Résumé: Après sa défaite contre les Colosses, Akashi et la Génération des Miracles est plus que déterminée à battre tout le monde. Pour Kuroko, d'autres problèmes vont venir s'ajouter aux entraînements de sont petit ami démoniaque.

Disclamer: Je ne possède, à mon grand regret, aucun des dieux vivants de cette fic, mais j'aimerais bien les acheter!

Couple: Toujours Akashi/Kuroko, peut-être un autre, je sais pas

Donc, pour ceux qui l'attendaient, voici la suite d'Une véritable équipe. Elle s'est faite attendre parce que j'écrivais d'autre fic en même temps et que j'avançais dans mon livre, pour lequel je suis fière d'avoir trouvée une maison d'édition pour laquelle je serais prioritaire (l'éditrice est ma cousine).

Une véritable équipe 2: La revenche d'Akashi

Chapitre 1: Rentrée des classes et nouvelle galère

Kuroko Tetsuya, fantôme de la Génération des Miracles, entrait aujourd'hui en deuxième année au lycée Teiko, avec ladite Génération. Il regardait avec du désespoir au fond des yeux son coéquipier Aomine Daiki râler après leur capitaine, Akashi Seijuro.

-Aomine-kun, ne parle pas ainsi de Seijuro-kun, il va te punir.

-M'en fiche, t'as cas l'obliger à ne pas le faire, c'est ton copain non?

-Je ne peux pas rendre Seijuro-kun moins tyranique, tu le sais. S'il t'enttends, tu vas être punis.

Une paire de ciseaux frôla la joue de l'as de Teiko, la figeant avant qu'il ne puisse répondre à l'ombre. Il déglutit difficilement avant de tourner la tête lentement. Derière lui se tenait un démon terrifiant, les cheveux rouges, un œil rouge et l'autre jaune, la main toujours tendue dans le geste de lancer un objet, des ciseaux en l'occurence. Le capitaine despotique de la Génération des Miracles en personne, Akashi Seijuro, avait sans aucun doute possible entendu les termes peu élogieux dont l'avait affublés le joueur aux cheveux bleu foncé.

-Daiki, il est plus prudent de d'écouter les conseils de Tetsuya. Je n'ai pas encore trouvé ta punition, mais tu la subira sans broncher, est-ce clair? Quant à toi, Tetsuya, tu m'as fuis toute la semaine. Pourrais-je savoir pourquoi?

-Tu étais trop énervé à propos des matchs de cette année, tu en es devenu invivable.

-Je ferais des efforts lorsque nous serons ensemble, donc.

-Hein? Lui il peut te critiquer et pas moi?

-Lui est mon petit ami, pas toi. De plus, chaque critique se paie, mais il le sait déjà, ne t'inquiète pas.

Un cri étranglé se fit entendre. Kise Ryouta attrapa le bras du plus petit joueur de l'équipe pour l'éloigner au maximum de leur capitaine, se plaignant à propos du pauvre et innoncent Kurokochi maltraité par l'horrible Akashichi. Le blond ne dû encore une fois son salut qu'à la vivacité de l'as de Teiko qui l'attrapa également, mais pour lui éviter une blessure.

-Kise, ne fais ce genre de chose. Tu sais bien qu'Akashi à tendance à jeter des ciseaux lorsqu'on touche Tetsu sans sa permission.

-Mais Aominechi, Kurokochi ne marite pas une telle fin.

-Ne t'inquiète pas Kise-kun, j'irais bien, Seijuro-kun ne me fait pas vraiment mal.

Cette phrase ne rassurait pas vraiment le blond, mais il ne dit rien de plus, ou tout au moins, rien de constructif, et se contenta de se plaindre que tout le monde était contre lui alors qu'ils attendaient le reste de l'équipe. Les deux joueurs manquant arrivèrent peu après, l'un tenant un sac de friandises et l'autre une boule à facette miniature, son objet chanceux du jour sans soute. Après s'être assuré que tout le monde était là et présentable pour la rentrée, le capitaine de la Génération des Miracles fit entrer son équipe dans le lycée. Tout le monde s'écartait sur leur passage, ne voulant pas subir les foudres du fou furieux que tout le monde ou presque connaissait.

Presque parce qu'il y avait les premières années. Si la plupart faisaient comme tout le monde et s'écartaient, certains voulaient voir la Génération des Miracles de plus près, sans se soucier des avertissements de leurs aînés. Et ce qui devait arriver arriva. Un garçon sans doute suicidaire voulu s'approcher un peu plus encore un bouscula Kuroko qu'il n'avait même pas vu. Immédiatement, toute l'attention de cette équipe incroyable fut concentrée sur lui, mais il aurait aimé que ce ne soit pas le cas, car on sentait venir la foudre. Se fut Akashi Seijuro en personne qui vint relever son petit ami. Il s'adressa ensuite au garçon tétanisé qui commençait à trembler.

-Si tout le monde s'écarte, c'est pour une bonne raison. Fais attention, je concidère que tu es désormais prévenu. Si tu bouscules à nouveau Tetsuya, que l'un des membres de mon équipe vient se plaindre de toi ou que je te remarque encore une fois, et sois sûr que tu souffriras. Compris?

Le pauvre garçon se contenta de hocher frénétiquement la tête, incapable de parler. Le bleuté essaya de le rassurer en lui murmurant qu'il était de mauvaise humeur aujord'hui, qu'il n'était aussi tyranique d'habitude et que ça allait s'arranger, le première année s'enfuit vers sa salle sans demander son reste. Le fantôme de l'équipe se tourna vers son petit ami.

