Heu... Salut? /*évite les fourches et autres tomates qu'on lui balance*/
Je suis vraiment DÉSOLÉE du temps qu'a prit ce chapitre à sortir. Sans déconner, shame on me! Un WTC?! a même vu le jour depuis. Chaud. (En parlant de ça il était plutôt cool de ouf)
Bon. Pour tout vous dire, je pense pas que répondre aux reviews maintenant ça ai beaucoup d'intérêt en sachant que la majeure partie d'entre elles datent d'il y a au moins 4 mois.
Pour ma défense: J'ai le bac et une chaîne youtube à alimenter now. (Cc j'suis Nina La Blonde sur YT et je fais une émission qui s'appelle les Chroniques d'Une Fangirl Blonde et maintenant vous pouvez même écrire des fanfics sur ma trogne parce que grâce à Julia -cc jtm- j'ai droit à ma catégorie "character" sur le Web Show.)
Bref
Je vais faire un petit résumé de rappelle pour ceux qui n'ont pas la foi de se retaper les précédents chapitres (ce que je comprends parfaitement)
Donc: Mathieu a découvert qu'il est un mutant télékinesiste et est sauvé d'un assassin (L'aigle, envoyé de l'agence Terre et Fin) par un groupe d'autres mutants. Parmis eux: Diane, Victor -InThePanda- ainsi que Fred et Seb -frères Grenier-, Bob Lennon et Kriss (grièvement blessé). Il décide cependant de quitter le repaire où il était à l'abri et se fait capturer par Antoine Daniel tandis que le repaire des mutants se fait attaquer. Heureusement, Diane et les autres s'en sortent (non pas sans séquelles) et parviennent à retrouver un ami disparut: Nyo. Mathieu est quand à lui enfermé au sein de Terre et Fin où il rencontre une mystérieuse jeune fille répondant au prénom de Galilée.
Chapitre 5:
Quand Slimane ouvrit la porte défoncée du repaire, l'endroit était encore plongé dans le noir. Il eut peur d'être arrivé trop tard quand une flamme s'alluma, éclairant les visages livides de Diane et Victor. Reconnaissant le nouveau venu, la pyrokinésiste alluma une lanterne trouvée dans le débarras au fond du couloir et s'approcha, prenant soin d'enjamber les corps qu'ils n'avaient pas eu la force de déplacer.
-Je suis venu dès que j'ai su… Souffla-t-il, la voix tremblant un peu. J'ai cru que j'arriverais trop tard et que vous seriez…
Diane l'interrompu en serrant doucement ses mains, signe qu'elle comprenait avant de désigner sa gorge endolorie.
-J'ai du mal à parler… Murmura-t-elle.
-Alors ne te fatigue pas inutilement.
-François n'est pas là? Demanda Vic'.
-Non… Non il a rejoint le groupe au nord s'assurer que tout va bien… Mais on a eu un problème en ville… D'où le temps que j'ai mit à arriver.
-Un problème? Répéta le décoiffé en haussant un sourcil. Quel problème?
Slim passa nerveusement sa main gantée sur une de ses joues mal rasées et soupira:
-Je vous expliquerais tout à l'heure… Je dois m'occuper des autres d'abord… Ils sont tous en vie?
La blonde acquiesça et tout trois allongèrent les blessés sur les canapés et tables. Le médecin de fortune insista même pour soigner Florent dont ils avaient pris soin d'attacher les mains. Slim commença à désinfecter les plaies de Bob, qui avait le front légèrement ouvert, chacun de ses mouvements produisant un étrange grincement.
-Ta prothèse a prit? S'enquit Diane de sa voix éraillée.
Il retira son gant, retroussa la manche de sa chemise tâchée d'huile et de rouille et révéla un bras entièrement mécanisé. Certains rouages semblaient tordus mais le tout continuait de fonctionner, bon an mal an. Il remua ses doigts métalliques d'un air sombre avant de continuer le bandage du mutant.
