Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient, propriété de Sir Arthur Conan Doyle.

Résumé : John Watson était un étudiant relativement bien dans sa peau. La seule chose qui lui faisait honte était son nom. Et son prénom. Difficile la vie à l'université lorsqu'on portait le nom d'un médecin renommé fictif et qu'on ne pouvait pas comprendre un problème de base scientifique. Les choses devinrent encore plus insupportable quand un génie entra dans sa classe.

Salut chers lecteurs, j'ai eu une soudaine inspiration et donc me voilà!
Afin de bien commencer cette fic, je me suis alors dit : "hey, moi, ce serait peut-être pas une perte de temps d'expliquer un peu de quoi il retourne."
Eh oui, le résumé était trop court pour dire tout ce que j'avais à dire et la note d'auteur était trop courte également c'est pourquoi je fais mes explications ici.

Tout d'abord, ceci est un univers alternatif. Je pense que vous l'aurez compris. Ensuite, l'histoire prend comme base les livres de Sir Arthur Conan Doyle et reprend les personnages de la série BBC.
Pour plus de cohérence, les personnages de Lestrade, Irène Adler, Mary Morstan et Mike Stamford verront leur nom changer afin de ne laisser que Sherlock et John. (En me relisant, je me rends compte que cette phrase ne veut pratiquement rien dire mais je ne sais pas comment l'expliquer autrement...Bah, vous finirez par le découvrir.)

Le caractère des personnages sera assez fidèle néanmoins, si Sherlock restera Sherlock quoiqu'il en coûte (ou presque), John sera légèrement différent. J'essaierais de le rendre plus...Hum, bref. J'ai pas le mot pour l'instant à part "normal" mais ça me semble déplacé ici.

J'espère que cette note ne vous a pas effrayé, d'autant plus qu'on n'y comprend rien et je vous souhaite une bonne lecture.

Titre du chapitre : Un nom pourri


Avant même d'avoir vu le jour, le destin de John Watson avait été scellé. Ses parents, Georges Watson et Linda Cowett s'étaient rencontrés lors d'une soirée organisée tous les mois pour les fans des livres Sherlock Holmes de sir Arthur Conan Doyle et étaient tombés instantanément amoureux l'un de l'autre.
Un an plus tard, Georges demanda la main de Linda et c'est avec plaisir qu'elle renonça à son nom de jeune fille pour celui de Watson. Deux ans plus tard, ils eurent leur premier enfant, un garçon, qu'ils décidèrent tout naturellement d'appeler John. Cet enfant, avait alors dit Georges, sera le plus grand médecin d'Angleterre. Avec un nom pareil, rien ne pourrait lui résister.
Leur deuxième enfant fut pour le moins inattendu. Linda ne s'était absolument pas attendu à avoir une fille trois ans après son fils. Elle avait été perplexe puis s'était finalement dit que de toute façon, l'auteur de Sherlock Holmes n'avait pas clairement précisé si son Watson avait de la famille. Elle l'appela Harriet, en l'honneur de sa mère décédée.

Les années passèrent et Georges ainsi que Linda se rendirent compte que leur fils n'était pas brillant là où il aurait dû l'être. Il fallait impérativement qu'il devienne médecin sinon ils trahiraient la mémoire de leur auteur.
Leur passion était devenue une obsession et leurs enfants en pâtirent.

John avait tout le temps ses parents à dos qui surveillaient constamment ses résultats scolaires tandis qu'Harriet ne recevait aucune aide de leur part. Favoritisme, avait-elle craché à son frère une fois. A partir de là, les relations frère-soeur se dégradèrent et ne se résumaient plus qu'à "Va-t-en de ma chambre" ou "C'est toi qui a pris mes affaires?".

Finalement, John réussit à satisfaire ses parents en finissant par intégrer une université qui lui permettrait d'étudier la médecine en option. La pression pesant sur ses épaules s'était relâchée, cependant un autre problème restait toujours présent et celui-ci se révélait insoluble.

"Monsieur Watson, voici votre test de physique. Vous ne faites pas honneur à votre nom."

Son nom. John en était presque venu à le détester. Ses parents n'avaient aucune idée de ce qu'il avait à subir chaque jour : des plaisanteries par ci par là, des remarques sur le fait qu'il n'avait pas le niveau en math et en physique. C'était un cauchemar. Néanmoins, ces réflexions semblaient s'être apaisées depuis qu'il avait été nommé capitaine de l'équipe de rugby cette année. Une chance.

"Hey, mec, fais pas gaffe, cette vieille peau ne sait pas à qui elle a affaire, chuchota le jeune homme assis à droite de John.

