J'aurais mieux fait de me faire amputer

WARNING: Euh... comment ça marche les warning déjà?

Disclaimer : ?

A/N: Yo ! Je suis de retour après plus d'un an d'absence ! Voilà un petit résumé de ma vie pour ceux que ça intéresse : Je suis revenue de Taiwan en sous poids à cause d'une dépression, j'ai commencé l'unif et je me casse la gueule et j'ai raté tous mes exams, mon voisin (dont j'ai parlé quelque fois dans mes chapitre parce que ma meilleure amie voulait se le faire) s'est mis avec ma meilleure amie (le jour ou moi j'ai rompu avec ma copine canadienne pour me mettre en couple avec un polonais qui vit à trois kilomètres de chez moi) mon voisin l'a largué après une semaine et trois mois plus tard (la veille des attentats de Paris) il est mort dans un accident de voiture qui m'a complètement traumatisé (et donc désolée mais je m'en battais complètement les brocolis des attentats), la semaine où je commence ce chapitre attentat à Bruxelles et il y a deux mois suicide de mon cousin (qui était comme un frère pour moi) ! Hourra quelle année !

Bon voilà…

Mon style a probablement changé…

Bonne lecture !

Chapitre dix-neuf : Une douche froide

C'était tellement étrange de se retrouver chez Antonio. Déjà il faisait aussi noir que dans le trou de cul d'un clodo si ce n'était pour la lumière du lampadaire qui passait dans l'ouverture de la porte telle la lampe d'un gastroentérologue à travers un anus, ensuite je n'étais jamais venu ici …

C'était son territoire et j'y entrais…

Antonio a fermé la porte, nous laissant dans le noir complet. Je l'entendais respirer, mais moi je retenais mon souffle.

Pourquoi me demandez-vous ? J'en avais pas la moindre idée. Je savais juste que cette putain de tension m'avait toujours rendu bizarre de toute façon. J'étais certain que d'une minute à l'autre je pouvais sauter sur ce bouffon sexy d'Antonio et le déshabiller.

Si j'avais des mains en tout cas.

Et s'il n'était pas puceau comme un veau …

J'ai expiré un grand coup. D'accord Lovino, calme ta bite l'idiot n'en voudra pas.

- Il faut retirer ses chaussures, Lolo …

Ça voix venait d'entre mes jambes, alors doutez-vous bien que j'ai sursauté de manière virile et qu'il s'est pris un coup de plâtre dans le crâne …

- Putain mais qu'est-ce que tu fous là en bas ?!

Je pouvais entendre le bruit de quelqu'un se frottant les cheveux.

- Tu ne vas pas les retirer tout seul, Lovi …

- Préviens la prochaine fois que tu t'accroupies devant moi, demeuré…

Et s'il te plait, attends que je sois nu au moins, et que je bande un peu plus dur que ça si tu ne veux pas d'une quenelle trop cuite en bouche …

Ouais … Je l'ai pas dit à voix haute ça …

Je l'ai senti retirer mes chaussures complètement moches et j'ai levé les pieds pour qu'il les enlève. Cette fois je l'ai senti se relever … Et j'ai senti son souffle sur mon visage.

Oh oh … Mon cœur n'a fait qu'un bond. J'avais très envie de l'embrasser, mais hors de question que je fasse le premier pas. J'étais pas désespéré à ce point, merde. Je voulais pas faire pitié non plus …

Alors j'attendais qu'il s'avance et qu'il se colle à moi.

Je savais qu'il était là, en face de moi et par le rythme de sa respiration, j'aurai mis ma main à couper qu'il avait lui aussi très envie de m'embrasser pour des raisons évidentes … Bah ouais, j'étais pas si moche dans le noir, j'en attirais plus d'un dans la pénombre …

Ça m'a fait penser à Dimitri qui voulait toujours le faire dans le noir. Pas une super bonne idée de penser à un ex en présence de son mec mais je contrôle pas ce putain de cerveau …

- On monte ? m'a-t-il murmuré à l'oreille.

- PUTAIN !