-Un peu. Mais François m'aidera à réparer ça, ce n'est pas bien grave.
-Slim… Il s'est passé quoi en ville? Demanda l'elektrokinésiste.
Le cyborg acheva le bandage autour de la tête du Hurleur puis échangea un regard avec ses locuteurs.
-Terre et Fin a fait une attaque à la sortie d'un lycée. On a perdu Galilée. Personne ne sait si elle est vivante ou… … Elle devait essayer d'entrer en contact avec un mutant qu'elle avait repérée il y a quelques semaines et l'Agence a dût la tracer… Ils nous ont empêché d'intervenir en attaquant simultanément votre repaire et celui au nord… Il y a eu des morts…
Un mouvement dans la pénombre attira leur regard et, avant que l'un d'eux ai pu faire quoi que ce soit, Dorin fit sauter les liens qui l'entravaient et détala, comme s'il n'avait jamais reçu la décharge électrique qui avait manqué de le tuer à peine une heure plus tôt. Victor partit à sa suite en sprintant, essayant de lui balancer de faibles ondes de chocs (son déferlement de puissance l'avait considérablement affaiblit) qui n'atteignirent pas une seule fois leur cible. Il se retrouva au milieu de la capitale, seul à chercher quelqu'un dont il se savait pertinemment incapable de retrouver à présent. Il pesta. Pesta à l'adresse des passants qui le regardaient sans comprendre, pesta contre le monde et lui même. Il foutu un coup de pied dans une bouteille de Leffe Ruby vide qui vînt s'éclater contre un mur et gronda de colère. Une mère éloigna son fils, lui mettant une main protectrice sur la joue pour lui cacher l'étrange spectacle que leur livrait l'elektrokinesiste détraqué. Ce dernier fulminât un moment encore avant de se décider à rentrer au repaire, les poings si serrés que ses jointures avaient virées au blanc. Diane l'attendait à l'entrée, le visage légèrement pâle. Elle murmura, la voix toujours éraillée:
-T'auraient pas dû partir… Il aurait pu avoir des alliés dehors et te capturer, tu-
-Peut-être mais j'suis là ok? La coupa-t-il durement, d'un ton froid.
Elle recula, surprise de l'agressivité qu'il avait à son égard. Il sembla s'en rendre compte et baissa les yeux, un peu honteux. Ils s'avancèrent dans le couloir sans rien dire avant qu'il ne l'étreigne. Un peu trop fort, mais ça ne la dérangea pas.
-J'suis désolé. J'deviens dingue avec cette histoire. J'comprend plus rien… On a jamais eu une existence facile mais c'était jamais allé aussi loin… Putain… Des gens sont morts aujourd'hui bordel…
La main de la blonde frotta doucement le dos du décoiffé avant qu'il ne se sépare.
-Ça ira… Tant qu'on reste ensemble, ça ira.
Il hocha la tête et ils rejoignirent Slimane. Ce dernier venait de finir le bandage autour du visage de Nyo. Diane s'approcha et effleura la joue du brun.
-Dis moi que je ne l'ai pas rendu borgne…
-Il pourrait avoir de la chance. Répondit le cyborg en remettant en place quelques rouages de son bras. Ses pouvoirs de metamorphe peuvent lui permettre de régénérer ses cellules. La blessure est profonde et il y mettrait énormément de temps et d'énergie, mais… Il pourrait y arriver. Il se réveillera d'ici quelques heures. On verra bien à ce moment là s'il était contrôlé ou-
-Il était contrôlé.
Slimane n'osa pas la contredire et commença à réparer son bras mécanique sans un mot.