-Tu aurais pu ne pas lui dire ainsi. Tu l'as sans doute traumatisé à vie, là. Le pauvre ne m'avait simplement pas vu, ça arrive tout le temps.

-Tetsu, tout le monde sait qu'il faut éviter d'être dans le sillage de l'un de nous, parce que tu y es sans doute et que s'il t'arrive quelque chose, c'est celui qui t'auras bousculer qui va pleurer.

-Mais pas les premières années. Ils sont nouveaux, Aomine-kun. Il ne pouvait pas savoir.

-Tetsuya, si tout le monde s'écartait, ce n'était pas pour rien, il n'avait cas écouter ses sempai.

-Déjà en train de terroriser nos futurs recrus, demanda une voix dans leur dos.

Ils se retournèrent pour voir un jeune homme en troisième année les cheveux noirs et les yeux gris. Izuki Shun, ancien membre de l'équipe de basket de Seirin, venait d'arriver.

-Tu es en retard Shun.

-Pas vraiment, je ne l'aurais été que dans quelques secondes. Là, je suis juste à l'heure.

-Tu me contredis?

-Non, pas du tout, je nuance tes propos. Je ne vais pas contre eux, seul un suicidaire ferait cela.

-C'est toi le suicidaire, toussa Aomine.

Pourtant, miraculeusement, le joueur plus âgé n'eut aucune punition immédiate, cela voulant sans doute signifier qu'elle serait très douloureuse plus tard.

-Monte dans ta salle, ne sois pas en retard plus que tu ne l'es déjà, Shun.

-Oui capitaine.

Le brun partit sans faire d'histoire, ce qui était sans doute plus sage, et le joueur aux cheveux rouges emmena son équipe favorite dans leur salle où, cette année encore, ils étaient tous réunis. A voir le visage déconfit de trois d'entre eux, ce n'était pas vraiment au goûts de tous. Aomine, Murasakibara et Kuroko semblaient vraiment démoralisés de constater ce fait.

-Quelque chose ne va pas? J'ai personnellement demandé à ce que nous soyons dans la même classe pour pouvoir vous surveiller durant les cours. Pas de sieste ni de bonbons. Atsushi, tu sais que tu les auras après, Tetsuya, Daiki, le premier que je prends à dormir comprendras profondément le sens du mot repentir, est-ce clair? J'exige le maximum de vous autant sur le terrain qu'en classe, vous aurez donc d'excellents résultats, n'est-ce pas?

Les trois pauvres coéquipier acquiéscèrent contraints et forcés aux paroles du tyrans face à eux. Celui-ci, satisfait, leur fit signe de venir s'assoir au premier rang, comme l'année précédente. A peine furent-ils tous installés qu'un jeune homme vint s'appuyer sur la table de Kuroko. Il était blond, avait les yeux bleus et un sourire qui faisait sans doute craquer tout le monde.

-Dis-moi, beauté, quel est ton nom.

-Kuroko Tetsuya.

-Je suis Kagamine Len, soyons amis.

-Si tu veux.

Le nouveau venu, en plus de faire du charme juste sous le nez d'Akashi, semblait se ficher comme d'une gigne des ondes meurtrières émises par celui-ci et des avertissements muets des autres. De tout le monde en fait, car tout le monde savait que, oui, Kuroko était mignon, mais que non, il ne fallait surtout pas y toucher, sous peine de perdre quelque chose définitivement, et on avait de la chance si ce n'était que sa fierté!

Se sentant prit entre deux feux, le pauvre Kuroko décida d'utiliser la misdirection sur un stylos pour s'enfuir, mais son petit ami le rappela à l'ordre d'un regard avant de dire d'une voix franchement glaciale.

-Je suis Akashi Seijuro, le petit ami de Tetsuya. Et autant te prévenir tout de suite, je ne veux pas qu'on l'approche d'aussi près, alors éloigne toi. Tu n'auras pas d'autres avertissements.

Il avait déjà une paire de ciseaux à la main, prête à la lancer, lorsque le nouveau fit un geste qui figea tout le monde de surprise, y compris Akashi et Seijuro, qui ne s'attendaient vraiment pas à ce que quelqu'un ose. Kagamine venait purement et simplement d'embrasser Kuroko. Celui-ci ne réagit pas immédiatement, sous le choc, et n'en n'eut ensuite pas l'occasion car le blond sauta en arrière pour éviter le coup de ciseaux rageur arrivant dans sa direction. Il contempla un instant un Kuroko hébété avant de lui faire un clin d'oeil et de s'éloigner vers sa place, tout au fond.

-Avec moi, tu serais libre de tous tes mouvements, lança-t-il depuis sa table.

Assez étrangement, personne n'osa lui adresser la parole et un large périmètre de sécurité s'était formé autour de lui. L'inconcient eut cependant la vie sauve grâce à l'intervention du professeur qui venait enfin d'arriver. Il demanda poliment à un Akashi blême de rage de se rassoir avant de commencer le discours de début d'année.

La matinée passa lentement, chacun sentant parfaitement la tension électrique dans la salle dû au regard insistant du nouveau posé sur Kuroko qui, pour une fois visible, était franchement mal à l'aise. Lorsque la pause de midi sonna, il fut véritablement heureux et jaillit de sa place et emportant Akashi par le bras, pressé de s'éloigner mais ne désirant pas être seul dans les couloirs.

Et oui, j'ai bel et bien mis Kagamine Len des vocaloïdes, mais je fais ce que je veux. A vrai dire, c'est que je n'avais pas d'idées de nom pour le nouvel élève suicidaire, et ma sœur ma dit «Len», du coup c'est Kagamine Len, voilà.

Alors? Une petite review pour fêter ce début du deuxième opus?