-Et à qui elle a affaire exactement Mike? demanda John.

-Eh bien, à John Watson, voyons. Tu n'as qu'à appeler Sherlock Holmes et il te la réduira mentalement en bouillie", pouffa Mike.

Mike Crawford était le seul dont les plaisanteries ne fatiguaient pas le blond. John et lui s'était rencontrés au lycée et étaient vite devenus amis. Mike n'arrêtait jamais la blague "Sherlock Holmes va venir pour arranger tout ça". Le blond s'y était habitué depuis et souriait même parfois.

Le cours prit fin et John put enfin s'étirer en soupirant.

"J'ai l'impression que cette heure devient de plus en plus longue.

-C'est pas une impression vieux, Stellenfrail empiète sur nos pauses depuis le début de l'année. Au fait, t'as eu combien?

-Hum...7, répondit John en regardant piteusement sa copie. Ses parents allaient encore le sermonner.

-Ouch, bon, dis-toi que t'auras toujours plus que Lebrade, gloussa Mike.

-Peut-être, mais lui n'a pas à subir les sarcasmes de Stellenfrail..."

Mike haussa les épaules comme s'il ne voyait pas pourquoi son ami était autant dérangé par ça.

"Hey, tes parents auraient pu être fan de, je sais pas, Harry Potter!

-J'aurais aimé m'appeler Harry Potter, dit John en faisant la moue.

-Non, tu n'aurais pas aimé. Imagine les nouvelles plaisanteries qu'on aurait fait comme par exemple, t'as été adopté parce que tes vrai parents sonts morts, ou bien, si on te coupe les cheveux ils repousseront vite et j'en passe, ricana le brun.

-Mouais...C'est vrai.

-Au fait, t'es libre demain soir?

-Samedi? Pourquoi ?

-Irène organise une fête chez elle et ce serait vraiment bête de ne pas y aller d'autant plus qu'elle m'a demandé si tu comptais venir. Je suis sûr que tu lui plais.

-Hum, je ne sais pas. Je suis censé garder ma sœur vu que mes parents sortent à leur convention de fans loufoques...

-Harry a 17 ans, je pense qu'elle est en mesure de se garder elle-même. Allez, viens! Ce sera cool, tu verras!"

John leva les yeux au ciel mais finit par accepter. Après tout, Harry et lui aurait sûrement fini par se disputer s'ils restaient tous les deux à la maison.

Les cours s'enchainèrent et à part un nouveau désastre en math, John trouva qu'il s'en était plutôt bien sorti aujourd'hui.

Il demanda à Mike de l'attendre le temps qu'il prenne certaines affaires de sa chambre au pensionnat qui était juxtaposé à l'université.
Il revint un peu essoufflé et partit avec son ami. Ils discutèrent un peu de la véritable nature de Stellenfrail mais également des filles. Mike ne comprenait pas pourquoi le blond, malgré son statut de capitaine de l'équipe n'avait pas de copines ce à quoi il avait rétorqué qu'il mourrait de honte d'amener ne serait-ce qu'une fille chez lui. Ses murs était ornés d'articles sur Sherlock Holmes, sa bibliothèque ne comportait que des romans du détectives et d'encyclopédies. Son mobilier était d'époque aussi. C'était limite s'il n'y avait pas le cadavre de sir Arthur Conan Doyle qui l'accueillait à l'entrée, avait-il dit à son ami. Ce à quoi Mike lui répliqua qu'Irène Hader était peut-être une accro à cet auteur elle aussi. John ricana en précisant qu'il n'était pas fan, les gens avaient tendance à l'oublier. Il doutait par contre du présumé intérêt extrême d'Irène pour ce genre de choses.

Irène Hader était devenue l'une des filles les plus populaires de l'université dès sa première année. Jolie, intelligente et sociable, il n'en fallait pas plus. La raison pour laquelle elle n'avait pas de petit ami restait toutefois un mystère. Pourtant, ce n'était pas les prétendants qui manquait.
Ses parents étaient souvent en voyage. Sa mère était une comédienne de renom et son père l'accompagnait lors de ses tournées, c'est pour cela qu'Irène pouvait se permettre de donner des fêtes au moins deux fois par semaine. Sa maison était assez grande pour accueillir cent personnes et tout le monde adorait venir notamment pour parler, draguer mais surtout pour voir quel thème allait être donné à la soirée.
Il y eut un samedi où tout le monde devait venir en sous-vêtement et un autre où les filles devaient se comporter en garçons et inversement. John sourit en s'en rappelant. Mike avait été jusqu'à se faire appeler Mikinette et n'avait pas arrêté de courir en relevant sa robe. Autant dire que le lendemain matin, la vidéo postée de cet événement avait fait le tour du campus ce qui n'avait pas dérangé Mike.

