. Astrid avait tout simplement raison, sauf que sur le moment il n'avait pas réfléchi. Pendant toute la soirée, il avait agi sans réfléchir, sans se soucier des conséquences. D'une certaine manière il avait agi comme l'aurait fait beaucoup de beurkiens, à l'instinct. Sauf que maintenant les remords revenaient le tirailler. Il enviait secrètement la force de caractère de la jolie blonde, capable traverser n'importe quoi sans faiblir et sans rien regretter.

-Fermes la bouche sinon tu vas avaler des mouches.

Harold ferma aussitôt la bouche et ne put s'empêcher de rougir sous le regard amusé d'Astrid. Encore une fois il était ridicule devant elle. C'était le genre de situation qui lui donnait envie de disparaître, mais qui ne le faisait que rougir encore plus. Heureusement le silence gênant qui était sur le point de s'installer fut interrompu par un duo de grognements juste derrière eux.

-Krokmou ! Se réjouit Harold en reconnaissant le furie. Et tu es avec…

-Tempête ! Compléta Astrid en caressant amicalement le crâne de sa dragonne. Ça fait du bien de te voir.

-Mais comment tu as fait pour la ramener sur l'île après la bataille ?

-De la même manière qu'elle était arrivée jusqu'à Poudlard. Dit la jeune fille. Dans un piège mâchoire. Après que la ruche draconique se soit dispersé, elle est retournée se cacher dans le piège et on l'a ramené sur Beurk en même temps que tous les pièges anti-dragon. Varek et moi on a attendu que tout le monde soit au discours de Stoik, puis on est allé libérer nos dragons.

-Quand tu dis nos dragons, tu veux dire que le Gronk de Varek est aussi sur l'île ?

-Le Gronk de Varek, confirma Astrid, mais aussi le Cauchemar Monstrueux de Rustik et le Hideux Braguettaure des jumeaux.

La joie de revoir son reflet de l'âme fut rapidement balayée par toutes les inquiétudes que provoquèrent cette nouvelle information. Encore une chose auquel il n'avait pas pensé sur le moment, mais Astrid n'était pas la seule à avoir reflété l'âme d'un dragon au cours de la bataille. Cela faisait des années qu'aucun beurkien ne l'avait fait, et en deux petites années, c'était six jeunes vikings qui avaient lié leurs esprits à des reptiles que leurs ancêtres s'entraînaient à combattre depuis des générations. Harold ne s'inquiétait pas pour Astrid, elle était intelligente et elle comprenait les enjeux, mais ce n'était certainement pas le cas des autres. Son cousin Rustik ne voyait les dragons que comme des trophées, son ami Varek comme des gentils animaux de compagnie, quant aux jumeaux, nul doute qu'ils testeraient le souffle explosif de leur Bragetaure sur tout et n'importe quoi, dès qu'ils auront compris comment communiquer avec leur dragon.

-On va avoir un problème, conclut Harold. Un gros problème.

- Pas nécessairement. Répondit Astrid. Les dragons se sont dispersés sur l'île. S'ils font comme Krokmou et Tempête, les chasseurs beurkiens ne risque pas de les trouver. Encore plus si la majorité des chasseurs sont occupés par la traque de la ruche de l'Alpha.

-D'accord pour les dragons, mais moi ce sont plus les vikings qui me préoccupe. S'ils parlent de ça à qui que ce soit, on va tous avoir de gros ennuis.

-Ne t'inquiète pas ils ne sont pas idiots, ou plutôt ils ne sont pas complètement idiots, rectifia-t-elle devant le regard dubitatif d'Harold. Ils connaissent les conséquences et ils ne veulent pas perdre leurs dragons. Tu ne les connais pas autant que moi, mais je suis sûr que si vous vous connaissiez mieux…

-Astrid. La coupa Harold. Tu parles de ceux qui m'ont martyrisé pendant toute mon enfance. Je pense connaitre suffisamment de choses à leur sujet.

-S'il te plait Harold, insista Astrid, ils ont changé et toi aussi tu as changé. Tu l'as dit toi-même, aujourd'hui on est tous dans le même drakkar, alors il faut qu'on se serre les coudes et ils ont besoin de toi pour apprendre comment vivre avec un dragon.

-En plus tu proposes que je leur donne des cours de dragon ?! Mais ils me méprisent, ils ne m'écouteront même pas.

-Bien sûr que si. Tu chevauches une furie nocturne et tu as tenu tête au plus gros dragons qu'ait jamais vu Beurk. C'est plus que suffisant pour qu'ils te respectent, en attendant qu'ils arrivent à t'apprécier.