OoO
Mathieu regardait Galilée à travers la vitre. Celle ci observait le vide depuis près de vingt minutes sans qu'il n'ose l'interpeller. Ils s'étaient échangés leurs noms… Puis plus rien. Le silence total. Elle fixait le vide et lui la contemplait. Il avait remarqué comme deux vis enfoncées dans les tempes de la jeune fille. Ça l'avait effrayé au début, il devait l'avouer, mais comme elle elle n'avait pas l'air embêtées par leur présence, il en avait déduit que ce devait être une décoration. Comme des sortes de piercings bizarres.
« Elle a bien les cheveux roses… » Songea le télékinésiste en se mordillant la lèvre. « Tout est possible… »
Il n'aimait pas spécialement juger les gens au premier regard mais il n'était plus à ça prêt.
-T'as envie de sortir? Demanda-t-elle brusquement sans pour autant porter le regard vers lui.
Mathieu cligna des yeux, un peu perdu et secoua la tête avant de prendre conscience de ce qu'elle venait de lui dire.
-Je… N- … Enfin si. Si, bien sûr que je veux sortir d'ici.
« Quelle question… Comme si ça allait changer quelque chose que je veuille ou non… On est bloqué là putain… »
Elle n'ajouta pas un mot et suivit des yeux deux gardes lourdement armés faire leur ronde près des cellules. Ils leur jetèrent des regards hautains, moqueurs et voir même un peu dégoutés. Le télékinesiste crut lire sur leurs lèvres quelques chose comme « monstres » et « aliens » ou « aliénés ». Ils s'approchèrent de la cellule de Galilée et mirent un coup dans le champ de force, la faisant sursauter, ce qui eu pour effet de les faire rire grassement.
« Crétins… » Siffla Mathieu dans sa tête.
Elle attendit que les gardiens passent pour reprendre ce qu'elle disait:
-On peut sortir.
-Quoi?
-Non rien. Oublie. De toute façon, c'est impossible pour l'inst-… (elle grimaça et massa doucement le contour des visses placées sur ses tempes) On peut rien faire sans les autres pour le moment…
Mathieu songea que cette pauvre gamine délirait complètement. Personne ici ne leur viendrait en aide, tous les haïssaient pour leurs différences. Ils n'avaient aucune chance.
OoO
Une silhouette grande et fine pénétra dans le sombre bâtiment, semblable de l'extérieur à un immense entrepôt désaffecté. La porte grinça longuement en se refermant, perçant le silence nocturne de la grande rue où était située l'endroit.
L'ombre s'approcha du grand panneau électrique dont il déclencha chaque interrupteur. Les ampoules clignotèrent faiblement avant de chauffer et commencer à enfin éclairer la salle titanesque.
-Home sweet home… Chantonna l'homme en refermant le panneau.
Il avait sur la tête un chapeau en paille customisé de lunettes de soudures, était vêtu d'une chemise à carreaux et un gilet noir sans manche ainsi que d'un pantalon noir. Il glissa son index et pouce droits entre ses lèvres et siffla.
-RÀS la compagnie!
Aussitôt, des pas se firent entendre un peu partout dans l'entrepôt. Celui ci n'en était d'ailleurs plus vraiment un. Les mur avaient été repeins de noir et rouge, le sol était un sombre parquet et chaque fenêtre avait été fumée pour donner cette impression d'abandon depuis l'extérieur. Une scène de fortune trônait au fond de la pièce affublée de trois-quatre projecteurs; et en face d'elle se trouvait une petite dizaine de tables rondes.
Finirent par débarquer quelques personnes. L'une d'entre d'elle, un homme d'une trentaine d'années et à l'air particulièrement calme, s'approcha.
-Je ne te remercierais jamais assez de nous aider Yéyé… Soupira-t-il.
Dans ses bras se trouvait un animal mal en point aux poils roux, de la taille d'un fox-terrier, que le susnommé Yéyé s'empressa de récupérer.
-Je m'en serais voulu de vous laisser dans votre merde, Patrick. Terre et Fin n'a pas été très fair-play.
-C'pas comme s'ils l'étaient en règle générale quand il s'agit des mutants hein… Marmonna un autre, plus en retrait avec une capuche rabattue sur la tête.
