WOW ! ! ! ! Nous y voilà. Dernier épisode de la dernière saison. Voilà un an que j'ai posté la premier chapitre de cette série qui me tient beaucoup à cœur, pour de nombreuses raisons que certains d'entre vous connaissent bien.

Au départ, je pensais n'écrire que sur les épisodes qui m'inspiraient et puis au fur et à mesure de l'écriture, j'ai compris que chaque épisode comportait des éléments, majeurs ou non, qui méritaient qu'on s'y attarde, peu ou prou.

J'ai galéré sur certains (d'où les drabbles), je me suis franchement éclatée sur d'autres. Et cette année d'écriture m'a apporté plus que vous ne pourriez l'imaginer: tandis que Jane faisait le point sur sa vie, je faisais le ménage dans la mienne. Comme quoi l'écriture est et demeurera ma catharsis de prédilection.

J'espère vous avoir fait passer de bons moments et je tiens à remercier tous les visiteurs qui se sont arrêtés ici un instant, pour un chapitre, plusieurs ou la totalité. Et plus particulièrement les fidèles reviewers, les followers, ceux/celles qui ont mis cette histoire en favori, et les innombrables qui sont passés par ici (listés dans un ordre totalement dénué de toute logique):

Yoshilementalist
Bulle-de-Bo
LaPlumeDeJoy
FlodinaTM
Sssssy
TheTruthIs
Fanfictionlover101
gigif
Thorntons
LitanyRiddle
Daniel
Catherine
Elehajisbon
ManoucheLaMouche
Emma
Jane Doe51
Tearesa
MissKitty77
Juliette
Aliiks

Chaque commentaire m'est allé droit au cœur: d'une part parce que vous avez pris la peine d'en laisser, d'autre part parce que souvent cela m'a entraîné à me poser des questions quant au contenu des chapitres suivants. Et si j'ai parfois omis de répondre à chaque review comme j'ai coutume de le faire, qu'il me soit permis de réitérer ici ma gratitude pour ces encouragements durant cette aventure d'un an!

Enfin, je pense poster un épilogue reprenant des phrases chocs du parcours de notre héros... à voir...

A présent, place au dernier Acte.
Bonne lecture et à très bientôt pour de nouvelles aventures.
Par ailleurs, déjà une nouvelle fic en cours de publication, "Dernière Ligne Droite vers l'Enfer" (tout autre fandom), retrouvée dans mes archives récemment, et qui sera suivie de "De Retour de l'Enfer".

Merveilleux Dimanche à tous!

Amitiés,

Lyxie

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Nouvelle Alliance

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C'est fou ce qu'un petit morceau de métal peut manquer dans le paysage parfois. Le fait est que tu l'as remarqué. J'avais glissé l'anneau dans une poche, ne sachant pas encore quel destin j'allais lui réserver. J'en avais bien une petite idée, mais j'attendais.

Toujours est-il que tu as immédiatement réagi quand tu ne l'as pas vu à mon doigt. Ce qui prouve que tu observais cette partie de moi avec plus ou moins d'attention. Et j'ai immédiatement enchaîné pour ne laisser plâner aucun doute.

Je ne suis pas marié.

J'ai sorti l'anneau de ma poche. Je le tenais du bout des doigts, l'exposant à nos regards, pour te laisser entendre que je ne le porterais plus jamais.

Cette alliance fait partie de ma vie depuis un sacré bout de temps et…

Elle fut mon rempart contre toute incartade sentimentale que je ne voulais jadis considérer que comme triviale.

Elle incarne forcément mon passé…

Le jour où je l'ai portée pour la première fois symbolisait - j'en étais alors persuadé - le début d'une éternité à passer avec la femme que j'ai aimée jadis.

Mais elle représente aussi ma rencontre avec toi…

Ce jour, où je l'ai portée pour la dernière fois, marque un tournant tellement important dans mon existence que c'en est presque superflu de le dire à haute voix : pourtant, j'irai jusqu'au bout de mon raisonnement, à présent que j'ai retrouvé la raison et que j'ai enfin redécouvert ce que c'est que d'être un homme normal.

En un sens, cet anneau symbolise aussi potentiellement mon avenir…

Oh, Teresa, tu ne sais pas encore où je veux en venir, bien que j'imagine que tu dois en avoir une petite idée. Tu ne dis rien, mais je pourrais presque entendre les battements de ton cœur.

Je ne m'attends pas à ce que tu le portes un jour

Il n'y aurait un je ne sais quoi d'étrange que tu acceptes de porter à ton doigt ce symbole qui fit de moi un homme brisé, meurtri, fragile, désemparé, puis froid, déterminé, manipulateur, menteur, meurtrier.