J'ai sursauté comme une gazelle en l'entendant si près de moi. Merde je croyais qu'il était en face moi ! J'avais une de ces mauvaises perceptions du son, bordel ! C'était peut-être un des effets de mon hypo… hypo-quoi, déjà ? Bref.

Antonio s'est excusé en riant légèrement (je sais que tu ne le penses pas, bouffon) et a posé sa main sur mon épaule, la serrant légèrement comme s'il voulait de moi et m'a demander de le suivre.

Alors je l'ai suivi.

J'avais que ça à foutre de toute façon, j'allais pas ressortir pieds nus dans la neige non plus … J'étais pas con à ce point.

Passons !

Il m'a fait monter les escaliers en premier. Il éclairait pour moi avec la lumière de son téléphone, et j'ai pu apercevoir en me retournant que la pièce dans laquelle nous nous trouvions juste en bas n'était pas plus grande qu'un placard à balai (ou à chaussure) et il y avait des godasses et des manteaux un peu partout (c'était sûrement un cagibi à chaussure en fait).

Les escaliers en revanche étaient assez larges et couverts de moquette. La faible lumière du téléphone d'Antonio montrait des murs gris nus, sans la moindre décoration. Une fois arrivés en haut, Antonio a sorti une autre clé de son trousseau et a ouvert la porte en bois qui nous bloquait le chemin.

Il est entré et a allumé la lumière.

Et wow.

J'étais où ?

Antonio vivait dans un putain de loft à l'architecture assez moderne. La pièce principale (dans laquelle nous nous trouvions) était gigantesque ! La cuisine ouverte (tout équipé avec les meubles blancs) était à notre droite le canapé en coin était à cinq mètres en face de nous et à gauche se trouvait un lit immense dont la couette était par terre. La pièce était lumineuse grâce à la couleur gris claire qui dominait les murs, sauf quelques colonnes au milieu de la pièce peinte en bleu turquoise, et sûrement grâce à des baies vitrées qui longeaient le mur de gauche, mais comm c'était la nuit il n'y avait que la lumière orangée des lampadaires qui entrait dans la pièce.

Je pourrais regarder cet endroit avec la gueule ouverte et la langue pendante pendant encore quelques jours, mais comme je commençais à baver, j'ai fermé la bouche.

- Putain Antonio, mais t'es riche en fait !

La phrase était sortie toute seule. Mais fallait bien avouer que ce n'était pas un loft de pauvre ! Il avait même une de ces télés courbées, et aussi tout plein de consoles de jeu ! Sa table de salon était en verre ! Et il avait une plante verte dessus !

Ok, là je m'emballais.

Mais vous voyez, j'ai toujours vécu dans le luxe et tout ça (avec une famille multimillionnaire depuis plusieurs générations), donc j'avais mes petites habitudes de riche et un goût prononcé pour les marques … Donc si je devais me trouver un homme idéal, oui, il serait riche.

C'est dingue ça, Antonio remplissait vraiment tous mes critères. L'homme parfait. Putain.

Enfin, c'était sûrement parce que c'était le début de la relation… Je n'allais pas tarder à lui trouver des défauts, j'en étais sûr !

… Fallait juste le temps que ça vienne …

- Ahaha~ ! Disons que j'ai de bons revenus …

- Ouais mais tu bosses pas ni, rien, tu les as où tes tunes ? Je veux bien croire que le resto rapporte, mais pas à ce point-là quand même !

J'ai fait un pas dans la pièce. Le carrelage était froid et je pouvais le sentir même à travers ma chaussette bleue Snoopy.

- C'est … a-t-il commencé. C'est un peu trop personnel comme question, Lovino …

J'ai haussé les épaules en m'avançant un peu plus vers le salon.

- C'est une question normale dans un … dans un c-… dans un cou-coup-…

Merde, pourquoi j'avais commencé cette phrase ?! Quel con ! Je pouvais sentir mon visage se réchauffer et j'étais hyper mal à l'aise !

- Dans un couple ? a terminé Antonio pour moi. Oui, c'est vrai … Mais c'est une longue histoire et il se fait tard … J'aimerai me laver pour me débarrasser de cette odeur d'hôpital et de produit anti-poux …

J'ai expiré et je me suis retourné. Le mur était aussi peint en turquoise.