Harold ne savait plus quel argument opposer à la jolie blonde. Après les agissements de Drago, Harold était persuadé que le statut des dragons ne s'améliorerait pas, et Beurk serait sans aucun doute le point névralgique de tous ces changements. Les mots de Drago lui revinrent en mémoire "ces créatures sont incontrôlable pour les humains". Il avait maintenant la possibilité de prouver qu'il avait tort. Que les beurkiens commence à chevaucher des dragons plutôt que de les chasser semblait presque trop beau pour être vraie, mais c'était une possibilité à tenter.

-D'accord on va essayer. Décida Harold après une petite minute de réflexion. J'espère juste qu'on ne va pas faire pas une grosse erreur.

-Cool. Se réjouit Astrid. J'étais sûr que tu allais accepter. J'ai déjà prévenu les autres. On se retrouvera tous demain dans la clairière de Loki en début d'après-midi.

-Demain ?! Répéta Harold, à nouveau anxieux. Mais on n'a rien préparer. On n'est même pas sûr d'être libre demain. Et si les chasseurs rentrent pendant qu'on est là-bas et qu'il demande où on était ?...

-On va trouver. Le rassura Astrid. Et si par te préparer tu prévoyais d'écrire un long monologue sur les relations humains/dragons, ou un cours théorique sur la résistance thermodynamique des écailles de dragons, il vaut mieux que tu ne sois pas trop préparé. Et si tu te sens stressé, je crois que ton dragon sait comment te détendre.

Harold reporta son attention sur son reflet de l'âme, tranquillement assis devant lui, mais qui brûlait visiblement d'impatience que les deux adolescents finissent leur discussion. Quand son reflet le regarda enfin, entrouvrit légèrement ses ailes, ne laissant aucun doute sur sa volonté. L'excitation et la joie dans le cœur du furie suffire à convaincre le petit viking. Il descendit de son rocher avec Astrid et posa sa main sur la tête de son dragon. Sa connexion avec le furie s'intensifia et tous ses inquiétudes disparurent derrière la satisfaction du dragon de retrouver le ciel beurkien. Ici ils pouvaient voler beaucoup plus librement, loin de toutes les horreurs que le roi des dragons avait laissé dans son passage. Il voulut monter sur le dos de son dragon, mais Astrid le retint.

-Harold, moi non plus je ne t'ai pas dit merci.

La jeune fille l'attira contre elle et déposa un baiser sur ses lèvres. Harold n'eut pas le temps de répondre, de penser, ou de faire quelque chose. Le contact fut bref, Astrid se détacha de lui aussi vite qu'elle s'était approchée, et sans que Harold ait pu réagir. Sans son cœur qui résonnait dans sa poitrine, Harold aurait probablement cru à un rêve.

-Astrid… Tu…

-Estime toi heureux que je ne t'ai pas mis de coup de poing cette fois ci, dit la jeune fille qui lui tournait maintenant le dos. Mais on va aller voler et je n'ai pas envie que tu tombes.

La jolie viking sauta sur le dos de sa dragonne et remit sa tresse dans son dos d'un élégant mouvement de tête. Tempête ouvrit ses ailes et décolla d'un bond, laissant le petit brun et son furie nocturne sur le sol. Harold regarda stupidement sa camarade s'élever dans les airs, encore désorienté par ce qui venait de se passer. Il tourna les yeux vers son reflet de l'âme en quête d'une explication mais Krokmou lui renvoya le même regard d'incompréhension. Il était au moins aussi perdu que lui. Mais l'indécision du dragon ne dura pas. D'un mouvement de queue, il invita son dragonnier à monter sur son dos, et entrouvrit fébrilement ses ailes. Harold regarda une dernière fois vers le ciel où la dragonne d'Astrid faisait de grands cercles, semblable à un vautour aux écailles bleuté.

-Quand il faut y aller, il faut y aller. Dit-il à voix haute pour se donner du courage.

Avec beaucoup moins d'énergie et de grâce que sa camarade, il monta sur le dos de Krokmou. Le furie ouvrit ses ailes, échauffa les ailerons de sa nouvelle queue, et pris un départ fulgurant. La vitesse du décollage surprit une nouvelle fois le petit viking qui dut s'agripper de toutes ses forces à la selle pour ne pas tomber. En une poignée de seconde, ils arrivèrent à la hauteur d'Astrid et de sa monture.

-C'est pas mal Krokmou, le félicita la blonde avec un sourire. Mais ma Tempête n'a pas encore montré tout ce qu'elle pouvait faire.

La dragonne vipère repartit de plus belle, rapidement suivit par le furie nocturne. Les deux dragons et leurs dragonniers virevoltèrent dans le ciel sans que l'un ne cherche dépasser l'autre. Sans rien d'autre que la satisfaction que de partager un ciel infini.

Finalement il n'était plus seul. Et qu'il ne le serait jamais.