Mais j'aimerais le partager avec toi…

Parce que s'il n'avait pas existé, l'enchaînement des événements eût été bien différent. Cela signifie que ma famille n'aurait pas été victime du drame qui a fini par conduire mes pas vers toi.

Et j'aimerais qu'il soit le symbole de notre avenir ensemble.

Et que nous nous retrouvions dans le cercle que nous avons tracé autour de nous, fait de confiance, de déclarations, de sourires, de soupirs, de toutes ces petites choses au demeurant anodines qui font frissonner sans raison. Sans raison ? Pas toujours, en cet instant, je te devine presque fébrile.

Encore un petit pas et je te rejoindrai dans notre cercle.

Je voudrais que tu sois ma femme.
Voudrais-tu m'épouser ?

Je te l'ai dit à plusieurs reprises, tu ne cesses de me surprendre au moment où je m'y attends le moins. C'est donc le ventre crispé que j'attends d'entendre ta réponse. Car même si je t'ai promis de ne plus me sauver lâchement, même si implicitement nous avons décidé de le construire, ce couple encore improbable il y a 10 ans, je te laisse le droit de ne pas vouloir franchir ce pas décisif…

Tu m'offres la plus belles des réponses : ton visage ému aux larmes, tes sourcils adorablement froncés, tes lèvres qui prononcent ce mot tant attendu.

OUI !

Voilà. Nous y sommes enfin. Tu as fait un pas vers moi, vers l'homme qui n'était jadis que l'ombre de lui-même et que tu as guidé vers la lumière. J'ai fait un pas vers toi, qui représentes tout ce qu'une femme peut symboliser de précieux à mes yeux : la bonté, la tendresse, la force de caractère et aussi des secrets que j'ai appris à respecter.

J'étais mort de trac

Si, si ! Même si c'est difficilement concevable quand on sait combien j'ai toujours affiché ma superbe et ce qui ressemblait assez bien à une volonté farouche de tout contrôler.

Même après toutes ces années, tu restes un mystère pour moi.

Et c'est tant mieux. J'aime l'idée que tu te dévoiles petit à petit, que je sois obligé de patienter pour découvrir ces petites choses qui font que tu es toi, de ne pas tout savoir, ne pas avoir le contrôle.

Je t'aime.

Je savoure l'instant présent comme jamais et ferme les yeux, en ayant décidé de les ouvrir sur l'Avenir.

Personne, pas même moi, n'aura été le témoin du moment où tu as uni mon alliance et ta croix. L'union de mon passé révolu et de ta foi de toujours. La courbe infinie de notre relation et la droiture de ton être.

L'Alliance du Passé et de l'Avenir. Dans tous les sens du terme.

T'as une bague ?

C'est fou ce que je t'aime aussi pour ce côté pragmatique. J'imagine que tu n'aurais pas voulu de quelque chose de trop chic ou clinquant. Mais il fallait que je te fasse comprendre que tu mérites celle que j'ai choisie. Et j'aime assez avoir encore le luxe de t'imposer ce petit quelque chose. Pourquoi serais-tu gênée de l'accepter ? Elle n'est ni trop ringarde, ni tape-à-l'œil. En fait, elle fait « sérieux », elle symbolise ce que je ressens pour toi, Teresa. J'ai appris à assumer mes sentiments, à les canaliser, à prendre le temps de respirer avant de m'emballer sur des choses qui n'en valaient pas (ou plus) la peine. J'ai choisi ce bijou en ne pensant qu'à toi, à la fierté que tu éprouverais en le portant.

Tu peux et tu vas l'accepter. Elle est à toi et je veux que tu la portes.

Bon, je suis encore victime de quelques petites rechutes de temps à autre quant à la non-ingérence. Vouloir n'est pas toujours pouvoir. Mais cette fois, le contexte s'y prête. J'ai le sentiment qu'il me faut t'imposer cette nouvelle étape, pour que tu sentes aussi que je suis capable d'agir avec une douce fermeté lorsque les circonstances l'exigent.

*/*/*

On a tous une mission.
Renoncer à une passion, c'est ça qui est dur…

Ma passion est désormais de vivre sans arrière-pensée négative. Avec ce « toi » que je découvre un peu plus chaque jour. Avec ce nouveau « moi » qui a enfin vu le jour.

*/*/*

On aurait dû s'enfuir, comme tu l'avais dit.

Je savais qu'il t'en fallait si peu pour faire ton bonheur. Je n'ai pas osé de te l'avouer mais moi aussi, tout ce monde me fait peur. Moi qui ai vécu tant d'années dans une quasi solitude, en dehors de l'équipe, me retrouver face à des dizaines de personnes dans un moment qui ne devrait n'appartenir qu'à nous me stresse. Je savais que tu aimerais la même chose que moi. Tu vois, pas besoin de manipuler, je commence à bien nous connaître. Ton sourire en est la plus belle preuve.