- O-Ouais … alors vite une douche et au lit !

Antonio s'est approché en écartant les bras pour me faire un câlin. Alors qu'il me serrait contre sa poitrine, je me suis senti attaqué pour une raison absurde. C'était peut-être le fait que je n'avais pas l'habitude d'être pris dans les bras à l'improviste comme ça … Je n'aimais pas trop être touché après tout, mais ça je ne pouvais pas lui dire …

- J'avais envie de faire chauffer le Jacuzzi, Lolo, mais je suppose que tu as raison.

Ah merde putain ! Le Jacuzzi ! C'était pas pour ça que j'étais venu à la base ? J'avais envie de me taper le front sous cet oubli, mais j'étais pas con à ce point-là. De toute façon j'étais crevé, et c'est exactement ce que j'ai répondu à Antonio. Et le pauvre, il avait cours demain. Ca je ne lui ai pas dit.

Et c'était ainsi que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans sa salle de bain qui se trouvait derrière une porte à gauche de son lit. Il y avait bel et bien un Jacuzzi là-dedans, mais le luxe de la douche n'était pas déplaisant non plus… J'avais presque honte de mon dortoir, mais ce n'était pas moi qui l'avais choisi non plus… C'était cette putain d'école qui faisait la déco après tout.

Et c'était exactement ce que je lui ai dit alors qu'il commençait à me déshabiller.

- C'est assez pourri là-bas c'est vrai… a-t-il répondu. Mais comme ça tout le monde est au même niveau, riche et moins riche.

- Tu sais moi aussi je suis méga riche.

Il a levé un œil vers moi alors qu'il retirait mon haut.

- Ah ouais ?

- Ouais, ma famille possède plusieurs manoirs partout dans le monde.

Je n'aimais pas trop me vanter (ce n'était absolument pas dans ma nature) mais j'adorais parler de nos manoirs.

- Le meilleur par contre, c'est le manoir familial en Italie, il est magnifique, même s'il fait un peu famille Adams …

J'étais désormais torse-nu et il s'occupait de mon pantalon.

- Tu me le feras visiter ? m'a-t-il demandé en retirant mes chaussettes Snoopy.

J'ai rougi pour une raison inconnue mais probablement parce que je ne contrôlais pas ce corps de merde.

- T'es fou ou quoi ?! Mon grand-père me tue si je ramène pas de fille au manoir !

J'étais désormais en caleçon et Antonio cherchait dans une armoire après je ne sais quoi.

- Mais ce n'est pas comme si tu comptais vraiment ramener une fille, n'est-ce pas Lolo ?

Il s'est retourné avec deux trucs en plastique et des élastiques, probablement des machins pour protéger mes plâtres. J'ai haussé les épaules.

- Bah en fait t'es pas super masculin alors… ça pourrait passer si t'avais pas une voix aussi grave. Mais bon, elle est pas aussi grave que la mienne donc c'est faisable.

- Tu comptes me faire passer pour une fille auprès de ta famille ? m'a-t-il demandé tout en protégeant mes plâtres à l'aide de ce qu'il venait de prendre dans l'armoire.

- Les gènes du génie de sont pas très présents chez les Vargas …

Il a ri à ma blague.

- Ha, ai-je continué, femme qui rit à moitié dans ton lit !

Je pensais le gêné avec une remarque sexuelle, ce puceau, mais il n'a pas joué avec moi.

- Je suis pas une femme, Lovi ! a-t-il dit en galérant pour retirer son affreux haut.

- C'est vrai que t'as pas trop le sens du style…

Il a enfin réussi à retirer sa tête de son pull et m'a regardé d'un air déconfit.

- C'était sexiste ça …

J'ai encore une fois haussé des épaules alors qu'un frisson parcourait mon dos. Il commençait à faire froid ici … Antonio passa un coup de brosse dans ses cheveux bouclés tout en s'observant dans le miroir. Il était vraiment maigre pour un individu de sa taille, et ça venait de moi … Mais il était quand même vachement sexy, et ça venait de moi aussi.