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Le soleil s'était déjà couché depuis longtemps et pourtant Gother Tower continuait de travailler avec la même passion qu'au petit matin. Elle prit le mug avec l'inscription ''best mom ever'' que lui avait offert Raiponce à Noël et but une gorgé du mélange de café et de potion revitalisante de son invention. La boisson chaude lui redonna un peu d'énergie et la sorcière se replongea dans les antiques recettes du livre qu'elle venait de se procurer. Malgré le breuvage, Gothel sentait qu'elle ne pourrait pas rester réveillé encore très longtemps. Pour la troisième fois aujourd'hui, elle pesta de ne pas posséder sa jeunesse. A peine 3 mois plus tôt elle enchaînait aisément les nuits blanches sans autre besoin que sa passion de potioniste, alors qu'à présent elle sentait en permanence la fatigue sur le point de la submerger.

-Plus qu'une journée et ma petite fleur sera de retour se réjouit la vieille sorcière.

Elle inscrivit une ultime annotation sur un parchemin et décida qu'il était plus convenable d'aller se coucher. Elle ne voulait pas être trop fatiguée lorsqu'elle irait chercher sa fille le lendemain, d'autant que le transplanage en lui-même était déjà très fatigant. Gothel rangea ses livres et ses ustensiles, chacun à une place très précise ou elle savait les retrouver le lendemain. Alors qu'elle nettoyait consciencieusement son mug, la vieille sorcière ne put s'empêcher de sourire, son obsession du rangement était l'un des traits de caractère qu'elle partageait le plus avec sa fille. Lorsqu'elle eut fini, Gothel gravit les escaliers pour se rendre à sa chambre mais un éclat inhabituel attira son attention alors qu'elle passa dans le salon. Gothel, intriguée, s'approcha précautionneusement et découvrit, posé bien en évidence sur la table centrale, un miroir. Il n'était pas très grand, à peine plus qu'une main, et cerclé d'une sculpture de bois représentant des sombrals, mais surtout il n'aurait jamais dû se trouver là. Gothel sortit instinctivement sa baguette, bien que les sortilèges ne soit pas son point fort, et scruta les ombres de la pièce. Personne n'était censé connaître l'emplacement de cette tour, elle avait équipée de plus de sortilège de défense que Poudlard et le ministère de la magie réunie. Et pourtant quelqu'un était parvenu à pénétrer dans la tour pour y laisser ce miroir, un intru qui avait de grande chance d'être encore dans les parages.

-Inutile de me chercher madame Tower, je ne suis plus dans votre charmante, et plus tout à fait inaccessible, demeure.

La voix était juvénile et moqueuse. Mais surtout elle semblait… omniprésente, comme si c'était la pièce elle-même qui avait chuchoté derrière son épaule. Gothel fit volte-face mais il n'y avait rien. Rien que l'habituel obscurité nocturne.

-Regardes le miroir.

La voix revint, tout aussi insaisissable que la première fois. Gothel fit de nouveau volte-face mais son interlocuteur restait invisible. Sans ranger sa baguette ou même relâcher son attention, la sorcière s'approcha de la table basse et scruta le miroir. Ce n'était que son reflet et pourtant Gothel en eut un haut le cœur. Elle savait qu'elle avait vieilli mais pas à ce point. Ses cheveux étaient blancs et décrépits, de profondes rides s'étaient formés sous ses yeux et sa peau ridée était plaquée sur ses os, donnant à sa tête de vague ressemblance avec un crâne. Gothel resta immobile quelques instant, incapable de détacher le regard de cette vision morbide, quand soudain son reflet se troubla, laissant la place à une autre image.

-Raiponce…

Le prénom lui avait échappé lorsqu'elle l'avait reconnu la longue chevelure d'or. Sa chère petite fille était assise sur un banc de bois dans la demi obscurité d'un crépuscule, dans lieu qui ne pouvait pas être Poudlard. A ses côtés se tenait un jeune garçon à l'insolente chevelure immaculée. La potioniste comprit qu'il devait s'agir d'un miroir à double sens, comme celui qu'elle utilisait pour communiquer avec sa petite fleur. Cette scène était donc en train de se produire ?! Raiponce défit lentement sa longue chevelure et l'enroula autour de la main du jeune garçon, avec cette rigueur qui lui était si particulière. C'était bien elle, Gothel aurait pu reconnaître entre mille les mouvements de sa fille, et cela ne laissait aucun doute sur la véracité de la scène. Et pourtant elle avait du mal à y croire, sa précieuse petite fleur commençait à chanter.