Je vais…

J'ai hâte…

aller…

De goûter…

Chercher ma robe

Tout de toi.

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Coucou !

Que dire qui n'appartienne qu'à nous en ces instants d'exception ?

Peu importe ce la vie nous réserve;
à partir d'aujourd'hui, on doit se promettre l'un à l'autre
de toujours regarder le bon côté des choses

Je pense que ce sont les mots les plus puissants que j'aie prononcés depuis… peu importe. Ils sont en ce jour ma promesse de demeurer ce nouveau Moi, avec Toi.

Je te le promets

Moi aussi

J'y suis parvenu. J'ai aujourd'hui définitivement vaincu mes démons.

Dès cet instant, je me sens officiellement ton époux. Quel que soit le chemin qu'emprunteront nos pas, aujourd'hui, je sais.

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Ma promise de choc ! Tu es et resteras la seule personne capable de passer avec autant d'élégance et de détermination d'un registre à l'autre. Menacer un suspect d'une main et m'entraîner vers l'autel de l'autre.

Allez, on y va !

Je n'entends presque pas la voix de la Juge, mais mon cœur a déjà prononcé les mots avant qu'ils ne franchissent mes lèvres.

Je le veux

Je t'ai enfin trouvée, Teresa, mon âme sœur.

Tu rayonnes et c'est moi qui me consume.

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Comment tu te sens ?

Pourquoi dois-je encore éprouver le besoin de te le demander ? Peut-être pour me rassurer que je suis et resterai sur la bonne voie désormais.

Totalement heureuse, comblée

Moi aussi… oui, moi aussi

Un ange passe. Nous n'aurons jamais à prononcer de grandes phrases pour nous comprendre et nous retrouver dans cet espace clos qui m'appartient qu'à ceux dont les cœurs battent à l'unisson. Je me sens à la fois timide, audacieux, poète, maladroit, amoureux. C'est une sensation tellement étrange et délectable.

J'ai oublié de te dire quelque chose

Que pourrais-tu me dire que je ne sache déjà ? Tu es heureuse. Comblée. Je suis l'homme le plus gâté. Reconnaissant. Prêt à tout pour préserver ce bonheur qui m'est enfin accordé. Je sens dans ma poitrine comme un grand courant frais qui me gonfle de fierté.

Et soudain j'ai un peu de mal à respirer. Car mes yeux se sont arrêtés sur la promesse d'un bonheur encore plus grand.

Non... tu plaisantes ?

Pourtant, dans la même fraction de seconde, je croise les doigts mentalement pour que tu ne plaisantes pas.

Non, pas du tout

Tu auras donc toujours le dernier mot avec moi ? Si tu décides de le prendre ainsi, je me rends avec joie. J'ai seulement une toute petite, une infime appréhension. Quand le destin a-t-il décidé que je méritais tout cela ?

Tu en es sûre ?

Forcément, il s'agit de toi, Lisbon, ma Lisbon, si sûre d'elle, fonceuse, alors forcément tu ne plaisantes pas. Je le vois dans tes yeux, émus. Je le sens dans mon cœur, repu.

Une fois de plus, je savoure l'instant présent. Une fois de plus je ferme les yeux, pour mieux savourer l'Avenir, cette fois le cœur grand ouvert.

J'ai tant appris: faire confiance, attendre, aimer. Gérer de manière constructive mes émotions intérieures, ce qui est sans nul doute la plus belle leçon de toute ma vie.

J'étais jadis comme un enfant capricieux, égoïste, effronté.

Aujourd'hui, je suis redevenu un Homme.

Et je vais être PAPA !

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cfr: S7x13 « Jusqu'à la fin » (White orchids)

PS1:
Je pense poster prochainement, en guise d'épilogue, un "florilège" des meilleurs moments intenses des 151 chapitres, ne citant que les mots "forts" de cette aventure, ceux qui vous en marqué et dont vous m'avez fait part dans vos reviews, ceux qui sont particulièrement marquant pour moi.

PS2:
J'ai eu envie à un moment d'inclure les quelques vers de ce poème, mais ne sachant pas à quel moment de l'histoire, j'ai décidé de les poster ici, parce que je les trouve très beaux.

"Eteins mes yeux, je te verrai encore
Bouche mes oreilles, je t'entendrai encore
Et même sans pieds, je viendrai jusqu'à toi
Et même sans bouche, j'invoquerai ton nom
Arrache mes bras, et je te saisirai avec mon cœur,
Comme s'il était une main
Fais cesser les battements de mon cœur,
Et mon cerveau se mettra à battre."

Rainer Maria Rilke