"Au fait, quel sera le thème pour la fête? demanda John alors qu'il arrivait chez lui.

-Soirée déguisée. C'est thème libre mais tu fais un effort, ok?" ajouta Mike d'un ton faussement menaçant.

John hocha la tête en souriant et rentra. Lorsqu'il passa le seuil, il sut immédiatement qu'il allait passer un mauvais quart d'heure. Ses parents l'attendaient, les bras croisés, dans le couloir. Comme il ne se passait pas un truc à l'école sans qu'ils le sachent, John savait qu'ils étaient au courant de la note catastrophique que lui avait remise Stellenfrail.

"John, commença sa mère, tu as une idée sur ce qui est en train de se passer, n'est-ce pas?

-Oui.

-Ton père et moi sommes vraiment déçus. Nous pensons à te désinscrire de cette équipe de rugby. De toutes évidences, cela te déconcentre. Nous ne pouvons plus tolérer ça.

-Non! Vous ne pouvez pas me faire ça!

-C'est notre ultimatum, John, déclara son père, si tu ne t'améliores pas en maths et en physique, tu ne pratiqueras plus ce sport. C'est ta dernière chance."

John baissa la tête et acquiesça faiblement. Une bouffée de colère monta en lui et il faillit la relâcher quand il entendit le ricanement de Harriet qui se trouvait dans la cuisine.
Il monta dans sa chambre et jeta son sac sur le lit. Il était vraiment furieux contre ses parents. Comment pouvait-ils sérieusement penser qu'il pourrait s'améliorer? Ils le pensaient magicien? C'était quoi l'idée?

Heureusement qu'il avait accepté de venir à la fête en fin de compte. Ça lui permettra de libérer un peu de tension.

Sa mère l'appela pour le souper mais il ne daigna pas les honorer de sa présence. A la place, il se contenta d'ouvrir un vieux paquet de chips qu'il engloutit avant de lire puis de dormir.

Le lendemain, John se sentit léger. Ses géniteurs étant loin de lui, il avait l'impression d'être soulagé d'un poids immense. Il passa la journée dans sa chambre à écouter de la musique jusqu'à ce que Mike vienne le chercher pour la soirée.

Ce soir-là, la fête battait son plein comme toutes les autres. Mike et John s'amusèrent pendant un bon bout de temps à tenter de reconnaître les personnages que les invités avaient choisis. Le thème costume était certes usé mais il semblerait que n'importe quel sujet désuet pouvait prendre une toute autre ampleur entre les mains d'Irène.

Cette dernière portait une simple chemise de nuit bleue qui lui sied à ravir. Elle remarqua John et se dirigea vers lui, un verre à la main.

"Salut, John, ravie que tu aies pu venir. Où est ton costume? demanda-t-elle en l'examinant.

-Oh, tu sais, répondit le jeune homme en sortant une moustache de sa poche qu'il colla au dessus de sa bouche, il me faut peu de choses pour me déguiser.

-Ahahah! Ainsi nous avons donc un véritable John Watson!

-Autant profiter de mon nom, pas vrai? sourit-il.

-Et que ne serait pas un Watson sans un Sherlock Holmes, les interrompit Mike en mettant les poings sur ses hanches.

John et Irène restèrent interdits devant l'allure du garçon un peu enveloppé puis John ricana.

"Eh bien, Holmes, il va falloir vous remettre au sport.

-Quoi!? John, comment peut-tu me dire ça!?

-Mais il a raison très cher, gloussa Irène, ce n'est pas comme ça que les mécréants seront impressionnés!

-Irène...Pas toi! s'indigna Mike en prenant théâtralement une pose outrée.

-Maintenant, Holmes, si vous voulez-bien nous excuser, continua John, nous allons faire une promenade.

-Jooooohn..."

Mike tendit dramatiquement la main comme s'il souhaitait les arrêter mais finit par continuer à répéter inlassablement le "o" de John avant de se précipiter à la suite d'une fille habillée en alien.

Pendant ce temps, Irène et John allèrent s'asseoir sur un banc de la pelouse de la propriété. John ne put s'empêcher de regarder autour de lui. Il était déjà venu plusieurs fois mais à chaque visite, il était impressionné par cette imposante bâtisse. Construite en brique rouge et en béton, elle détonnait comparée aux autres habitations de coin. Et que dire de ce terrain. John pourrait y caser deux fois sa maison et il y aurait encore de la place.