Il était légèrement penché en avant, son froc était peut-être moche, mais je crois que rien au monde ne pouvait amocher un cul pareil. Je devrais peut-être fermé la bouche pour ne pas glisser dans ma propre bave… Faudrait pas que je me casse un truc non plus… ou un truc en plus dans mon cas.

- Ne m'oublie pas, bâtard ! On se les gèle ici …

Il a tourné ses grands yeux surpris vers moi et m'a regardé un instant :

- Lovi, ça fait à peine dix secondes que je ne m'occupe pas de toi et tu réclames déjà de l'attention ? Je crois que tu m'aimes bien !

J'ai rougi et j'ai tourné la tête. Comment osait-il insinuer que j'étais en manque d'attention ?! Je ne vais pas nier la seconde partie de ce qu'il venait de me dire… Pas en pensées en tout cas.

- N'importe quoi ! Je suis juste crevé, putain ! J'ai fais de l'hypothermo je te rappelle !

- C'est « hypothermie » le terme correcte… a-t-il fait en s'approchant de moi pour me toucher le bout du nez avec l'index.

J'ai tourné la tête et j'ai montré du menton la douche hyper stylée d'Antonio.

- Soit. C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?!

Il m'a simplement souri et est passé devant moi pour faire couler l'eau de la douche. Il a ensuite retiré de manière extrêmement sensuelle son pantalon, le laissant comme moi, en caleçon.

Je savais qu'il m'avait vu nu un bon nombre de fois, mais putain, là, alors que je portais encore mes sous-vêtements, je me sentais plus nu que jamais. Son corps m'impressionnait …

Il s'est approché de moi, si près que je pouvais sentir la chaleur de son torse, et là sans crier gare, il m'a pris dans ses bras et a posé sa joue contre mon épaule, sa bouche contre mon cou, ses bras autour de moi, son torse contre le mien. J'avais soudainement beaucoup plus chaud et pourtant je frissonnais comme un manchot (et pas de mauvaise blague sur les gens manchots) si un manchot pouvait frissonner.

Je me suis simplement figé. Ca n'aurait pas dû me paraître étrange qu'il initie un contact physique, et d'ailleurs, je ne pensais que c'était ce qui me surprenait en fait… C'était juste que son geste avait éténtellement … naturel. Naturel et plein de sentiments aussi… Je pouvais le sentir sourire contre mon cou…

Et puis ses mains, qui reposaient sur mon dos sont revenues sur mes épaules et il s'est redressé.

- Tu sens l'hôpital, Lolo… Il faut laver tout ça que je puisse récupérer ton odeur.

Je l'ai regardé bouche bée. Cet abruti en faisait si peu et pourtant cela me rendait dingue ! C'était quoi mon problème aujourd'hui putain ?! Pourquoi j'avais autant de mal à me concentrer ?

J'ai secoué la tête pour sortir de mes pensées, et j'ai vu qu'Antonio retirait son caleçon.

Antonio.

Retirait.

Son.

Caleçon.

Oh.

Mon.

Dior.

Je n'ai pas pu m'empêcher de fixer un petit instant, mais j'ai fini par détourner le regard. Mon visage était rouge pivoine. Mes yeux ne savaient pas que regarder dans la salle de bain pour me distraire de ce que je venais de voir. Même si Antonio ne bandais pas, j'avais pu voir une veine bien gonflée descendre jusqu'à son gland montrant un début d'excitation provoquée par… par moi.

Du moins j'espérais que c'était par moi…

Rien que par cette idée, je pouvais sentir des papillons dans mon estomac… et un peu plus bas aussi…

Il a balancé son caleçon dans un coin, et s'est avancé près de moi, J'étais pétrifié, je ne savais pas quoi faire. Est-ce que je voulais son corps nu contre le mien ? Oh que oui ! Alors qu'est-ce que je devais dire ?

- Pas touche, bâtard !

Il s'est arrêté, m'a regardé d'un air confus et a souri nerveusement.

- Heu … Lovi, tu veux te doucher avec tes sous-vêtements ?