-Fleur aux pétales d'or, répand ta magie

Non, ce n'était pas possible, Raiponce n'aurait jamais pu lui désobéir ainsi. Les mains déchaînées de Gothel se crispèrent alors que les cheveux du reflet de sa fille s'illuminaient de magie. Elle refusait de croire qu'une telle chose aurait pu se produire, mais elle ne pouvait se soustraire à l'implacable réalité de la scène. D'incontrôlables tremblements la parcourir lorsque sa fille acheva sa chanson et retira délicatement sa chevelure du corps du jeune homme. Gothel aurait voulu intervenir, crier, faire quelque chose pour arrêter cela, mais elle ne pouvait rien. Alors, devant ses yeux impuissants, les deux adolescents s'embrassèrent.

-Nooooon !

Le cri de Gothel fut accompagné d'un bruit de verre brisé lorsque le miroir lui échappa des mains et se fracassa sur le sol en un millier de fragments étincelants. Pourtant le miroir était encore en bien meilleur que l'esprit de Gothel. Tout ce qu'elle avait craint durant ces trois ans venait de se produire. L'aboutissement de dizaines d'années de travail venait d'être anéantis juste devant ses yeux. Sa propre fille, sa petite fleur, sa chère et gentille Raiponce, celle qu'elle avait chérit et protégé pendant toutes ces années, elle l'avait trahie. Et tout ça c'était à cause de lui.

-Qui était ce ? Demanda-t-elle à voix haute, le corps encore tout parcouru de tremblement.

Juste au creux de son oreille, la voix moqueuse lui répondit :

-Son nom est Jack Frost.

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Et voilà. C'était le dernier chapitre du livre III... C'était long, genre vraiment long. Même si mes études m'ont pris beaucoup de temps au point de mettre cette fic en pause pendant près de deux ans, ça m'a quand même pris plus de 4 ans pour écrire les 30 chapitres du livre III, avec des chapitres toujours plus long... un second livre qui fait 162000 mots, soit près du double du premier. En me relisant maintenant, je me rend compte que le dénouement était un peu long et compliqué mais c'est une bonne expérience pour la suite.

Je voudrais remercier toutes les personnes qui ont pris le temps d'écrire une review dans ce dernier livre, merci à :
Elsa Hofferson, Feux follet, Rainkebell, sonneauvent, Mlle Agatha, Renard bleu, Anime no Akuma, Miss-Gotthelf-Snape, Zaza's Mind, Plume d'indigo, HapinessMelody, Aereon777, LittlePhoenix59, Lightnight66, Aereon, Tsuishin, 1399julie, Lunazzura, Lynalalynette, Plume De Pan, Megdelfia, BigFourFan, Lolita Calveras, oceane2920, Feux-follet, kiny450, fanbig4en1soir, PetiteSphereAilee, Loaivi, Mycetina, Giulia Morgens, Valda1, Tsukio Hoshizora, AmalynNuhr09, AliciaSann, Alex Carthas, CrazyWizard, Community7, Alex Carthas.
Je suis conscient que beaucoup de ces personnes ne me lisent sans doute plus, que j'ai pris trop de temps pour écrire ma fic, et que les big four sont beaucoup moins apprécier qu'avant (au contraire d'Harry Potter), et que lire des fanfiction n'est pas le loisir le plus répandu. Mais j'espère toujours que ces personnes reviennent lire la fin de ce livre, et au mieux l'apprécie. Mais c'est surtout à ceux qui me suivent en ce moment que je veux adresser un remerciement, merci de votre soutiens, principalement à celles et ceux qui écrivent des reviews mais aussi au lecteurs silencieux que seul le compteur de vue sur mon histoire me permet de connaître. Merci à tous.

Je veux aussi dire bravo, car comme je l'ai dit, cette fic est longue, 50 chapitres c'est beaucoup, et j'ai souvent peur que cette taille rebute le lecteur qui cherche un fic rapide et facile à lire. Alors pour avoir lu jusque là, félicitation !

Encore une fois et plus encore que toutes les autres, je t'invite à laisser une review, dire ce que tu as aimé (C'est important) et pas aimé (ça l' est tout autant) sur ce chapitre mais aussi sur le livre, ou même sur la série ! Je prendrais le temps de te répondre. Si tu as aimé, tu peux suivre l'histoire (pour être avertie de la reprise) et si tu as détesté... et bien merci d'avoir lu jusque là.

Et bien sûr, je confirme que ce n'est pas fini. Je sais que c'est un cliffanger un peu frustrant (Le hobbit 2 m'a tout appris) mais qui me tenait à cœur. J'ai un peu commencé le livre IV mais je veux avoir quelques chapitres d'avance avant de commencer à le poster, sans compter quelques projets parallèles qui n'ont rien à voir. En bref, ça arrive mais je ne sais pas quand. Encore merci à toi lecteur derrière ton écran et à bientôt.