"Tu es vraiment drôle, John. Tu as toujours ce même air étonné quand tu viens. C'est comme si tu découvrais les lieux pour la première fois, dit Irène en souriant.

John rougit d'embarras.

-Eh bien, c'est pas commun comme maison, j'en profite du coup, se justifia-t-il.

-Tu n'as qu'à venir plus souvent.

Son sourire ne la quittait pas. John sentit son cœur s'accélérer. Il ne connaissait pas grand chose aux filles mais là, il aurait juré qu'Irène était en train de le draguer. Le jeune homme n'avait jamais vraiment pensé à elle comme une petite amie mais maintenant qu'il y songeait, son rougissement s'accentua.

-J'ai pas vraiment le temps. Mes parents, les cours, tout ça, marmonna John.

-Héhé, mon pauvre, j'ai l'impression que tu souffres intensément à cause de tous ces problèmes!

-N-non, je m'y suis habitué...

-Tu fais le brave devant moi, serais-tu en train de me séduire, demanda Irène en se rapprochant de lui.

C'est marrant, j'aurais pensé le contraire, pensa John en s'éloignant par réflexe.

-Je, n...

-HEY!"

John sursauta vivement en entendant la voix de Mike juste derrière lui. Pour une fois, le bougre lui sauvait la vie. Ce n'est pas qu'il n'appréciait pas la situation, c'est juste qu'il était vraiment mal-à-l'aise face à ce soudain intérêt de la part de la jeune fille. Sans oublier qu'elle était la fille la plus populaire. Bon sang, c'était trop pour lui.

John se leva d'un bond et fit face à Mike.

"Mike! Haha, alors?

-La fille alien n'a apparemment pas aimé ma blague de 'je te poursuis jusqu'à ce que tu m'aimes'. Si elle était aussi coincée, elle n'aurait pas dû venir à la soirée. Mais toi, ajouta Mike en chuchotant, on dirait que tu tentes le coup avec Hader...Si tu savais à quel point je voudrais prendre ta place...

-Ce n'est absolument pas ce que tu crois, protesta John sur le même ton, on discutait simplement.

-C'est en 'discutant' que tu as le visage aussi rouge?

-Oh, mince! Ça se voit?

-Ouep."

John se frotta le visage en espérant naïvement que ça s'efface.

"Au fait, tu ne devais pas rentrer avant que tes parents ne reviennent? demanda Mike.

-Crotte! Il est quelle heure? s'affola John.

-Pas loin de vingt-deux heures.

-Bon sang, il faut que j'y aille! Si ils apprennent que je suis sorti, ils vont encore me faire une scène!"

John salua rapidement Irène et Mike avant de partir en courant. Il n'habitait pas si loin, à peine dix minutes, mais s'il ne se pressait pas, ses parents rentreraient avant lui.

Il finit par arriver devant sa maison, à bout de souffle. Il s'empressa aussitôt de regagner sa chambre où il s'étala sur son lit.

Plus de précipitations comme ça, la prochaine fois, il n'irait pas à ces fêtes.

Enfin, c'est ce qu'il disait à chaque fois et ça ne l'empêchait pas de revenir. Il n'apprendrait jamais de ses erreurs.

Le jeune homme entendit les clefs dans la serrure et se dit qu'il avait eu de la chance ce coup-ci. Une minute plus tard et ses parents l'auraient grillé.

Il éteignit les lumières et se glissa dans son lit.

Le lendemain matin, John fut brutalement tiré du sommeil par la voix de sa mère qui était entrée dans sa chambre.

"John! Tes devoirs! dit-elle tout en ouvrant ses volets, ne laissant aucune chance au jeune homme.

-Grml...Maman...Heure...?

-Il est huit heures! Debout!" ajouta-t-elle en lui retirant ses couverture et quitta la chambre.

John se mit en position assise avec difficulté. Il manquait vraiment de sommeil actuellement. Il alla se débarbouiller le visage, espérant que l'eau froide le réveille et se dirigea avec lassitude vers la cuisine où il engloutit les œufs et le bacon que lui avait préparé sa mère. Pendant ce laps de temps, aucune parole ne furent échangée. Sa mère pensait que si elle le déconcentrait avant qu'il ne travaille, John ne serait pas capable d'être au maximum de ses capacités.

Bonjour la logique.

Le jeune homme passa sa journée à ne rien faire. Vraiment. Sa connexion Internet avait été coupé au cas où, et ses livres de cours ne l'inspirait pas. Surtout celui de physique à vrai dire. A quoi est-ce que ça lui servirait plus tard? Ce n'est pas comme s'il allait vraiment devenir physicien ou chimiste...Ou docteur. Déjà, il ne supportait même pas la vue du sang. Tout ce qu'il voulait c'était écrire. Il avait toujours aimé ça. Seuls Molly et Mike étaient au courant de sa passion.