Je n'ai pas répondu car mon argument (en béton) venait de s'écrouler. Quel argument (en béton) ? Je n'y avais pas encore réfléchis, mais j'étais certain qu'il ne tenait plus la route. Du coup j'ai pas bronché quand il a retiré mon caleçon, et j'ai même pas baisser les yeux alors que je savais que mon érection était maintenant bel et bien à l'air libre.

La honte putain.

Un rien m'excitait.

Il n'a rien dit et m'a simplement mené dans la douche qui était bien chaude grâce à la vapeur. J'ai laissé l'eau rincé mes cheveux alors qu'Antonio fermait la porte derrière nous. Il y avait largement la place pour nous deux… Bien heureusement… (Pas certain de penser ça…).

Antonio s'est avancé à son tour alors je me suis reculé contre le mur, il a appuyé sur un bouton et soudain, des petits jets d'eau chaude se sont mis à sortir des murs, gardant mon corps au chaud.

Et là.

Et là…

Il a placé ses deux mains de chaque côté de mon visage et m'a embrassé sauvagement.

Ouais ça venait de nulle part.

Mais putain c'était le paradis.

Ne lui dit pas que j'ai dit ça !

J'ai fermé les yeux et j'ai tout de suite ouvert la bouche, laissant sa langue me la pénétrer de manière super érotique. Une de ses mains me tirait les cheveux à l'arrière de la tête, il m'embrassait avec ferveur, faisant trembler mes jambes. Là pour m'exciter, il m'excitait… Son corps se frottait au mien et sa respiration se faisait saccadée et haletante. A moins que ça ne soit la mienne … Je n'en étais pas trop sur …

L'eau ruisselait sur nos deux corps, mais ce que je sentais le plus c'était sa mains sur mon cul qui le massait gentiment mais pas trop, si ça avait du sens pour toi (ça en a pour moi, alors ta gueule).

C'était bon, ça répondait à tous mes besoins mais …

- P-Putain qu'est-ce que tu fous ?!

J'avais murmuré ça sur ses lèvres, du coup avec le bruit de l'eau je n'étais pas sûr qu'il ait entendu.

- Je t'embrasse, Lolo, a-t-il murmuré en retour. Tu as un problème avec ça ?

Il m'a regardé dans les yeux et pendant au moins cinq secondes, j'ai calé pour réfléchir à tous mes principes.

Est-ce que je l'aimais bien ?

Oui, alors pas de problème.

Est-ce que j'étais consentant ?

Oh que oui.

PUTAIN LOVINO T'ES DUR COMME UN MANCHE À BALAI SI T'ES PAS CONSENTANT T'AS UN PROBLÈME !

Alors où était le mal ? Putain, mon corps en voulait plus mais mon esprit était bloqué.

Est-ce qu'il va te faire du mal, te nier la face comme les autres, jouer avec tes émotions, manger ton cœur pour te le recracher au visage, t'humilier en public ou se foutre de tes mots et de tes sentiments ?

Peut-être ?

Aaaaargh, c'était emmerdant d'avoir un passé comme le mien et de faire confiance à si peu de gens.

- O-Oui… ai-je alors répondu en regardant vers le bas, pour voir nos deux érections qui se touchaient alors j'ai détourné le regard.

Je me sentais mal à l'aise. Ma respiration avait accélérée, mon cœur battait plus vite… Pourquoi je réagissais comme ça ?

Il a placé une main sur ma joue, une main gentille et délicate, je pouvais sentir toute son attention sur moi.

- Qu'est-ce qu'il ne va pas ?

- Je suis fatigué, ai-je menti. Allons au lit.

Il m'a fixé un instant puis m'a souri.

- On se lave vite alors, d'accord ?

Uuuuugh, il était si compréhensif ! C'était pas possible, il était excité et bandait comme un cheval et il trouvait encore le moyen d'aller dans mon sens ? Putain de beau gosse absolument parfait …

Il s'est mis à me frotter le corps, puis les cheveux et enfin il m'a rincé.

Le pire, c'était que pendant tout ce temps, j'avais envie de faire des trucs cochons mais quelque chose me bloquait…

J'y ai réfléchis quelques secondes puis la réponse m'est apparue comme un coup de marteau dans la tronche.

Je voulais que ce soit romantique.