-Gydias, toujours dans la finesse. Sifflota Yéyé qui avait néanmoins tiqué sur le mot « mutants ». Vous pouvez rester là tant que vous le souhaitez. Et tant qu'on ne se fait pas repérer cela va de soit.
Il posa le renard (puisque s'en était un) à terre, et ce dernier ne tarda pas à prendre la forme d'une jeune humaine aux cheveux acajous. Son jean était déchiré et tâché à diverse endroit, laissant entrevoir une blessure assez profonde à la jambe droite. Patrick soupira en y jetant un oeil:
-Ta mutation n'aurait pas pu nous être plus utile qu'en cette situation. On aurait eu du mal à t'emmener jusqu'ici autrement…
La métamorphe rougit, un peu honteuse d'avoir été un poids lors de la fuite, et s'assit en grimaçant quand elle dû s'appuyer sur sa jambe meurtrie.
-Il faudrait s'assurer que ceux du sud n'ont pas eu à subir les mêmes problèmes que nous. Dit Gydias. On aurait un moyen de les contacter?
-Ce serait risqué. Répondit Patrick en frottant les branchies se trouvant en haut de son cou -il avait la mauvaise habitude de le faire lorsqu'il était stressé ou juste dans un milieu trop sec. Quand on aura prit le temps de se remettre de tout ça, on pourra envisager de les rejoindre directement. Mais Terre et Fin pourraient interférer nos communications, et je ne peux me résoudre à nous faire encourir un risque pareil.
Avant que la présence de mutants sur terre ne soit découverte et désignée comme une menace importante, Patrick Baud était connu pour sa sagesse et son esprit méthodique qu'il ne manquait pas de faire transparaître dans ses ouvrages. Sa réputation n'avait pas vraiment changée. La majeure différence était qu'à présent, une importante quantité de personnes en France voulaient le voir dans une prison avec ses « semblables » plutôt que derrière une table pour faire dédicacer ses romans.
-Je pourrais y aller. Lança la voix grave d'un personnage resté particulièrement discret depuis leur arrivée.
François Theurel, célèbre cinéaste, autrefois renommé et aujourd'hui démonté par les critiques (sans nul doute à cause de sa vraie nature), se fraya un passage jusqu'à son confrère. Son visage était sali d'une multitude de traces noires et brunes et son long manteau déchiré; ce qui n'enlevait cependant rien à son charisme que l'on pouvait sentir même lorsqu'il gardait la bouche close.
-Ce sera nécessaire de toute façon. Ajouta-t-il avant que quiconque n'ai le temps de répliquer quoi que ce soit. Aucun de nous n'est capable de soigner la blessure de Foxie, et j'ai peur que cela s'infecte. Je partirais demain à la première heure.
-Bien…
Les deux hommes s'échangèrent un regard entendu.
-Je vais vous montrer les « chambres ». Dit Yéyé.
Il aida Foxie à se redresser et, voyant qu'elle peinait à s'appuyer sur ses deux jambes, la prit dans ses bras avant de guider le petit groupe. Les dites chambres n'étaient en fait que des coins de l'entrepôt où étaient disposés quelques matelas (à même le sol) et séparés par d'épais rideaux de velours.
-Mes amis, bienvenu dans le Cabaret Noir.
Et voilà voilà! S'en est tout pour aujourd'hui! J'espère que le prochain chapitre ne sera pas aussi long à sortir... Mais je vais me la jouer Antoine Daniel: Je préfère ne rien promettre. Ça viendra quand ça viendra...
Pas mal de nouveaux personnages dans ce chapitre... J'espère que vous ne vous égarez pas "
En plus j'ai réussis à caser notre chère princesse nationale: Gydias -non je ne me résoudrais pas à dire que c'est une pute-.
Bref bref bref... Sur ce, je vous dis à la prochaine, et n'oubliez pas de lâcher une petite review!