John soupira et tourna dans sa chaise. Il allait finir par regarder les feuilles mortes tomber si ça continuait. A ce moment, son portable vibra.

"Allô? répondit-il.

-Hey, John! C'est Irène! Ça te dit de venir à la bibliothèque? J'ai appris qu'il y avait une séance de dédicaces de Terry Spongiel!

John ouvrit grand les yeux et se retint de pousser un cri. Pas quand Irène pouvait l'écouter. Mais bon sang, Terry Spongiel. L'auteur de sa trilogie préférée.

-Oui, bien sûr.

-Si tu te demandes comment j'ai su pour cet auteur en particulier, j'ai simplement demandé à Mike ce que tu aimais. Heureusement que j'ai appris à temps que cet écrivain venait!

-Euh, m-merci, bredouilla John.

-De rien, je t'attends là-bas!"

L'appel se termina. John trépignait d'impatience. Il allait le voir! Il allait le voir aujourd'hui! Oh, c'était incroyablement fantastique!
Il attrapa en vitesse un manteau et sortit en criant à sa mère qu'il allait étudier à la bibliothèque.

L'étudiant arriva quelques minutes plus tard devant le lieu et aperçut Irène qui lui faisait signe. Il s'approcha.

"Irène, tu es géniale! Merci beaucoup!

-Haha, de rien. Tu as de la chance, il semblerait que peu de personnes soient au courant de l'évènement.

-Tant mieux! Moins il y a de monde et plus je pourrais discuter avec lui!"

Irène rit et ils se dirigèrent vers l'intérieur. Elle avait raison concernant le nombre d'individus. John ne voyait pratiquement pas la différence avec d'habitude. Il chercha l'auteur et lorsqu'il le vit, il sentit son cœur battre à tout allure.
L'homme avait une quarantaine d'année, des cheveux commençant à grisonner, un teint pâle, des yeux bleus clairs. Il était actuellement en train de signer le premier tome de sa trilogie à une jeune fille. Il avait un sourire avenant.

John se mordit la lèvre, stressé. Qu'est-ce qu'il pourrait lui dire? Il avait tant rêvé d'une rencontre avec lui et maintenant qu'il le pouvait, il se sentait perdu. Irène le poussa à l'encontre de son idole et s'éloigna en levant les pouces pour encourager son camarade.

"Bonjour, jeune homme."

John esquissa un sourire maladroit et sortit avec précipitation le livre qu'il avait apporté au préalable.

"B-bonjour, m-monsieur, je suis un grand...fan de votre travail, bégaya-t-il.

-Ah, j'en suis ravi, mon garçon! Passe-moi donc ton livre.

-O-oui, je...beaucoup aimé la trilogie. Je me suis toujours demandé d'où venait votre inspiration! Avez-vous une méthode particulière pour écrire?

-Ah, ça. Généralement je me pose deux heures dans ma baignoire, je réfléchis à la vie et sans que je ne le demande, une idée me parvient. Je la note aussitôt et je réfléchis ensuite à un concept. Pas de véritable méthode, j'en ai bien peur, sourit l'auteur en prenant le livre, je le signe à quel nom?

-John...Watson, répondit John avec hésitation.

-Un noble nom, John."

John se figea, immensément flatté par les mots de l'auteur. Il avait dit un noble nom.

Le jeune homme reprit son livre en remerciant l'homme qui le salua puis rejoignit Irène. Il était encore aux anges.

"Alors?

-C'est un génie!" s'enthousiasma John.

Après ça, les deux jeunes gens allèrent manger quelque part. John apprit qu'Irène aimerait devenir comme sa mère et jouer dans des théâtres en tant que comédienne. Elle avait choisi cette université car elle proposait des cours d'expression qui étaient assez réputés dans la capitale.

Ils parlèrent longtemps avant que la jeune femme ne lui dise qu'elle devait rentrer. Ils se saluèrent et partirent chacun de leur côté.
John se rendait compte qu'il n'avait jamais vraiment essayé de connaître Irène bien qu'il soit plusieurs fois allé chez elle. Il le regrettait maintenant parce qu'elle était sympathique. Et jolie.


Et voilà, un chapitre fini! N'hésitez pas à me donner votre avis, si vous pensez que c'est génial ou si c'est de la bouillie dégueulasse, tout est bon à prendre!

A plus pour le chapitre suivant!