Quelle fille ! Je voulais pas faire ça dans la douche comme un hippopotame, je voulais faire ça dans un lit comme un couple normal.

Mais pourquoi ? Genre, ça ne m'avait jamais bloqué avant ! J'ai fait ça dans un parc, dans une voiture et même dans un bois ! Alors pourquoi maintenant je voulais un truc romantique ?!

Parce que tu le kiffes grave !

Ouais probablement, mais même j'ai déjà baisé ailleurs que dans un lit avec des gens que … j'aimais…

Mais là tu veux pas baiser, tu veux faire l'amour, pas vrai couilles molles ?

Répète un peu cerveau.

Couilles molle ?

Non pas ça, avant.

Tu veux pas baiser.

Après ça.

Tu veux faire l'amour.

Voilà, ça. Si tu dis encore une fois une connerie comme ça, je vais me faire lobotomiser, t'as compris ?

Rabat-joie.

- Lovino, ça va ? Réponds-moi !

J'ai relevé la tête.

- U-Ugh ? Quoi ?

Il a mis sa main froide sur mon front humide.

- Tu as de la fièvre, Lovino. Tu devrais vite aller dormir.

- MAIS JE VEUX BAISER PAS FAIRE L'AMOUR ! JE SUIS PAS UNE FILLE !

Il a cligné des yeux deux fois avant d'éclater de rire.

- Tu dis vraiment n'importe quoi, Lolo, je t'emmène tout de suite au lit !

C'était vrai que j'étais un peu en délire. Mais bon, c'était probablement à cause de mon Hypotrempe. J'ai pas répondu, honnêtement, j'étais même pas sûr de ce que je venais de crier mais ça faisait du bien de crier, je savais pas pourquoi.

- AAAAAAAAAAAAAAAHHHH

- Ok, il est vraiment temps d'aller dormir.

J'ai regardé mon corps.

J'étais en pyjama et je sentais comme Antonio. J'avais bien raté 5 minutes là… Peut-être que j'étais bourré en fait ! Oh merde… C'était vrai que c'était la même sensation que lorsque j'étais bourré ! Le test ultime c'était de s'asseoir sur les toilettes mais j'avais déjà quitté la salle de bain.

Je me suis assis sur le lit d'Antonio et je l'ai observé aller jusque dans la cuisine chercher des médicaments pour moi, ainsi qu'un verre d'eau. J'avais la tête qui tournait alors je me suis allongé au-dessus de la couverture.

J'ai été forcé de me relever quand il est venu s'asseoir de mon côté pour que je prenne les cachets.

- Je pense que tu as pas mal de problème avec ta médication, Lovi… C'est probablement à cause de ton hypothermie. Je suis désolé, mais vu ton état je vais pas pouvoir te donner d'antidouleur pour la nuit.

De toute façon j'avais plus mal du tout. J'ai bu le verre d'eau cul sec, j'ai pris le cachet puis je me suis fait engueuler parce que soit disant j'avais fait ça dans le mauvais ordre… Bref. Je me suis endormi.

A/N: J'ai essayé de donner à Lovi les symptomes que j'ai après une de mes crises d'hypo ou hyperthermie mais c'est difficile parce que lui il ne s'en rend pas forcément compte (maux de tête, oublis, fièvre, perte du sens de l'orientation, mauvaise perception du son, crise d'angoisse, etc) voilà qui explique son comportement!

Bon bah, c'est mon grand come back à 1h du mat alors!

Avec un peu de chance le prochain chapitre ne sortira pas avec 1 an et demi de retard! (^.^)

Je demanderai bien un petit review mais je ne suis pas sûre de le mériter … En même temps les reviews ça m'aide à me motiver et ça me donne envie d'écrire!

Shout out à mes reviewers qui m'ont beaucoup aidé pour ce chapitre mais particulièrement à Pirate Cosmique qui a été une source d'inspiration pour moi !

A l'année prochaine ! (j'espère pas) Bisous!

Je suis vraiment désolée pour autant d'inactivité, je ne pensais pas que l'université me prendrait autant de temps... Enfin, si vous lisez toujours cette histoire, merci beaucoup d'être toujours là :)